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MAJ Avril 2012
Commerce
Zapping entre tous les moyens de distribution !
Entrainées par la baisse du pouvoir d'achat des ménages et l'apparition de nouveaux postes
de dépenses, notamment la hausse du prix de l’essence, les mutations du secteur se
radicalisent. Sur Internet, les sites marchands proposent des offres variées et très
compétitives. Quant aux magasins de proximité, ils font l’objet d’une nouvelle stratégie de
développement de la part des grandes enseignes.
Selon la Fédération du e-commerce et de la vente à distance, les français sont de plus en plus
nombreux à effectuer leurs achats sur Internet. L'engouement constaté à l'occasion des achats de
Noël et les 22 millions de Français attendus sur le Net pour les soldes d'hiver 2011-2012 en sont la
meilleure démonstration. Le nombre de sites marchands s’accroit de manière exponentielle sur des
gammes de produits toujours plus variées. Le potentiel de croissance reste très important. Le
développement des Smartphones renforce ce mode de distribution dans les années à venir.
La grande distribution et le commerce de détail, qui concentrent plus de la moitié des employés du
secteur doivent redoubler d'inventivité au quotidien pour conserver leurs clients et en trouver de
nouveaux. A cette fin, les grands groupes s'immiscent sur le marché des produits bancaires et des
loisirs, multiplient leurs offres promotionnelles et les cartes de fidélisation.
Sur le terrain, la bataille de la distribution se déplace de la périphérie aux centres-villes : au cœur des
zones urbaines, les évolutions des modes d’achat et de consommation ont été importantes. Que ce
soit Carrefour, Auchan, Intermarché ou Casino, les grandes enseignes se sont affrontées pour
redéfinir le concept de magasins d’alimentation de proximité, sous l'impulsion parfois de nouvelles
règles d'urbanisme fixées par les schémas de cohérence territoriale. Alors que le nombre de
magasins spécialisés (crèmerie, boucherie, poissonnerie) diminue, le nombre de supérettes quant à
lui explose. Les citadins ne souhaitent plus se déplacer en voiture pour leurs achats. Intermarché vise
l’amplitude horaire, Casino la création de véritables magasins "durables" avec des livraisons en
voitures électriques ou encore un approvisionnement par rail pour les pondérables. Pour les
hypermarchés, l’enjeu est d’attirer les clients venant de loin. La qualité et le nombre de boutiques de
leur galerie commerciale doit justifier la dépense en carburant.
Le secteur en Picardie
Mix entre tablettes tactiles et magasins de proximité
A proximité, des grandes agglomérations, parisienne et lilloise, la Picardie devrait connaître de
nouvelles implantations et une extension de ses zones commerciales.
Parmi les 18.000 établissements commerciaux que compte la Picardie, les 2/3 relèvent du commerce
de détail (grandes surfaces à prédominance alimentaire, et magasins d’alimentation notamment). Plus
de la moitié des postes de travail y sont regroupés.
Pourtant la densité en commerces de détail de la région est inférieure à la moyenne française pour
tous les types de commerces sauf les boucheries, poissonneries et produits surgelés très proches de
la moyenne et les fleuristes plus nombreux par habitant qu’en moyenne française. A l'inverse, les
commerces en libre service, notamment les hypermarchés, sont plus fréquemment rencontrés en
Picardie qu’ailleurs en France.
La faible densité de population sur le territoire picard peut expliquer ce nombre réduit de commerces,
notamment en milieu rural. En effet, les commerces de détail et spécialisés se concentrent autour des
villes : Amiens, Soissons, Compiègne, Beauvais. C’est le département de l’Oise qui offre le plus de
débouchés dans ce secteur avec notamment la proximité de la région parisienne et le débordement
des grandes zones et centres commerciaux sur le territoire régional. Le succès des grandes
enseignes situées à proximité de ces agglomérations tient généralement à l'attractivité des produits en
termes de prix.
Dans l’Oise, les magasins d’équipement de la maison sont tout aussi nombreux que les
hypermarchés. Il s’agit de grandes surfaces de bricolage, de jardinerie et d’ameublement.
Peu présents il y encore quelques années en Picardie, les points de vente et l’activité commerciale
dans son ensemble bénéficient aujourd’hui de marges de développement dans certains territoires, en
particulier dans le Santerre Haute-Somme, le Trait Vert et le Pays des Sources et Vallées.
