Ovillois n°199 - Ville de Houilles

M E N S U E L
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1 9 9
M A R S
2 0 1 6
Petite enfance :
les différents
modes de garde
à Houilles
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Rocharmando
HUMOUR
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solu
VÉRINO S’INSTALLE… À HOUILLES
I
l est considéré comme l’un des comiques les plus doués
de la jeune génération. Après avoir rempli les salles
de plusieurs théâtres parisiens (l’Olympia, le PointVirgule…), multiplié les récompenses et les passages télé,
Vérino présente, le 1er avril, sur la scène de l’espace Ostermeyer, son dernier spectacle : « Vérino s’installe… » Un
one-man-show dans lequel ce maître de l’improvisation
affûte son art pour embarquer le public dans un stand-up
de haute voltige. Grâce à des mises en situation absurdes,
des personnages inattendus et un humour d’observation
toujours incisif, Vérino révèle l’extraordinaire de notre
quotidien tout en passant en revue les événements de sa
nouvelle vie de père trentenaire. Il parle de son angoisse
de devenir adulte, des papas avec leurs enfants, des gens
qui hurlent au téléphone dans le train, des achats par
Internet, de l’intérêt des distributeurs automatiques de
baguettes… Durant une heure trente, les sketchs s’enchaînent avec rythme, énergie et une bonne humeur indé-
fectible. Très naturel sur scène et proche de son public,
Vérino a un humour parfois absurde mais toujours bien
pensé : précision du jeu et exigence du texte sont toujours
au rendez-vous.
Depuis ses premiers pas sur scène, en 2004, où il gagne le
Prix du jury, du public et du meilleur comédien, Vérino
acquiert, spectacle après spectacle, une aisance indéniable sur scène. Il connaît le succès en France mais aussi au
Québec et en Suisse. Il fait les premières parties de grands
noms de l’humour et est révélé au grand public en participant à l’émission « On ne demande qu’à en rire », sur
France Télévisions. ■
Vendredi 1er avril à 20 h 30.
Tarifs : 20 € TP ; 16 € TR ; 12 € TJ.
Espace Ostermeyer (16, rue Louise-Michel).
Réservation conseillée au 01 39 15 92 10
et sur lagraineterie.ville-houilles.fr
ARTS
Vérino, maître de l’improvisation, affûte son art
pour livrer une véritable pépite humoristique.
C I N É - D É B AT
LES COULISSES DE LA CRÉATION
RETOUR VERS LE PASSÉ
Laurène Mercier
U
n film, un sujet, un débat, c’est « cinédébat ». Une formule bien rodée, proposée par la médiathèque Jules-Verne,
dont la prochaine séance aura lieu le
19 mars. Au programme : Source Code,
un film de Duncan Jones, qui plonge le
spectateur dans une réalité parallèle.
L’histoire : un ancien militaire américain
participe à un projet scientifique expérimental afin d’empêcher un attentat meurtrier à bord d’un train. Le procédé lui permet de revivre sans cesse les quelques
minutes qui précèdent l’explosion afin de
pouvoir identifier et arrêter l’auteur de
l’attentat…
Source Code exploite certaines théories
issues de la physique quantique dont les
bases et les principaux concepts seront
abordés par Joachim Téphany, professeur
agrégé de physique, au cours du débat qui
suivra la projection du film. ■
Samedi 19 mars à 14 h 30
(pour les plus de 14 ans).
Inscription conseillée.
Médiathèque Jules-Verne
(7, rue du Capitaine-Guise).
Renseignements au 01 30 86 21 20.
Opération « Ateliers portes ouvertes » avec les artistes
et artisans d’art du collectif de Houilles-Carrières.
H
uit lieux de création ouverts au public
durant trois demi-journées. C’est ce
que propose, les 1er, 2 et 3 avril, le collectif des artistes et artisans d’art de
Houilles-Carrières-sur-Seine dans le
cadre de l’opération « Ateliers portes
ouvertes », la 11e du genre. Cette initiative, alternative aux lieux habituels d’exposition, sera l’occasion de pénétrer dans
les lieux de travail d’artistes locaux et de
découvrir les outils, les matériaux et les
procédés propres à la réalisation de leurs
œuvres. Un temps de rencontres où chacun des huit artistes (peintres, verrier,
céramiste, ferronnier) fera partager aux
visiteurs, amateurs ou simples curieux, sa
passion et son savoir-faire en toute convivialité. Deux artistes invités (photographe,
sculpteur) viendront également se joindre
à la manifestation pour exposer leurs créations. Comme lors des éditions précédentes, des visites seront programmées
pour les enfants des écoles primaires. En
2014, les ateliers avaient accueilli plus de
400 visiteurs et une dizaine de classes.
Un plan du parcours, disponible en mairie, dans les commerces et sur le site
Internet du collectif d’artistes, indiquera
les emplacements des huit ateliers à
Houilles et à Carrières-sur-Seine. Il permettra aux visiteurs ovillois et carrillons
d’organiser leur balade artistique en toute
liberté. ■
« Ateliers portes ouvertes » à
Houilles et à Carrières-sur-Seine :
les 1er, 2 et 3 avril de 14 h à 19 h.
Plan du parcours disponible sur
portesouvertescollectif.over-blog.com
> À Houilles : Bertille Hurard
(artiste verrier), Agnès PinhasMassin (artisan porcelaine-faïence),
Leslie O’Meara (artiste peintre),
Liliane Cima (artiste peintre),
Danilo Storelli (artiste peintre).
> À Carrières-sur-Seine :
Claude-Max Lochu (artiste peintre),
Fabien Jouanneau (artiste peintre),
Véronique Tapia (artisan
métallier-enseigne).
CONFÉRENCE AUDIOVISUELLE
DE LA FLEUR AU MIEL
J
ean-Philippe Vantighem, réalisateur,
a vécu une saison entière chez un artisan apiculteur. Il en rapporte un documentaire inédit et passionnant : « A »
comme « abeilles » : de la fleur au miel, à
découvrir, le 9 mars, salle Cassin. Véritable immersion dans le monde fascinant
des abeilles, ce film est l’occasion de
découvrir le fonctionnement d’une ruche :
de la transhumance de printemps à la
(2) l’Ovillois mars 2016
récolte d’un essaim sauvage en passant
par la sélection d’une reine et la création
d’une nouvelle colonie. Le documentaire
aborde aussi le rôle essentiel de l’abeille
comme pollinisatrice et les questions liées
à l’emploi massif des pesticides qui menacent leur survie et, par voie de conséquence, tout notre écosystème.
À l’issue de la projection, une rencontre
est prévue avec les agents du service de
l’environnement, chargés de la gestion
du rucher municipal situé sur le toit du
conservatoire de Houilles. ■
Mercredi 9 mars à 15 h.
Tarif : 6 €. Salle Cassin
(1, rue Jean-Mermoz).
Réservation conseillée
au 01 39 15 92 10.
Vie du territoire
INTERCOMMUNALITÉ
PREMIER CONSEIL COMMUNAUTAIRE
DE LA NOUVELLE AGGLOMÉRATION
Les 92 élus communautaires de la SGBS réunis en séance plénière à Croissy-sur-Seine.
L
e 18 janvier dernier, à l’espace
Chanorier de Croissy-sur-Seine, se
tenait le premier conseil d’installation de la communauté d’agglomération de Saint-Germain-Boucles de Seine
(SGBS). Cette première séance plénière
avait pour objet principal d’élire le président et le bureau communautaire composé
de 15 vice-présidents et de 4 conseillers
délégués.
À l’issue des votes, Pierre Fond, maire de
Sartrouville a été élu à la tête de la communauté d’agglomération. Au sein du
bureau communautaire, Alexandre Joly,
maire de Houilles, a été élu 6e vice-président, chargé du transport de la Boucle est
(branche Cergy du RER). L’assemblée se
compose de 92 élus dont 7 élus ovillois :
Grégory Leclerc, Fleur Rusterholtz, Bernard
Duclos, Laurence Mades, Patrick Cadiou,
Ingrid Cavret et Monika Belala.
La SGBS, qui a vu le jour le 1er janvier 2016,
est le résultat de la fusion de trois intercommunalités (communauté de communes
de Maisons-Mesnil, communauté d’agglomération de la Boucle de la Seine, communauté d’agglomération de Saint-Germain - Seine-et-Forêts) et de la ville de
Bezons (95). L’ensemble regroupe une
population de 332 672 habitants pour
un total de 20 communes : Aigremont,
Bezons, Chambourcy, Houilles, Forqueux,
Le Pecq, Le Port-Marly, L’Étang-la-Ville,
Louveciennes, Mareil-Marly, Marly-leRoi, Saint-Germain-en-Laye, Carrièressur-Seine, Chatou, Croissy-sur-Seine,
Montesson, Sartrouville, Le Vésinet, Le
Mesnil-le-Roi, Maisons-Laffitte.
