Thème : ANALYSE DE LA SITUATION SOCIO

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Thème : ANALYSE DE LA SITUATION SOCIO
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CONFERENCE DEBAT
Thème : ANALYSE DE LA SITUATION SOCIO-POLITIQUE DE
LA RDC FACE AUX ENJEUX ELECTORAUX DE
L’HEURE
Orateur : Julien PALUKU KAHONGYA
Modérateur : Prof. KISANGANI ENDANDA
Goma, le 31 octobre 2011
---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------Mesdames et Messieurs,
Nous sommes heureux de nous retrouver dans ce beau cadre de l’Institut Mwanga pour
partager avec vous une analyse sur la situation socio-politique de notre pays dans cette
période au cours de laquelle différents candidats ont, depuis le 28 octobre, 30 jours pour
convaincre et 1 jour pour évaluer le niveau de leur acceptation ou non par la population
congolaise.
En effet, disait Joseph Kabila dans son discours de KINGAKATI, nous citons : au bout de
50 ans d’indépendance, notre peuple a tout vu, tout entendu et tout connu.
Il connait son histoire et ses politiciens !
Il sait qui est qui dans notre pays !
Il sait qui a fait quoi et pour quel résultat !
Il sait qui a une parole, qui n’a pas de parole, et qui n’a que la parole, …
« Fin de citation »
Sans entrer en contradiction avec cette évidence, nous avons pensé rappeler quelques
moments forts de notre histoire immédiate pour le besoin de ceux dont le rappel
constitue une nécessité permanente en vue de la compréhension des faits présents.
Voilà pourquoi notre exposé est articulé autours de 2 points précédés par une
introduction et suivis par une conclusion.
Il s’agira donc de circonscrire l’analyse autours des points suivants :
1. les 10 fléaux qui ont frappé la République Démocratique du Congo de 1960 à nos
jours
2. la République de Kabila ou le Cheval de Troie
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INTRODUCTION
C’est quoi l’analyse sociopolitique ?
De manière sommaire, nous allons considérer l’analyse sociopolitique comme étant
celle des interactions éventuellement conflictuelles entre groupes sociaux et entre
acteurs politiques.
Notre analyse sociopolitique de la RDC va donc être axée sur les groupes sociaux et les
acteurs politiques tels qu’ils nous paraissent interagir en RDC en compétition pour le
pouvoir politique.
Pareille entreprise n’est envisageable qu’après avoir circonscrit même brièvement tout
au long de leur histoire ces éléments en interaction, à savoir les groupes sociaux et les
acteurs politiques de la RDC tout au long de leurs démarches d’accès au pouvoir.
I.
LES 10 FLEAUX QUI ONT FRAPPE LA RDC
1er fléau : l’ethnicisation de la vie politique
Dynamique interne :
Dès les premières années de l’indépendance, il a été constaté que les groupes sociaux
facilement et directement perceptibles étaient constitués des différentes ethnies. Les
données politiques ont été permanemment déterminées par la donne ethnique. C’est
ainsi que les partis politiques, instrument d’orientation politique et de quête du pouvoir,
ont été le plus souvent soutenus ou viciés par la donne ethnique. Les acteurs politiques
ont été à la fois souvent utilisateurs de cette donne et instrumentalisés par elle. Malgré
eux, ils ont eu tendance à être récupérés par leur microcosme sociopolitique.
Déjà en 1959 et1960, les acteurs politiques se sont fortement appuyés sur la donne
ethnique pour construire les partis politiques. Même ceux qui se voulaient traversaux
comme le MNC l’ont pu un moment par l’adjonction de différents leaders politiques ayant
mobilisé les leurs autour d’eux. La scissiparité continue s’en est
suivie : MNC/L, MNC/Kalonji, etc.. La donne ethnique semble avoir été un des facteurs
catalyseurs de cette scissiparité continue une fois que les ambitions politiques n’ont pas
été bien gérées.
Se séparant de Lumumba, Kalonji ira organiser la sécession du Kasaï qui va se terminer
dans une guerre atroce.
