La médecine chinoise

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La médecine chinoise
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600 remèdes
pour soigner 150 maladies
L’homéopathie
La médecine chinoise
La médecine conventionnelle
La naturopathie
Dr Gilles Pentecôte, médecin généraliste et relaxologue
Dr Ronald Boyer, médecin homéopathe
Dr Michel Frey, médecin généraliste orientation acupuncture
Patrick Machelard, naturopathe
Dr Jean-Claude Houdret pour la préface
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Titre
Préface
C’est un grand honneur de rédiger la préface de cet ouvrage qui réalise
une synthèse entre des aspects en apparence antinomiques de la
médecine. Je m’y prête avec joie, car j’y vois une forme de consécration
des idées que je défends depuis plus de trente ans.
La médecine est une mère salvatrice et consolatrice dont les
nombreux enfants sont bien différents les uns des autres. Sa fille
aînée, de loin la plus ancienne, est la phytothérapie, qui, malgré
ses imperfections, a permis aux hommes de survivre pendant
des millénaires.
Ensuite vient l’homéopathie, fruit de la conception philosophique
de l’autoguérison obtenue en soignant « le mal par le mal ».
Cette médecine « inventée » par Samuel Hahnemann (1755-1843)
est basée sur le traitement par les semblables. Elle reprend en cela
une théorie d’Hippocrate (v. 460-v. 377 av. J.-C.) stipulant que « la fièvre
est supprimée par ce qui l’a produite et produite par ce qui l’a
supprimée ».
Bien plus tard, soit à partir de 1940, l’allopathie a vu le jour
grâce aux progrès de la chimie, qui a permis, au début, de copier
industriellement la partie la plus médicalement efficace des plantes.
Puis, peu à peu, celle-ci a utilisé des médicaments entièrement
artificiels, n’ayant plus rien à voir avec la nature et d’une efficacité
incontestable. Ses performances ont, pendant quelques dizaines
d’années, relégué en Occident les autres médecines au rang de
médecines d’appoint. Aujourd’hui, les inconvénients des traitements
tout allopathiques ont entraîné un retour du public vers la tradition.
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Titre
Dans cette mouvance, la naturopathie, dans laquelle entre désormais
la phytothérapie, a connu un regain d’intérêt, car elle incarne
la tradition dans ce qu’elle a de plus global, en associant
l’alimentation à la phytothérapie, à l’exercice physique, à l’hygiène
en général et à une certaine élévation de la pensée.
Enfin, la médecine chinoise plurimillénaire s’est introduite
en Occident. Elle est basée à la fois sur des concepts philosophiques
et sur les mêmes principes généraux que la naturopathie. En outre,
elle fait appel à des plantes et à des substances malheureusement
inconnues en Europe, ainsi qu’à des soins de rééquilibrage
énergétique fondés sur les théories du yin, du yang et des méridiens.
Cet ouvrage magnifique réalise une synthèse courageuse et mesurée
entre quatre conceptions médicales radicalement différentes. Il ne
peut que conforter dans leur opinion les adeptes des différentes
médecines, mais aussi leur ouvrir l’esprit sur la diversité des
techniques médicales et surtout sur le bénéfice qu’on peut tirer
de chacune d’elles suivant les cas.
En médecine, il n’existe pas de vérité définitive dans l’application
d’une méthode : chacun doit chercher la sienne et faire un choix
selon son tempérament, sa personnalité et son mode de réaction
aux traitements.
Docteur Jean-Claude Houdret
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Titre
Les informations contenues dans ce guide
ne remplacent pas une consultation médicale.
Les auteurs et l’éditeur déclinent toute responsabilité
pour les dommages éventuels qui pourraient
être interprétés comme la conséquence directe
ou indirecte des textes de ce livre.
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Titre
Une médecine plurielle
Cet ouvrage se compose de plus de 150 fiches médicales décrivant
chacune quatre propositions thérapeutiques, celles d’un médecin
généraliste, d’un médecin homéopathe, d’un spécialiste de médecine
chinoise et d’un naturopathe. Il aborde les pathologies les plus
courantes, qui peuvent toutes bénéficier de conseils, indépendamment
ou associés à une prise en charge médicale.
La grande originalité de ce guide réside dans son approche
pluridisciplinaire, qui permettra à chaque lecteur de choisir une
ou plusieurs orientations thérapeutiques selon les affections dont
il souffre. Quand une médecine ne sera pas efficace, il pourra décider
d’en essayer une autre, ou simplement d’associer deux types de soins
différents pour augmenter ses chances de guérison.
De la médecine allopathique, qui agit rapidement sur les symptômes
et prévient les complications, aux médecines douces, qui œuvrent
à la racine du mal, les approches théoriques ont chacune leur logique,
l’essentiel demeurant l’efficacité du traitement.
Lorsqu’il s’agit de troubles bénins et ponctuels (constipation, mal
des transports, céphalées…), chacun pourra s’automédiquer et
ne consulter que s’il constate une aggravation. L’ouvrage est aussi
émaillé d’une foule de conseils qui permettent d’appliquer une
hygiène de vie favorable à la guérison et utile pour éviter les récidives.
Ce livre est avant tout un guide des médicaments et donc une aide
précieuse pour se repérer dans les ordonnances, pour se sentir moins
démuni devant le savoir médical. Chacun peut ainsi s’informer avant
toute consultation, afin de poser des questions adéquates au
thérapeute qu’il consulte.
Un malade averti multiplie ses chances de trouver les bonnes
solutions thérapeutiques !
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Titre
Titre
La naturopathie
Comment
utiliser
ce livre
• IMPORTANT : il est nécessaire de lire
les pages d’introduction rédigées
par les quatre praticiens afin de bien
comprendre chacune de leurs démarches.
La médec
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Introduction
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Introduction
L
D
• Maladies ou parties du corps traitées dans la fiche. Si vous ne trouvez
pas le terme que vous cherchez, reportez-vous à l’index en fin d’ouvrage.
H
• Onglet pour
se repérer dans
l’ordre alphabétique.