L’adhésion de ces villes à la communauté
d’agglomération implique un transfert de
certaines compétences communales à
l’échelon intercommunal. Parmi celles-ci,
certaines sont obligatoires : développement économique ; aménagement du territoire ; équilibre social de l’habitat ; politique de la ville ; accueil des gens du
voyage ; collecte et traitement des déchets
des ménages et déchets assimilés. D’autres qualifiées d’optionnelles s’y ajoutent :
voirie et parcs de stationnement d’intérêt
communautaire ; protection et mise en
valeur de l’environnement et du cadre de
vie ; construction, aménagement, entretien et gestion d’équipements culturels et
sportifs d’intérêt communautaire. ■
Prochain conseil communautaire :
le jeudi 10 mars à Croissy-sur-Seine.
Plus d’informations sur
www.boucledelaseine.fr
Une situation privilégiée,
à proximité de la Défense et de
Paris, et un cadre de vie de
qualité font de Houilles une
ville attractive. Elle permet
un parcours résidentiel soit
en primo-accession soit lors
d’une seconde acquisition.
Les chiffres le démontrent,
puisque la ville a connu
une forte augmentation de
sa population en cinq ans (4,48 %). Le recensement en
cours viendra sans doute confirmer la tendance.
Ce dynamisme démographique s’accompagne d’une
modification de la typologie des ménages ovillois. Les foyers
comptent de plus en plus de couples avec de très jeunes
enfants. Dans une société en pleine mutation, les femmes,
comme les hommes, dont le rythme de vie est soutenu,
souffrent souvent d’une difficile mais néanmoins nécessaire
conciliation entre vie de famille et vie professionnelle.
Cette réalité sociétale est un enjeu de tous les jours,
et la municipalité se veut être un acteur facilitateur grâce
au service public rendu à ses habitants. Cela passe
indéniablement par la diversité des choix des modes de
garde des tout-petits.
Je crois aussi fortement à l’avenir du télétravail, des
espaces de travail partagés, ainsi qu’à la qualité et à la
régularité des transports publics. C’est bien la combinaison
de ces différents éléments qui peut aider dans la vie de tous
les jours. Il est essentiel de poursuivre dans ce sens avec
les partenaires privés et institutionnels, et ainsi continuer
de faire de Houilles une ville où il fait bon vivre.
Une véritable ville « cité » empreinte de modernité !
Bien à vous.
Alexandre Joly,
Maire de Houilles,
Vice-président du conseil départemental des Yvelines
TÉLÉVISION NUMÉRIQUE
LE 5 AVRIL, LA TNT PASSE À LA HAUTE DÉFINITION
D
ans la nuit du 4 au 5 avril 2016, la norme de diffusion de la télévision numérique terrestre (TNT) va
changer sur l’ensemble du territoire métropolitain. Elle
permettra de diffuser désormais des programmes en
haute définition (HD) sur l’ensemble des 25 chaînes
nationales gratuites de la TNT, apportant une meilleure
qualité de son et d’image.
Les téléspectateurs concernés par ce changement sont
ceux qui reçoivent la télévision par une antenne râteau.
Ils doivent s’assurer que leur téléviseur est compatible
avec la haute définition pour profiter de la TNT HD. Pour
le savoir, un test simple sur www.recevoirlatnt.fr permet de le vérifier. Si ce n’est pas le cas, l’achat d’un
adaptateur compatible (à partir de 25 €) est nécessaire.
Deux types d’aide sont prévus :
> Pour les téléspectateurs dégrevés de la contribution
à l’audiovisuel public (ex-redevance) et recevant la télévision uniquement par l’antenne râteau, il existe une
aide financière de 25 €.
> Pour les foyers recevant exclusivement la télé par l’antenne râteau, et dont tous les membres ont plus de
70 ans ou ont un handicap supérieur à 80 %, une assistance de proximité a été mise en place. Gratuite, l’intervention est effectuée à domicile par des agents de
La Poste pour la mise en service de l’équipement TNT
HD en appelant le 0 970 818 818 (prix d’un appel local,
du lundi au vendredi de 8 h à 19 h). ■
Toutes les informations sur le passage à la TNT HD
sont sur le site www.recevoirlatnt.fr
mars 2016 l’Ovillois
(3)
Label im@ge
HOUILLES, UNE VILLE
ADAPTÉE À SON TEMPS
Côté mairie
R E S TA U R AT I O N S C O L A I R E
TROIS QUESTIONS À…
Caroline Fayaud-Zigurs
L’Ovillois : Quel est votre rôle dans l’élaboration des repas au sein de la commission des menus de la Ville ?
Magali Tempo : Mon rôle est de veiller à la
composition des menus. Ils doivent être
variés, équilibrés, adaptés aux besoins
nutritionnels des enfants conformément à
la réglementation en vigueur. La qualité
nutritionnelle des repas servis dans le cadre
de la restauration scolaire est très encadrée*. Chaque menu doit être composé au
minimum d’un plat principal, d’une garniture, d’un produit laitier et, au choix, d’une
entrée et/ou d’un dessert. En outre, les
portions proposées aux enfants doivent être
adaptées à leur âge et la variété des menus
Magali Tempo, diététicienne nutritionniste.
évaluée d’après un tableau de fréquence
(sur la base de 20 repas consécutifs). Au
sein de la commission des menus de la Ville,
nous appliquons également les recommandations nutritionnelles du groupe d’étude
des marchés de restauration collective et
de nutrition (GEM-RCN) émanant du programme national nutrition santé (PNNS).
Celles-ci préconisent d’établir un répertoire
alimentaire varié qui corrige les excès en
sel, en sucre et en gras afin de ralentir la
progression du surpoids et de l’obésité.
À Houilles, nous sommes très attachés à
l’équilibre nutritionnel du menu servi – les
études montrent d’ailleurs qu’il peut
constituer le seul repas équilibré que l’enfant prendra dans la journée – mais aussi
à la notion de plaisir. Il est essentiel que
les enfants prennent en effet du plaisir en
déjeunant au restaurant scolaire.
Quels sont les principes de base pour
préserver l’équilibre nutritionnel d’un
repas ?
Les principes à respecter sont simples.
Chaque repas doit comprendre au moins
une crudité (un fruit ou un légume)
consommée en entrée ou en dessert, pour
garantir l’apport en vitamines. Il doit contenir un plat principal à base de poisson, de
viande ou d’œuf, pour couvrir les besoins
en protéines animales. Ce plat doit être
accompagné au choix de légumes verts ou
de féculents. Ceux-ci constituent un apport
indispensable en sucres lents. Ainsi, s’ils
ne sont pas proposés en garniture du plat
Antonio Pedalino
Magali Tempo, diététicienne nutritionniste, associée
à la composition des menus de la restauration scolaire.
Jeunes Ovillois lors de la « Semaine du goût », une des actions de sensibilisation
menées par la Ville en matière d’éducation alimentaire.
principal, ils doivent l’être sous une autre
forme, par exemple en entrée (taboulé,
salade de lentilles) ou en dessert (riz au
lait, pâtisserie). Les menus doivent aussi
inclure un produit laitier qui apporte du
calcium aux enfants. Enfin, le pain doit être
mis à la disposition des enfants librement,
car il leur permet de réguler leur faim et de
couvrir leurs besoins énergétiques.
Comment inciter les enfants à prendre
en charge eux-mêmes leur équilibre alimentaire ?
Les enfants ne peuvent pas prendre seuls
en charge leur équilibre alimentaire. Il est
de notre devoir, parents et professionnels,
de les éduquer et de les guider dans ce
domaine. L’éducation alimentaire commence bien sûr à la maison, mais elle fait
également partie des missions de la restauration scolaire.
Nous menons régulièrement des actions de
sensibilisation et d’éducation au goût. Tous
les deux mois environ, nous proposons aux
enfants des menus spéciaux. Cette année,
nous avons adopté une thématique de saisonnalité, un choix qui nous permet d’aborder la notion de préservation de l’environnement. Nous proposons aussi un menu
100 % bio par mois. Enfin, les animateurs
et les agents territoriaux spécialisés des
écoles maternelles (ATSEM) présents auprès
des enfants mènent un important travail
de terrain. L’objectif est de dialoguer avec
eux sur la nouveauté pour les inciter à tout
goûter sans les y obliger. ■
Propos recueillis par Sophie Jobez.
* Décret et arrêté du 30 septembre 2011
du ministère de l’Agriculture relatifs à
la qualité nutritionnelle des produits servis
dans le cadre de la restauration scolaire.