Le management des ambitions politiques des acteurs politiques semble être une des
stratégies essentielles pour prévenir une mobilisation facile des populations à des
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affrontements à base ethnique. Plus il tient compte des données sociopolitiques, plus il
participe à l’implantation et à la consolidation de la paix, ainsi qu’à la prévention des
conflits.
Les dirigeants politiques qui en sont capables se donnent un atout important et un outil
de base pour la prévention des guerres. On peut noter qu’un management original des
ambitions politiques, tant de la part des présidents que des premiers ministres, à
contribué à l’échec de la Première République dès les premiers jours de l’indépendance,
et à l’échec de la première transition issue de la Conférence Nationale Souveraine.
L’extension sociopolitique de cette donne semble concentrique. Si le centre est l’ethnie,
son extension sera la langue régionale, puis l’espace géographique. On parle alors des
« baswahili », des « bangala », de « l’Est », de « l’Ouest », du « Centre », etc.
En 2006, la victoire électorale de Kabila a été vécue à Kinshasa comme une victoire des
« Baswahili », de la même façon que le régime politique de la 2ème république était
vécue comme celui des « Bangala ».
Une « angolisation1 » de la RDC a probablement pu être évitée grâce à une gestion
attentive des ambitions et des équilibres ethniques au cours de la transition issue du
Dialogue Intercongolais, et à travers la construction de la gouvernance du pays au-delà
des victoires électorales à la présidence avec une majorité confortable à l’Assemblée
Nationale.
Dynamique externe :
Dans la tourmente des Grands Lacs, la donne ethnique se retrouve encore une fois
parmi les facteurs et les espaces d’expression des préoccupations politiques qui ont pris
une tournure dramatique de guerres culminant dans des massacres interethniques dans
la Région (RDC, Rwanda, Burundi, Kenya, Uganda) et un génocide au Rwanda.
Les souffrances actuelles des populations de la RDC et, partant, du Nord-Kivu résultent
en grande partie de cette donne qui devient l’expression d’autres préoccupations des
populations comme celles des terroirs ancestraux, des pâturages, minerais, de pauvreté,
etc.
2ème fléau: l’instauration du parti unique le MPR
Né le 30 juin 1960, après des luttes politiques initiées par des cercles de réflexions, la
1ère République a aussitôt éclaté avec la mésentente LUMUMBA-KASAVUBU, 3 mois
seulement après l’indépendance.
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Apres l’échec électoral de Savimbi, la guerre a repris de plus belle en Angola jusqu’à la disparition de celui-ci.
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Beaucoup d’analystes estiment que le penchant de LUMUMBA vers le communisme
serait la base de la peur des occidentaux qui craignaient que le grand géant ne bascule
du côté de l’Union Soviétique.
C’est dans cette confusion que le Lt. Général Joseph Désiré MOBUTU neutralisa le 1er
Ministre LUMUMBA pour installer les Commissaires Généraux.
Le 24 novembre 1965, le même Mobutu renversera le Président Joseph KASAVUBU par
un coup d’état militaire en relation avec un groupe de ceux qu’il a appelés les
« Compagnons de la révolution » : c’est la naissance de la 2ème République qui, dans
sa longévité, a été caractérisée par 2 secrets à savoir l’autoritarisme et le
nationalisme.
MOBUTU, nouveau Chef d’Etat s’engage à refaire la confiance des milieux d’affaires
étrangers au point qu’en 1967 est reconnu comme l’âge d’or du Congo avec 1 FC qui
vaut 2 dollars américains.
C’est dans cette sorte d’éphorie que sera créé en 1967 le Mouvement Populaire de la
Révolution dont faisait partie ou membre même le bébé se trouvant dans les seins de sa
mère.
Plutôt d’être qu’un parti considéré comme une émanation de l’Etat, c’est l’Etat qui était
désormais considéré comme l’émanation du parti.
Crée en mai 1967, le MPR était devenu en peu de temps, l’instrument exclusif et légitime
de la vie politique du pays.
Un des lieutenants du MPR ne tardait pas à dire : « Le MPR doit être considéré comme
une Eglise et son fondateur le Messie »
Pour ceux qui ne le savent pas, les responsables du parti et de l’administration furent
mises en commun en une structure unique.
