Partenaires 184 - Département du Nord
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Partenaires 184 - Département du Nord
Partenaires Le mensuel du personnel du Département Février 2016 - n° 184 DIRECTIONS Environnement Atmosphère, atmosphère… Que faire en cas de pic de pollution ? article Retrouvez toute l’information de la collectivité sur : 2 AU sommaire par Arnaud Raes TERRITOIRES > 4 RENCONTRE Antony Liège Le Cateau-Cambrésis Le Musée départemental Matisse se distingue FOCUS > 7 Insertion professionnelle RSA : vers le retour à l’emploi Son langage : la photographie > 11 Février 2016 - n° 184 D IRE C T I O N S Nomination par Laurence Blondel et Perrine Delporte Virginie Pradeilles, nouvelle directrice générale Depuis le 2 novembre dernier, Virginie Pradeilles est la directrice générale Ressources du Département. sommaire directions p. 2 / 3 territoires p.4 / 5 EXÉCUTIF p. 6 FOCUS p. 7 ressources p. 8 / 9 Doc en stock p. 10 Rencontre p. 11 COS / recette p. 12 Le mensuel du personnel du Département du Nord 51, rue Gustave-Delory 59047 Lille Cedex. Tél. 03 59 73 83 98 Courriel : [email protected] Directeur de la publication : Jean-René Lecerf, président du Conseil départemental du Nord. Directrice de la communication : Valérie Menault. Rédacteur en chef : Franck Périgny. Rédactrice en chef adjointe : Laurence Blondel. Comité de rédaction : Françoise Colonge, Emmanuelle Lemaître, Gaëlle Leplat, Antoine Platteel, Arnaud Raes. Responsable de production : Patrick Lenoble. Conception graphique et réalisation : Coralie Lambriquet, Patricia Wissocq. Photographes : Christophe Bonamis, Philippe Houzé, Dominique Lampla, Emmanuel Watteau, Cédric Arnould / photothèque du Département du Nord. Service iconographique : Barbara Bonny. Conseil en communication : R COM’ Rigaux. Photogravure : Angelini. Imprimeur : Monsoise. Tous droits de reproduction réservés. Toute reproduction, même partielle, ne peut être faite sans l’accord exprès du support. Dépôt légal : février 2016. Imprimé sur papier recyclé. 2 Partenaires - Février 2016 Formée à l’ENA notamment, Virginie Pradeilles intègre la fonction publique d’État en 2000, au ministère de l’Économie et des Finances. Elle y travaille notamment sur la modernisation des services de l’administration fiscale. Depuis 2010, en tant que magistrate financière, elle avait pour mission le contrôle externe des collectivités territoriales à la Chambre régionale des comptes d’Île-de-France. environnement Virginie Pradeilles pilote désormais la DG Ressources. En prenant son poste au Département en début de mandat, Virginie Pradeilles se réjouit « d’être un acteur de la remise en chantier des politiques publiques et du projet d’administration départementale ». par Arnaud Raes Suivons le Plan de protection de l’atmosphère Le Plan de protection de l’atmosphère (PPA), élaboré en lien avec ATMO Nord-Pas-deCalais et l’état, entre en action début 2016. Il vise à inciter les Nordistes à prendre des mesures adéquates en cas d’épisode de pollution. Le Département a prévu des dispositions spécifiques. La mise en place d’un PPA est une obligation légale prévue par l’arrêté interpréfectoral du 24 mars 2014. Dans le cas d’une importante dégradation de la qualité de l’air, deux niveaux de recommandations sont institués : • le niveau 1 (seuil d’information) préconise les bonnes pratiques pour contribuer à réduire les émissions de polluants, que ce soit à domicile ou dans le cadre professionnel : diminuer nos déplacements, venir travailler si possible en transports en commun, maîtriser la consommation En cas de pic de pollution, il vaut mieux laisser la voiture au garage. énergétique, etc. Les personnes fragiles sont invitées, entre autres, à limiter les activités en plein air. épisodes de pollution dans le Nord en 2014 Niveau 1 Niveau 2 53 8 jours jours • Le niveau 2 (seuil d’alerte) est activé par la Préfecture en cas de pic de pollution intense. En ce cas, nous devons respecter un certain nombre de mesures comme la stricte limitation de la vitesse : 110 km/h au lieu de 130 sur autoroute, 90 au lieu de 110 sur les routes départementales