DÉCHETS VERTS
AVIS AUX MUSICIENS CLASSIQUES
L
Caroline Fayaud-Zigurs
e conservatoire de musique et de
danse accorde, dans le cadre de son
programme, une place importante aux
ensembles instrumentaux. Parmi eux,
ceux consacrés à la musique de chambre.
« C’est une discipline aujourd’hui un peu
oubliée qui est pourtant passionnante et
Cours de musique de chambre au conservatoire.
très enrichissante; pas uniquement d’un
point de vue musical, mais aussi humain »,
souligne Frédérique Moine, concertiste
et enseignante de musique de chambre
au conservatoire. Le cours proposé au
conservatoire n’accueille actuellement
que des formations en duo avec piano et
l’enseignante souhaiterait élargir cette
pratique à d’autres instrumentistes (à
cordes, à vent et cuivres). « J’aimerais
donner naissance à des trios, quatuors,
quintettes ou plus! J’invite donc ceux qui
le souhaitent à venir assister à un de mes
cours », explique-t-elle. La musique de
chambre se pratique à effectifs réduits au
sein de formations réunissant jusqu’à
12 musiciens. Mais, contrairement aux
orchestres symphoniques, les ensembles
de musique de chambre sont les seuls à
ne pas être dirigés et à fonctionner de
manière autonome. L’interprétation des
pièces résulte en effet d’un travail de
recherche et d’échange que les musiciens
pratiquent ensemble. ■
S. J.
Conservatoire de musique
et de danse (7, rue Gambetta).
Tél. : 01 30 86 23 10.
UNE RESSOURCE VALORISÉE
Caroline Fayaud-Zigurs
C O N S E R VAT O I R E
Les déchets
verts sont
broyés pour
être utilisés
comme paillis.
C
haque année, de février à mars, les
agents du service de l’environnement de la Ville procèdent à la taille des
arbustes et des arbres des espaces verts
de la commune. Afin d’optimiser ces
déchets verts, le produit issu de la taille
est réduit sur place sous forme de
copeaux grâce à un broyeur de végétaux.
Le broyat ainsi obtenu permet d’être directement valorisé et utilisé comme paillis
au pied des massifs d’arbustes et des
(4) l’Ovillois mars 2016
arbres. Ce tapis végétal, réparti sur un sol
préalablement désherbé et aéré, possède
de multiples vertus. Il bloque la germination et la croissance des mauvaises
herbes, évite le dessèchement de la terre
en été, protège le sol de l’érosion et favorise une bonne croissance des végétaux
en limitant les écarts thermiques du sol.
Une fois dégradé, le paillis est incorporé
au sol et permet de l’enrichir en éléments
nutritifs. ■
Côté mairie
PRÉVENTION ET SÉCURITÉ
L
es Ovillois les croisent souvent : à la sortie des
écoles, lors des grandes manifestations publiques
ou dans les lieux fréquentés. Ce sont les agents de
la police municipale. Leur rôle : assurer la tranquillité et
la sécurité des Ovillois en veillant à faire respecter les
règles de vie collective tout en menant des actions de prévention et d’information auprès de la population. « Nous
sommes directement placés sous l’autorité du Maire,
explique Jacky Lecomte, le chef de la police municipale.
À ce titre, nous sommes chargés de la mise en œuvre de la
politique de sécurité publique, de l’application et du bon
fonctionnement des pouvoirs de police et du respect des
arrêtés municipaux dans ce domaine. » À la tête d’une
équipe composée de 11 personnes (5 policiers municipaux,
5 agents de surveillance de la voie publique (ASVP) et un
agent administratif), Jacky Lecomte coordonne des missions de proximité variées : « Cela va de la surveillance des
lieux publics, actuellement renforcée en raison du plan Vigipirate niveau alerte attentat, à la régulation de la circulation, en passant par le contrôle du plan particulier de mise
en sécurité (PPMS) des écoles, les opérations de marquage
de vélos ou encore la gestion des objets trouvés. »
Benoît Moyen
POLICE MUNICIPALE : LA PROXIMITÉ AU QUOTIDIEN
Les agents
de la police
municipale
veillent à
assurer
la sécurité
des Ovillois
tout en menant
des actions de
prévention et
d’information
auprès de
la population.
Les policiers municipaux sont habilités à verbaliser les
infractions relevant du Code de la route et à procéder au
dépistage du taux d’alcoolémie. Dans l’exercice de leurs
fonctions, ils conduisent des actions conjointes avec la police
nationale, dans un rôle de complémentarité et de soutien :
accident matériel sur la voie publique pour sécuriser les
lieux, contrôle des vélos aux abords des collèges, opération
ENVIRONNEMENT
CENTRE-VILLE
DES HÔTES INDÉSIRABLES
E
n raison d’un hiver relativement doux,
les chenilles processionnaires, reconnaissables par les cocons de soie blanche
accrochés aux branches des pins, font
un retour prématuré sur le territoire des
Yvelines. Cette chenille entraîne pour les
arbres un ralentissement de leur croissance et une vulnérabilité plus forte aux
maladies, ravageurs et parasites. Elle
UN NOUVEAU LIEU DE DÉTENTE
peut aussi être à l’origine d’allergies cutanées chez l’homme. En effet, quelques
semaines après son éclosion, les poils qui
la recouvrent sont urticants. Il faut donc
éviter tout contact avec les chenilles, leurs
nids ou les zones situées à proximité des
arbres infestés.
Si vous constatez leur présence sur des
arbres de votre jardin, il est recommandé
de faire procéder à leur enlèvement par
une entreprise spécialisée (élagueurs
arboristes) ou de brûler les branches
accessibles porteuses de nids, en prenant
toutes les précautions d’usage (gants et
combinaison). Autre solution : installer des
collerettes munies de sacs remplis de
terre qui se fixent sur les troncs des arbres.
Elles permettent la capture et la destruction des chenilles processionnaires lorsque
celles-ci migrent dans le sol pour effectuer leur transformation en papillons. ■
JEUNESSE
LES RENDEZ-VOUS DE L’ALTERNANCE
L
’alternance est un mode de formation,
avant ou après le baccalauréat, qui
permet de combiner enseignement théorique et expérience professionnelle au
sein d’une entreprise. L’apprenti, à la fois
salarié et étudiant, bénéficie d’une formation complète qui lui permet de trouver un emploi plus facilement. Dans ce
cadre, le service de la jeunesse organise
une action de soutien en direction des
jeunes Ovillois de 12-25 ans qui souhaitent s’orienter vers une formation en alternance dans les secteurs suivants : banque,
commerce, artisanat, bâtiment, métiers
de bouche, beauté, services à la personne,
informatique, électricité et électronique.
Les entretiens préparatoires ont lieu, le
mercredi 9 mars, de 13 h 30 à 18 h, uniquement sur rendez-vous. Les participants pourront, à cette occasion, rencontrer des représentants des centres de formation, des employeurs ainsi que des
conseillers de Boucle accueil emploi, être
informés sur le dispositif (contrats, rémunération, droits) et bénéficier d’un suivi de
leur projet. Pour y participer, il est nécessaire de s’adresser au service de la jeunesse où les inscriptions sont ouvertes
jusqu’au 8 mars. ■
Service de la jeunesse, le Ginkgo
(7-9, boulevard Jean-Jaurès).
Renseignements et inscriptions
au 01 61 04 42 63 / 01 61 04 42 64.
mars 2016 l’Ovillois
(5)
Square du
Petit-Prince,
en cours
d’achèvement.
Ouverture
au public :
fin mars.
Caroline Fayaud-Zigurs
Les chenilles processionnaires sont considérées
comme des nuisibles ravageurs.
« Tranquillité absence » pour assurer la surveillance de
logements inoccupés durant les périodes de vacances. ■
S. J.
Police municipale (11, rue Marceau).
Accueil du public : du lundi au vendredi
de 8 h à 12 h et de 14 h à 18 h (mercredi de 8 h
à 13 h et de 14 h à 18 h). Samedi de 8 h à 13 h.
Tél. : 01 39 57 22 15.
L
’espace boisé en friche, situé rue du
Docteur-Zamenhof, se métamorphose en lieu de détente et de promenade
dans le cadre d’une opération de réaménagement lancée en décembre 2015.
Le site, qui porte désormais le nom de
square du Petit-Prince, sera accessible
au public fin mars. Sur une surface de
1 200 m², les aménagements se composent d’une aire de jeux pour les enfants,
d’allées en revêtement minéral et de
bancs publics. L’ensemble sera agrémenté de massifs d’arbustes et de plantes
vivaces. L’espace bénéficiera d’un éclairage par candélabres nouvelle génération
et de portiques d’entrée automatisés, l’un
situé rue du Docteur-Zamenhof, l’autre
rue de Salis. ■
Square du Petit-Prince
(10-14, rue du Docteur-Zamenhof).
