Chapitre 3 - Interaction hormone

Transcription

Chapitre 3 - Interaction hormone
Chapitre
3
:
Interaction
hormone
–
récepteur
Table
des
matières
1.
GENERALITES.......................................................................................................................................... 2
2.
LES
RECEPTEURS
SONT
DES
PROTEINES
DE
LIAISON
SPECIFIQUE....................................... 2
2.1.
DIFFERENTES
TECHNIQUES
EXPERIMENTALES.................................................................................................3
2.2.
REGULATION
DES
RECEPTEURS
HORMONAUX...................................................................................................3
3.
LES
RECEPTEURS
MEMBRANAIRES
COUPLES
AUX
PROTEINES
G ......................................... 5
3.1.
LES
PROT
G
ASSURENT
LE
COUPLAGE
ENTRE
LES
RECEPTEURS
ET
LES
MECANISMES
DE
TRANSDUCTION
INTRACELLULAIRE .................................................................................................................................5
3.2.
ACTIVATION
DES
HORMONES
VIA
LE
SYST
AMPC ............................................................................................6
3.3.
ACTION
DES
HORMONES
VIA
LE
SYSTEME
IP3
/
DAG .....................................................................................7
3.4.
ACTION
DES
HORMONES
VIA
L’ACIDE
ARACHIDONIQUE ..................................................................................8
4.
LES
RECEPTEURS
A
ACTIVITE
ENZYMATIQUE ............................................................................. 8
4.1.
LES
RECEPTEURS
A
ACTIVITE
GUANYLATE
CYCLASE ........................................................................................8
4.2.
LES
RECEPTEURS
A
ACTIVITE
TYROSINE
KINASE ..............................................................................................8
4.3.
LES
RECEPTEURS
ASSOCIES
AUX
TYROSINE
KINASES .......................................................................................9
5.
LES
RECEPTEURS
INTRACELLULAIRES........................................................................................... 9
5.1.
LES
RECEPTEURS
ASSOCIES
AUX
HSP
90
(STEROÏDES)................................................................................ 10
5.2.
LES
RECEPTEURS
ASSOCIES
A
L’ADN
(HORMONES
THYROÏDIENNES) ...................................................... 10
6.
LES
RECEPTEURS
CANAUX
OU
COUPLES
A
DES
CANAUX........................................................10
6.1.
LE
RECEPTEUR
NICOTINIQUE
DE
L’ACETYLCHOLINE .................................................................................... 10
6.2.
MODULATION
DE
L’OUVERTURE
DE
CANAUX
PAR
PHOSPHORYLATION..................................................... 10
6.3.
MODULATION
DE
L’OUVERTURE
DE
CANAUX
PAR
DES
PROT
G................................................................... 11
Thomas
Dougnac‐Galant
1
Introduction
:
Pour
faire
interagir
des
hormones
avec
des
¢
il
faut
s’intéresser
aux
récepteurs.
1. Généralités
1
H
interagit
avec
1
récepteurs
_
Spécificité
de
reconnaissance
_
Couplage
avec
réponse
¢R
Diapo
11
On
a
mis
en
évidence
4
grands
types
de
récepteurs
:
_
3
sont
à
la
surface
des
¢
et
vont
intéresser
les
H
hydrosolubles
_
On
a
aussi
des
récepteurs
intra
¢R
pour
les
H
liposolubles.
Les
récepteurs
mbeR
sont
des
prot
qui
peuvent
être
couplées
avec
des
enz
mbeR
Le
récepteur
peut
lui‐même
être
une
enzyme
Le
récepteur
est
un
canal
et
la
fixation
de
H
va
modifier
la
perméabilité
aux
ions.
Les
récepteurs
nucléaires,
seront
des
facteurs
de
transcription
hormono
dpdt.