et nationales. En outre, dans le cas d’une alerte à la pollution atmosphérique, le Département, comme toutes les administrations, a l’obligation d’immobiliser une partie de son parc automobile. Il a fait le choix, en accord avec l’ensemble des directions, d’immobiliser 30 % des véhicules de l’Hôtel du Département et du Forum, et 20 % des autres sites. Pour se tenir informé des alertes, rendez-vous sur l’intranet contact. D I R EC TI ON S Accueil par Arnaud Raes Plateforme de stages des collégiens : tous concernés ! EN BREF Lancé dans le cadre de la promotion de l’égalité des chances, le projet de plateforme numérique pour les stages des élèves de troisième est en voie de finalisation. Se documenter sur la Documentation centrale Ouverte à l’interne comme à l’externe, la plateforme pour stages de troisième va permettre aux élèves de demander et/ou de trouver leur stage d’observation de 3 à 5 jours au sein des services départementaux et dans des entreprises partenaires du dispositif. Le but est de faire en sorte que l’élève trouve plus facilement un stage et surtout que celui-ci corresponde bien à ses aspirations. En s’inscrivant sur le site, il aura accès à un panel de propositions qu’on espère le plus varié possible. Pour ce faire, les directions du Département doivent s’impliquer en proposant des stages innovants qui permettent vraiment de découvrir les facettes d’un métier, voire de plusieurs. Agenda 21 Le stage d’observation idéal : un véritable parcours de découverte des métiers du Département. Aussi est-il important de concevoir le séjour du stagiaire sous forme de « parcours de découverte » au sein d’un ou de différents services. Chaque direction sera donc invitée à proposer des stages via la plateforme numérique, pour la rentrée scolaire 2016/2017. N’hésitez pas à pousser les portes de la Doc centrale. Le 26 novembre dernier, la Doc centrale a organisé comme chaque année une journée portes ouvertes. Ce fut l’occasion pour les agents de découvrir ou redécouvrir la bibliothèque et les prestations de l’équipe de documentalistes. par Antoine Platteel Le restaurant administratif lutte contre le gaspillage alimentaire à l’occasion de la Semaine européenne de réduction des déchets, des animations étaient organisées le 24 novembre au restaurant administratif de l’Hôtel du Département, à Lille. Huit agents de la mission Agenda 21, du service Prestations, du restaurant administratif et de l’équipe Risques nuisances déchets se sont mobilisés pour cette première. « On a mis en valeur ce que fait le restaurant administratif pour la réduction et le tri des déchets », explique Hélène Didier, de la mission Agenda 21. Des stands d’information ont été installés, pourvus de panneaux artistiques signés Patricia Monteny (ambassadrice Agenda 21 à Lille) expliquant que le marc de café du restaurant est récupéré pour faire du combustible ; que l’eau non consommée sur les tables sert à alimenter la machine à café (650 litres économisés par an) ; que l’huile de friture est récupérée pour faire des biocarburants ; que les pistolets de pain ont été remplacés par des morceaux de baguette, soit une économie de 10 kilos de pain par mois. « Bien qu’il s’agisse d’un marché public, Les convives ont pu calculer leur empreinte écologique grâce au tapis proposé par la mission Agenda 21. le restaurant intègre des actions de développement durable. Et nous avons lancé une démarche de tri des déchets alimentaires », dit Christelle Pluquet, gestionnaire du marché du restaurant administratif. Un tapis permettant d’évaluer son empreinte écologique était à la disposition des 182 convives, auxquels a été distribué un quiz sur le gaspillage alimentaire. Route durable Le Nord récompensé Le Département fait partie des sept lauréats des prix Infrastructures pour la mobilité, la biodiversité et le paysage décernés par l’IDRRIM (Institut des routes, des rues et des infrastructures pour la mobilité). Il a été distingué dans la catégorie « Génie écologique » pour la réalisation du contournement sud de Cambrai. Le jury a apprécié l’intégration de la nouvelle voie dans son environnement, notamment