Vendre son bien immobilier afin d`en acquérir un autre 1/2
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Vendre son bien immobilier afin d`en acquérir un autre 1/2
Finance Finance L’ AV I S D E L’ E X P E R T E N FINANCEMENT IMMOBILIER Vendre son bien immobilier afin d’en acquérir un autre 1/2 Pour un même objet, les coûts en tant que propriétaire sont moins importants qu’en tant que locataire, et ceci dans la plupart des cas, grâce à l’amortissement et surtout à la fiscalité. R evendre son logement pour acheter plus grand, voilà qui n’est pas si facile! La logique voudrait que l’on puisse acheter son premier petit appartement en étant jeune, puis le revendre pour un autre plus grand, et finalement acquérir une maison pour y loger sa famille. Gérer les étapes progressivement permettrait à chacun d’économiser sur ses loyers, en payant pour son propre chez-soi. En effet, pour un même objet, les coûts en tant que propriétaire sont moins importants qu’en tant que lo- 70 N u m é r o 13 cataire, et ceci dans la plupart des cas, grâce à l’amortissement et surtout à la fiscalité. De cette manière, on évite cette mauvaise impression de jeter l’argent de son loyer par les fenêtres tous les mois, pour quelque chose qui ne nous appartiendra jamais. Dans beaucoup de pays, dont la France par exemple, ce processus est automatique et simple. Cependant, il n’en va pas de même en Suisse. En effet, le problème majeur consiste à réunir les fameux fonds propres de 20% (+5% de frais d’acquisition en général). Reprenons l’exemple évoqué en début de chronique, à savoir celui d’un couple qui achète son premier appartement. Par la suite, les époux fondent une famille, qui s’agrandit. Ils désirent maintenant s’offrir un appartement plus grand, voire même une maison. En théorie, il suffirait juste de vendre le logement actuel et d’en acheter un plus grand. D’un point de vue financier, la banque avance la somme relative à la nouvelle acquisition en attendant de vendre l’ancien bien. Il s’agit d’une sorte de «crédit relais» ou de «pont financier». Mais voilà, en Suisse, le raisonnement de l’organisme de financement est beaucoup plus complexe. En effet, il faut tenir compte de plusieurs paramètres, à savoir: les fonds propres, la tenue des charges et le risque de «non-vente» du premier logement. C’est donc uniquement après avoir étudié minutieusement ces divers critères qu’un établissement prendra la décision d’effectuer la transaction. En voici le déroulement: • Les fonds propres: il faut toujours posséder les fameux 20% du prix d’achat, voire même 25% si l’on tient compte des frais d acquisition en sus (notaire, impôts et Registre foncier). Force est de constater qu’une bonne partie des fonds propres est immobilisée dans le premier bien immobilier et que cet argent ne sera disponible qu’après sa vente. Cela vient d’ores et déjà enfreindre un des raisonnements de base du financement en Suisse, car la banque doit avancer temporairement plus du 80% du prix d’achat à son client. • La tenue des charges: acquérir un bien plus grand signifie généralement un financement et des charges plus importants. Il y a donc lieu de refaire la calculation usuelle des nouvelles charges correspondant au financement (taux d’intéret théorique + amortissement + charges/frais d’entretien théoriques). Ces nouvelles charges ne doivent, à nouveau, pas dépasser le 1/3 des revenus annuels bruts des emprunteurs. Ce calcul est basé uniquement sur le nouveau bien immobilier car l’autre sera vendu, mais si cela n’était pas le cas... Et c’est bien là qu’intervient le risque, aussi bien pour la banque que pour les demandeurs. Il y a donc 2 cas de figure: • Le risque de non-vente: cas catastrophique, la vente de l’ancien appartement ne se réalise pas. Les époux se retrouvent avec 2 biens immobiliers dans les bras et 2 prêts hypothécaires sur le dos. Il n’y a que peu de monde qui puisse faire face à une telle situation. Résultat, les fonds propres que le couple aurait dû récupérer de la vente ne sont pas là. Si la vente ne se fait toujours pas, il faudra impérativement revoir le prix à la baisse pour parer à cette situtation. • Vente du bien à bas prix: autant le couple que la banque avaient espéré un certain prix de vente, mais le marché réserve parfois de mauvaises surprises. Le prix peut donc diminuer et entraîner un manque de liquidités. A cause de ce manco, l’endettement final sur le nouveau bien immobilier sera en-dessus des prévisions. Les charges y afférentes seront plus importantes, etc., sans parler des «sanctions» que pourrait appliquer la banque (augmentation de l’amortissement par exemple, ou pire si vraiment le prix devait être sacrifié). Quel est donc le meilleur moyen pour effectuer ce passage au mieux? Vendre son bien, revenir en location quelques mois, puis racheter une fois la première opération bouclée? Bien sûr que non. Donc tout ceci a fort heureusement déjà été prévu/anticipé par les établissements financiers. Il existe 4 possibilités pour y parvenir, nous les détaillerons dans notre prochaine chronique. n Taux d’intérêts hypothécaires pour appartement, villa, et immeuble résidentiel. Type de taux Construction Variable Libor 3 mois 1 an 2 ans 3 ans 4 ans 5 ans 6 ans 7 ans 8 ans 9 ans 10 ans 15 ans 20 ans 80% excellent 2.5 % net 3.000 % 3.270 % 3.510 % 3.570 % 3.610 % 3.670 % 3.720 % 3.750 % 3.780 % 3.830 % 3.850 % 3.910 % 4.090 % 4.630 % très bon 2.75% 3.125 % 3.470 % 3.660 % 3.720 % 3.760 % 3.820 % 3.870 % 3.900 % 3.930 % 3.980 % 4.000 % 4.060 % 4.240 % 4.730 % bon 3.00% 3.250 % 3.670 % 3.810 % 3.870 % 3.910 % 3.970 % 4.020 % 4.050 % 4.080 % 4.130 % 4.150 % 4.210 % 4.390 % 4.830 % des clients de DEFFERRARD & LANZ SA obtiennent un taux excellent ou très bon ! www.d-l.ch Genève Nyon Lausanne Vevey 022 799 44 75 022 363 07 75 021 641 15 75 021 922 89 75 j u i n – s e p t e m b r e 2 0 0 8 71