Depaul Irlande est une association charita

Intervention de Christine Littlefield pour Depaul Irlande
Transcripion de la vidéo
{{Depaul Irlande est une association charitable transfrontalière qui travaille avec des personnes
sans-abris et défavorisées}}
<<L’histoire de Martin>>
Martin : « Je suis originaire de Marino ; je suis un malade alcoolique. J’ai bu mon premier verre quand j’avais 8
ans. Cela m’avait été prescrit par un médecin parce que j’étais anémié et qu’il y avait du fer dans la bière et donc
j’en étais à deux bouteilles de bière par jour quand j’avais huit ans. »
{{Depaul Irlande travaille avec les gens pour qu’ils acquièrent de l’assurance et une estime d’euxmêmes afin de leur permettre d’avancer vers un avenir plus positif où ils soient plus indépendants}}
<<L’histoire de William>>
William : J’ai commencé à être sans-abri suite à une rupture avec quelqu’un qui s’est mal passé… Je suis allé à
Backlane et j’étais un homme brisé … aucune foi en soi… aucune confiance en soi… Je me suis senti accueilli. Ils
m’ont donné ma propre chambre, et pendant 7 mois et demi ils ont tout fait pour moi ; une aide médicale pour
gérer les problèmes que j’avais suite à la rupture que j’avais vécue. J’étais aussi suicidaire, ils le savaient. J’avais
aussi un problème avec le cannabis depuis 17 ans, ils le savaient… ils n’ont pas eu de préjugés sur moi. Ils étaient
là pour aider, c’est tout, en fonction de ce dont tu as besoin, c’était incroyable, le personnel te manifestait tant de
respect et faisait tout pour t’aider. Ils m’ont trouvé un accompagnement psychologique, un bon nombre d’emplois,
ils faisaient tout pour rendre ma vie meilleure. »
{{Depaul Irlande soutient plus de 1 000 personnes chaque année}}
<<Jim>>
Jim (membre du personnel): « Vous n’avez aucune idée de ce qui peut vous arriver une fois que vous avez passé
cette porte ni de qui va passer la porte. Et cela reflète vraiment la nature perturbée des personnes qui bénéficient
de nos services parce que beaucoup dorment depuis longtemps à la dure et beaucoup dorment dans la rue depuis
leur enfance et ils ont des manières de vivre très chaotiques. Mais ce que nous leur offrons d’abord et avant tout,
c’est une sécurité et nous leur offrons un lit, nous leur offrons à manger et nous leur offrons un toit… nombre de
nos bénéficiaires n’ont pas d’autre endroit où se poser. Ils ne peuvent pas y arriver en raison de l’alcool, c’est
pourquoi ils restent avec nous. Nous travaillons avec les personnes avec qui personne d’autre ne veut travailler,
nous travaillons avec les personnes les plus perturbées, les plus vulnérables et les plus marginalisées. Si nous
n’étions pas là, imaginez qu’il y ait un grand trou dans ce pâté de maisons et que cet immeuble n’existe pas, les
gens ici n’auraient pas à manger, ils n’auraient pas de lit, pas d’accès à une infirmière et à un coordinateur social
et à des travailleurs sociaux qui gèrent leur cas et ils boiraient dans la rue… et certains de ces gars mourraient
dans la rue. »
{{Le seuil d’approche très bas de Depaul Irlande signifie que nous acceptons les personnes là où
elles en sont et nous travaillons avec elles à un rythme qu’elles peuvent supporter}}
<<Gaye>>
Gaye (membre du personnel) : « Ils ont eu un départ dans la vie si dur ; ils n’ont pas commencé avec … avec une
famille stable chez eux comme la plupart d’entre nous. On ne peut pas mesurer leurs vies de la même manière que
nos vies peuvent être mesurées. Nous avons la chance d’avoir une maison, une famille, des relations. C’est une
question de dignité et de respect et ce n’est pas quelque chose qu’ils peuvent voir dans la rue. Ils sont dehors
toute la journée et ils sont tous les jours à vos pieds à mendier, alors quand ils franchissent la porte, il se peut que
Depaul Ireland/ Dublin Office
18 Nicholas Street, Dublin 8
+ 353 1 453 7111 / T +353 1 453 7551 / F
[email protected] / E
www.depaulireland.org / W
vous soyez la première personne qui leur parle de la journée. Nous les traitons comme des êtres humains, nous les
considérons comme la personne qu’ils sont… nous regardons par-delà la dépendance, du moins nous espérons
pouvoir le faire, et par-delà les comportements qui vont avec cette dépendance. Et nous essayons de leur donner
la possibilité de prendre un peu de recul ; en croyant à qui ils sont. »
William : « Au cours de ces deux ans et demis, j’ai beaucoup appris. J’ai eu beaucoup de soutien. J’ai regagné ma
fierté et le respect envers moi-même et ma dignité et c’est quelque chose que je ne pouvais pas croire que ça
existait pour moi, cela fait partie de ma vie maintenant. »
{{William est désormais bénévole dans le programme pour nouer des liens d’amitié de Depaul
Irlande}}
William : « Je n’aurais jamais pensé faire une chose pareille. Si vous m’aviez abordé il y a de cela quatre ans et si
vous m’aviez dit [que] je serais bénévole ou que je viendrais en aide à d’autres… J’aurais dit non… « vous voyez ce
que je veux dire?... »
Gaye : « Qu’est-ce que j’aime ici?... J’aime l’espoir. J’aime l’espoir. Il y a de l’espoir ici. S’ils sont ici, nous pouvons
peut-être faire quelque chose pour les aider. Leur redonner un peu d’espoir pour aller vers ce que sont leurs rêves,
quels qu’ils soient. Peut-être que tout le monde a besoin d’un peu d’espoir… pour continuer à sortir de son lit le
matin… peut-être que c’est juste ce petit recul qu’on peut trouver ici… »
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