par la création de couloirs écologiques pour la faune, la reconstitution de la flore près des aménagements, le suivi écologique pendant 5 ans, la mise en place d’écopâturages et la plantation de luzernes pour lutter contre les chardons. TOUTE L’aCTU DU DÉPARTEMENT sur lenord.fr Ce mois-ci : suivez en direct la présentation du Rapport d’orientation budgétaire, le 1er février. Et toujours l’actualité des sorties et bons plans culturels. Partenaires - Février 2016 3 TERRI T O IRE S le Cateau-Cambrésis par Arnaud Raes AVESNOIS par Antoine Platteel Matisse, plus que jamais « musée joyeux » Le jeu (antique) soutient la parentalité Membre du réseau des « Musées joyeux », le musée départemental Matisse s’est vu décerner, le 9 décembre dernier, le premier trophée Môm’Art, une récompense nationale qui salue la qualité de ses ateliers pédagogiques et les animations mises en place pour le jeune public et les familles. Trois familles suivies par l’UTPAS du Quesnoy Aulnoye-Aymeries ont découvert le Forum antique de Bavay, musée archéologique du département du Nord, le 9 décembre dernier. Une action d’insertion par la culture et de soutien à la parentalité. Le musée départemental Matisse, reconnu au niveau national pour la qualité de l’accueil qu’il réserve aux jeunes et aux familles. Sélectionné avec dix autres musées français membres du réseau des « Musées joyeux », le musée départemental Matisse ne s’attendait pas à remporter le trophée Môm’Art. C’est avec une certaine surprise que Patrice Deparpe, le conservateur, a appris la bonne nouvelle. « Cette distinction vient souligner l’excellence du travail réalisé par le service médiation du musée autour des collections et des expositions temporaires du musée, commente-t-il. Ce qui est important également, c’est que le choix de notre sélection vient du public lui-même. » En effet, des familles de « muséotesteurs » se sont rendues anonymement dans les musées afin de constituer des « muséobooks » à l’aide de témoignages, de photos, de dessins montrant les activités des ateliers pédagogiques organisés pendant les week-ends et les vacances scolaires, la qualité de l’accueil spécifique des enfants, etc. In fine, les « muséobooks » ont été présentés à un jury composé notamment de journalistes, de spécialistes de la presse artistique et de la jeunesse, présidé par Magda Danysz, galériste d’art contemporain. http://mom-art.org VALENCIENNOIS Un atelier de fabrication de petits objets en argile a été organisé pour les participants. L’exposition Veni, vidi, ludique, la projection du film en 3D Retour à Bagacum II et un atelier de fabrication de petits objets en argile (dés, billes, noix…) : un après-midi 100 % ludique ! « Le jeu crée une complicité. C’est un excellent support éducatif pour des familles qui peuvent continuer à partager de bons moments à la maison », dit Philippe Debrabant, le responsable de l’UTPAS. « Ça désacralise le musée, où on espère qu’ils reviendront », ajoute Hélène Davain, responsable du service des publics au musée. Depuis un an, un groupe de travail s’est constitué, avec des agents de l’UTPAS, du service de développement culturel de la direction de la Culture, des partenaires sur le territoire (Forum antique de Bavay, médiathèque de Le Quesnoy) et la médiatrice culturelle Sambre-Avesnois du Collectif des réseaux d’insertion par la culture, Tiphaine Guille. Objectif : mieux intégrer les enjeux culturels dans l’accompagnement des personnes en grande précarité. Cette action fait partie d’un programme que le groupe de travail L’île aux enfants veut développer à partir de 2016. par Antoine Platteel Une journée pour l’emploi Mobiliser les ressources en matière de formation et d’insertion professionnelle du Valenciennois, pour aider au retour à l’emploi des allocataires du RSA : c’était l’objectif de la journée organisée le 27 novembre à Beuvrages par le pôle de Lutte contre les exclusions et Promotion de la santé. « De l’entrain, de l’optimisme, c’est ce qu’on veut vous communiquer : on sait que les situations sont difficiles quand on accompagne des jeunes et des allocataires du RSA », a