2. Les
récepteurs
sont
des
protéines
de
liaison
spécifique
_
Spécificité
(relative)
:
le
récepteur
peut
être
trompé
par
d’autres
molécules
_
Forte
affinité
_
Nombre
limité
de
sites
_
Spécificité
d’expression
tissulaire
_
Réversibilité
Kd
de
1
nM
à
10
pM
NR
:
nombre
de
récepteurs
[H]
+
[R]

[HR]
Ka=
[HR]/[H]x[R]
(M‐1)
Kd=[H]x[R]/[HR]
(M)
Si
il
y
a
une
forte
affinité,
on
aura
peu
de
récepteurs
et
on
pourra
peut
être
les
dénombrer.
Diapo
12
On
peut
saturer
les
récepteurs
en
augmentant
la
concentration
d’H.
A
partir
de
ces
courbes
de
saturation,
on
va
pouvoir
calculer
le
nb
de
récepteurs
présents
et
leur
affinité
pour
l’hormone.
2
Thomas
Dougnac‐Galant
Quand
on
est
à
saturation,
on
est
proportionnel
au
nb
de
récepteurs
présents.
A
la
moitié
de
saturation,
on
a
une
concentration
qui
est
la
constante
de
dissociation
du
système.
Plus
la
constante
est
petite,
plus
l’affinité
est
grande.
La
fixation
que
l’on
observe
est
elle
une
fixation
sur
le
récepteur
ou
sur
autre
chose.
A‐t‐on
une
fixation
spécifique
ou
pas
?
Est‐elle
réversible
par
compétition
?
On
va
faire
des
expériences
de
compétitions.
Diapo
13
Expérience
sur
des
¢
Exprimant
1
récepteur
d’une
H
N’exprimant
pas
ce
récepteur
Diapo
14
On
ne
peut
calculer
la
liaison
spécifique
par
différence
entre
la
liaison
totale
et
la
liaison
non
spécifique.
2.1.Différentes
techniques
expérimentales
•
Techniques
de
liaison
(binding
studies)
_
Isolement
de
fractions
cellulaires
(mbes,
ny)
_
Fixation
de
ligand
marqué
(radioactif)
a
doses
croissantes
(saturation)
a
dose
fixe
+
doses
croissantes
de
ligand
froid
(compétition)
_
Incubation
jusqu’à
l’équilibre
_
Détermination
du
ligand
fixé
•
Autoradiographie
_
Coupes
de
tissu
_
Incubation
avec
ligand
marqué
(radioactif)
a
doses
croissantes
a
dose
fixe
+
doses
croissantes
de
ligand
froid
_
Incubation
jusqu’à
l’équilibre
_
Détermination
du
ligand
fixé
(exposition
sur
film)
diapo
15
2.2.Régulation
des
récepteurs
hormonaux
Les
récepteurs
présentent
une
régulation
qualitative
et
quantitative
_
Modif
qualitatives
(affecte
l’affinité)
_
Diminution
de
l’affinité
par
Coopération
négative
Thomas
Dougnac‐Galant
3
Acidose
(modif
des
charges
et
donc
forme)
Phosphorylation
de
certains
AA
_
Masquage
des
sites
de
fixation
protéine
hsp
90
La
phosphorylation
modifie
la
conformation
spatiale
et
donc
la
capacité
à
se
fixer.
La
coopération
est
la
présence
de
plusieurs
sites
de
fixation
pour
1
hormone.
Ces
sites
seront
occupés
séquentiellement
par
l’hormone
présente.
La
fixation
d’une
H
sur
l’un
des
sites
peut
réduire
l’affinité
des
autres
sites
de
liaison
pour
H
_
Modifications
quantitatives
:
_
Internalisation
après
fixation
:
phénomène
rapide
Diapo
16
Constitution
d’une
vésicule
d’internalisation.
Les
récepteurs
se
déplacent
à
la
surface
de
la
¢
pour
être
internalisés.
On
voit
ce
phénomène
quand
la
¢
est
soumise
à
de
fortes
quantités
d’hormones.
La
¢
devient
résistante
à
l’hormone.