Hypotension artérielle
• Pathologies
définies selon
plusieurs critères :
origines, facteurs
de risque, signes
précurseurs,
troubles associés,
complications…
L’hypotension artérielle est une diminu-
tion de la pression artérielle au-dessous de
9/6 (voir la fiche Hypertension artérielle).
Lorsqu’elle est chronique, elle n’est presque
jamais inquiétante, sauf chez le sujet âgé.
Des problèmes de santé peuvent apparaître
lorsque la pression chute brutalement et
que le cerveau se retrouve privé de sang.
Ce phénomène, qui survient le plus souvent lorsqu’on passe trop rapidement de la
position couchée à la station debout, peut
induire un vertige ou une perte de connaissance. Cette hypotension orthostatique est
due à une défaillance du système nerveux
autonome (partie du système nerveux responsable des fonctions automatiques), qui
ne réagit pas de manière appropriée aux
changements soudains.
Une autre cause d’hypotension artérielle
est le malaise vagal (choc vagal, ou syncope
vaso-vagale s’il y a perte de connaissance).
Ce trouble est dû à une activité excessive
du nerf vague responsable d’un ralentissement du rythme cardiaque.
Les causes les plus fréquentes sont la grossesse, des problèmes hormonaux, une automédication, un surdosage du traitement
hypertensif, une insuffisance ou une
défaillance cardiaques, des saignements,
une fièvre ou une température trop basse,
une déshydratation, une réaction allergique,
un choc anaphylactique, des varices importantes, des troubles digestifs aigus.
• Conseils de
prévention et
règles d’hygiène
de vie.
306
6
LES SYMPTÔMES
• Vertiges ou perte
de connaissance.
CONSEILS
Il n’existe pas de moyen de
prévenir l’hypotension. Mais,
si elle est occasionnelle, on
peut prévenir les épisodes en
modifiant ses habitudes de vie :
• Boire de l’eau régulièrement.
• Limiter l’absorption d’alcool.
• Dormir suffisamment.
• Pratiquer une activité
physique régulière.
• En cas d’hypotension
orthostatique, s’asseoir
1 à 2 minutes au bord du lit
avant de se mettre debout.
Quand la crise se produit :
• S’allonger et lever les
jambes afin que le sang aille
vers le cerveau. S’il s’agit
d’hypotension, la reprise
de connaissance sera
immédiate. Mais il faudra
voir un médecin pour un
diagnostic exact.
• Symptômes
les plus courants.
ATTENTION :
l’absence de l’un
d’eux n’annule
pas le diagnostic,
que le médecin
est d’ailleurs
le seul à pouvoir
légalement porter.
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Hypotension artérielle
• Réponse de la médecine
conventionnelle : conseils
d’automédication,
traitements que pourrait
prescrire un médecin.
La réponse de la médecine conventionnelle
Après avoir recherché une origine à cette baisse de tension et éliminé certaines
pathologies, le médecin prescrira des médications antiasthéniques, notamment la
Coramine glucose® (voir aussi la fiche Asthénie).
Les médicaments les plus prescrits sont :
• les dérivés de l’ergot de seigle (Dihydroergotamine®, Ikaran®, Séglor®, Tamik®),
en faisant attention aux contre-indications et aux interactions ;
Hypotens
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• les sympathomimétiques (Effortil®, Hept-a-Myl®, Praxinor®),
assez
artétolérés
rielle
dans l’ensemble.
Quand l’hypotension est liée à d’importantes varices aux membres inférieurs, des
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s’il est possible (voir la fiche Varices).
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neurologique,
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• Réponse de l’homéopathie :
remèdes à choisir selon
les symptômes observés.
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• Sepia officinalis 9 CH : médicament de base de l’hypotension artérielle, avec
fatigue le matin au réveil améliorée par l’exercice et vertiges aux changements
de position.
La répo
• Réponse de la médecine
chinoise : acupuncture,
massages, formulations
de plantes…
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à un mauvais sommeil ou à une mauvaise hygiène
du bain ou
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Ce geste ton
• Ba
mbou tabaefficace.
L’acupuncture et la pharmacopée assurent un
traitement
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veineux, per
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-p
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• Une technique chinoise traditionnelle consistait à compresser fermement
remonter la t de
chaque rep
tension
as.
et lutte con
dant quelques secondes le coin interne de l’auriculaire gauche (correspondant au
tre
• Réponse de la naturopathie :
approche alimentaire,
compléments nutritionnels…
les varices.
307
Côté psy
Un malaise
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• Quand il es venir dans trois circons affection psychosoma
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un malaise
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d’une récidi se de tétanie/spasmo
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ph
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se, la peur
le panique.
• Encadré approuvé par les
quatre praticiens : il propose
une autre approche, souvent
d’ordre psychologique.
308
• Documents annexes :
ils complètent les fiches.
Lutter contre l’acidose
Pour lutter contre l’acidose, qui épuise les réserves de l’organisme en minéraux, il est
nécessaire de modifier son alimentation afin que la consommation d’aliments alcalins
soit supérieure à celle d’aliments acides. Il faut également lutter contre le stress.
Aliments alcalins et mode de vie désacidifiant
Mode de vie
Aliments
• Bananes, poires, pommes douces, figues,
raisin, dattes, amandes, pêches, cerises
(sauf de Montmorency), avocats, olives,
melon, pastèque, châtaignes.
• La plupart des fruits séchés
(surtout s’ils sont réhydratés),
sauf l’abricot.
La plupart des légumes crus ou cuits
(sauf ceux de la liste des aliments acides).
• Pratiquer une activité physique
régulière et adaptée.
• Favoriser le contact avec la nature.
• Prendre des saunas et des bains chauds
(voir la pratique du bain
hyperthermique p. 587
pour les contre-indications).
Index
• S’octroyer des plages suffisantes
de loisir et de détente.
• Toutes les courges (citrouille, potiron…).
• Pommes de terre (à l’eau ou au four)
et topinambours.