Une seule doctrine était enseignée dans les écoles à savoir « le Mobutisme » dont le
nationalisme, la révolution et l’authenticité étaient identifiés comme des thèmes majeurs.
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Le nationalisme impliquant la mise en place d’une politique d’indépendance
économique
La révolution décrite comme « une révolution nationale » répudiant et le
capitalisme et le communisme et ni de droite, ni de gauche
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L’authenticité définie par Mobutu comme le fait d’être conscient de sa propre
personnalité et de sa propre valeur. (beaucoup de penseurs/analystes disent que
cela est l’originalité philosophique même de Mobutu)
3ème fléau: La zaïrianisation
Intervenue en 1974, la zaïrianisation a été précédée par une série d’événements
notamment en 1972 lorsque MOBUTU prend une série de mesures pour se détacher de
tout ce qui peut rappeler l’occident. C’est l’avènement de trois Z , Z comme notre pays,
Z comme notre monnaie et Z comme notre fleuve.
Joseph Désiré Mobutu devient Mobutu Sese Seko Kuku Ngbendu wa Zabanga et oblige
tous les congolais devenus Zaïrois à supprimer les prénoms, l’abacost est promulgué et
des nombreuses villes sont rebaptisées
D’aucuns se demandent jusqu’aujourd’hui ce que ces changements sont venus apporter
à la vie quotidienne. A chacun d’y répondre.
C’est dans cet environnement qu’est intervenue en 1974, comme nous l’avons dit tantôt,
la Zaïrianisation considérée comme l’un des événements les plus importants de la
politique menée par le régime mobutiste.
Par Zaïrianisation, il faut entendre la nationalisation progressive des biens commerciaux
et des propriétés foncières qui appartenaient à des ressortissants ou groupes financiers
étrangers. En d’autres termes, Mobutu avait privatisé des nombreuses entreprises à son
nom ou aux noms de ses proches.
Dans ce nouveau paysage, la Zaïrianisation est considérée par nous comme un autre
fléau parce que les nouveaux propriétaires des biens économiques et financiers
n’étaient pas suffisamment préparés pour assurer une gestion de l’outil de production.
Ces nouveaux gestionnaires de l’outil de production, au lieu de le rentabiliser, l’ont plutôt
succé sans réinvestir les moyens nécessaires pour la maintenance dans son état initial
de cet outil de production. Ceux qui n’ont pas fait faillite ont placé d’immenses
investissements en occident dont Mobutu et ses pairs.
Dictature, persécutions, chômage et paupérisation font fuir les cerveaux en occident
(Belgique & France en tête) : [Existence des quartiers congolais dans ces pays]
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4ème fléau: la corruption
Face à la faillite de l’Etat, la corruption devient le seul mode de vie des congolais alors
zaïrois à l’époque. Toute l’administration en est gangrenée au point qu’à l’obtention d’un
simple papier administratif, il est exigé des pots de vin.
Toute l’économie en pâtit et le climat des affaires en est sérieusement touché car aucun
investisseur étranger n’est attiré par ce paysage qu’offre la République de Mobutu.
5ème fléau: l’enrichissement sans cause
Dans l’environnement où la corruption est le mode de vie, toutes les opérations
financières du pays se font de main à main entraînant ainsi la faillite du système
bancaire au profit de placement des fonds à l’étranger.
L’Etat est ainsi confondu aux personnes particulièrement Mobutu qui détourne les
devises de l’Etat de telle façon qu’en 1984, il est l’un des hommes les plus riches de la
planète avec 4 milliards de dollars, l’équivalent de la dette extérieure à cette époque.
Ses collaborateurs en profitent pour vider les caisses de l’Etat. Au lieu de construire
quelques infrastructures dans le pays, ils s’offrent le luxe d’acheter des belles villas dans
les capitales occidentales (côte d’azur, cap martin, …)
6ème fléau: l’endettement
La 2ème République a été aussi celle des grands travaux comme c’est le cas aujourd’hui.
