Mise en page 1 - Commission scolaire du Lac-Saint-Jean
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Mise en page 1 - Commission scolaire du Lac-Saint-Jean
Chronique - Après 16 h Janvier 2014 Julien pratique le kitesurf depuis une douzaine d’années. C’est d’abord son père, un adepte de la planche à voile, qui lui a transmis sa passion pour les sports de glisse. Originaire de Dijon en France, Julien a grandi en Guadeloupe où les sports de glisse, comme le kitesurf, sont pratiqués. À son arrivée au Québec en 1996, il s’est initié à la planche à neige. Ce ne fût pas le coup de foudre, car il lui manquait un élément : le vent! Un jour, il voulut essayer le parapente, c’est alors qu’il a découvert que le kitesurf se pratiquait aussi au Québec. « À ce moment, il n’y avait pas d’école de kitesurf, ce sport était encore peu connu ici. J’ai alors appris par moi-même avec un ami. Il nous a fallu un an de pratique pour y arriver! », raconte-il. Le kitesurf est rapidement devenu une passion très intense chez Julien. Il se remémore : « Je pouvais même passer mes journées à regarder la cime des arbres pour analyser les vents! Je faisais des voyages que pour le kitesurf. » En effet, les débutants qui ont la piqûre voyagent beaucoup pour prolonger la saison. Bien que, après les Îles-de-laMadeleine, le Saguenay–Lac-Saint-Jean soit l’un des meilleurs endroits au Québec pour pratiquer ce sport, les adeptes voyagent beaucoup en Caroline du Nord, soit disant le paradis du kitesurf, et dans le Sud. Pourquoi le kitesurf? « Pour le sentiment de liberté qu’il procure, répond Julien. On glisse sur l’eau par la force du vent, mais contrairement à la planche à voile, ce qui nous tire est loin de nous, alors on a une vue incroyable! » Selon les vents, la vitesse de glisse peut être très élevée, ce qui donne une sensation de voler, un sentiment de liberté totale. C’est aussi un sport où l’expérience varie d’une sortie à l’autre dépendamment des vents, des vagues, de la lumière, de la chaleur, etc. « Mon plus beau souvenir est une sortie tard en soirée à Saint-Gédéon. Il y avait de forts vents et de grosses vagues. Le soleil était derrière moi à ras l’eau, on aurait dit qu’il y avait plein d’arc-en-ciel à travers les vagues. C’était magique! J’ai terminé sur la plage dans la noirceur », raconte-t-il en ajoutant que les sorties en kitesnow un soir de pleine lune sont également mémorables. Le kitesurf se pratique en solitaire sur l’eau. « On se retrouve seul avec soi-même, on décroche complètement. Mais, il y a tout de même un côté social dans le kitesurf. C’est une grande communauté. Tout le monde se dit salut. Tu voyages seul, mais tu te fais plein d’amis », explique celui qui enseigne le kitesurf depuis 2006. Chroniques précédentes : Juin 2013 : Pascal Néron Novembre 2012 : Annie Vachon Juin 2012 : Daniel Pilote Mars 2012 : Josée Plourde Au cours des dernières années, sa passion n’a pas diminuée, mais Julien a moins de temps à y consacrer, entre autres avec la venue ses deux jeunes enfants à qui il apprend à manœuvrer des cerfs-volants. Ferat-il comme son père et transmettre sa passion à sa descendance? Journal interne de la Commission scolaire du Lac-Saint-Jean La chronique « Après 16 h » met en valeur des talents, des passions ou des accomplissements de membres du personnel. [email protected] 14 L’Inter.c m