lancé Christelle Dumas, la directrice du PLES du Valenciennois, à 4 Partenaires - Février 2016 la centaine de travailleurs sociaux et référents sociaux professionnels, salariés du Département et de ses partenaires sur le territoire. Auparavant, le PLES du Valenciennois avait organisé trois réunions, sur les freins sociaux des allocataires du RSA : mobilité, santé, garde d’enfants. Trois réunions sont prévues début 2016 sur d’autres freins : logement, démarches administratives, handicap. La journée du 27 novembre était aussi festive grâce à des saynètes interprétées par des professionnels et des allocataires. Enfin, on y a présenté un outil développé Une salle comble pour un thème fédérateur : le retour à l’emploi des allocataires du RSA. par le PLES, formalisant dans un tableau les 6 étapes du parcours d’un allocataire vers l’emploi. T ER R I T OI R E S Cambrai par Arnaud Raes Débats passionnés à la DT de Cambrai Cambrésis La vice-présidente rencontre le Pôle autonomie En décembre dernier, Christophe Picard a terminé son tour des DTPAS du Nord par celles de Douai et de Cambrai. Avec à la clé des débats constructifs. Le 15 décembre à Cambrai, le directeur général des services a achevé ses rencontres dans les territoires avec les cadres de la DGSol. Accompagné de Jean-Pierre Lemoine, directeur général, il a été accueilli par Annie Chatellain, directrice de la DT de Cambrai, qui lui a d’abord brossé un tableau de la situation sanitaire et sociale d’un territoire très rural où « les indicateurs de précarité sont importants, même s’il existe des perspectives intéressantes avec la requalification de la base SUR NOS ROUTEs Geneviève Mannarino, vice-présidente en charge de l’Autonomie, s’est rendue le 14 décembre à Cambrai pour rencontrer les agents du pôle Autonomie de la direction territoriale. Après avoir visité le matin un EHPAD et avant de se rendre dans des foyers des Papillons blancs, la vice-présidente a rencontré l’équipe du pôle Autonomie du Cambrésis. Celle-ci est composée d’une responsable, de quatre évaluateurs médico-sociaux, d’une assistante sociale et d’une gestionnaire administrative. Marie-élisabeth Duwelz, la responsable, a présenté les spécificités de ce territoire essentiellement rural. Elle a notamment souligné l’augmentation très forte du nombre de bénéficiaires de l’APA depuis quelques années. « Il faut être innovant, et pas seulement penser à l’accueil en établissement. Il est important que la personne, qu’elle soit âgée ou en situation de handicap, puisse dire ce dont elle a envie », a souligné Geneviève Mannarino, avant d’évoquer sa volonté de simplifier les dispositifs pour aider les personnes à y voir plus clair. Elle a aussi félicité les agents pour l’efficacité du partenariat mis en place sur le Cambrésis. Jean-Pierre Lemoine et Christophe Picard à l’écoute des agents de la DTPAS du Cambrésis. aérienne et le canal SeineNord. » Au centre des discussions : le RSA. Pour Christophe Picard, « on n’a pas tout essayé pour inverser la courbe du nombre d’allocataires, le dispositif manquait de gouvernance et le Département doit jouer pleinement son rôle de pilote. » Il a aussi répondu à l’inquiétude des travailleurs sociaux, prenant acte des besoins de formation des agents notamment dans le cadre de la mise en place des plateformes de l’emploi et de l’insertion professionnelle. Pragmatique, il a insisté sur le besoin de rééquilibrage territorial des moyens « avec transparence et dialogue ». par Gaëlle Leplat Arnaud Decagny en visite dans les six UT voirie En décembre et janvier derniers, Arnaud Decagny, vice-président chargé des infrastructures et des transports, est allé à la rencontre des services de la voirie départementale présents dans les territoires. Les rencontres d’Arnaud Decagny avec les agents qui entretiennent au quotidien plus de 5 300 km de routes départementales ont commencé à Avesnes-sur-Helpe le 3 décembre pour s’achever à Dunkerque le 28 janvier. Entre ces deux dates et ces deux extrémités du département, le viceprésident s’est rendu à l’UT voirie de Douai le 16 décembre, avant d’être accueilli dans celles