• Hydratation suffisante avec une eau de
source le moins minérale possible.
A
• Veiller
dormir
Abcès
du seinà voir
Seinsuffisamment
(affections du)
et privilégier
un sommeil naturel.
Aérogastrie
voir Aérophagie
Algie vasculaire
faciale
voir Maux de tête aigus
• Pratiquer
régulièrement
Alzheimer
(maladie
d’) voiretMémoire
(troubles
des respirations
amples
profondes.
de la)
Amétropie voir Réfraction oculaire (troubles
de la)
S o u r c e s d ’a c i d i fAngine
i c a t i odenpoitrine voir Athérosclérose
Anxiété voir Stress • Panique (attaque de)
AphonieMode
voir Enrouement
de vie et aphonie
Aphtose voir
Bouche
(affections
de la)
• Viande rouge, charcuterie, abats.
• Sédentarité,
excès
d’activité
physique
Apnée
(syndrome
d’apnées du sommeil)
(surtout
la compétition).
• Levures alimentaires.
voir Ronflement
• Carences
en sommeil
volontaires ou non.
• Café, thé, chocolat, alcool, tabac.
Appendicite
voir Douleurs abdominales aiguës
• Abus
médication
Arthrite
voirde
Arthrose
• Main (affections de la)
• Tous les produits raffinés
(principalement
les
médicaments
de
confort).
Arythmie voir Palpitations, tachycardie,
(sucres, céréales).
arythmie
• Manque
d’oxygénation et pollution.
• Fritures.
Astigmatisme voir Réfraction oculaire (troubles
de la) • Stress.
Aliments
B
582
Glossaire général
• Pratiquer des activités de relaxation.
Blépharite voir Conjonctivite
BPCO voir Essoufflement, insuffisance
respiratoire
C
Calcul voir Insuffisance biliaire, lithiase biliaire
Cancer du côlon voir Polypose colique
Cancer du rein voir Rein (affections du)
Cancer du sein voir Sein (affections du)
Candidose voir Mycoses
Capsulite rétractile voir Épaule
Carcinome voir Vieillissement cutané
Cérumen (bouchon de) voir Conduit auditif
(troubles du)
Chalazion voir Conjonctivite
Choc anaphylactique voir Urticaire, œdème
de Quincke
Cholécystite voir Douleurs abdominales aiguës
Chondropathie rotulienne voir Arthrose •
Ménisques
Cirrhose voir Hépatite virale et cirrhose
596
A
Acides nucléiques : il s’agit de l’ADN et de l’ARN,
qui sont des composants de base de la cellule.
Acidocétose : élévation excessive de l’acidité du
sang due à une accumulation d’éléments appelés
corps cétoniques.
Agalactie : absence de production de lait par
contracture • Hématome
Coliques hépatiques et néphrétiques voirles glandes mammaires.
ALAT : alanine amino-transférase, marqueur
Douleurs abdominales aiguës
Colite aiguë voir Maladies inflammatoiresde la famille des transaminases qui permet de
déceler certaines lésions cellulaires, notamment
chroniques intestinales
au niveau du foie.
Colite spasmodique voir Colopathie
Anastomose : lieu de réunion de deux fonctions
spasmodique
ou trajets.
Côlon irritable voir Colopathie spasmodique
Androgène : se dit d’une hormone qui provoque
Compulsion alimentaire voir Boulimie et les caractères masculins.
compulsion alimentaire
Angioplastie : intervention chirurgicale visant
Contracture musculaire voir Élongation, à réparer, à dilater ou à remodeler un vaisseau.
Angio-scanner : scanner visualisant des artères
claquage, contracture
opacifiées par un produit radio-opaque.
Convulsions voir Épilepsie • Fièvre
Arthro-scanner : examen consistant à injecter un
Coqueluche voir Toux
produit de contraste à l’intérieur de l’articulation
Cor voir Pied (affections du)
afin de mettre en évidence des éléments
Coup de soleil voir Brûlures
anatomiques (ligaments, ménisques, cartilages)
Coup du lapin voir Entorse cervicale
non visibles par d’autres méthodes.
Crevasse du mamelon voir Allaitement Arthroscopie : introduction, sous anesthésie
(troubles de l’) • Sein (affections du) locale, d’un petit tube rigide relié à une caméra
pour pratiquer une intervention chirurgicale.
Crise d’absence voir Épilepsie
ASAT : aspartate amino-transférase, marqueur
Crise de foie voir Insuffisance biliaire, lithiase
de la famille des transaminases qui aide à déceler
biliaire
certaines lésions cellulaires, notamment sur le foie.
Crise tonico-clonique voir Épilepsie
Aspergillome : colonisation d’une cavité par
Crohn (maladie de) voir Maladies
le champignon Aspergillus fumigatus.
inflammatoires chroniques intestinalesAsthénie : fatigue intense se reportant sur
Cystite voir Infection urinaire
différentes fonctions psychiques ou physiques.
Cystite à urines claires voir Chlamydiose Asymptomatique : sans les symptômes habituels.
Atonie : perte de force.
Claquage voir Élongation, claquage,
D
Déchirure musculaire voir Élongation,
claquage, contracture
B
Bassinet (ou pelvis rénal) : poche membraneuse
Déficit cognitif voir Mémoire (troubles de du
la)rein qui collecte l’urine et l’envoie dans l’uretère.
Démangeaison voir Prurit
Démence sénile voir Mémoire (troubles590
de la)
Dépression du post-partum voir Dépression
Dépression saisonnière voir Dépression
Dermatose voir Acné rosacée
Diarrhée aiguë du nourrisson voir Gastro-
Tous les termes issus des réponses
de la médecine chinoise font l’objet
d’un glossaire séparé p. 594. L’astérisque
renvoie à d’autres termes du glossaire.
BCG-thérapie intravésicale : méthode permettant
de soigner certains cancers de la vessie en
l’irriguant régulièrement avec une solution
contenant des extraits de vaccin BCG.
Bilirubine : pigment jaune-brun formant
le constituant principal de la bile.