La
vésicule
peut
fusionner
avec
le
golgi
=>
les
H
sont
en
contact
avec
des
protéases
qui
vont
dégrader
les
complexes
HR.
Il
peut
exister
un
processus
de
recyclage
des
prot
endogènes
et
réexprimer
les
récepteurs
en
mbe.
Après
qqs
min,
on
voit
réapparaitre
des
récepteurs
à
la
surface
de
la
¢.
Elle
retrouve
une
sensibilité.
Les
cplx
HR
internalisés
peuvent
aller
atteindre
les
compartiments
intra
¢R
et
notamment
le
ny.
C’est
le
cas
des
facteurs
de
croissance.
_
Régulation
par
l’hormone
:
la
plupart
des
récepteurs
des
H
ont
une
expression
contrôlée
par
cette
même
H.
On
trouve
une
régulation
positive
ou
négative.
•
Une
régulation
positive
ou
up­regulation.
Diapo
17
La
prolactine,
H
hypophysaire
caractérisée
dans
le
foie.
Dans
une
expérience,
on
fait
une
hypophysectomie.
Si
on
dose
la
prolactine,
on
trouve
de
très
faibles
quantités
dans
le
sang.
Dans
le
même
temps,
on
trouve
très
peu
de
récepteurs
sur
la
mbe
des
hépatocytes.
Pour
voir
le
lien
entre
les
2,
on
fait
une
expérience
de
substitution.
On
implante
sous
la
peau,
une
petite
capsule
qui
contient
une
solution
de
prolactine
et
qui
dispose
d’une
mbe
perméable
aux
molécules
et
aux
grosses
prot
comme
la
prolactine.
Cette
mbe
est
en
contact
avec
le
liq
extra
¢R
des
tissus
cutanés
=>
on
a
un
gradient
de
prolactine
et
donc
elle
a
tendance
à
sortir.
Elle
se
répand
dans
le
sang
de
façon
continue.
On
a
donc
une
augmentation
du
taux
de
prolactine
jusqu’à
un
plateau.
Sur
la
mbe
des
hépatocytes,
on
a
des
nouveaux
des
récepteurs
et
la
concentration
augmente
aussi
jusqu’à
un
plateau.
Il
semble
y
avoir
une
corrélation
directe
entre
prolactinémie
et
le
récepteur
de
H.
•
On
peut
aussi
avoir
une
régulation
négative
ou
down­regulation.
C’est
celui
rencontré
la
plupart
du
temps
Ex
sur
l’insuline
et
les
lymphocytes
qui
possèdent
des
récepteurs.
On
les
incube
dans
des
conditions
témoin
et
on
quantifie
l’abondance
des
récepteurs.
On
a
donc
un
niveau
de
référence.
4
Thomas
Dougnac‐Galant
On
augmente
progressivement
la
concentration
d’insuline
dans
le
milieu.
Plus
on
rajoute
d’insuline,
moins
il
y
a
de
récepteurs
présents.
Si
on
met
de
très
fortes
concentrations,
on
a
une
diminution
rapide
dû
à
l’internalisation
des
récepteurs.
Dans
le
cas
d’excès
d’H,
ça
permet
d’induire
une
résistance
des
¢
cibles
à
l’hormone.
3. Les
récepteurs
membranaires
couplés
aux
protéines
G
Diapo
18
On
peut
avoir
des
récepteurs
des
catécholamines.
Ces
récepteurs
fonctionnent
en
activant
des
enz
mbeR
comme
l’adénylate
cyclase
ce
qui
permet
de
créer
de
l’AMPc.
Au
milieu
on
implique
des
prot
mbeR
:
les
prot
G
La
prot
possède
7
domaines
trans
mbeR.
On
trouve
une
partie
extra
¢R
ou
se
fixe
le
ligand.
Dans
la
partie
en
contact
avec
le
cytoplasme,
on
a
une
partie
qui
permet
l’interaction
avec
les
prot
G.