de Cambrai le 11 janvier, Lille le 21 janvier et Valenciennes le 25 janvier. Pour Arnaud Decagny, ces visites ont été l’occasion de : • faire le point avec les techniciens sur les travaux et projets en cours ; • visiter les locaux et passer en revue les Arnaud Decagny en visite sur un chantier d’élagage accompagné de Denis Cordonnier, technicien de secteur, Sébastien Bouchet, responsable de l’UT voirie de Douai et Dominique Trincaretti, responsable d’équipe. matériels d’intervention dont disposent les services de la voirie départementale ; • échanger avec les agents des centres d’entretien routier sur le dispositif de « viabilité hivernale », actif du 16 novembre 2015 au 14 mars 2016 et sur les travaux réalisés en régie (fauchage, élagage, etc.). w Accueillie également par la directrice territoriale Annie Chatellain, Geneviève Mannarino a exprimé son soutien à l’équipe du pôle Autonomie. Projet innovant, initiative originale, faites-nous part de l’actualité de votre territoire sur : [email protected] Partenaires - Février 2016 5 ExÉcutif Les Vice-présidents du Conseil départemental du Nord paul christophe « Le Département a tout son rôle à jouer en matière de transition énergétique » 13e vice-président en charge de l’Environnement, du Développement durable, de l’Eau et de l’Assainissement Assistante : Delphine Danmanville Secrétariat : Perrine Dal Vendéen d’origine, Paul Christophe a découvert le Nord en 1992 à l’occasion de son service national. Il y a rencontré une habitante de Zuydcoote, ce qui l’a amené à s’installer définitivement dans cette commune en 1995. « J’ai eu la chance d’être facilement adopté par mon village. » D’abord fonctionnaire au Trésor public, il est devenu DGS de la ville de Téteghem en 2002. Parallèlement, il s’est investi dans les associations zuydcootoises et en 2008 s’est présenté aux élections municipales. Réélu maire en 2014, il est devenu l’année suivante conseiller départemental du canton de Dunkerque 2 avec Martine Arlabosse. « L’aventure commencée dans ma commune se poursuit avec le Nord où l’on m’a confié une belle délégation. » Paul Christophe résume sa mission par trois verbes : « Préserver (les espaces naturels), partager (ces espaces avec le public), réconcilier (les exploitants et les différents usagers). » élu du littoral, dans cette zone fragile située sous le niveau de la mer, il est particulièrement sensible à la question des changements climatiques. « Nous devons mettre en œuvre la transition énergétique des territoires. Nous l’avons constaté lors de la COP 21, le Nord n’est pas en retard et peut-être même en avance sur ce plan. » L’été dernier, le vice-président qui connaissait déjà bien les Flandres pour les avoir parcourues à vélo, a appris à découvrir l’ensemble du département dont la diversité des paysages l’émerveille. L’élu qui se dit « plutôt taquin, constructif et rassembleur » est aussi d’un naturel optimiste : « Je pense qu’il y a toujours une solution à tout. » conseillère départementale sur le canton de Cambrai qui compte 27 communes. « Je ne fais pas de la politique politicienne mais de la politique de territoire. Je veux être à l’écoute des gens, ce qui, dans une ville à l’échelle humaine comme Cambrai, est encore possible », souligne cette mère de deux enfants. Concernant sa mission en tant que vice-présidente, elle évoque les deux axes prioritaires du mandat en termes de relations internationales. Le premier est l’intensification de la coopération transfrontalière avec les provinces de Flandre occidentale et du Hainaut notamment le biais des GECT Eurométropole et West Vlaanderen / Flandre - Dunkerque - Côte d’Opale. L’autre axe fort est la recherche de fonds européens : « Vu le contexte budgétaire, la coopération internationale est mise entre parenthèses. Notre but aujourd’hui est de nous baser sur nos compétences pour aller chercher des fonds. Il faut que cela devienne un réflexe chez les agents de toutes les directions », affirme Sylvie Labadens qui cite une liste non exhaustive de domaines où des fonds européens pourraient être davantage développés : culture, tourisme, ruralité, personnes