Horaires d’ouverture : du 1er mars
au 31 mai, de 7 h 15 à 20 h 45 ;
du 1er juin au 31 août, de 7 h 15
à 21 h 45 ; du 1er octobre
au 28 février, de 7 h 15 à 19 h 45.
EN BREF
AVIS AUX CYCLISTES
Il est rappelé aux usagers du vélo qu’il
est interdit de rouler à contresens.
C’est notamment ce que spécifie un
arrêté municipal de janvier 2016 :
« La circulation est interdite à
contresens de la circulation générale
dans les rues à sens unique situées
dans les zones 30 sauf sur les voies qui
ont fait l’objet d’un aménagement
cyclable dédié au contresens cyclable. »
UNE POPULATION
À FORTE CROISSANCE
Houilles est en cinquième position
parmi les villes des Yvelines dont la
population a enregistré la plus forte
croissance entre 2011 et 2016.
En cinq ans, la commune est passée
de 30908 à 32287 habitants, soit
une hausse de plus de 4,48%
(source Insee). ■
Grand format
P E T I T E E N FA N C E
LES TOUT-PETITS EN MODE ACCUEIL
Crèches municipales ou privées, assistantes maternelles, halte-garderie… À Houilles,
les parents de jeunes enfants disposent d’une offre variée de modes de garde.
Tour d’horizon des différentes structures et solutions d’accueil.
T
rouver un mode de garde adapté aux jeunes enfants,
conforme aux attentes des parents, n’est pas toujours facile. Le choix des familles s’effectue souvent en fonction des capacités d’accueil. À Houilles, les
enfants âgés de 3 mois à 3 ans peuvent être confiés à une
assistante maternelle, accueillis dans des structures collectives municipales ou des micro-crèches.
Les assistantes maternelles
Benoît Moyen
Benoît Moyen
Aujourd’hui, les assistantes maternelles constituent le
mode de garde le plus utilisé par les parents. 29 % des
enfants de moins de 3 ans sont gardés par des assistantes
maternelles.
Les assistantes maternelles indépendantes. Elles accueillent chez elles des enfants de moins de 3 ans pendant que
leurs parents travaillent. Les assistantes maternelles veillent au bien-être, à l’éducation et à la sécurité des enfants,
leur apportent des soins, les nourrissent, les promènent et
jouent avec eux. En général, tout ce qu’elles entreprennent
est décidé avec l’accord des parents. Sur le territoire de la
commune, elles sont actuellement au nombre de 218, pour
une capacité d’accueil de 665 places. Charge ensuite aux
parents de choisir l’assistante maternelle qui leur convient,
en fonction des places disponibles et de leurs aspirations.
La liste des assistantes maternelles indépendantes peut
être obtenue sur le site du conseil départemental des Yvelines. Ces professionnelles de la petite enfance sont formées par le conseil départemental des Yvelines et agréées
pour recevoir les enfants à leur domicile.
Les assistantes maternelles en crèche familiale. Elles
accueillent les enfants à leur domicile et bénéficient de la
structure collective de la crèche et de son encadrement.
Une équipe pluridisciplinaire, composée de deux infirmières, dont une assure la direction de l’établissement, et
d’une éducatrice de jeunes enfants, les accompagne. « Cela
nous permet de nous retrouver régulièrement pour échanger et faire se rencontrer et jouer ensemble les enfants. Ils
peuvent profiter sur place d’un jardin d’éveil, d’une ludothèque et d’activités spécialement adaptées à leur âge »,
confie l’une d’entre elles. Une demi-journée par semaine,
les enfants âgés de 2 à 3 ans sont confiés à l’éducatrice de
jeunes enfants de la crèche pour se socialiser et se préparer en douceur à l’entrée en école maternelle. La crèche
familiale présente aussi l’avantage d’accueillir les enfants
dont l’assistante maternelle serait souffrante. Pour les
parents, les conditions financières sont les mêmes qu’en
crèches collectives municipales : les contrats sont gérés
par le service de la petite enfance de la Ville et les tarifs
établis en fonction des revenus.
Benoît Moyen
Les structures collectives municipales
Près de 70 professionnels qualifiés (infirmières-puéricultrices, infirmières, éducatrices de jeunes enfants, auxiliaires de puériculture, agents sociaux, médecins, psychologues, agents polyvalents et cuisinières) œuvrent au
quotidien dans les structures collectives de la Ville. Deux
types de structures coexistent afin de répondre aux différents besoins des parents : les crèches et le multi-accueil.
Les crèches collectives. Elles sont au nombre de cinq et
accueillent les enfants âgés de 10 semaines à 3 ans, de
7 h 30 à 18 h 45, du lundi au vendredi. Elles ont une capacité d’accueil de 185 places. Dans le cadre du projet pédagogique commun à toutes les structures de la Ville, les
enfants sont répartis par âge et par petits groupes de 5
ou 6 enfants et confiés à un binôme, dont une auxiliaire
de puériculture, qui sera leur référente durant les trois
ans de leur séjour à la crèche.
LES STRUCTURES OVILLOISES
Crèche familiale
La crèche familiale Aquarelle (21, place
Michelet) regroupe 24 assistantes
maternelles : 63 places.
Crèches collectives municipales
> « Les Bruyères » (65, rue Desaix) :
44 places.
> « Charles-de-Gaulle » (11, avenue
Charles-de-Gaulle) : 46 places.
> « Les Alizés » (11 bis, avenue Carnot) :
51 places.
> « Molière » (27, rue Molière) :
20 places (section grands).
> « Les Lutins » (8, place de l’Église) :
24 places (section petits-moyens et
section moyens-grands). Gestion de
délégation publique avec la Maison bleue.
Multi-accueil
Le multi-accueil « Les Genêts »
(54, avenue Hoche) dispose de 25 places
ponctuelles et de 8 places régulières à
temps partiel.
Micro-crèches
> « Les P’tits rigolos, Les Aventuriers,
Les Robinsons » (104, boulevard JeanJaurès) : 30 places.
> « Les Coccinelles, Les Papillons »
(6, rue Ferdinand-Buisson) : 20 places.
Antonio Pedalino
La Ville veille à maintenir une offre diversifiée
pour l’accueil des petits Ovillois.
La structure multi-accueil. La structure multi-accueil
propose un accueil collectif occasionnel de type halte-garderie ou régulier de type crèche. Elle accueille les enfants
âgés de 6 mois à 3 ans, entre 8 h et 18 h, ponctuellement
et à la demande (en fonction des places disponibles) ou
propose un accueil à temps partiel contractualisé (de 2 jours
à 4 jours et demi par semaine). Le multi-accueil est fermé
le mercredi après-midi.
Les micro-crèches
Les micro-crèches sont des structures privées développées avec la collaboration du Réseau + et soutenues par
la Ville. Elles sont agréées par le conseil départemental
des Yvelines et financées avec le concours de la caisse
d’allocations familiales (CAF) des Yvelines. Elles sont
aujourd’hui au nombre de cinq. Comme dans une crèche
municipale, l’environnement est étudié et adapté pour les
tout-petits et l’accueil assuré par des professionnels de la
petite enfance diplômés et expérimentés.
LES CAPACITÉS D’ACCUEIL EN QUESTION
Selon l’observatoire de la petite
enfance publié en février 2016 par la
Caisse nationale des allocations
familiales (CNAF), les parents sont de
plus en plus nombreux à avoir
recours à un mode de garde pour
leurs jeunes enfants. En 2006, 70 %
des enfants de moins de 3 ans étaient
gardés par leurs parents contre 61 %
aujourd’hui. En une décennie, le
nombre d’enfants a progressé de
40 000 dans cette tranche d’âge
(la France compte 2,3 millions
(6) l’Ovillois mars 2016
d’enfants de moins de 3 ans).
Parallèlement, les capacités
d’accueil des principaux modes de
garde ont augmenté (+ 90 000 places
en établissements d’accueil du jeune
enfant (EAJE), + 75 000 chez les
assistantes maternelles).
Ces capacités restent insuffisantes :
fin 2013, le taux de places
disponibles en crèches ou auprès
d’une assistante maternelle était de
55,1 places pour 100 enfants, contre
47,6 pour 100 enfants en 2006.
Interview
TROIS QUESTIONS À…
Benoît Moyen
On les appelle « micro-crèches » car elles sont habilitées
à recevoir 10 enfants, mais elles sont en fait regroupées
sur deux sites. « Nous accueillons les enfants de 3 mois à
4 ans, entre 8 h et 18 h 45, à temps plein ou partiel, régulièrement ou ponctuellement », explique la directrice des
trois micro-crèches situées boulevard Jean-Jaurès. « Le
tarif horaire est déterminé en fonction du nombre d’heures
d’accueil. Ce tarif est dégressif selon le niveau de revenu de
la famille qui peut bénéficier du complément de libre choix
du mode de garde (CMG) versé par la CAF. »
Le service de la petite enfance
Afin de répondre au mieux à la demande des parents, le
service de la petite enfance de la Ville les reçoit dans ses
locaux et édite à leur intention un livret d’accueil et un
guide d’inscription de la petite enfance, disponibles sur
place ou en ligne sur le site Internet de la Ville.