Biopsie : prélèvement d’un fragment de tissu
ou d’organe afin de pouvoir l’examiner au
microscope.
Borborygmes : bruits produits dans l’estomac et
l’intestin par les aliments liquides et par les gaz
qu’ils dégagent au cours de la digestion.
Bourse synoviale : cavité indépendante d’une
articulation, se localisant entre muscle, tendons,
peau et os, qui permet un meilleur glissement
des structures les unes par rapport aux autres.
C
Caséine : principale protéine du lait.
Choc anaphylactique : réaction allergique
exacerbée pouvant provoquer un coma.
Cœlioscopie : examen de l’abdomen effectué
à l’aide d’un tube optique muni d’un dispositif
d’éclairage que l’on passe au travers d’une
petite incision de la paroi abdominale.
Comburation : combustion d’un corps pendant
la digestion.
Créatinine : substance azotée issue de la
dégradation de la créatine, constituant du tissu
musculaire.
• Glossaire général et
glossaire de médecine
chinoise : ils expliquent
les termes signalés
par un astérisque*.
D
Déhiscence : ouverture ou rupture anormale
d’un muscle.
Delirium tremens : état d’agitation accompagné
de fièvre, de tremblements, d’onirisme, provoqué
par un sevrage brutal dans l’alcoolisme chronique.
Densitométrie osseuse : examen indolore qui
évalue, grâce aux rayons X, la masse de calcium
contenu dans l’os.
Douche rectale : pratique qui consiste à injecter
de l’eau tiède, associée ou non à un traitement,
• Index : il guide vers
une ou plusieurs fiches
correspondantes.
entérite du nourrisson
Diverticules voir Vessie (affections de la)
Douleurs pariétales voir Douleurs thoraciques
aiguës
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Titre
Introduction
La médecine
conventionnelle
epuis une soixantaine d’années, la pratique médicale
occidentale a vu sa notoriété se diffuser à l’ensemble de
Médecin généraliste
la planète. Son efficacité, surtout liée à la démarche expéet relaxologue.
rimentale et scientifique qui a sous-tendu les recherches, est le
gage de son objectivité et est à l’origine de son succès.
Mais, au-delà de cet apport incontestable, l’exercice de la médecine de terrain n’en reste pas moins un art, car le praticien soigne
une personne ayant un mode de vie et une psychologie qui interagissent continuellement avec sa santé.
Aussi, quand on souhaite prendre en main sa santé, il faut tenter
de réfléchir comme un soignant et s’intéresser aux facteurs favorisant les
maladies. On utilisera les médicaments conseillés ici en automédication, en
optimisant son mode de vie et en cherchant l’interrelation de son psychisme avec la maladie.
Gilles Pentecôte
D
Pour un médecin conventionnel pratiquant la médecine basée sur les
preuves, cet ouvrage collectif est délicat.
• Comment allier le besoin de rigueur de la science avec la tolérance nécessaire envers d’autres formes de médecine dont les allégations ne sont
pas encore toutes démontrées ? Car ce n’est que cette ouverture qui peut
permettre la découverte de nouvelles possibilités de soins.
• Comment peut-on comprendre les principes de la vie et de la santé sans
basculer dans une vision sectaire ? C’est peut-être en publiant un tel livre
de rassemblement et de tolérance que l’on peut au mieux lutter contre les
dérives extrémistes, celles qui, par exemple, affirmeraient une cause unique
à l’origine de telle ou telle maladie – une situation très rare en médecine.
• Comment peut-on proposer au lecteur des soins alternatifs tout en respectant notre obligation de ne pas faire perdre de chances de guérison à
un patient ? Peut-être en l’informant mieux, en lui conseillant sans cesse
de ne pas perdre confiance et de consulter encore et encore si une amélioration tarde à se dessiner, de s’ouvrir à d’autres approches.
■
8
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Titre
• Comment concilier la nécessité de modérer le
monopole de l’industrie pharmaceutique,tout en
reconnaissant les immenses progrès qu’elle a
permis de réaliser ? Peut-être en remettant les
choses à leur place : tout l’aspect préventif de notre
santé est dans nos mains, dans nos assiettes, dans
notre activité physique, dans notre recherche quotidienne du meilleur équilibre psychologique possible. Et
les soins de premier recours tels qu’ils sont détaillés dans
cet ouvrage peuvent être appris, peut-être même dès l’école.
La pharmacopée vient si nécessaire, mais pas automatiquement,
en association ou en second lieu.
Nous constatons combien la médecine conventionnelle est efficace dans la
plupart des maladies aiguës. En revanche, elle l’est souvent moins dans
certaines affections qui s'inscrivent dans la durée où d'autres approches
peuvent être plus performantes. Ainsi, l’acupuncture, comme dans les nausées de la grossesse ou la stérilité, l’homéopathie, comme dans les infections
ORL récidivantes de l’enfant ou les symptômes de la ménopause, la naturopathie, comme dans l’approche diététique de certaines maladies autoimmunes, ou la relaxation et la psychothérapie, comme dans les affections
dermatologiques, la colopathie, les insomnies, sont souvent plus efficaces.
Les critiques opposées habituellement aux médecines alternatives reposent
sur l’idée que leur efficacité est insuffisamment prouvée. Cette critique
est justifiée, mais, quand un patient est en échec avec une prise en charge,
doit-il attendre que tout soit prouvé pour essayer une autre méthode si
elle est sans danger ?
Aucune institution ne va dépenser les millions d’euros nécessaires pour
vérifier qu’une plante, des granules, un conseil alimentaire, un exercice de
sophrologie sont efficaces dans telle indication. La plupart des pratiques
alternatives ne peuvent donc être prouvées par manque d’argent, alors
que grâce à elles on pourrait réaliser de grandes économies…
Voici donc un ouvrage construit dans cette optique de rassemblement.