âgées, collèges, insertion… « Aujourd’hui, on ne peut plus travailler en vertical, mais en transversal », conclut-elle. sylvie labadens « Rechercher des financements européens doit devenir un réflexe » 14e vice-présidente en charge des Relations internationales et des Relations européennes Assistante : Angéla Koder Secrétariat : Marjorie Adams 6 Partenaires - Février 2016 Infirmière de profession, Sylvie Labadens est entrée en politique par le biais de la vie associative, en s’impliquant d’abord dans une association de secourisme et à l’Amicale des donneurs de sang dont elle est toujours la présidente. Elle fut ensuite membre du conseil municipal de Cambrai. Depuis 2008, elle est adjointe au maire en charge du pôle enfance-famille. Conseillère générale du canton de Cambrai-ouest en 2010, elle a été réélue l’an dernier F OC US Insertion professionnelle par Antoine Platteel RSA : vers le retour à l’emploi Le Conseil départemental a adopté le 17 décembre dernier une délibération cadre sur l’accès à l’emploi des allocataires du RSA. Le nouveau dispositif prévoit notamment la mise en place dès 2016 de huit Plateformes départementales pour l’emploi et l’insertion professionnelle, animées dans les territoires par les pôles de Lutte contre les exclusions (PLES). état des lieux Le Nord compte plus de 150 000 foyers allocataires du RSA, soit une augmentation de 21 % depuis 5 ans. En 2015, le Département a consacré 665 millions d’euros au versement de l’allocation, dont seulement 388 M€ compensés par l’état. Le « reste à charge » ne cesse de croître, compromettant l’équilibre des finances de la collectivité et la pérennité même de l’allocation. Objectif Faire baisser le nombre des allocataires dans le Nord en favorisant le retour à l’emploi, notamment de ceux considérés comme les plus proches de l’emploi. Il y a trois enjeux : un enjeu humain de préservation du modèle social, un enjeu sociétal et un enjeu financier. plateformes territoriales Missions des PLES Un APPEL à PROJETS Départemental Huit plateformes départementales pour l’emploi et l’insertion professionnelle vont être créées. Elles réuniront les partenaires locaux du Département (Pôle emploi, acteurs de l’insertion et du monde économique, etc.). Elles mettront en relation et valoriseront les profils d’allocataires et les offres d’emploi sur les territoires. Elles déclineront les conventions signées entre le Département et les entreprises et anticiperont les besoins en compétences des allocataires. De nouvelles missions sont confiées aux PLES : l’animation des plateformes territoriales, l’orientation et le suivi du parcours des allocataires, le pilotage et l’évaluation des actions d’insertion. Au sein de la direction de la Lutte contre les exclusions, des missions de contrôle des droits et devoirs des allocataires et de lutte contre la fraude sont confiées à deux équipes dédiées. Les appels à projets d’actions d’insertion lancés chaque année par les Commissions territoriales d’insertion sont remplacés en 2016 par un appel à projets départemental, avec financement sur 3 ans, pour assurer une visibilité financière aux structures. Les crédits affectés à l’insertion (40 M€) sont réorientés prioritairement vers l’insertion professionnelle. Cinq axes ont été définis : levée des freins à l’emploi, remobilisation professionnelle, médiation directe à l’emploi, innovation / expérimentation, accompagnement de l’insertion sociale. Parole d’élu Parole d’expert “La mobilisation doit être exceptionnelle” “Aller vers un dispositif plus stratégique ” Notre travail à nous, Département, c’est de mieux identifier les allocataires proches de l’emploi, de les aider dans la construction de leur parcours, pour qu’ils postulent à des emplois cachés, c’est-à-dire non pourvus. Et il y en a… Il nous faut être plus réactifs, en dialogue avec Pôle emploi et les employeurs, faire correspondre les personnes employables et les offres d’emploi. La mobilisation doit être exceptionnelle, compte tenu de la gravité de la situation. Le Nord compte de nombreux outils territoriaux sur lesquels le Département peut s’appuyer