C’est aussi le rapprochement avec la République Populaire de Chine qui viendra édifier
dans le pays le Stade de Martyrs, le Palais du Peuple, le pont Marechal, le Palais de
Marbre et de Gbadolite.
Tout ceci est réalisé grâce aux ressources extérieures sans un plan cohérent de
remboursement.
C’est aussi l’époque des « éléphants blancs » dont le barrage d’Inga, la sidérurgie de
Maluku et même un programme spatial (lancement de fusée).
Voilà ce qui nous a amené à accumuler une dette d’une dizaine des milliards de dollars
avec un taux de déserte en électricité inférieure à 10% dans le pays malgré le barrage
hydroélectrique d’Inga.
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7ème fléau: les pillages
Avec la fin de la guerre froide et dans les douleurs d’enfantement d’une démocratie dans
ce pays, nous avons plutôt assisté à la mise à sac du reste de l’outil de production ayant
survécu à la Zaïrianisation.
Entre fin 1989 et le début 1990, Mobutu est affaibli par diverses contestations internes,
des critiques grandissantes de la Communauté Internationale et des violations des droits
de l’homme dont le massacre des chrétiens le 16 février 1992 à Kinshasa.
Des pillages éclatent à Kinshasa en septembre 1991 et s’étendent sur l’ensemble du
pays. Les entreprises sont saccagées et des milliers des congolais aussi bien à
Kinshasa qu’à l’intérieur renouent avec le chômage.
C’est dans ce contexte que s’organise la Conférence Nationale Souveraine comprenant
quelque 2000 participants représentant quelques centaines des partis politiques basés
sur une origine ethnique comme cela a été si bien rappelé dans le premier fléau.
C’est dans ce même contexte que naquit le concept Société Civile nait même si celle-ci
est considérée par nous et ça nous engage, comme un parti politique qui n’a pas
seulement d’arrêté d’agreement du Ministère de l’Intérieur.
8ème fléau : l’entrée massive des réfugiés rwandais en 1994
Sans trop épiloguer à ce sujet, où a-t-on vu des réfugiés traverser les frontières avec
chars, minutions, kalachnikov, blindés et même la banque centrale ?
Que faisaient les dirigeants de cette époque alors qu’il y avait une mission des Nations
Unies au Rwanda suivie de l’opération Turquoise ? Dieu seul sait.
C’est dès lors que les concepts Interahamwe, forces négatives, groupes armés
étrangères, FDLR FOCA, FDLR RUD, FDLR ALIR sont en vogue en RDC avec leur
corolaire comme violences sexuelles, assassinats, insécurité généralisée…
9ème fléau : les guerres et rebellions
Comme si les 8 premiers fléaux qui ont frappés la RDC ne suffisaient pas, l’AFDL
attaque le pays et le libère en 7 mois car débutées le 18 octobre 1996 à LEMERA, les
hostilités prennent fin le 17 mai 1997. Trois mois plutard, soit le dimanche 2 août 1998 à
Goma, est déclenchée une nouvelle guerre dite de rectification initiée par les enfants du
pays.
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Il s’en suit un éclatement de la République en 5 républiquettes dont celle de GomaLodja-Kisangani avec le duo EMILE ILUNGA-RUBERWA, de Beni-Lubero-Bunia avec
WAMBA et MBUSA NYAMWISI, de Bafwasende avec Roger LUMBALA, de l’Equateur
avec Jean Pierre BEMBA, de Kinshasa-Mbujimayi avec Joseph KABILA.
Avec cette émiettement du pays qui a rappelé l’atmosphère maussade des années 64, la
RDC se trouvait être la vitrine par excellence des violations des droits de l’homme.
10ème fléau : l’isolement diplomatique
Dans un environnement aussi pitoyable comme celui offert par la RDC, le pays se trouve
ainsi en rupture totale de coopération avec ses partenaires (FMI, Banque Mondiale).
La RDC était même privée de parole dans certaines organisations d’intégration
économique régionale faute des cotisations régulières.
Il en était de même dans les organisations internationales faisant ainsi la RDC un pays
qui naviguait en vue.
La plupart de nos ambassades sont fermés ou fonctionnent sans jouer pleinement leur
rôle dans le concert des Nations.