Pour sa part, le conseil départemental a mis en place un
service d’accueil téléphonique qualifié pour orienter les
parents de jeunes enfants dans leurs recherches. La CAF,
quant à elle, propose un site Internet très complet. ■
S. J.
Service
de
la
petite
enfance
(11
ter,
avenue
Carnot).
>
Accueil du public : du lundi au vendredi, de 8 h 30
à 12 h et de 13 h 30 à 17 h 30 (le vendredi, fermeture
à 17 h). Tél. : 01 61 04 20 40.
www.ville-houilles.fr (rubrique « Petite enfance »).
> « Allô accueil petite enfance » (numéro vert du
conseil départemental des Yvelines) : 0 800 857 978.
www.yvelines.fr/enfance-et-famille.
Site de la CAF réservé à la petite enfance :
www.mon-enfant.fr
Quelles sont les orientations de la Ville en matière
d’accueil dans le domaine de la petite enfance?
À Houilles, l’offre de modes de garde est très
diversifiée. Les parents ont le choix entre des
modes d’accueil individuels ou collectifs, publics ou
privés, ponctuels ou réguliers. Bien entendu, les
demandes sont très nombreuses et notre priorité
reste aujourd’hui que tous les parents ovillois
d’enfants âgés de 3 mois à 3 ans puissent trouver
une solution adaptée à leurs besoins.
Pour satisfaire cet objectif, nous sommes
favorables au développement de modes alternatifs
d’accueil agréés. Ainsi, nous soutenons
l’implantation de structures privées, comme celle
qui a ouvert récemment rue Ferdinand-Buisson.
En ce qui concerne l’offre municipale, nous
continuons à investir, en ouvrant de nouvelles
structures, comme la crèche des Lutins, l’an
dernier, et en menant des programmes
d’aménagement et de rénovation des structures
existantes. Apporter aux jeunes enfants les
meilleures conditions d’accueil est un souci
constant pour la Ville. Notre rôle est également de
veiller à leur bien-être et à leur épanouissement.
Le petit enfant est au cœur d’un projet pédagogique
spécifique ayant pour objectif de l’accompagner
dans son autonomie, commun à toutes nos
structures et mis en œuvre par l’ensemble des
intervenants de la petite enfance.
Face au rajeunissement de la population ovilloise,
la demande de places en crèche est croissante,
comment y répondre?
Ces dernières années, nous avons augmenté
nos capacités d’accueil, en particulier dans
les structures collectives, un mode de garde
largement plébiscité par les parents.
Nous accueillons actuellement 281 enfants, contre
227 en 2010. Aujourd’hui, tous modes de garde
confondus, les parents ovillois disposent de près
de 1000 places d’accueil. Par ailleurs, la Ville est
attentive à adapter les modes de garde proposés
Label Im@ge
Marie-Michèle Hamon,
adjointe au maire, déléguée
à la petite enfance et à la famille.
Marie-Michèle Hamon.
à la demande. Ainsi, l’ouverture de la crèche des
Lutins nous a notamment permis d’apporter une
solution aux parents dont les enfants sont nés en
fin d’année. Nous avons aussi fait le choix
d’accueillir à la crèche Molière des enfants de
grande section, donnant la possibilité aux enfants
dont les parents le souhaitent d’intégrer une
structure collective avant d’entrer à l’école.
Contrairement à de nombreuses autres
communes, nous avons également opté pour le
maintien de la crèche familiale, place Michelet.
Cette structure, qui emploie 24 assistantes
maternelles pour 63 places d’accueil, constitue
une formule intéressante qui conjugue mode de
garde individuel et collectif.
Comment s’effectuent les attributions de places
dans les crèches municipales?
Pour toute inscription en crèche ou en haltegarderie (multi-accueil des Genêts), les parents
doivent retirer un dossier d’inscription directement
auprès du service de la petite enfance ou de
l’accueil de la direction des affaires sociales.
L’inscription en crèche municipale s’effectue dès le
début du 7e mois de grossesse. Les commissions
d’attribution des places se déroulent chaque année
en avril et en mai. Les places sont attribuées par
ordre d’inscription sur la liste d’attente et non selon
la date de naissance de l’enfant. La priorité est
ensuite donnée aux enfants dont les deux parents
travaillent. Chaque année, nous faisons un point au
mois de mars. Il est important que les parents
maintiennent leur demande, même et surtout s’ils
n’ont pas obtenu de place la première année.
Propos recueillis par Sophie Jobez.
ZOOM SUR DEUX MÉTIERS SPÉCIALISÉS DE LA PETITE ENFANCE
L’auxiliaire de puériculture prodigue des soins et conçoit
des activités d’éveil favorisant le bien-être, l’autonomie
et le développement de l’enfant. Son rôle s’inscrit dans
une approche globale de l’enfant et prend en compte la
dimension relationnelle des soins, ainsi que la
communication avec la famille dans le cadre du soutien
à la parentalité. L’exercice de son métier est
sensiblement différent selon qu’elle exerce dans une
maternité, un service pédiatrique hospitalier, un centre
de protection maternelle et infantile (PMI) ou une
crèche. En crèche, l’auxiliaire de puériculture
accompagne les enfants tout au long de la journée.
Elle veille à leur hygiène, participe à leur alimentation,
respecte leur rythme de sommeil et d’activité et
consacre une part importante de son travail à
l’organisation de projets éducatifs.
Ce métier nécessite patience, disponibilité et douceur,
esprit d’initiative, dynamisme et aptitudes à l’animation.
Des qualités qui doivent être impérativement
complétées par un grand sens des responsabilités, une
rigueur et une attention de tous les instants. L’auxiliaire
de puériculture est titulaire du diplôme d’État
d’auxiliaire de puériculture qui se prépare au sein d’une
école paramédicale spécialisée. Le concours d’entrée
de ces écoles est accessible sans diplôme, mais le
candidat doit être âgé de 17 ans au moins à la date
d’entrée en formation. La formation alterne environ
600 heures d’enseignement théorique et près de
800 heures de stages.
La liste des écoles est disponible sur le portail
des métiers de la santé et du social :
www.metiers.santesolidarites.gouv.fr
Assistante maternelle
Dans leur grande majorité, les assistantes maternelles
sont des professionnelles indépendantes. Elles peuvent
être employées par une crèche familiale ou associative,
exercer en tant que garde d’enfant au domicile familial
ou encore se regrouper pour créer une maison
d’assistantes maternelles, un nouveau dispositif en
plein essor. La profession ne requiert pas de diplôme
particulier, mais nécessite un agrément. Pour devenir
assistante maternelle, il faut adresser une demande au
secteur d’action sociale le plus proche de son domicile,
puis assister à une réunion d’information sur la
profession. Il faut ensuite obtenir l’agrément officiel du
conseil départemental et suivre une formation.
mars 2016 l’Ovillois
(7)
Antonio Pedalino
Auxiliaire de puériculture
L’agrément (précisant le type d’accueil, l’âge et le
nombre d’enfants accueillis dans la limite de quatre) est
accordé pour une période renouvelable de cinq ans.
Le conseil départemental des Yvelines organise et
finance la formation obligatoire des assistantes
maternelles (120 heures, dont 60 heures avant tout
accueil d’enfant) ainsi qu’une initiation aux gestes de
secourisme. Il les conseille et les aide dans leurs
démarches administratives et tâches éducatives.
Renseignements : www.yvelines.fr (rubrique « Accueil
petite enfance, devenir assistante maternelle »).
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Erika La
Spina(société
(sociétéCMP)
CMP)auau060624696262490999.
97.
contacter Carole
Malek
(8) l’Ovillois mars 2016
L’écho de la ville
LO I S I R S
MUSIQUE
UN WEEK-END DE PÂQUES ANIMÉ
L’IMPRO DANS TOUS SES ÉCLATS !
Du jazz au rock ou du funk au blues, un
seul credo : faire le bœuf! Accessibles à
tous les musiciens amateurs de musique,
quel que soit leur style, les bœufs
mettent à l’honneur l’improvisation
musicale et la convivialité. Encadrées et
animées par des animateurs passionnés,
ces soirées musicales se déclinent à tous
NOUVELLES VITRINES
DÉCÈS
HOMMAGE À JEANNINE BUGHIN
Jeannine Bughin, trésorière du Houilles
Athlétic Club (HAC), s’est éteinte le
21 janvier, à l’âge de 77 ans. Au-delà de
son investissement au sein du club de
football depuis plus de trente-cinq ans,
son implication dans le monde associatif
ovillois faisait d’elle une figure
incontournable de la vie locale.