Gilles Pentecôte
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Titre
L’homéopathie
Introduction
’homéopathie a fêté ses 200 ans, et pourtant c’est une thérapeutique si moderne qu’elle est considérée comme l’une
Médecin
des plus populaires au monde. Imaginez qu’au lieu de traiter
homéopathe,
une maladie, maladie avec un nom générique, on vous soigne
pratique et
vous, vous-même dans votre maladie. Ceux qui ont des enfants
enseigne
savent bien que, si plusieurs d’entre eux attrapent la grippe en
aux États-Unis.
même temps, il est possible que l’un se trouve au fond de son lit,
le deuxième grognon devant la télé et le troisième en train de
sauter partout. Il s’agit pourtant de la même maladie : la grippe,
mais avec des expressions différentes et personnalisées selon le
patient. C’est pour cette raison que, lorsque vous lirez dans cet
ouvrage les symptômes décrits pour chaque médicament homéopathique,
il s’agit de reconnaître les vôtres, ceux que vous présentez au cours de votre
maladie.
Un autre avantage vient du fait que ces médicaments sont extrêmement
dilués. De ce fait, ils ne sont jamais toxiques, ne présentent pas de contreindications ni d’effets secondaires. Les dosages sont les mêmes pour les
adultes, les enfants et les femmes enceintes. L’homéopathie, thérapeutique « énergétique », est votre alliée naturelle. Elle est capable de faire
réagir votre organisme, de lui redonner l’avantage en n’utilisant qu’une
très légère stimulation, et il n’est nul besoin de quantités importantes,
comme souvent en allopathie, où il est question de « lutter » contre des
symptômes.
Ronald Boyer
L
■ Comment
prendre les médicaments homéopathiques ?
lls se présentent le plus souvent sous la forme de granules, qui sont des
petites sphères de saccharose-lactose. En suivant les indications de dosage
exprimées dans ce livre, vous devez les laisser fondre sous la langue, sans
les toucher avec les doigts, car une grande partie du médicament actif se
trouve en surface ; le contact risque donc d’en éliminer une portion.
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Titre
Pour les jeunes enfants, vous pouvez les laisser
dissoudre dans un peu d’eau minérale.
■ Le traitement
de fond
À certains moments, vous lirez qu’il est important que le
médecin homéopathe vous prescrive un traitement chronique ou de fond. En effet, il existe chez chaque personne un « terrain » particulier qui, lorsqu’il est affaibli, ne permet pas aux défenses naturelles de l’organisme de s’exprimer correctement.
L’homéopathie s’occupe de tous les âges de la vie, du nourrisson au vieillard,
de toutes les conditions physiques, y compris la grossesse, et peut d’ailleurs
être pratiquée pour toutes les espèces : de nombreux vétérinaires l’utilisent quelle que soit la taille de l’animal. C’est une médecine globale, qui
prend en compte le malade dans son intégralité, et prescrit sur mesure
pour lui.
Ronald Boyer
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Titre
La médecine
chinoise
Introduction
’aime à définir la médecine chinoise comme une médecine
d’adaptation, sachant qu’elle permet de faire face à toute
Médecin généraliste
forme d’agression, alimentaire, climatique, psychologique et
orientation
traumatique. Elle vise également à équilibrer et à harmoniser nos
acupuncture.
souffles vitaux afin d’optimiser notre bagage énergétique.
Comme toute médecine, elle s’emploie à respecter le corps dans
son intégrité et sa singularité. Son grand principe est de nous
conduire à tout moment à l’équilibre du Qi (énergie), dans une
relation macrocosmique (avec l’environnement) et microcosmique (avec le corps).
Gardons à l’esprit qu’il nous faut à tout moment être en cohérence avec l’environnement, quel qu’il soit,et sachons chercher en nous l’énergie nécessaire
pour lutter contre le mal.
Michel Frey
J
Cette médecine, vieille de 5 000 ans, utilise encore aujourd’hui les règles
ancestrales pour prévenir et guérir bon nombre de pathologies. Elle offre cinq
pratiques thérapeutiques – l’acupuncture, la pharmacopée, la moxibustion, le massage Tui Na et les conseils alimentaires –, qui s’inscrivent toutes
dans le respect de notre entité physique et psychologique.
Dans cet ouvrage, vous serez vite familiarisé avec le jargon issu de la tradition, qui définit toutes les fonctions du corps. L’homme est constitué d’une
charpente musculo-osseuse, d’un cerveau, de viscères, d’un système vasculaire et lymphatique, d’énergies qui circulent par douze trajets appelés
méridiens (ou Luo Mai) et de 365 points d’acupuncture. Trois régions, ou
Foyers, regroupent différentes fonctions.
Ainsi, nous évoquerons les termes suivants :
• Le yin (ou « face de la montagne à l’ombre ») désigne l’énergie qui renvoie
à ce qui est matériel, lourd, interne. Il circule dans les méridiens de la face
interne du corps, et assure notre cohérence et notre enracinement.
• Le yang (ou « face de la montagne éclairée ») désigne l’énergie qui renvoie
à ce qui est immatériel, léger, externe. Il circule dans les méridiens de la
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Titre
face externe du corps, et assure notre mobilité
et notre imaginaire.
• Le Qi (prononcer « tchi ») correspond à l’énergie. Le
corps humain est fait de matière (organes, muscles,
os...) et d’énergie, dont il existe plusieurs formes. Parmi
elles, on distingue l’énergie globale, dite Zheng Qi (droite,
pure), qui s’oppose à l’énergie Xie Qi (perverse, extérieure et agressive). De leur lutte permanente sortira la bonne santé ou la maladie.
• Xue (le Sang) et les viscères : leurs noms seront toujours écrits avec une
majuscule lorsqu’il s’agira de l’énergie de l’organe et sans majuscule pour
définir sa fonction matérielle ou métabolique.
• Les trois Foyers : le Foyer supérieur, qui gouverne la respiration et la fonction cardiaque ; le Foyer moyen, qui contrôle l’assimilation alimentaire ; le
Foyer inférieur, qui assure la restitution intestinale et vésicale.
