Article Le Parisien PDF - Collège Léon Blum d`Alfortville

Val-de-Marne
Matin
www.leparisien.fr/94
Le Parisien / Mardi 10 juin 2014
CONSEIL GÉNÉRAL
Troisétoilespour
lesvillagesvacances
n Les deux villages vacances du
conseil général, Guébriant et JeanFranco (Haute-Savoie et Savoie),
viennent d’être distingués pour la
qualité de leurs prestations. Atout
France, l’agence de développement
touristique de France et unique
opérateur de l’Etat dans le secteur
du tourisme, vient de remettre trois
étoiles aux villages vacances du
département. Cette labellisation
distingue la qualité de confort
de leurs équipements, la qualité
de leurs services et leurs bonnes
pratiques en matière de respect
de l’environnement et d’accueil des
personnes en situation de handicap.
THIAIS
Alfortville, collège Léon-Blum, mardi dernier.
En plus de leurs cours axés autour de l’opéra,
des élèves de 4e ont suivi un atelier pratiques
artistiques. Une récréation mais surtout une
révélation pour les collégiens. (LP/D.C.)
Tentezvotrechance
auchallengedekart
(LP/Olivier Arandel.)
Et s’ils avaient trouvé
leur voie grâce à l’opéra ?
ALFORTVILLE. Pendant deux ans, 25 élèves d’un collège populaire ont suivi un programme
autour de l’opéra. Une expérience unique qui s’achève ce soir par une représentation.
(LP/D.C.)
« AMINE ARRÊTE ! » L’ordre ne
vient même pas des profs mais des
camarades de l’intéressé. Pas question de perturber l’atelier pratiques
artistiques. D’autant plus que c’est
le dernier avant la représentation
de ce soir. C’est en effet l’aboutissement de deux ans de travail entre le
collège Léon-Blum d’Alfortville et
l’Opéra national de Paris.
Pendant cette période, 25 élèves
ont suivi un programme construit candidature de son collège aux
autour de l’opéra. Des incontourna- 620 élèves et 35 nationalités.
bles comme de la danse en EPS ou
Au premier abord, concilier opéra
du classique en musique mais aussi et réussite scolaire dans un environde l’histoire et du théâtre en fran- nement populaire ressemblait à
çais. Un défi pour les professeurs une idée un peu bobo. Et pourtant,
qui ont accepté de jouer le jeu. En les élèves ont été conquis. Ce qui
plus, les jeunes ont pu assister à des était loin d’être évident. « Ça ne m’a
opéras à Paris. Ils ont aussi ren- pas plu du tout, lâche sans ambages
contré des artisMara, 13 ans. Je
tes, comme le rél’opéra com« Il n’y en a peut-être voyais
alisateur et metme un truc pour
que trois qui n’ont pas les bourgeois avec
teur en scène Benoît Jacquot.
la Castafiore. Mais
été emballés »
L’objectif ? « Repourtant vous saAntoine, 14 ans
mobiliser les élèvez combien il y a
ves décrocheurs, dépasser les inéga- de métiers dans ce domaine ? Plus
lités sociales et favoriser l’égalité de 130 ! » A côté d’elle, Déborah,
des chances culturelles », insiste Cé- 14 ans, a écouté les conseils de l’inline Richoud-Bizet, la principale ad- tervenante en pratiques artistiques.
jointe, qui a eu l’idée de déposer la « L’opéra c’était une révélation pour
cette gamine, souffle Céline Richoud-Bizet. Elle avait des étoiles
dans les yeux à chaque représentation. » « Si je pouvais y aller tout le
temps… » rêve la collégienne.
Mais à part faire plaisir aux collégiens, ce programme — quasi intégralement financé par l’association
les Mécènes de Bastille — est-il une
réussite éducative ? « Outre la curiosité pour l’opéra et son environnement, les élèves sont devenus plus
respectueux des règles, constate la
principale adjointe. Maintenant, ils
sont bien habillés quand ils assistent aux représentations, ce qui
n’était pas le cas. J’ai vu leur transformation. On leur a donné de la
fierté. »
« Parmi les élèves, il n’y en a peutêtre que trois qui n’ont pas été emballés, glisse Antoine, 14 ans. Mais
si on nous demandait si on voulait
passer une troisième année comme
celle que l’on vient de vivre, tout le
monde dirait oui. » DENIS COURTINE
www.leparisien.fr/94
> VIDÉO
Les répétitions
n CONFIDENTIEL
Deux classes du département
font partie du programme
n
Le collège Léon-Blum d’Alfortville n’est pas le seul établissement du
département à bénéficier du programme Dix mois d’école et d’opéra. Des
lycéens de Guillaume-Apollinaire à Thiais, comme une trentaine de classes de
toute l’Ile-de-France, ont eu la chance pendant deux ans de suivre cette
opération. « En découvrant l’univers de l’opéra, les élèves apprennent à se
découvrir, assure-t-on à l’Opéra national de Paris. Ils s’interrogent au contact
des métiers et des œuvres, qui leur renvoient une image d’excellence et de
beauté. Ils partagent émotions et réflexions dans leurs établissements et dans
leurs familles, élargissant ainsi leur horizon. »
D.C.
Mer
Salon
Paris
Grand Public & Professionnel
35 000 visiteurs | 400 exposants
13 e
Editio
Jeu
Ven
Handicap|Grand Âge 11 12 13
Maintien à Domicile JUIN 2014
Toutes les solutions pour mieux vivre !
PARIS PARC EXPO
PORTE DE VERSAILLES
Matériels | Services | Conseils
ENTRÉE GRATUITE
n
n Les amateurs de sport automobile
vont pouvoir s’en donner à cœur
joie. A l’occasion du mois Thiais t’es
sport, un challenge de karting est
organisé à partir d’aujourd’hui pour
désigner les meilleurs pilotes de la
ville. Chaque Thiaisien de plus de
12 ans, sur présentation d’un
justificatif de domicile, pourra
tenter sa chance gratuitement toute
cette semaine sur le circuit Kart
Thiais. Les auteurs des meilleurs
chronos seront sélectionnés pour
la grande finale samedi matin.
Sélections aujourd’hui, jeudi et
vendredi, de 16 heures à 18 h 30
au circuit Kart Thiais, 2, avenue
du Docteur-Marie. Gratuit pour
les habitants de la ville.
Votre badge en 1 clic !
www.autonomic-expo.com
L’hippodrome
d’Enghien pourrait
accueillir Solidays
en 2015
n
Et si le festival Solidays, qui se
déroule du 27 au 29 juin à
l’hippodrome de Longchamp, se
tenait l’an prochain dans le Vald’Oise ? Le site du bois de Boulogne
(Hauts-de-Seine), en rénovation
en 2015, contraint les organisateurs
à trouver un autre terrain pour
accueillir ce rendez-vous musical créé
il y a seize ans pour mobiliser contre
le sida. Antoine de Caunes, président
d’honneur de Solidarité sida, qui a
lancé un appel dans ce sens dans
nos colonnes samedi, vient de
contacter les mairies de Soisy-sousMontmorency et d’Eaubonne où se
trouve l’hippodrome d’Enghien pour
connaître leur position à ce sujet.
« A la suite de son appel, nous
sommes prêts à organiser le festival
à l’hippodrome » confie,
enthousiaste, un élu.