Dévouée, elle était appréciée de tous
ceux qui la connaissaient. ■
Caroline Fayaud-Zigurs
Benoît Moyen
A
bués à cette occasion, valables au marché
et dans les commerces de la ville.
Le dimanche 27 mars, de 10 h à 12 h 30,
l’ACAH organise une chasse aux œufs pour
les enfants (de 2 à 8 ans) dans le jardin du
parc Charles-de-Gaulle. Par petits groupes,
ils seront invités à dénicher des œufs de
Pâques disséminés dans le jardin.
Venez nombreux ! ■
Le Triplex (40, rue Faidherbe).
Renseignements au 0139159210.
Au Triplex,
les « bœufs »
mettent à
l’honneur
improvisation
musicale et
convivialité.
Chasse aux
œufs dans
le jardin
public du
parc Charlesde-Gaulle.
nimation commerciale et chasse
aux œufs sont au programme du
week-end de Pâques !
Le samedi 26 mars, l’Association des commerçants et artisans de Houilles (ACAH)
et l’Association des commerçants du marché ovillois (ACMO) vous invitent à prendre un « petit train » pour voir Houilles
autrement (départ devant l’hôtel de ville).
De nombreux bons d’achat seront distri-
les temps et sur tous les tons de la
gamme, chaque deuxième mardi du
mois, au Triplex. Prochain rendez-vous :
mardi 8 mars à partir de 20h30.
Entrée libre (réservation conseillée). ■
CAVAVIN
KF CHURRASCO
Une nouvelle boutique de vin s’ouvre
avenue Schœlcher. Pour offrir ou tout
simplement se faire plaisir, « Cavavin »
propose une sélection de plus de
800 vins de propriété ainsi qu’un large
choix d’alcools et de spiritueux (whiskys,
rhums…). Ouverture prévue le 3 mars.
« Cavavin » (1, avenue Schœlcher).
Tél. : 0139570190. Du mardi au
vendredi de 9h30 à 13h et de 15h
à 19h30; samedi de 9h30 à 19h30;
dimanche de 9h30 à 13h.
Un restaurant de spécialités
portugaises vient d’ouvrir ses portes
boulevard Jean-Jaurès. En plus des
suggestions du jour, Katia et François
vous proposent des grillades de
viande à emporter, 7 jours sur 7.
Tous les dimanches : petits-déjeuners
et snacks portugais typiques.
147, boulevard Jean-Jaurès.
Tél. : 0139687745.
Facebook : KFchurrasco. ■
Jeannine Bughin.
CONCERT
SOIRÉE JAZZ SOLIDAIRE
EN BREF
AUDITIONS
DÉCHETS VERTS
Des auditions publiques d’élèves du
conservatoire des classes de piano et de
flûte traversière auront lieu le samedi
26 mars, à 14h30 et 16h, à l’auditorium
du conservatoire (7, rue Gambetta) sur
le thème : « La musique romantique ».
Entrée libre. Tél. : 0130862310.
La collecte des déchets verts
dans la commune reprend à
partir de mars. Prochaines
dates : les lundis 14 et 28 mars,
à partir de 15 h. ■
Deux associations, Du pain pour la vie
et Moyolo, vous invitent à assister à
un concert de jazz organisé au profit
d’un centre nutritionnel mexicain qui
accueille des enfants souffrant de
malnutrition. Rendez-vous, le samedi
5 mars, à 20 h 30, au Triplex (40, rue
Faidherbe), pour ce concert solidaire
donné par l’orchestre Génération
TR IB UNE LIB R E DES ÉLUS DE L’OPPOSITION
Houilles Ensemble, 6 élus
Groupe des élus socialistes et citoyens,
ensemble au service des Ovillois
Lors de son discours prononcé lors des vœux le
8 janvier dernier, Monsieur JOLY indiquait qu’il
souhaitait maintenir un service public de qualité,
les Ovillois demandant plus de proximité et de
services. Hélas, depuis le début du mandat, le
bilan du maire, par ailleurs Vice-Président du
Conseil Départemental, qui se doit d’être l’acteur
de toutes les solidarités, n’est pas bon en termes
de maintien de services publics de proximité :
fermeture du guichet SNCF Grandes Lignes,
départ - temporaire ou définitif ? - de l’accueil
CPAM, fermeture récente de l’espace territorial
d’Action Sociale et Médico-Sociale, alors que le
Relais d’assistantes maternelles promis depuis
jazz. Entrée gratuite, participation
libre. Tout don fait l’objet d’une
déduction fiscale. ■
TRIBUNE LIBRE DES ÉLUS DE LA M A J OR ITÉ
ID Commune, 33 élus
des années se fait toujours attendre…
La ville n’est pas seule comptable de ces
situations, toutefois nous déplorons le
manque d’anticipation de la majorité municipale et le manque de dialogue entre les instances compétentes. Nous constatons encore
une fois un écart entre les paroles et les
actes. Les Ovillois, qui voient année après
année des structures et des services partir
vers d’autres communes, apprécieront.
Groupe Houilles Ensemble
http://elushouillesensemble.com/
Tél. : 06 73 25 84 01.
Prochaine permanence :
le samedi 12 mars de 10 h à 12 h
au 3 bis rue de l’Église
mars 2016 l’Ovillois
(9)
UNE CULTURE POUR TOUS!
Comme l’a rappelé le Maire dans son
discours aux personnalités : « Plus que
jamais, l’action culturelle est un des moteurs
d’une action citoyenne concertée,
responsable et partagée… » Pour cela nous
maintenons une dynamique ovilloise que
beaucoup nous envient : conservatoire,
Atelier 12, médiathèque, expositions ou
spectacles vivants, nous continuons de faire
vivre une culture délibérément accessible
pour tous qui favorise l’intelligence et
l’épanouissement. Le printemps approche et
déjà de nombreux événements s’annoncent,
comme la Biennale de la jeune création à
partir du 2 avril qui met l’art contemporain
à la portée de tous… et avec succès.
L’exposition en cours, « Là-haut », aura
notamment réuni plus de 1 300 élèves des
établissements scolaires de la commune !
Prenant la suite du Jamel Comedy Club,
des Kev Adams, Bérengère Krief et Mathieu
Madénian, l’humoriste Vérino s’installe à
l’espace Ostermeyer le 1er avril.
La question est posée : Est-il le meilleur
comique de sa génération ?
Les élus du groupe ID Commune,
majorité municipale.
[email protected]
www.facebook.com/IDcommune
Le village
C O M M E R C E E T A R T I S A N AT
L
a librairie Le 9e Art, rue Gabriel-Péri, est devenue
le rendez-vous des bédéphiles ovillois. À l’origine
de sa création, Olivier Sainte, un ancien cadre du
secteur de l’imprimerie. « La bande dessinée a toujours
été une passion, explique-t-il. J’étais à l’époque au chômage et je n’arrivais pas à trouver de travail. Après un
stage à l’Institut national de formation à la librairie [INFL],
je me suis décidé à ouvrir cette librairie. » Pas moins de
6 500 titres y sont proposés, du manga aux comics, en passant par la bande dessinée franco-belge. De quoi ravir tous
les fans de BD.
Ovillois depuis près de 30 ans, Olivier est ravi d’accueillir
un public varié : « Il y a beaucoup d’amateurs, et de tous
les âges. Des clients n’hésitent pas à en conseiller d’autres,
à partager leur passion. Ce sont les meilleurs vendeurs… Pour
moi, ce n’est que du bonheur ! » Pour mieux répondre aux
attentes du public et garantir un service de qualité, il met
un point d’honneur à se documenter chaque jour sur l’actualité de la BD. Si cette nouvelle expérience professionnelle lui offre une certaine liberté, tenir un commerce seul
est loin d’être une tâche facile. Olivier souhaite donc à
terme recruter une personne afin de l’accompagner dans
cette belle aventure qui participe à faire connaître le 9e art. ■
N. B.
Librairie Le 9e Art (20, rue Gabriel-Péri).
Tél. : 01 39 62 05 87.
Caroline Fayaud-Zigurs
BULLES EN STOCK
Olivier Sainte a fait de sa librairie Le 9e Art
le rendez-vous des bédéphiles ovillois.