pour accompagner son Olivier Henno 3e vice-président, en charge de l’Insertion Jean-Pierre Lemoine Directeur général chargé de la Solidarité dispositif d’insertion professionnelle des allocataires. C’est un enjeu stratégique majeur que de trouver les bons partenaires, pour connaître au mieux les évolutions dans les territoires et porter avec eux notre politique de retour à l’emploi des allocataires du RSA. Partenaires - Février 2016 7 ressources CAP 2016 par Franck Périgny « Reconnaître l’investissement professionnel » À NOTER Entretiens avec Jean-Luc Detavernier, vice-président chargé des Ressources humaines, et Catherine Rutkowski, directrice générale adjointe Ressources. le sens de la modification des règles d’avancement. Jusqu’à présent, les évaluateurs n’avaient que la possibilité de demander l’avancement à la durée maximale pour les agents les moins méritants. Désormais la règle sera inversée, ce seront les agents dont la valeur professionnelle sera particulièrement soulignée lors de l’entretien professionnel qui avanceront à la durée minimale. Ainsi, les managers seront replacés au cœur de leur responsabilité. Jean-Luc Detavernier Partenaires : La CAP d’avancement 2016 s’est tenue le 1er décembre dernier. Quel bilan en tirez-vous ? Jean-Luc Detavernier : Comme le démontrent les chiffres ci-dessous, il n’y a pas de volonté de moins reconnaître l’investissement professionnel, au contraire, la volonté est de mieux le reconnaître. C’est d’ailleurs également Les CAP d’avancement 2015 599 promotions 2016 738 promotions La CAP a décidé de revoir les règles d’avancement d’échelon. Pouvez-vous préciser les choses ? Catherine Rutkowski : L’avancement systématique à la durée minimale était un régime dérogatoire propre au Département du Nord. Nous revenons au cadre réglementaire, même si les agents dont l’investissement professionnel sera souligné, ainsi que les agents ayant déposé leur demande de mise à la retraite, pourront bénéficier d’un avancement d’échelon à la durée minimale. Comment reconnaîtra-t-on l’investissement professionnel ? L’entretien professionnel, mis en place en 2015, permettra d’objectiver cette reconnaissance. C’est un outil essentiel de motivation, mais aussi un temps d’échange et de réflexion sur les moyens dont 8 Partenaires - Février 2016 Nous dirigeons-nous vers une rémunération « au mérite » ? Je préfère parler d’investissement et de performance. Quoi qu’il en soit, c’est un chantier que je souhaite ouvrir pour qu’une part du régime indemnitaire puisse reposer sur les résultats et l’investissement professionnel. Qu’en est-il de la mobilité au sein de la DGSol ? Je souhaite que les procédures soient simplifiées et les cadres pleinement responsables des recrutements. Ceux-ci se feront désormais « au fil de l’eau » et seront ouverts à la mobilité interne, comme pour les agents des autres directions générales. disposent les agents et sur leurs conditions de travail. Quelles sont les spécificités de la DGSol ? La CAP de Catherine Rutkowski mouvement concernait en tout et pour tout 22 métiers de la direction générale de la Solidarité. Il a été souhaité, pour plus de réactivité et plus de fluidité, de renforcer la délégation aux managers et de résorber la précarité en privilégiant les remplacements « au fil de l’eau » sur postes permanents. • Temps partiel de droit : la demande est dématérialisée. Depuis le début d’année, les demandes de temps partiel de droit* se font via l’intranet contact. Le formulaire de demande peut être complété en ligne et transmis à la direction de la Gestion des carrières. L’agent pourra suivre l’état d’avancement de sa demande sur son espace personnel. Le responsable hiérarchique est automatiquement informé (ce qui ne doit pas empêcher l’agent de le prévenir en amont). Le jour de prise de temps partiel reste lui soumis à la validation du chef de service et la demande doit être faite au moins 2 mois à l’avance. contact > Nos ressources > Les ressources humaines > Organiser son temps de travail > Les temps partiels * en cas de naissance, adoption, dons de soins, solidarité familiale, création ou reprise d’entreprise, personne en situation de handicap. 