S’ils ne sont pas jetés dehors par manque de loyer, certains ambassadeurs donnent à la
face du monde l’image d’une République totalement désarticulée et foncièrement aux
arrêts. A titre d’exemple, l’ambassade la RDC en Allemagne fonctionnait encore à Born
alors que toutes les autres ambassades se trouvaient déjà à Berlin.
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II. LA REPUBLIQUE DE KABILA OU LE CHEVAL DE TROIE
Les 10 fléaux auxquels on peut ajouter d’autres montrent à suffisance que la République
léguée à Joseph KABILA en 2001 réunissait toutes les caractéristiques d’un Etat en
banqueroute.
A titre indicatif :
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Le taux d’inflation de plus de 9000%
La dépréciation constante et fulgurante du taux de change
L’érosion continue du pouvoir d’achat des citoyens
La corruption généralisée
La croissance du chômage, de la pauvreté et de la précarité
Comme le disait si bien René Dumont parlant de l’Afrique étranglée ou de l’Afrique noire
est mal partie ; peut-on croire à une RDC étranglée ou mal partie ?
Pour y répondre, nous serons tentés de rappeler les phrases chères à Joseph KABILA
dans son dernier discours de septembre 2011 lorsqu’il disait : une République aux
frontières contestées et fréquemment violées, territoire national morcelé en principautés
échappant, pour la plupart au pouvoir institutionnalisé, affaiblie par la guerre, minée par
des rebellions, la RDC avait perdu l’essentiel des éléments constitutifs d’un Etat, ainsi
que la plupart des attributs de sa souveraineté.
Et Joseph KABILA de poursuivre : « sur le plan économique résultat d’une gestion
patrimoniale et prédatrice, la situation pour le moins catastrophique, était caractérisée
par la décapitalisation des entreprises, la disparation progressive de l’industrie
manufacturière, l’abandon des fermes et plantations agricoles, l’arrêt de tout
investissement majeur, même dans les secteurs traditionnellement porteurs de
croissance tels que les mines, l’agriculture, les bâtiments et les travaux publics. »
Face à cette déliquescence de l’Etat, la République piégée de KABILA que nous avons
appelée par supposition un Cheval de Troie a pris les options fondamentales suivantes
comme piliers de sa gouvernance :
1.
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6.
Le rétablissement de la paix
La réunification du territoire national avec la suppression des republiquettes
L’instauration de la démocratie et de l’Etat de droit
La stabilisation du cadre macro-économique
La relance de la croissance
La reconstruction du pays
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7. La modernisation de ses infrastructures
L’objectif étant de faire de la RDC :
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Un pool d’intelligence et de savoir-faire
Un vivier de la nouvelle citoyenneté et de la classe moyenne
Un grenier agricole
Une puissance énergétique et environnementale
Une terre de paix et de mieux être
Une puissance régionale au cœur de l’Afrique
Mais, y est-t-on arrivé ?, sommes-nous en voie d’y arriver ?, sommes-nous entrain d’y
penser ou sommes-nous en voie d’y penser ?
Mesdames et Messieurs,
En Conclusion
De la République de LUMUMBA à celle de Joseph KABILA, nous avons épinglé 10
fléaux qui ne constituent pas une justification devant le constat amer du peuple congolais
de voir la RDC tarder à sortir de son marasme socio-économico-politique.
Ces fléaux constituent néanmoins un facteur de blocage à l’élan ou à l’essor d’une
économie florissante, telle que l’aurait souhaité la population congolaise.
Vous remarquerez que la présente communication a été dictée par le souci qui nous
anime celui de l’intérioriser les fléaux qui nous ont frappés même si nous n’en sommes
pas tous morts.
Cela permettra à l’élite congolaise de créer au sein des groupes socio-politiques, des
incubateurs d’excellence pour faciliter l’apprentissage de valeurs de référence en vue
d’un Congo émergent.
Mesdames et Messieurs,
C’est dans cet environnement dans lequel ils ne mourraient pas tous mais tous étaient
frappés que s’organisent les élections du 28 novembre 2011
Je vous remercie