On
trouve
aussi
des
sites
de
phosphorylation
dans
la
partie
intra
¢R
pour
modifier
l’affinité
avec
la
prot
G
3.1.Les
prot
G
assurent
le
couplage
entre
les
récepteurs
et
les
mécanismes
de
transduction
intracellulaire
Les
prot
G
permettent
d’activer
des
processus
intra
¢R,
ce
sont
des
processus
de
transduction
du
signal
hormonal.
2
grandes
voies
peuvent
être
activées
:
AMPc
et
Ca.
Diapo
19
On
peut
mettre
en
//
ces
2
voies
d’activation.
On
trouve
dans
les
2
cas
une
étape
de
reconnaissance
entre
le
R
et
H
pour
former
des
cplx
HR
actifs.
Le
récepteur
peut
se
lier
aux
prot
G
qui
peuvent
se
dissocier
pour
aller
activer
des
enz
mbeR
(adénylate
cyclase
pour
l’AMPc
et
phospholipase
pour
former
l’inositol
3P
qui
va
activer
la
libération
de
Ca
à
partir
des
stock
intra
¢R).
On
a
donc
une
augmentation
des
concentrations
intracellulaires.
Ces
molécules
seront
les
seconds
messagers
des
H.
Ils
vont
aller
activer
des
enz
cibles
qui
catalysent
des
réactions
cellulaires.
Ces
prot
G
sont
des
groupement
de
3
sous‐unités
α,
β,
γ.
La
sous
unité
α
fixe
et
hydrolyse
le
GTP.
Quand
elle
est
dans
la
configuration
liée,
elle
permet
l’activation
de
l’adénylate
cyclase.
Diapo
20
La
prot
G
se
dissocie
quand
elle
est
activée.
La
dissociation
est
transitoire
car
la
sous‐
unité
α
hydrolyse
le
GTP
en
GDP
et
elle
devient
inactive
et
elle
se
dissocie
de
l’enz
et
se
réassocie
aux
sous‐unités
βγ.
5
Thomas
Dougnac‐Galant
L’AMPc
est
formé
à
partir
de
l’ATP
Diapo
21
La
concentration
intra
cellulaire
en
AMPc
dépend
de
la
voie
de
synthèse
mais
aussi
de
la
voie
de
dégradation
catalysée
par
une
autre
enz
:
phosphodiestérase
pour
former
du
5’AMP,
qui
est
une
molécule
inactive
pour
l’essentiel.
On
peut
trouver
des
H
qui
vont
agir
par
activation
de
la
voie
de
synthèse
et
on
a
d’autres
H
qui
vont
activer
les
voies
de
dégradation.
3.2.Activation
des
hormones
via
le
syst
AMPc
Sutherland
en
1958,
mode
d’action
du
glucagon
sur
le
foie
et
l’adrénaline
sur
le
muscle.
Ce
sont
2
H
activant
la
glycogénolyse.
La
glycogène
phosphorylase
s’active
quand
on
rajoute
ces
H
=>
glycogénolyse.
Il
fait
l’expérience
Hormone
+
homogénat
centrifugé
(pour
faire
tomber
les
mbes
dans
le
culot)
=>
les
molécules
ne
peuvent
pas
activer
l’enz
L’hormone
+
L’enz
=>
pas
d’activation.
Il
faut
une
phase
mbeR
pour
que
l’activation
fonctionne.
Il
isole
les
hormones
+
mbes
=>
synthèse
d’AMPc
Dibutyryl‐AMPc
+
cellule
=>
glycogénolyse
AMPc
active
des
processus
de
phosphorylation
enzymatique.
La
prot
kinase
dépendante
de
l’AMPc
(Pk‐A)
assure
les
effets
de
l’AMPc
Diapo
22
Les
sous
unités
actives
sont
inhibées
par
des
sous
unités
régulatrices
qui
possèdes
des
sites
de
fixation
de
l’AMPc.