■ Selon les pathologies explorées, différentes techniques thérapeutiques
vous seront proposées :
• La moxibustion, qui consiste à chauffer un petit rouleau de moxa (bâton
d’armoise) et à approcher le bout incandescent à quelques centimètres du
point ou de la zone à traiter. Il s’agit d’obtenir une sensation de chaleur pendant 1 à 2 minutes.
• Le massage Tui Na, qui s’effectue sur les points et les trajets de méridiens
où l’acupuncteur plante habituellement ses aiguilles. Des schémas et
parfois des indications de mesure (telles que 2 travers de doigt sous le
nombril) vous aideront à les repérer.
• Des décoctions, qui se préparent à partir de plantes de la pharmacopée chinoise. Les quantités mentionnées (en grammes ou en pourcentage pour
100 g) doivent bouillir dans 1 l d’eau pendant 20 minutes (jusqu’à réduction de moitié), puis cette formule doit être consommée une ou deux fois
par jour selon la prescription après avoir été filtrée.
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Titre
• Des poudres médicinales, qui doivent être
mélangées par petites quantités dans un verre
d’eau chaude une ou deux fois par jour.
• Des conseils alimentaires.
Les techniques conseillées pour chaque trouble ne
peuvent en aucun cas se substituer à l’examen classique médical.
En fin d’ouvrage, vous trouverez la définition de certains
termes propres à cette médecine (glossaire de médecine chinoise).
En conclusion, dans sa partie relative à la médecine chinoise, ce livre cherche
à éclairer sur la signification des pathologies et surtout à mettre l’accent sur
le moyen de les prévenir, pour rester, selon le principe de l’empereur Hoang
Di, fondateur de cette médecine, « en perpétuel accord avec les forces extérieures et en capacité de savoir se ressourcer ».
Michel Frey
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P
N
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Titre
La naturopathie
Patrick Machelard
Naturopathe.
Introduction
a naturopathie est une synthèse de toutes les méthodes thérapeutiques naturelles, depuis les plus reculées (Hippocrate, Sumer,
l’ayurveda…) jusqu’aux plus récentes (Dr Kousmine, Dr Seignalet,
Louis-Claude Vincent, Kirlian, De Ménétrier et bien d’autres).
C’est une médecine de terrain qui travaille sur la prévention primaire
des maladies, en se basant sur l’hygiène de vie. L’approche effectuée
ici est dite holistique parce qu’elle traite l’être dans la globalité de ses
différents corps, physique, énergétique, émotionnel et mental. La
maladie est considérée comme une conséquence de divers déséquilibres (surcharges ou carences) d’un ou de plusieurs de ces corps, qui
favorisent le développement de micro-organismes « pathogènes » ou la
dégénérescence de certains organes.
L
• La naturopathie appréhende chaque personne d’une manière individualisée, en fonction du capital de vitalité qu’elle a reçu à la naissance (dit
constitutionnel) et de son évolution. Lors de la consultation, le thérapeute
évalue ce capital par l’observation de la morphologie et par des questions
sur les différents troubles, en lien direct et indirect avec la maladie. Les
conseils donnés dans cet ouvrage sont donc d’ordre général et permettent
une action de base, mais il sera toujours bénéfique de faire affiner le protocole par un thérapeute.
• Le naturopathe n’est ni médecin ni guérisseur. Il est un éducateur de santé
qui enseigne et applique les lois de la vie saine par des conseils d’hygiène
vitale. Il œuvre dans le domaine de la prévention primaire afin d’optimiser en chacun l’énergie vitale régénératrice, le terrain biologique et la
qualité de vie. Attention : le naturopathe n’effectue pas de diagnostic de
maladies, domaine réservé au médecin diplômé d’État.
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Titre
• Pour chaque pathologie décrite dans cet
ouvrage sont présentés trois aspects : l’origine
des troubles telle qu’elle est perçue par la naturopathie, une approche alimentaire et des compléments nutritionnels (huiles essentielles, extraits
de plante, oligoéléments…).
Les oligoéléments peuvent se prendre sous deux
formes différentes : lorsqu’il est spécifié « oligoélément »,
ils ne comblent pas les carences mais permettent une
meilleure assimilation de l’élément naturel ; lorsqu’il est précisé « dose pondérale », ils apportent des doses conséquentes de nutriments afin de combler les carences importantes.
Plus le déséquilibre est grand et installé de longue date, plus la maladie
associée sera grave. Mais, dans la majorité des cas, si l’on restaure les lois
de la santé, l’organisme se rétablit par un processus d’autoguérison : « le
microbe n’est rien, c’est le terrain qui est tout » (Dr Claude Bernard, contemporain et contradicteur de Pasteur).
Patrick Machelard
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Choisir sa médecine
• Les propositions de soins décrites pour chaque
pathologie n’entrent pas en concurrence les unes
par rapport aux autres, mais se veulent souvent
complémentaires. Chaque praticien a d’ailleurs rédigé
ces fiches avec humilité, reconnaissant, à chaque fois
que c’était nécessaire, les limites de sa thérapeutique.
• Si vous suivez les conseils d’automédication,
il est nécessaire de bien lire les notices, d’accorder
une attention particulière aux contre-indications
et de veiller aux interactions entre les médicaments.
En cas de doute, il est toujours préférable d’interroger
son pharmacien, son médecin ou son naturopathe.
Les médicaments homéopathiques sont vendus en pharmacie.
Les plantes chinoises sont vendues dans les herboristeries, mais il
n’existe aucune traçabilité des produits. Il est donc préférable de se les
procurer auprès de la société Novabio, actuellement le seul laboratoire
français à les commercialiser. Pour tout achat, préciser le nom de
la formule et commander :
• soit sur le site Internet : www.novabiolab.fr – ou par courriel :
[email protected]
• soit par courrier à Novabio, 5 rue Constant-Berthaut, 75020 Paris –
ou par fax : 09 72 96 58 15
• soit chez Ormenis, 345 rue des Pyrénées, 75020 Paris – Tél. : 01 44 62 08 21 –
www.ormenis.com
La plupart des traitements utilisés en naturopathie sont vendus
en pharmacie ou dans les magasins biologiques.