L I T T É R AT U R E
UN PREMIER ROMAN ENTRE DEUX RIVES
Caroline Fayaud-Zigurs
N
icole Ligney, Ovilloise, vient de signer son premier
roman : Six Mois entre deux rives, aux éditions de la
Rémanence. La romancière invite le lecteur à découvrir
l’histoire de Lili, une journaliste parisienne qui, après avoir
bourlingué des années avec son compagnon Lucas, a envie
de stabilité. Lili s’installe à Paris. Lucas continue ses
voyages… Ils s’aiment à distance jusqu’à la rencontre d’une
écrivaine californienne… « C’est un roman qui fait voyager, une histoire d’amour moderne qui peut arriver à tout
le monde, et qui peut aller à l’encontre des préjugés »,
explique l’auteure. Dès les premières lignes, le lecteur est
plongé dans l’univers particulier de Lili, entre son désir
d’évasion et son besoin de stabilité, entre ses remises en
question et sa quête de soi, entre Paris et San Francisco.
Nicole Ligney, 69 ans, est journaliste de formation. Après
avoir travaillé dans un magazine de voyage, elle participe
à la création du magazine Femme actuelle, dont elle
devient la rédactrice en chef adjointe durant plus de vingt
ans. Elle est par ailleurs l’auteure d’une biographie de la
chanteuse américaine Joan Baez et d’une de Georges
Brassens. Passionnée par les littératures américaine et
française, elle s’est inspirée de ses séjours à San Francisco et de son parcours professionnel pour écrire son
roman. Un défi qu’elle a relevé avec grand plaisir :
« Aujourd’hui, mes personnages me manquent. J’ai vécu
avec eux pas mal de temps, je m’y suis attachée… Écrire
est une expérience assez étonnante, c’est très difficile à
expliquer. » ■
N. B.
Six Mois entre deux rives,
de Nicole Ligney (éditions
de la Rémanence).
Nicole Ligney, romancière.
É C R I VA I N P U B L I C
ENTREPRENDRE
DES MOTS POUR LE DIRE
UNE PETITE BOÎTE QUI MONTE
donner forme au texte pour émouvoir les
destinataires du récit », précise-t-elle.
Des mots pour le dire qui sont pour elle
une manière d’élargir le champ social de
l’écoute et de la relation humaine. ■
S. J.
Brigitte Dujardin : 06 37 01 75 27 /
[email protected]
L
Raphaël Fournier
À
chaque écrivain public sa spécialité.
La plupart du temps, ce professionnel
de l’écrit a vocation à accompagner toute
personne dans ses démarches administratives, en l’aidant à remplir un dossier ou
à rédiger une lettre adaptée à sa demande.
Brigitte Dujardin, écrivain public, a, pour sa
part, orienté son activité vers l’accompagnement d’un projet d’écriture. « Cela peut
prendre des aspects très variés comme
mettre en forme et corriger un rapport ou
un mémoire, un projet professionnel ou animer des ateliers d’écriture », explique-telle. Professionnelle agréée depuis 2008 à
l’Académie des écrivains publics de France
(AEPF), elle a choisi ce métier à l’issue d’un
parcours d’éducatrice spécialisée dans
diverses structures. Elle continue d’ailleurs
d’animer parallèlement des formations à
l’Institut régional du travail social (IRTS),
dont un module d’écrits professionnels.
Actuellement, Brigitte Dujardin suit une
formation de biographe. « J’ai été sollicitée récemment pour écrire mon premier
récit de vie. C’est un travail passionnant qui
nécessite de passer beaucoup de temps
avec la personne concernée, mais aussi de
Brigitte Dujardin, écrivain public.
e journal L’Ovillois s’était fait l’écho
en 2014 d’une jeune société ovilloise
implantée à Houilles. Son concept : un
sac alimentaire qui permet de conserver
plus longtemps au réfrigérateur salades,
crudités, fruits et herbes aromatiques en
leur gardant toute leur fraîcheur. « Il suffit d’humidifier son enveloppe intérieure
pour conserver crudités, mais aussi jambons secs et fromages à pâte dure, de
manière optimale pendant quatorze jours
au lieu de deux ou trois habituellement »,
explique Arminé Kombadjian, diététicienne et cofondatrice de Sacasalades,
en collaboration avec son mari Frédéric.
Le produit, qui connaît un véritable succès, est proposé à la vente sur Internet
mais aussi dans plus de 200 points de
vente en France, en Belgique et en Italie.
À leur produit phare s’ajoutent aujourd’hui
le sac à plat (en coton réversible pour
transporter des plats chauds ou froids),
le tablier de cuisine (en tissu imperméable) ainsi que des couteaux (pour salade
et tarte). Toute la gamme est fabriquée
par des artisans franciliens et l’ensem-
(10 ) l’Ovillois mars 2016
Frédéric et Arminé Kombadjian,
les créateurs de Sacasalades.
ble de la collection est visible dans un
showroom installé rue des Martyrs-dela-Résistance. ■
Showroom Sacasalades
(sur rendez-vous) : 9, rue des
Martyrs-de-la-Résistance.
Tél. : 06 16 39 69 68 / 06 14 49 39 84.
www.sacasalades.com
Rendez-vous
«
Mercredi 9 mars
Tout-petits mercredis
Jusqu’à 3 ans. À 10 h,
médiathèque Jules-Verne
(7, rue du Capitaine-Guise).
A N I M AT I O N S
LES RENDEZ-VOUS
DE LA MÉDIATHÈQUE
Jeudi 10 mars
Conseil communautaire
Saint-Germain-Boucles
de Seine
À 20 h 30, salle polyvalente
du château Chanorier
à Croissy-sur-Seine.
L
Samedi 12 mars
Café philo
À 10 h, médiathèque
Jules-Verne.
Bébés lecteurs
Jusqu’à 2 ans. À 10 h,
médiathèque Jules-Verne.
Illustration de Janik Coat, auteure de livres pour la jeunesse.
> Poupi, le goût du miel. Poupi est un jeune
chiot curieux de tout ! Un jour, en se promenant dans le jardin, il rencontre une
abeille…
> Dimitri et ses amis. Dimitri est un petit
étourneau. Lors de son voyage migratoire,
une tempête le sépare de ses parents. En
compagnie de nouveaux amis, il découvre
alors un autre monde…
Samedi 19 mars à 10 h (sur inscription).
Atelier d’illustrations. L’illustratrice Janik
Coat propose un atelier autour de son univers. Les enfants (4-7 ans) sont invités à
prendre pastels et feutres pour laisser libre
cours à leur imagination, sous les conseils
de l’artiste. Janik Coat a publié une quinzaine d’ouvrages, traduits dans de nombreux pays, et anime régulièrement des
ateliers d’arts plastiques autour de ses
livres. Dans son travail elle mélange dessin et numérique et joue principalement
sur les formes et les couleurs.
Mercredi 23 mars à 14 h 30
(sur inscription). ■
Médiathèque Jules-Verne
(7, rue du Capitaine-Guise).
Renseignements et réservation
au 01 30 86 21 20.
T H É ÂT R E J E U N E P U B L I C
Jeudi 17 mars
Conseil municipal
À 20 h 30, hôtel de ville
(16, rue Gambetta).
Samedi 19 mars
Journée nationale
d’hommage aux morts
pour la France
Guerre d’Algérie et combats
du Maroc et de la Tunisie.
À 11 h, parc Charles-de-Gaulle.
Dimanche 20 mars
ROC HC / Drancy
À 15 h, match de rugby
au stade Robert-Barran
(30, rue Pierre-JosephProudhon).
C O N C E R T - S P E C TA C L E
UNE FANTAISIE MUSICALE
P
ascal Ayerbe est un créateur sonore
qui a fait de la musique enfantine un
véritable terrain de jeux. Dans le spectacle « Morceaux en sucre », de la compagnie Vibre comme l’air, cet hommeorchestre d’un nouveau genre offre un
concert ludique et plein de fantaisie. Mandoline, ukulélé, toy-piano, banjo, scie
musicale… Il réussit à donner vie à des
instruments, des jouets et des objets
insolites pour le plus grand plaisir du
public. Sans oublier que des coffres à trésor et des boîtes à malice qu’il a lui-même
fabriqués viennent animer une mise en
scène très singulière. La talentueuse
Johanne Mathaly, violoncelliste de haute
voltige, l’accompagne dans cette folle
aventure… Mais ne vous fiez pas aux
apparences ! Elle joue de son instrument
de manière peu conventionnelle et réalise ses propres arrangements. Résultat :
un spectacle original qui fera voyager
petits et grands dans un univers nouveau
et poétique. ■
N. B.
Maron Bouillie
a médiathèque intercommunale
Jules-Verne propose, chaque mois,
des animations riches et variées
en direction de tous les publics. Au programme :
L’heure créative. Ouverte à tous (dès
7 ans), cette séance met à l’honneur le
kirigami, un art japonais qui mélange
découpage et pliage du papier. Animée par
Célia Tibouchi, elle permettra d’explorer
de nouvelles techniques et de créer un
objet unique et personnalisé.