Quand
l’AMPc
se
fixe,
on
a
un
changement
de
conformation
et
libération
des
sous
unités
actives
et
donc
permet
une
activité.
Elles
vont
catalyser
la
phosphorylation
de
prot
comme
l’activation
d’un
processus
qui
conduit
à
la
glycolyse.
La
phosphorylation
se
fait
sur
les
AA
Ser
et
Thr
Diapo
23
Ces
processus
en
cascade
vont
permettre
l’amplification
du
signal
hormonal.
Les
récepteurs
de
l’H
sont
assez
peu
nbx
donc
l’amplification
est
très
utile.
On
a
plusieurs
étages
d’amplification.
Les
enz
cibles
sont
surtout
les
enz
du
métabolisme
mais
ca
peut
aussi
être
des
facteurs
de
régulation
de
l’expression
génique.
Dans
la
voie
de
l’AMPc,
on
parlera
de
CREBP
(Camp
Response
Element
Binding
Prot)
Diapo
24
6
Thomas
Dougnac‐Galant
3.3.Action
des
hormones
via
le
système
IP3
/
DAG
Ils
viennent
de
l’hydrolyse
de
certains
phospholipides
mbeR
formant
des
composés
actifs
Diapo
25
Le
groupement
inositol‐3P
est
un
groupement
polaire
La
phospholipase
C
va
permettre
de
cliver
le
PIP2
en
IP3
+
DAG
Ces
molécules
vont
entrer
dans
des
voies
de
signalisation
intra
¢R
et
notamment
dans
la
voie
calcique
Diapo
26
IP3
permet
la
libération
de
Ca
depuis
le
réticulum
endoplasmique.
Il
existe
des
canaux
calcium
IP3
dpdt
sur
la
mbe
du
RE.
Le
Ca
sort
du
RE
et
va
autoactiver
le
canal.
Ce
phénomène
s’arrête
quand
il
n’y
a
plus
d’H.
L’IP3
va
être
déphosphorylé
par
des
phosphatases.
Le
Ca
est
repompé
en
DH
de
la
¢
ou
dans
les
réserves
de
la
¢.
Le
DAG
peut
activer
des
prot
kinases
dpdtes
du
DAG
=>
permet
phosphorylation
de
prot
¢R,…
La
concentration
de
Ca
au
repos
est
faible
[Ca]extra
:
10‐3
M
[Ca]intra
:
10‐7
M
Il
faut
des
méca
efficaces
pour
maintenir
ces
concentrations.
Soit
une
calcium
ATPase
(pompe
le
Ca
vers
l’extérieur)
Soit
un
antiport
Na/Ca
couplé
avec
la
Na/K
ATPase
pour
repomper
le
Na
DH.
Le
Ca
peut
être
stocké
dans
la
¢
soit
en
association
avec
des
prot,
soit
le
stocker
dans
le
RE
par
une
calcium
ATPase.
On
peut
aussi
stocker
le
Ca
dans
la
mitochondrie
=>
influence
sur
l’activité
mitochondriale
et
notamment
l’activité
d’oxydation.
Le
Ca
va
activer
des
prot
cibles
qui
sont
des
prot
kinases
dpdtes
du
Ca
libre
et
associé
à
la
calmoduline
:
CAM
kinases.
Diapo
27
Une
partie
catalytique
inhibé
par
un
domaine
inhibiteur.
La
calmoduline
a
des
sites
de
fixation
du
Ca
et
elle
change
de
conformation
quand
il
y
a
du
Ca
=>
permet
l’association
à
la
prot
kinase.
Elle
devient
active
et
permet
une
autophosphorylation
et
elle
devient
totalement
active.
Permet
d’activer
des
processus
métaboliques
ou
des
processus
d’activation
transcriptionnels.
Quand
le
signal
s’arrête,
le
Ca
est
repompé
et
sa
concentration
intra
¢R
diminue.
Le
Ca
se
dissocie
de
la
calmoduline
et
donc
libère
la
CAM,
puis
intervention
d’une
phosphatase
pour
retourner
à
la
forme
de
départ.