• Les oligoéléments sont disponibles en pharmacie (Granion et
Oligosol). Lorsqu’ils sont recommandés en dose pondérale, on les
trouve sous l’appellation « orthomoléculaire ». Lorsqu’ils sont conseillés
en microdosage, on peut se les procurer auprès du laboratoire Studix,
154 rue de Charenton, 75012 Paris – Tél. : 01 53 28 10 77.
• Les produits à base de bouleau et d’argousier sont distribués par
Flore Alpes, Le Moulin, 05140 Aspres-sur-Buëch – Tél. : 04 92 58 74 53.
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A
Accouchement difficile
L’accouchement difficile, ou dystocie, peut
avoir plusieurs conséquences, dont les plus
fréquentes et les plus classiques sont évoquées ici.
La dystocie se caractérise par l’absence ou
par la difficulté d’engagement du bébé,
et plus précisément des épaules, après
expulsion de la tête. Elle est plus fréquente
lorsque le fœtus est gros.
– Les dystocies cervicales se situent au
niveau du col de l’utérus. Elles proviennent
le plus souvent d’une rigidité secondaire
à une anomalie de la contraction de l’utérus
lui-même.
– Les dystocies osseuses sont dues à un
bassin déformé ou trop petit. Grâce à un
examen soigneux et à un interrogatoire
prenant en compte les antécédents de la
patiente et ceux de sa famille, il est possible de les prévoir.
18
LES CAUSES
Liées à la mère
• Rétrécissement osseux
mis en évidence par
l’examen clinique et la
mesure du bassin. Il est
parfois si important qu’il
faut envisager une
césarienne.
• Rétrécissement du vagin.
• Présence de kystes dans
le vagin.
• Étroitesse de la vulve.
• Anciennes épisiotomies.
Liées au fœtus
• Présentation par le siège
chez la femme qui accouche
pour la première fois.
• Hydrocéphalie
(augmentation du volume
du crâne du bébé due à la
présence trop importante
de liquide céphalorachidien).
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Accouchement difficile
La réponse de la médecine conventionnelle
• Si on estime que l’accouchement peut toutefois être réalisé par voie basse,
le traitement consiste à perfuser la patiente avec de l’ocytocine, médicament
permettant de stimuler les contractions de l’utérus et de rétablir leur régularité.
• À défaut, le gynécologue accoucheur va envisager de pratiquer une césarienne.
• L’accouchement de certaines femmes s’effectue parfois dans des conditions de
stress important : absence de père, maladie fœtale décelée, césarienne imprévue,
ou simplement souvenir d’un accouchement difficile ou d’un avortement. Dans
toutes ces conditions, il est fortement conseillé de bénéficier de l’accompagnement d’un psychologue ou d’un psychothérapeute, avant et après l’accouchement,
afin de réduire au mieux les effets négatifs du stress.
La réponse de l’homéopathie
• Actaea racemosa 15 CH : en cas de peur de l’accouchement. Prendre 5 granules
une fois par jour aussi longtemps que nécessaire.
• Caulophyllum thalictroides 12 CH : médicament qui rend les contractions utérines
efficaces au moment de l’accouchement. Prendre systématiquement 1 tube-dose
pendant le dernier mois de la grossesse, une fois par semaine, plus une dernière
dose au moment de partir à la maternité.
L’accouchement est difficile
Alterner 5 granules de chacun des remèdes suivants, en rythme avec les contractions :
• Caulophyllum thalictroides 9 CH : si l’accouchement ne progresse pas à cause de
contractions anarchiques responsables de douleurs intermittentes, si le col de
l’utérus est « rigide ».
• Actaea racemosa 9 CH : si les douleurs sont fortes et irrégulières, si le col de l’utérus
semble « spasmé ».
L’accouchement ne se déclenche pas
L’accouchement ne s’est pas déclenché à la date prévue, le terme est dépassé.
Le médecin envisage des mesures du type perfusion d’ocytocine. En attendant,
prendre 5 granules trois fois par jour de l’un des médicaments suivants :
• Gelsemium sempervirens 9 CH : si le visage est congestionné, en cas d’appréhension, de besoin excessif de solitude, de tremblements.
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Accouchement difficile
• Nux vomica 9 CH : en cas de faux besoins d’aller à la selle, de douleurs dans le
ventre et la région des reins.
• Caulophyllum thalictroides 9 CH : si aucun des deux médicaments précédents ne
convient.
La réponse de la médecine chinoise
Il s’agit d’une pathologie d’urgence offrant peu de place à la médecine chinoise.
L’intervention de cette médecine doit être considérée dans le cadre de la prévention.
• Le massage Tui Na* ou l’acupuncture peuvent représenter une indication dans
une problématique de blocage ou d’insuffisance du péristaltisme (contraction
musculaire) pelvien.
■ La préparation à l’accouchement
La médecine chinoise propose une intervention remarquable dans ce domaine et
surtout dans le cadre du suivi de la grossesse.
Enfin, la médecine chinoise intervient après l’accouchement pour permettre à la
maman une meilleure récupération d’énergie, lui éviter le baby blues et lui assurer
une bonne production de lait en cas de difficultés d’allaitement.
Pour information, deux points d’acupuncture sont conseillés à l’accouchement :
• En cas d’anxiété et d’angoisse, masser le point Tai
3
Yang 1 .
• Pour se détendre, masser le point Yin Tang 2 .
• En cas de lenteur d’expulsion, masser le point Yang
Ling Chuan 3 , situé sous la tête du péroné.
1
Yin Tang
2
Yang Ling Chuan
Tai Yang
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Accouchement difficile
La réponse de la naturopathie
La naturopathie n’a pas les moyens d’aider à résoudre les problèmes de l’accouchement, qui sont du ressort de la sagefemme et du médecin obstétricien. Les conseils donnés ici
concernent donc la préparation à l’accouchement et sont
destinés à limiter les problèmes.