Mardi 1er mars à 16 h (sur inscription).
Internet facile ! Un programme qui permet d’acquérir des connaissances pour
maîtriser les outils nécessaires à l’usage
d’Internet.
Réservation pour 4 séances obligatoires :
jeudis 10 et 24 mars à 10 h ; 7 et 14 avril
(sur inscription).
Jeux vidéo. Les passionnés et simples
curieux (dès 12 ans) sont invités à jouer
sur les trois consoles mises à la disposition
des participants (PS4, X Box One et Wii U).
Samedi 12 mars à 14 h 30
(sur inscription).
Club Manga. Une séance qui sera l’occasion pour les participants de rencontrer
l’auteure et illustratrice de manga Yoshimi
Katahira. L’occasion de réaliser un manga
en suivant les conseils avisés d’une professionnelle.
Mercredi 16 mars à 14 h 30
(sur inscription).
Ciné-mômes. L’occasion pour les enfants
de 3 à 4 ans de découvrir un cinéma en
vogue, celui de l’animation. Trois titres à
l’affiche :
> Lilla Anna. Lilla Anna découvre le monde
qui l’entoure en compagnie de son oncle,
un oncle aussi grand qu’elle est petite,
aussi peu aventurier qu’elle-même est courageuse !
î
Pascal Ayerbe, véritable homme-orchestre.
Samedi 12 mars à 17 h (dès 3 ans).
Tarifs : 5 € TP ; 3 € TJ.
Réservation conseillée.
La Graineterie (27, rue Gabriel-Péri).
Renseignements au 01 39 15 92 10
et sur lagraineterie.ville-houilles.fr
«
E
lle pas princesse, lui pas héros » met
en scène le récit de deux enfants, une
fille et un garçon. Deux histoires qui se
regardent et s’assemblent comme un
puzzle pour mieux déconstruire les clichés et les stéréotypes sur l’identité. Cela
commence, pour lui, par : « J’aurais voulu
être une fille. » Pour elle : « Mes parents
rêvaient d’avoir un garçon. ». Et se poursuit par la découverte du monde de Leïli,
une fille qui sait se débrouiller dans n’importe quelle situation, et de celui de Nils,
un garçon qui préfère les petites choses
silencieuses.
Le duo de comédiens, en jouant avec les
souvenirs et quelques objets, offre, sur
un texte de Magali Mougel, un récit sensible où il est question de goûts, de rôles
à jouer, de place à tenir quand on est garçon ou fille. Une pièce originale produite
par le Théâtre de Sartrouville (CDN), dans
Joëlle Jolivet
ELLE ET LUI, FILLE OU GARÇON ?
CONCERT
LE RÊVE COMME SOURCE D’INSPIRATION
L
le cadre de la 10e édition de la biennale
Odyssées en Yvelines. ■
N. B.
Samedi 19 mars à 17 h (dès 8 ans).
Tarifs : TP 5 € ; TJ 3 €.
Réservation conseillée.
La Graineterie (27, rue Gabriel-Péri).
Renseignements au 01 39 15 92 10
et sur lagraineterie.ville-houilles.fr
mars 2016 l’Ovillois
(11)
e pianiste géorgien Georges Bériachvili propose au public de découvrir,
à travers un concert commenté, ce qui
se cache derrière la musique classique
russe du XIXe siècle. À cette époque, le
thème de l’« homme rêveur » prend une
importance particulière dans la culture
russe et recouvre un champ immense
de vécu et d’émotions, qui va du plus
intime au plus universel. Dans ce cadre,
Georges Bériachvili confronte l’œuvre de
deux compositeurs russes chez qui le
rêve est devenu une source d’inspiration
d’une rare puissance : Piotr Tchaïkovski
et Aleksandr Scriabine.
Georges Bériachvili vit en France, où il
concilie l’activité de pianiste, de pédagogue
et de chercheur en théorie, histoire et
esthétique de la musique. Le concert proposé sera l’occasion de partager l’univers
de cet artiste singulier, qui s’est vu décerner, en 2012, le Prix Simone et Cino del
Duca de l’Institut de France (Académie des
beaux-arts). ■
N. B.
Dimanche 20 mars à 16 h.
Tarifs : TP 10 € ; TR 8 € ; TJ 6 €.
Réservation conseillée.
Auditorium du conservatoire
(7, rue Gambetta).
Renseignements au 01 39 15 92 10
et sur lagraineterie.ville-houilles.fr
Faits et gestes
« LÀ-HAUT » SUR LA MONTAGNE
Benoît Moyen
Benoît Moyen
UN QUINTETTE DE JAZZ ÉLECTRISANT
Vincent Peirani, accordéoniste virtuose et étoile montante du jazz
européen, était en concert, le 13 février, salle Cassin. Accompagné
des quatre musiciens de son groupe, il a offert un voyage musical
original sans frontières, entre compositions et improvisations,
entre harmonies classiques et rythmes jazz.
Caroline Fayaud-Zigurs
SOUS LE SIGNE DE LA CONVIVIALITÉ
La Graineterie accueille,
jusqu’au 5 mars, l’exposition
collective « Là-haut ». Sur le
thème de la montagne,
14 artistes en explorent les
multiples facettes à travers leur
propre mode d’expression
(peinture, vidéo, installation,
photographie…). Les œuvres
présentées témoignent de la
relation singulière qu’ils
entretiennent avec cet espace
d’absolue liberté.
Découvrez toute l’actualité ovilloise
sur le site Internet : www.ville-houilles.fr
CARNET
Benoît Moyen
Yacine Labed
et Assia Bentchaka.
À l’invitation du maire Alexandre Joly, les seniors ovillois étaient réunis,
les 17 et 18 janvier, à l’espace Ostermeyer à l’occasion du traditionnel
« repas de l’amitié ». Ce temps d’échange et de rencontre a rassemblé
près de 1000 convives dans une ambiance chaleureuse et dansante.
TÉLÉCARTES SANS FRONTIÈRES
Caroline Fayaud-Zigurs
Le bébé de janvier : Maëlle Philistin, entourée de sa famille.
La 21e édition du Salon international de la télécarte s’est
tenue, les 30 et 31 janvier, à l’espace Ostermeyer. Avec près
de 75 exposants venus de 35 pays, cette manifestation a attiré
plus de 2000 collectionneurs français et étrangers de
télécartes mais aussi de billets de banque et de monnaie.
Naissances
Décembre
Raphaël Cauvin,
Zoé Villetelle,
Agathe Kabbani,
Sacha Lang Verissimo,
Léo Herment Rehaili,
Yumi Lebeaupin,
Maël Landes Tronchet,
Nolann Gervais,
Amine Hemadi,
Ruben Michelon.
Janvier
Justin Lemaire,
Florent Gallois,
Ella Skalen,
Evan Constant,
Rami El Haj,
Rayan El Haj,
Eden Bucher,
Léo Ribeiro Fernandes,
Maëlle Philistin,
Sara Antonio,
Clémence Hot,
Soline De Kaey,
Simon Métayer.
Mariages
Janvier
Dimitri Jomie
et Julie Pautrat,
Benyachourthi Manssouri
et Nisrine Essadouqi,
Jonathan Savary
et Tuyet Thai,
Directeur de la publication : Alexandre Joly / Rédacteur en chef : Jacques Bozzi
([email protected]) / Mise en page : Guillaume Lansac-Fatte / Une : photo de
Benoît Moyen / Photos : Caroline Fayaud-Zigurs, Raphaël Fournier, Benoît Moyen / Correcteur
et secrétaire de rédaction : Olivier Chauche / Ont collaboré : Nadia Bijarch, Sophie Jobez /
Tirage : 15 000 exemplaires / Impression : RAS / Distribution : Champar / ISSN : 0183-0880 /
Contact : 16, rue Gambetta BP 120, 78805 Houilles cedex / Tél. : 01 30 86 32 02
(12) l’Ovillois mars 2016
Décès
Décembre
Marcelle Partouche
(veuve Partouche),
Maria Silva Peixoto Aguiar
(épouse Martins Aguiar),
Fernando Zugasti Ruiz,
Daniel Herrebrecht.
Janvier
Christiane Leroy
(épouse Perdriau),
Hapsatou Sarr,
Denise Besse
(veuve Bessière),
Pierre Villers,
Michelle Kolivanoff
(veuve Borel),
Manuel Da Silva Carreira,
Cécile Jac (épouse Joseph),
Jeannine Millot
(veuve Bughin),
Ely Soulier
(épouse Blanc),
Robert Potier,
Mireille Plet
(veuve Vigneron),
Robert Cormier,
David Rodrigues,
Emma Drédemy,
Mozafar Adab,
Gino Coraça,
Joseph Rome.