L`assurance récoltes couvre aussi les inondations
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L`assurance récoltes couvre aussi les inondations
septembre 2013 Numéro DÉCRYPTAGE 1 000 MÉTHANISEURS À L’HORIZON 2020 Source : ministère de l’Agriculture M ille méthaniseurs d’ici à 2020 contre quatre-vingt-dix fin 2012 : c’est l’objectif du plan Énergie méthanisation autonomie azote. Ils produiront 625 MW d’électricité, ce qui correspond à la consommation annuelle de 800 000 foyers hors chauffage et 555 ktep de chaleur, l’équivalent de 555 000 tonnes de pétrole. La méthanisation permet le recyclage d’effluents agricoles, de déchets agroalimentaires, d’ordures ménagères fermentescibles, ainsi que le retour au sol d’un digestat riche en éléments fertilisants. L’assurance récoltes couvre aussi les inondations Des pluies torrentielles ont touché beaucoup de régions ces derniers mois. S’il est impossible de s’en prémunir, on peut s’assurer contre les pertes financières qui en découlent. B eaucoup de départements ont été touchés par une succession de phénomènes pluvieux violents durant ce printemps et cet été. L’agriculture a payé un lourd tribut. On estime en effet à plus de 300 000 hectares les surfaces touchées, sinon dévastées, et le préjudice dépasse les 500 millions d’euros. Après la sécheresse au printemps 2011 et le grand froid de l’hiver 2012, les accidents climatique réapparaîssent en 2013. Selon les chiffres relevés par Pacifica en juillet dernier, 75 % des sinistres déclarés pour la campagne 2012-2013 sont liés à des inondations ou des excès d’eau. Depuis la sortie des grandes cultures et des vignes du champ d’intervention du Fonds national de gestion des risques en agriculture (FNGRA), seule l’assurance récoltes permet de se couvrir contre ces aléas. Sécheresse, gel, excès d’eau, tempête… les contrats prennent en compte onze événements climatiques susceptibles de pénaliser les rendements . C’est bien le rendement, réexaminé chaque année, qui est garanti. Le montant de l’indemnisation est basé sur les prix des trois dernières campagnes. Selon les cultures, des garanties complémentaires peuvent aussi être souscrites, telles que la perte de qualité (pour des cultures comme le blé dur, l’orge, les pommes de terre), les frais de re-semis et de replantation ou encore les frais supplémentaires de récolte. La franchise est modulable jusqu’à 40 % pour chaque culture, tout en démarrant à 5 % pour les grandes cultures, 10 % pour la vigne, 15 % pour les fruits. Les cotisations dépendent de la fréquence et de l’intensité des événements garantis pour la culture dans le département concerné. Sauf dérogation, il faut souscrire l’assurance récoltes avant le 15 août pour les cultures d’hiver, avant le 15 février pour celles de printemps et avant le 31 décembre pour les fruits et la vigne. Un facteur de sécurisation Les activités agricoles comportent de nombreux risques : agronomique, technique, sanitaire, financier, humain… Parce qu’elle permet de se prémunir contre les pertes financières découlant des aléas climatiques, l’assurance récoltes est un élément important de la sécurisation des revenus de l’exploitation agricole. Elle est compatible avec la constitution d’une épargne de précaution pour appréhender les autres risques, dont le risque prix, dans un contexte beaucoup plus volatil tant à l’achat (intrants, aliments) qu’à la vente (produits végétaux et animaux). C’est une des vertus de la déduction pour aléas (DPA). Ce dispositif permet de déduire du bénéfice réel l’épargne constituée, sous deux conditions : 50 % des montants épargnés doivent être placés sur un compte d’épargne dédié ; le montant ne doit pas dépasser 27 000 € par an, DPA et déduction pour investissements (DPI) confondues. 3 RENCONTRE DANS NOS RÉGIONS avec Hervé TERREY AGRICULTEUR À ORIGNY-LE-SEC (AUBE) Assurer un projet de vie Cet exploitant accorde une place privilégiée à l’assurance vie, pour ne pas dire aux assurances vie. Un outil de gestion qu’il conjugue au présent et au futur. D epuis l’origine, le Crédit Agricole ChampagneBourgogne accompagne Hervé Terrey dans le fonctionnement quotidien de son exploitation, à travers des ouvertures de crédit pour financer son fonds de roulement et de prêts pour ses investissements. « La banque m’a permis de mener à bien mes projets, de gagner du temps, car elle avait aussi un client responsable et raisonnable. » Des produits aux particularités différentes À cet égard, les placements en assurance vie ont depuis longtemps constitué, aux yeux d’Hervé Terrey, un gage de confiance mutuelle entre sa banque et l’emprunteur qu’il incarne. Le portefeuille d’Hervé Terrey compte trois produits, pour bénéficier de leurs multiples particularités et modalités : choix entre des placements sur des fonds totalement sécurisés et d’autres plus spéculatifs, remboursement sous forme de rente, transmission de patrimoine… « La rentabilité de l’assurance vie FOCUS DES AIDES POUR L’ASSURANCE RÉCOLTES L ’assurance récoltes est le meilleur moyen de se prémunir contre de nombreux risques climatiques. Ce contrat bénéficie en outre d’un soutien de l’État et de l’Union européenne, sous la forme d’une subvention. Celle-ci concerne tous les contrats assurances récoltes, quelle que soit la franchise, et peut représenter jusqu’à 65 % des cotisations payées, dans la limite des fonds disponibles. et l’avantage fiscal qui lui est associé sont deux atouts particuliers, poursuit l’agriculteur. J’apprécie également la souplesse de ce type de placement. L’un d’eux me permettra de disposer d’un complément de retraite le moment venu, sans entamer le capital que représente mon exploitation et que je compte bien transmettre à mes enfants. » La transmission représente une préoccupation pour tout agriculteur : elle ne concerne pas seulement les revenus du travail mais également l’outil de travail que constitue l’exploitation. Agé de 49 ans, Hervé Terrey est pleinement engagé dans la gestion de son exploitation, qui compte 236 hectares à Orignyle-Sec (Aube). « Comme tout agriculteur, j’ai bien évidemment l’espoir que l’un de mes enfants me succède, avoue-t-il. Mais dans ma famille, il y a une règle qui veut que les enfants sont totalement libres de leurs choix professionnels. » En attendant que la décision de ses enfants s’affirme, Hervé Terrey s’investit tous les jours pour faire de son exploitation une entreprise rentable et durable. AGENDA 30 AOÛT AU 9 SEPT. CHÂLONS (51) 67e foire de Châlons-en-Champagne. 3 AU 5 SEPT. BELLAC (87) Tech Ovin – Salon national du mouton. 10 AU 13 SEPT. RENNES (35) 18 AU 19 SEPT. BOURG-LÈS- Space 2013 – Salon international de l’élevage. VALENCE (26) Tech & Bio : salon des techniques bio et alternatives. 20 AU 22 SEPT. ARS (01) Finale nationale de labour d’Ars-sur-Formans. Encore plus d’infos sur www.pleinchamp.com Éditeur : Uni-éditions, 22, rue Letellier, 75739 Paris Cedex 15 Directrice de la publication : Véronique Faujour • Comité éditorial : Pierre Fayolle, Gilles Thierry Rédaction : Raphaël Lecocq • Crédits photos : thinkstock.com • Dépôt légal : août 2013 FLASHEZ-MOI ! Retrouvez-nous sur : www.credit-agricole.fr