Enfin, chez Nocibé, le vendeur peut utiliser une tablette tactile pour indiquer aux clients les différentes
gammes de produits proposé par le commerce. De la même manière, chez Ikea, l’Internet Mobile
renforce la qualité de la vente plutôt qu’il ne vient en concurrence.
•
Les principaux employeurs du secteur
Liste des plus grands établissements picards du secteur
Nom de l’établissement
Effectif
Secteur d'activité
GROUPE VOLKSWAGEN FRANCE S.A.
Villers-Cotterêts (02)
700 à 799 salariés
Commerce de voitures et de véhicules
automobiles légers
AUCHAN FRANCE – Dury (80)
500 à 599 salariés
Hypermarchés
CARREFOUR HYPERMARCHES – Venette (60)
500 à 599 salariés
Hypermarchés
CORA - Saint-Maximin (60)
400 à 499 salariés
Hypermarchés
AUCHAN FRANCE – Fayet (02)
300 à 399 salariés
Hypermarchés
CORA – Soissons (02)
300 à 399 salariés
Hypermarchés
AUCHAN FRANCE – Nogent-sur-Oise (60)
300 à 399 salariés
Hypermarchés
CARREFOUR HYPERMARCHES – Amiens (80)
300 à 399 salariés
Hypermarchés
AUCHAN FRANCE – Beauvais (60)
300 à 399 salariés
Hypermarchés
DISTRIBUTION CASINO FRANCE GEANT AMIENS – Glisy
(80)
250 à 299 salariés
Hypermarchés
LAONDIS E.LECLERC – Chambry (02)
250 à 299 salariés
Hypermarchés
CASTELDIS – Château-Thierry (02)
250 à 299 salariés
Hypermarchés
AUCHAN FRANCE – Mers-les-Bains (80)
250 à 299 salariés
Hypermarchés
SOCIETE DE DISTRIBUTION CAMBLIZARDE E LECLERC –
Chambly (60)
250 à 299 salariés
Hypermarchés
AUCHAN FRANCE – Noyon (60)
250 à 299 salariés
Hypermarchés
CORA – Saint-Quentin (02)
250 à 299 salariés
Hypermarchés
AUCHAN FRANCE – Viry-Noureuil (02)
250 à 299 salariés
Hypermarchés
SOCIETE SERDIS – La-Chapelle-en-Serval (60)
250 à 299 salariés
Hypermarchés
Source : INSEE SIRENE 2011
Perspectives
Décollage des transactions sur le mobile et essor du "hard discount"
Plus de trois millions de personnes travaillent en France dans le commerce ou dans la vente.
Stables depuis quelques années, les effectifs du secteur devraient continuer à se maintenir
grâce notamment à l'e-commerce. Ainsi, l’achat à distance sur un mobile tend à se développer
avec les Smartphones. De ce fait, les cybermagasins proposent des déclinaisons de leurs sites
Web adaptées aux téléphones mobiles.
Une fois leurs coordonnées bancaires préenregistrées, les consommateurs peuvent en un ou deux
clics payer leurs achats. L'actualité est marquée par l’essor du commerce sur Smartphone, selon la
Fédération du e-commerce et de la vente à distance. Ce secteur devrait connaitre une forte
croissance, en raison du déploiement rapide des sites Web destinés aux mobiles. E-bay, Venteprivee.com, Amazon ont déjà réalisé une partie de leurs ventes sur ces nouveaux téléphones
portables. Le m-commerce est un nouveau mode de consommation appelé à se développer.
Plus généralement, le commerce est appelé à conserver un rôle essentiel dans les habitudes de vie et
dans les préoccupations qui animent notre société. Les débats relatifs à la production de denrées
issues de l'agriculture biologique, l'affichage de données environnementales sur les biens, la question
du commerce équitable ou encore, la politique sociale des enseignes dans les pays en voie de
développement en sont la meilleure preuve.
Malgré tous ces efforts, les perspectives de croissance demeurent limitées : la crise économique et la
baisse de la consommation des ménages se font ressentir. En dehors du e-commerce, les magasins
"hard discount" tirent leur épingle du jeu. D'après les professionnels du secteur, l'année 2012 pourrait
confirmer cette dégradation du climat conjoncturel et inciter les particuliers à reporter certains de leurs
achats.
Débouchés
Une filière d’insertion ouverte aux jeunes sans distinction de qualification et de sexe.
Le secteur du commerce emploie en grand nombre des femmes et des jeunes. Les horaires du
temps de travail sont très variables ce qui en fait un métier difficile. De ce fait, les étudiants
sont bien représentés dans cette activité.
