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Une nation qui marche au ralenti…
Si les Anglo-saxons ont pour
proverbe « quelle que soit la chose que
vous fassiez, vous faites tout le reste de
la même manière », on aurait presque
envie d’effectuer le parallèle entre la
manière dont nos gouvernements
traitent le monde de l’automobile et
celui de l’entreprise.
Trop de Procès Verbaux !
Comment ne pas comparer le procès
« verbal », d’image, que l’on fait de la
voiture, objet diabolisé car présenté
comme polluant, source de d’accidents
graves, de comportements irresponsables
et de stress en tout genre, à celui que l’on
fait de l’entrepreneur volontiers assimilé à
l’image du commandant Sylvestre des
Guignols de l’infos prêt à tout pour
effectuer des profits, quitte à exploiter son
prochain ou à nuire à l’environnement. Un
procès lourd de conséquences, un sujet
attendu, convenu, qui en France ne met
pas à l’aise pour entreprendre.
Un climat irrespirable !
Le climat qui s’installe doucement mais
sûrement sur nos routes, avec des moyens
de contrôle assistés de systèmes de
sanctions financières ou de perte de
liberté de circuler (permis à points), se
compare à celui des taxes et charges
sociales en tout genre qui pèsent de plus
en plus sur nos entreprises. On observe un
climat oppressant qui pousse à ne plus
utiliser sa voiture et à préférer les
transports en commun, comme à ne plus
vouloir entreprendre et préférer se laisser
porter par le système social.
Il est impressionnant d’observer des
cohortes de véhicules aux technologies et
aux performances sans précédent, rouler à
des vitesses ridicules sur de superbes
routes à plusieurs voies. Serait-ce un
symbole d’une nation riche et évoluée,
pleine de talents, de technologies et de
forces marchant au pas, ralentie par des
lois et structures l’empêchant d’utiliser
son potentiel, et la nivelant par le bas ?
Le chemin des
recettes fiscales
excessives conduit à moins de recettes !
Comment se motiver à créer une
entreprise sur le territoire si le manque de
considération, la sévérité des jugements
et des impôts deviennent invivables ?
Doit-on rappeler que le mot politique ne
s’écrit pas poly-tiques (plusieurs insectes
assoiffés de sang) ? Et qu’à terme, un
excès de pompages vampirisant et irritant
peut conduire au pire. Certains
abandonnent,
découragés,
d’autres
partent à l’étranger ! Au risque de paraître
politiquement incorrect, bon nombre
travaillent sans se déclarer et alourdissent
le système de charges sociales sans y
contribuer. Globalement à vouloir trop
augmenter les recettes fiscales, on en
perçoit moins.
Sanctions ou responsabilisation ?
Refuser le progrès technologique qui
devrait nous faire avancer plus vite et
améliorer
notre
qualité
de
vie
d’entrepreneur, de citoyen ou de
conducteur ainsi que notre dynamique
globale nationale est un signe fort de
« rétrogradation ».
Si l’évolution
technologique
était
accompagnée de formation, de prise de
responsabilité, sur la route comme en
création d’entreprises nous préparerions
un autre avenir !
A tous les niveaux investir davantage dans
les sanctions que dans l’éducation reste
une démarche inquiétante. Il est temps de
réhabiliter le risque et l’ambition. C’est
possible, ça ne dépend que de nous !
Une nation au ralenti !
Nicolas Proupain
Auteur de « Devenez ce que vous êtes » ESF Editeur,
Informations et contacts sur www.trouversavoie.com