C’est
une
activation
séquentielle
de
la
prot
induite
par
le
signal
calcium.
Thomas
Dougnac‐Galant
7
Diapo
28
Régulation
de
l’activité
transcriptionnelle.
Diapo
29
3.4.Action
des
hormones
via
l’acide
arachidonique
Provient
de
l’hydrolyse
de
phospholipides
mbeR
Diapo
30
L’acide
arachidonique
peut
aller
activer
des
prot
kinases
qui
vont
elles
même
phosphoryler
des
prot
cibles.
On
peut
aussi
former
des
dérivés
:
prostanoïdes
et
époxydes
Les
prostanoïdes
donneront
les
prostaglandines
et
les
leucotriènes.
Ce
sont
des
molécules
de
signalisation
intra
¢R
Les
époxydes
permettent
la
synthèse
de
GMPc
On
peut
aussi
produire
des
molécules
de
signalisation
extra
¢R
comme
les
leucotriènes
et
les
prostaglandines.
4. Les
récepteurs
à
activité
enzymatique
On
a
des
prot
trans
mbeR
:
_
domaine
de
liaison
du
ligand
à
l’extérieur
de
la
¢
_
domaine
cytosolique
avec
une
activité
enzymatique
• intrinsèque
• par
association
directe
avec
les
enz
4.1.Les
récepteurs
à
activité
guanylate
cyclase
Ex
:
récepteur
du
facteur
atrial
natriurétique
(ANF)
Produit
par
le
cœur
pour
la
régulation
de
la
concentration
de
Na
par
action
sur
les
reins
Un
récepteur
possède
une
activité
catalytique
de
type
guanylate
cyclase
=>
permet
la
formation
de
GMPc
ce
qui
permet
d’activer
des
prot
GMPc
dpdtes
4.2.Les
récepteurs
à
activité
tyrosine
kinase
On
trouve
ici
les
récepteurs
de
la
plupart
des
facteurs
de
croissance
8
Thomas
Dougnac‐Galant
Diapo
31
La
partie
intra
¢R
possède
une
activité
enzymatique
de
type
tyrosine
kinase.
Ces
récepteurs
suivent
une
séquence
d’autoactivation
ce
qui
va
entrainer
une
activation
du
site
catalytique
=>
auto
ou
trans
phosphorylation
du
récepteurs
quand
ils
sont
dimériques.
Les
phosphorylations
se
font
les
AA
Tyr.
Va
créer
des
sites
d’interaction
avec
des
prot
cytosoliques.
Ce
qui
abouti
a
l’activation
d’une
cascade
d’activation
protéique.
Diapo
32
Sur
les
Tyr
phosphorylées
vont
se
greffer
des
prot
cytosoliques.
Elles
peuvent
être
à
leur
tour
phosphorylées
(prot
type
IRS
:
substrat
du
récepteur
a
insuline)
ce
qui
permet
l’activation
d’autres
prot
en
cascade
dont
des
enz
comme
le
syst
des
MAP
kinases.
Une
fois
ces
enz
activées,
elles
vont
moduler
l’activité
d’autres
enz
par
phosphorylation.
4.3.Les
récepteurs
associés
aux
tyrosine
kinases
Ce
sont
des
récepteurs
des
médiateurs
locaux
(cytokines),
GH,
prolactine.
En
général,
association
de
sous
unités
du
récepteur
et
des
Tyr
kinases
_
prot
kinases
Src
_
janus
kinase
Diapo
33
Les
prot
ont
3
sous
unités
qui
sont
dissociées
quand
le
ligand
est
absent.
Quand
il
est
présent,
ca
permet
l’association
des
sous
unités
pour
former
un
récepteur
fonctionnelle
et
par
association
avec
d’autres
prot,
on
peut
acquérir
des
activités
enzymatiques.
5. Les
récepteurs
intracellulaires
Famille
de
récepteurs
à
structure
très
conservée.