■ L’approche alimentaire
L’alimentation doit être équilibrée et variée. Une vigilance
s’impose afin d’éviter une carence en protéines ou en acides
gras polyinsaturés, que l’on trouve dans les huiles vierges de
première pression à froid et dans les poissons. Il faut également une part suffisante de végétaux crus, qui apportent
les vitamines et minéraux nécessaires au bon déroulement
de la conception. Malgré l’importance des acides gras, il ne
faut pas supplémenter en oméga-6, car ils vont rigidifier le col
de l’utérus et rendre l’accouchement plus difficile.
Les algues peuvent être privilégiées pendant cette période, car
elles vont maintenir l’équilibre de nombreux minéraux, en
particulier le calcium.
Calme et sérénité
Le repos et le sommeil
naturel sont d’une
importance capitale
(voir la fiche Insomnie).
Le yoga, pratiqué
régulièrement, aide à
maîtriser la respiration,
un élément fondamental
lors de l’accouchement.
Un travail en ostéopathie
crânienne ou en
fasciathérapie* permet
aussi de libérer des
tensions. Sans oublier
la gestion du stress,
responsable de tensions
lors de l’accouchement.
Prévenir
Pour que l’accouchement se réalise dans les meilleures conditions, des séances
de préparation sont organisées dans la plupart des services de maternité.
Les ostéopathes préconisent un minimum de deux séances, à 6 et à 8 mois de grossesse, afin de préparer le bassin et le rachis lombaire. Une séance après l’accouchement (ainsi que pour les bébés, selon les ostéopathes crâniens) est conseillée.
Des séances de sophrologie* ou d’haptonomie* peuvent aussi rendre service.
L’acupuncture est une indication pendant le travail, en relaxation psychologique
et en stimulation pour l’expulsion.
Un mois après l’accouchement, des séances de rééducation périnéale seront
effectuées afin de prévenir à long terme l’incontinence urinaire.
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Acné juvénile
L’acné juvénile est une affection de la peau
très fréquente à la puberté. Elle est due à
l’inflammation des follicules pileux (petits
sacs dans lesquels se trouve la base des
poils) et résulte de trois mécanismes :
– une augmentation de la sécrétion sébacée
(le constituant « gras » de la sueur) liée à
la production des hormones androgènes
au moment de la puberté ;
– un rétrécissement de la partie supérieure
du canal par un point noir, le comédon,
qui gêne l’évacuation du sébum et génère
l’hypertrophie de la glande sous-jacente,
responsable des kystes ;
– une inflammation de cette glande avec
surinfection bactérienne, notamment par
Propionibacterium acnes, responsable des
points blancs.
L’acné juvénile concerne environ 80 % des
adolescents, et elle est plus fréquente chez
les garçons. Il existe un grand nombre de
facteurs favorisants : hérédité, obstruction
du canal pilo-sébacé, sécrétion sébacée
excessive et inflammation des lésions.
Si l’acné est « mal traitée », elle peut évoluer
vers la formation de kystes et de cicatrices
indélébiles chez les jeunes qui martyrisent
leurs boutons.
L’acné s’améliore de façon transitoire au
soleil, mais on assiste souvent ensuite à
un effet rebond. Dans 90 % des cas, cette
affection finit toutefois par disparaître
spontanément chez l’adulte jeune.
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LES SYMPTÔMES
• Points noirs (comédons) ou
points blancs (microkystes)
sur le visage, le front,
les joues et le menton,
parfois sur le haut du dos,
les épaules et le thorax.
• Séborrhée du visage et
du cuir chevelu (peau
et cheveux gras).
• Petites papules rouges,
sensibles et saillantes.
• Pustules avec petit point
blanc.
• Évolution par poussées sous
l’effet de la chaleur humide,
de l’alimentation, du soleil
et du stress.
CONSEIL
Il est important de n’utiliser
que des substances non
agressives sur la peau, et
surtout de ne pas percer
les boutons !
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Acné juvénile
La réponse de la médecine conventionnelle
Certains médicaments peuvent réduire les symptômes.
■ En automédication
• Le gluconate de zinc, en dose de 30 mg par jour, présente une
efficacité modérée mais peu d’effets secondaires (parfois
gastro-intestinaux).
■ Sur prescription
Alimentation
Dans l’optique
allopathique, aucune
étude n’a pu prouver
l’efficacité d’un
quelconque régime, ce
qui n’exclut pas qu’une
individualisation de
l’alimentation puisse
être bénéfique dans
certains cas.
• Des antibiotiques quasi spécifiques, appartenant à la classe
des cyclines, sont assez efficaces. Ils présentent l’intérêt
d’avoir peu d’effets secondaires (gastro-intestinaux et vertiges notamment). Attention toutefois : ils provoquent une
allergie solaire, et la prise doit être interrompue en été
ainsi que lors des expositions occasionnelles (vacances d’hiver…). Certaines associations sont en outre déconseillées (calcium et magnésium entre autres).
• Quelques contraceptifs oraux peuvent se révéler d’efficaces à très efficaces.
• Les traitements locaux les plus prescrits sont le peroxyde de benzoyle, certains
antibiotiques locaux et les rétinoïdes. Ils sont dans l’ensemble assez efficaces,
mais provoquent parfois des intolérances locales : il convient de les tester au préalable sur l’avant-bras.
• L’isotétrinoïne peut stopper définitivement l’acné dans environ 80 % des cas.
Il s’agit d’un traitement de maniement très délicat, qui peut être responsable de
nombreuses atteintes iatrogènes, notamment hépatiques transitoires, et surtout
de malformations fœtales. Le produit dessèche la peau, peut altérer les ongles et
provoquer une perte de cheveux. Il ne peut donc être prescrit qu’après échec des
prises en charge alternatives et précédentes, de plus uniquement sous surveillance
médicale et biologique très stricte.
La réponse de l’homéopathie
L’acné représentant un handicap dans la vie relationnelle d’un individu, le traitement homéopathique comporte souvent un médicament actif sur la sphère émotionnelle.
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