biographie - andy palacio

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biographie - andy palacio
BIOGRAPHIE - ANDY PALACIO
Andy Palacio est non seulement le musicien le plus populaire du Belize, mais aussi un illustre archiviste musical et culturel, fortement impliqué
dans la protection de la culture garifuna si singulière qui est la sienne. Longtemps partisan majeur de la musique populaire garifuna, et fervent
défenseur du maintien de la langue et des traditions de son peuple, Palacio a récemment exploré de nouveaux horizons tout aussi ambitieux en
créant le Garifuna Collective.
Né et élevé dans le village côtier de Barranco, Palacio a grandi en écoutant de la musique traditionnelle garifuna, mais aussi des chansons
étrangères, captées sur les ondes, en provenance de pays voisins comme le Honduras, le Guatemala, les îles des Caraïbes ou encore les Etats-Unis.
« La musique a toujours fait partie de notre vie quotidienne », déclare Palacio. « C’était le fond sonore au rythme duquel nous vivions ». Tout
comme certains de ses pairs, il se joignit dès le lycée à des groupes locaux et commença alors à aiguiser ses talents vocaux, interprétant reprises de
chansons antillaises populaires et tubes du Top 50.
Cependant, c’est en travaillant sur un projet d’alphabétisation sur la côte atlantique du Nicaragua en 1980, et en réalisant que la langue et la
culture garifuna étaient invariablement en voie d’extinction dans ce pays, qu’une forte prise de conscience culturelle s’empara de lui, son
approche musicale se faisant alors plus précise. « J’ai vu ce qui était arrivé à mon peuple au Nicaragua. L’érosion culturelle, que j’ai pu y constater, a
profondément bouleversé ma vision des choses », a t’il récemment déclaré, « et il me fallait absolument réagir face à cette réalité ». Sa réaction fut
d’explorer plus en profondeur la langue et les rythmes du peuple garifuna, un mélange culturel unique, composé de langues et de traditions
ouest-africaines et indigènes, notamment celles des indiens Caribe et Arawak. « C’était une stratégie tout à fait intentionnelle. J’ai senti que la
musique était un excellent moyen de préserver cette culture. Je l’ai vue comme une manière de conserver fierté culturelle et amour propre, tout
particulièrement pour les jeunes ».
Palacio devint alors une figure marquante au cœur de ce mouvement grandissant de jeunes intellectuels garifuna, qui se mirent à écrire poèmes et
chansons dans leur langue d’origine. Il vit ensuite l’émergence d’une forme de danse tout aussi enlevée que populaire, basée sur les rythmes
garifuna, qui devint célèbre sous le nom de punta rock, et participa avec véhémence à l’essor de cette dernière. Andy se mit ainsi à interpréter ses
propres chansons et gagna ses galons de musicien et d’artiste garifuna plein d’énergie. En 1987, il eut la possibilité de parfaire son art après avoir
été invité à travailler en Angleterre aux côtés du Cultural Partnerships Limited, une association artistique communautaire. De retour chez lui au
Belize avec de nouvelles cordes à son arc et un système d’enregistrement à quatre pistes en poche, il apporta son soutien à la création de Sunrise,
une organisation dont le but est de protéger, de faire connaître, et de distribuer la musique bélizienne. Alors que son parcours académique et son
apprentissage personnel lui permirent de mieux faire connaître la culture garifuna au travers de ses musiques et de ses paroles, c’est son
exubérance en tant qu’interprète qui lui valut d’être reconnu dans le monde entier.
Depuis 1988, Andy Palacio rencontre une immense popularité aussi bien au Belize qu’à l’étranger, s’illustrant devant les foules aux Antilles, en
Amérique du Nord et du Sud, en Europe et en Asie. Il a notamment participé au Festival Internacional de Cultura del Caribe à Cancun, au Carifesta
VI à Trinité et Tobago, au Carifesta VII à St. Kitts-Nevis, au Rainforest World Music Festival en Malaisie, aux Antillanse Feesten en Belgique, au World
Traditional Performing Arts Festival au Japon, et à d’autres manifestations aux Etats-Unis, au Canada, en Colombie, en France, en Allemagne et au
Royaume-Uni.
Il y a environ cinq ans, le producteur bélizien Ivan Duran, partenaire de longue date de Palacio et fondateur du label local Stonetree Records,
réussit à convaincre Palacio quant à la nécessité de se concentrer sur des formes moins commerciales de musique garifuna, tout en explorant plus
en profondeur l’esprit et les racines de cette dernière. Duran et Palacio décidèrent alors de créer un ensemble composé d’un parterre de stars
réunissant toutes les générations, avec certains des meilleurs musiciens garifuna du Guatemala, du Honduras et du Belize. Ce collectif réunit des
personnalités influentes, comme le compositeur garifuna légendaire Paul Nabor, ainsi que des voix prometteuses, issues de la nouvelle
génération comme Aurelio Martinez, originaire du Honduras. Plutôt que de se concentrer sur des styles faciles à danser comme le punta rock, le
collectif s’intéresse au côté plus émotionnel de la musique garifuna, comme la paranda aux accents latinos ou encore les rythmes sacrés que sont
le dügü, la punta et le gunjei.
Wátina, le tout premier album d’Andy Palacio & the Garifuna Collective, sortira aux Etats-Unis et au Canada le 27 février, et le 27 mars dans le
reste du monde, sur le nouveau label Cumbancha. Les premières séances d’enregistrement de cet album exceptionnel se sont déroulées sur une
période de 4 mois dans un studio improvisé, au cœur d’un petit cabanon au toit de chaume situé en bord de mer dans le petit village d’Hopkins au
Belize. Dans cet environnement informel, les musiciens passèrent de nombreuses heures à jouer ensemble jusque tard dans la nuit, peaufinant les
arrangements des chansons qui devaient finalement figurer sur cet album. Même si les traditions furent source d’inspiration, les musiciens
agrémentèrent le tout d’éléments contemporains, qui permirent de mettre les chansons en adéquation avec leur contexte moderne. Une fois les
enregistrements terminés, Ivan Duran travailla d’arrache-pied dans son studio pour confectionner ce qui est sans doute le summum de la
production musicale garifuna à ce jour.
« L’idée du collectif est longtemps restée au stade d’élaboration », déclare Palacio. « L’alchimie engendrée par la collaboration avec différents
artistes garifuna, non seulement originaires du Belize mais aussi du Guatemala et du Honduras, était plutôt attirante et très satisfaisante à l’esprit ».
Andy Palacio vit au Belize où il poursuit ses actions de promotion de la culture et des arts. En décembre 2004, il a été nommé Ambassadeur
Culturel et Administrateur Délégué du National Institute of Culture and History. En 2007, Andy Palacio & the Garifuna Collective se lancera dans
une ambitieuse tournée mondiale, afin de faire connaître la beauté et le pouvoir de la musique garifuna à un plus large public.
Pour plus d’informations, services de presse, supports de vente, etc., merci de bien vouloir contacter Cumbancha:
E-mail: [email protected] * www.cumbancha.com * Dossier de presse en ligne: http://www.cumbancha.com/albums/andy_palacio/press

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