Ils
sont
la
cible
des
hormones
liposolubles.
On
retrouve
les
stéroïdes,
les
H
thyroïdiennes,
des
vitamines
et
des
dérivés
des
lip
(a.
rétinoique).
Diapo
34
On
trouve
un
domaine
de
fixation
à
l’H
et
une
partie
peut
interagir
avec
de
l’ADN.
Il
y
a
aussi
un
domaine
de
dimérisation
ce
qui
permet
l’association
de
récepteurs
par
2
pour
former
des
dimères.
Ce
sont
2
récepteurs
qui
se
fixent
sur
une
séq
nucléotidique
présente
sur
l’ADN
des
¢.
Cette
séquence
est
appelée
élément
de
réponse
à
l’hormone
(HRE
:
Hormone
Response
Element).
Ces
dimères
ne
sont
pas
forcément
formés
par
2
mêmes
récepteurs.
Ils
fonctionnent
généralement
sous
la
forme
d’hétérodimères.
Thomas
Dougnac‐Galant
9
Les
récepteurs
peuvent
agir
avec
des
acides
nucléiques
par
l’intermédiaire
d’une
séq
d’AA
particulière,
formée
principalement
d’AA
de
type
Cys
qui
de
part
leur
charge
peuvent
capturer
un
atome
de
Zinc
pour
créer
des
replis
:
doigt
de
Zinc.
Les
atomes
de
Zn
et
d’autres
AA
permettent
de
créer
une
zone
chargée
+
ce
qui
permet
d’interagir
avec
des
acides
nucléiques
chargés
‐.
On
trouve
2
familles
de
ces
récepteurs
intra
cellulaires.
5.1.Les
récepteurs
associés
aux
Hsp
90
(stéroïdes)
Hit
Shock
Protein
Diapo
35
Ce
sont
les
récepteurs
des
stéroïdes.
Ils
sont
intra
¢R
mais
ils
sont
cytosoliques.
Ils
sont
présents
associés
aux
hsp.
C’est
la
présence
de
H
qui
active
le
récepteur.
C’est
la
présence
de
hsp
qui
bloque
le
site
d’association
par
exemple.
La
présence
de
H
entraine
la
fixation
de
H
sur
son
site
actif
=>
libère
la
prot
hsp
ce
qui
permet
de
libérer
le
site
de
liaison
à
l’ADN.
Le
cplx
HR
peut
alors
migrer
vers
le
ny.
5.2.Les
récepteurs
associés
à
l’ADN
(hormones
thyroïdiennes)
On
trouve
le
récepteur
T3
qui
est
déjà
associé
à
l’ADN
sur
un
HRE
(TRE
T3
Response
Element)
Diapo
36
Le
récepteur
est
déjà
associé
à
l’ADN
et
l’H
doit
arriver
jusqu’au
récepteur.
Il
faut
transporter
H
sous
forme
associée
puis
elle
traverse
la
MP
et
on
a
un
autre
transport
de
H
pour
aller
jusqu’au
récepteur
nucléaire.
Permettra
ensuite
de
modifier
la
transcription
de
gènes.
6. Les
récepteurs
canaux
ou
couplés
à
des
canaux
6.1.Le
récepteur
nicotinique
de
l’acétylcholine
Diapo
37
Association
de
sous
unités
qui
forme
un
canal
dont
l’ouverture
et
fait
par
la
fixation
de
Ach
sur
les
sous
unités
α.
6.2.Modulation
de
l’ouverture
de
canaux
par
phosphorylation
On
peut
retrouver
des
récepteurs
associés
aux
prot
G
qui
permettent
par
phosphorylation,
l’ouverture
d’un
canal.
10
Thomas
Dougnac‐Galant
6.3.Modulation
de
l’ouverture
de
canaux
par
des
prot
G
Par
association
de
prot
G
α
directement
sur
le
canal,
permet
l’ouverture.
Thomas
Dougnac‐Galant
11


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