Une grande part des demandeurs d’emploi qui se positionnent dans le domaine du commerce a moins
de 25 ans. Les femmes sont faiblement représentées sur certains postes de vendeurs spécialisés
(produits utilitaires, produits culturels et ludiques), sur la famille des représentants et sur la maîtrise
des magasins. Les jeunes se positionnent plus qu’en moyenne sur les postes d’employés de libreservice et de vendeurs sport et loisir, équipement de la personne. Les enjeux du domaine concernent
moins la formation que la concurrence entre demandeurs d’emploi pour une même offre.
De façon générale, si les critères de recrutement restent relativement élargis, la faiblesse du niveau
de formation peut constituer un frein à l’embauche. Le niveau V est le minimum de formation requis
pour les vendeurs. Il augmente pour les produits non alimentaires (par exemple, le niveau IV est
davantage répandu pour les articles de sports, l’informatique…). Pour ces métiers, les qualités
relationnelles et la connaissance des techniques de vente sont primordiales. Dotés des compétences
managériales nécessaires, les commerciaux à bac + 2 peuvent gravir les échelons par le biais de la
promotion interne, encore très présente au sein des entreprises. Le niveau III est souvent le minimum
exigé pour les postes de techniciens, les cadres faisant l'objet de recrutements aux niveaux I et II.
Pour les chefs de rayon, on assiste à un accroissement des exigences à l'embauche: le niveau bac+4
devient la "norme". L’électronique s’invitant dans les compétences demandées, le candidat à
l’embauche devra connaître les sites commerciaux de l’entreprise à laquelle il postule, savoir naviguer
efficacement sur la toile et connaître les outils électroniques à sa disposition.
Dans les grandes surfaces spécialisées, les profils recherchés sont à dominante technique : les
diplômés du domaine du commerce ne sont pas nécessairement les mieux placés pour accéder aux
emplois.
Formations
Formation initiale :
Vous êtes collégien, lycéen, étudiant... vous cherchez une formation, un diplôme, un établissement
scolaire.... trouvez toutes ces informations sur Planète métiers Picardie.
Formation continue :
Vous êtes salarié, demandeur d’emploi, travailleur indépendant… La formation est un droit dont
toute personne engagée dans la vie active peut bénéficier.
Après avoir fini ses études, il est essentiel de continuer à se former, parce que les métiers évoluent de
plus en plus rapidement. La formation continue est devenue indissociable de la vie professionnelle.
Elle permet de développer ses compétences pour évoluer dans sa profession, pour changer de métier
ou pour faciliter le retour à l’emploi après une période de chômage.
Trouvez votre formation en
Picardie
Les principaux métiers du secteur (Liste non exhaustive)
Acheteur - Antiquaire - Attaché commercial - Boucher - Boulanger - Caissier – Charcutier traiteur
Chargé d'études en marketing - Chargé de clientèle banque - Chef de produit marketing - Chef de
rayon - Chef des ventes - Collecteur de fonds - Commerçant en alimentation - Commercial export
Conseiller en voyages - Consultant - Directeur de magasin à grande surface - Etalagiste - Fleuriste
Guichetier - Ingénieur) technico-commercial - Marchandiseur - Pâtissier - Responsable de la
promotion des ventes - Responsable du service après-vente - Technico-commercial en
agroalimentaire - Technico-commercial en informatique - Teinturier et blanchisseur - Télévendeur
Vendeur - Vendeur en animalerie - Vendeur en micro-informatique et multimédia - Vendeur-conseil en
matériel agricole Commissaire-priseur
Source : Planètes Métiers Picardie
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ACSEL (Association pour le Commerce et les Services en Ligne) L'association pour
l'économie numérique propose sur son site des agendas, des contributions et des informations sur les
nouveautés numériques.
FEVAD - La Fédération du e-commerce et de la vente à distance, créée en 1957, fédère
aujourd'hui près de 500 entreprises du monde de la vente à distance (Internet, catalogue, retailer,
téléphone,…) et près de 600 sites internet. Elle est l’organisation représentative du secteur du
commerce électronique et de la vente à distance. La Fevad a notamment pour mission de recueillir et
diffuser l’information permettant l’amélioration de la connaissance du secteur et d'agir en faveur du
développement durable et éthique de la vente à distance et du commerce électronique en France.
FCD - La Fédération des entreprises du Commerce et de la Distribution, FCD, regroupe les
entreprises du commerce à prédominance alimentaire ou spécialisées et ceux qui les approvisionnent.