tannhauser - Compagnie Lyrique d`Aubervilliers
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tannhauser - Compagnie Lyrique d`Aubervilliers
C.L.A. présente Dans le cadre du bicentenaire de la naissance du compositeur TANNHAUSER Sélection scénique en langue française Tannhaiser et le tournoi des chanteurs à la Wartburg est un opéra de Richard Wagner. C'est son cinquième opéra et le deuxième de ses dix opéras principaux. Il porte la référence WWV 70 du catalogue de ses œuvres. Ce « grand opéra romantique en trois actes » dure trois heures vingt. L'argument est tiré de deux légendes germaniques, celle du tournoi de chant au château de la Wartburg avec comme protagonistes les Minnesänger (équivalent allemand des troubadours) Wolfram von Eschenbach et Heinrich von Ofterdingen, d'une part et la Ballade de Tannhäuser, d'autre part, avec insertion du concours de chant entre le retour de Tannhäuser du Venusberg et sa visite au pape. Les thèmes-clés sont l’opposition entre l’amour sacré et l’amour profane, ainsi que la rédemption par l’amour, thème qui traverse l’ensemble de l’œuvre de Wagner. L'opéra fut créé en 1845 à Dresde sous la direction de Wagner, avec sa nièce Johanna Wagner dans le rôle d’Elisabeth. Ensuite, Wagner révisa le livret et la partition à plusieurs reprises. Un mois avant sa mort, « il dit qu'il doit encore au monde Tannhäuser. » En mars 1861, l'opéra fut représenté en version française à l'Opéra de Paris, grâce à la princesse autrichienne Pauline von Metternich. Richard Wagner fit apparaître le Grand Ballet au premier acte. La Direction de l'Opéra de Paris recommanda à Wagner de le faire apparaître de préférence au deuxième acte de façon à ce que les membres du Jockey Club qui arrivaient après le premier acte, après le dîner, puissent voir leurs petites protégées du ballet. Wagner, par souci artistique, ne changea rien, ce qui déclencha une violente opposition de la part des habitués du Jockey Club qui sifflèrent lors des représentations. Il n'y eut que trois représentations, ce qui fit perdre à Wagner beaucoup d'argent mais lui assura une renommée mondiale, ce scandale étant repris par toute la presse internationale. Cette version est davantage donnée aujourd’hui. Acte I La scène se passe au Venusberg. Tannhäuser y est un captif volontaire de la déesse Vénus. Son amour pour elle s'est tari, et il aspire de nouveau à la liberté, la nature et l'amour de Dieu. Dans un air fameux, Tannhäuser exprime son désir à Vénus, qui réagit violemment et lui déclare que jamais plus il ne trouvera le salut. Tannhäuser dit alors que son salut viendra de Marie, provoquant ainsi son départ magique du Venusberg. Tannhäuser se retrouve soudainement dans la campagne près de la Wartburg ; c'est le printemps, un jeune berger chante à la gloire de la belle saison qui s'annonce et des pèlerins qui reviennent de Rome. En entendant leur chant, Tannhäuser est pris de profonds remords pour ses actions et d'un grand désir de rédemption. Tannhäuser est découvert par le landgraf et ses chevaliers Wolfram von Eschenbach, Walther von der Vogelweide, Biterolf, Reimar et Heinrich. Ils accueillent avec joie le retour du jeune chanteur, qui autrefois avait fui la cour de la Wartburg. Acte II Dans la grande halle de la Wartburg. Elisabeth, la fille du landgraf, accueille avec joie Tannhäuser et lui exprime le malheur dans lequel elle a vécu depuis son départ. Les chants de Tannhäuser étaient en effet très émouvants pour elle. Tannhäuser dit qu'elle doit remercier Dieu d'avoir permis le miracle de son retour. Le landgraf accueille les invités pour le concours de chant, dont le thème sera l'éveil de l'amour. Elisabeth accordera un vœu au vainqueur, quel qu'il soit. Wolfram est le premier à chanter; il décrit l'amour comme un sentiment pur qui ne doit jamais être troublé. Tannhäuser réplique en vantant l'amour sensuel, ce qui provoque l'ire de Biterolf et Walther qui soutiennent le sentiment de Wolfram. Tannhäuser, au comble de l'extase, finit par chanter une louange à Vénus et déclarer qu'il a passé tout le temps de son absence avec elle dans le Venusberg. Les chevaliers tirent l'épée pour sommairement exécuter Tannhäuser, qui ne doit son salut qu'à la pitié d'Elisabeth, et à la décision du landgraf de l'envoyer à Rome demander son pardon au Pape. Acte III La vallée de la Wartburg. Elisabeth, accompagnée de Wolfram, tombe à genoux en prières pour le salut de Tannhäuser. Elle retourne ensuite le cœur brisé vers la Wartburg, tandis que Wolfram, animé d'un amour dévoué pour elle, pressent sa mort prochaine et chante la louange de l'étoile du soir. Il voit alors un pèlerin qui s'avère être Tannhäuser de retour de Rome. Celui-ci lui décrit comment le Pape lui refusa son pardon aussi sûrement que son bâton de bois ne pourra jamais reverdir. Désespéré, Tannhäuser s'en retourne au Venusberg, d'où Vénus l'appelle et l'accueillerait volontiers de nouveau dans sa caverne. À ce moment, une procession funéraire apparaît, portant le corps d'Elisabeth. Tannhaüser meurt à son tour. Les jeunes pèlerins arrivent alors et décrivent le miracle divin signifiant le salut de Tannhäuser : le bâton du Pape a reverdi. 9 solistes ,un pianiste – durée : 135 minutes Enfin à la portée de tous, le fantastique aventure de Tannhäuser. Les chevaliers, les déesses et l’amour chers à Wagner surgissent dans des mélodies inégalées pour le plus grand plaisir du spectateur. À redécouvrir d’urgence.