35050 la réponse à vos questions RH Je suis enceinte : quelles démarc hes dois-je accomplir ? Le certificat médical constatant la grossesse et permettant de calculer la date d’accouchement doit être transmis à la direction de la Gestion des carrières, service Santé Retraites, avant la fin du 4e mois. Pour les agents non titulaires, la déclaration doit être faite auprès de la Sécurité sociale. Une copie doit être adressée à la direction de la Gestion des carrières. La hiérarchie de l’agent doit ensuite compléter le formulaire de demande de congé maladie ou maternité, téléchargeable sur contact (rubrique « Les formulaires ») et l’envoyer au service Santé Retraites. Le congé maternité sera acté par un arrêté qui en confirmera les dates. L’agent devra retourner à la direction de la Gestion des carrières un exemplaire signé de cet arrêté. ressources par Gaëlle Leplat FICHE MÉTIER Responsable de service infrastructures MISSIONS • Piloter un service chargé de mettre en œuvre les politiques départementales relatives à l’entretien préventif du patrimoine de voirie, à l’exploitation du réseau et à la sécurité des usagers. • Planifier, contrôler et évaluer l’emploi des ressources. • Mobiliser et faire évoluer collectivement les compétences professionnelles des agents. CONDITIONS D’ACCèS • Concours externe et interne (voir ci-contre) avec conditions de diplôme et/ou examen d’intégration en fonction du cadre d’emploi. • Concours troisième voie. Infos statut FILIÈRE : technique STATUT : catégorie A GRADES : ingénieur territorial ACTIVITÉS PRINCIPALES • Planifier les opérations de voirie (création, entretien, modernisation). • Prévenir et gérer les crises liées à des événements exceptionnels. • Exploiter le réseau en lien avec les autres gestionnaires et concessionnaires. • Organiser le maintien de la viabilité hivernale. • Piloter les étapes de communication des projets routiers. • Manager la sécurité routière. • Encadrer un service, en définir et en piloter le projet. ACTIVITÉS SPéCIFIQUES • Spécialisations possibles en fonction de la structuration de la collectivité : grands projets routiers, réalisation et entretien des ouvrages d’art, etc. RÉMUNÉRATION : 1 616 € à 2 866 €, plus une prime de grade. OÙ SE RENSEIGNER ? www.cnfpt.fr www.npdc.cnfpt.fr Profil • Autonomie et sens des responsabilités. • Force de proposition et capacité d’initiative. • Bonnes aptitudes pédagogiques. • Qualités de réserve et de discrétion. Conditions d’exercice • Travail en situations complexes et dans des contextes d’urgence et d’imprévus. • Fréquents déplacements dans les services déconcentrés et chez les partenaires. • Horaires variables avec des pics d’activité liés au calendrier institutionnel. TÉMOIGNAGES TÉMOIGNAGE par Gaëlle Leplat Joël Mayet est responsable de la subdivision d’Armentières à la direction Voirie départementale exploitation (DVDE). à la tête d’une trentaine d’agents, il occupe ce poste depuis son arrivée au Département en 2001. « Notre subdivision regroupe deux centres d’entretien routier basés à Armentières et Haubourdin. En tant que responsable, je supervise l’exploitation (panneaux, etc.) et l’entretien (fauchage, élagage, pontage, etc.) de la voirie départementale du secteur, ainsi que le dispositif de viabilité hivernale. Je gère aussi beaucoup de tâches administratives, en lien notamment avec la démarche qualité dans laquelle la DVDE est engagée. Je suis très attaché à la formation régulière des agents sous ma responsabilité ; cela leur permet d’être qualifiés et de détenir un véritable savoir-faire. Les nombreux contacts que j’ai avec les élus, les riverains, les entreprises et d’autres collectivités rendent mon travail passionnant. Nous avons en plus la chance de disposer de locaux et de matériel nous permettant d’assurer nos missions dans de très bonnes conditions. » Partenaires - Février 2016 9 D oc en stoc k (36617) économie et biodiversité : produire et consommer dans les limites de la biosphère Big, Fast, Open Data Décrire, décrypter et prédire le monde : L’avènement des données Yannick Lejeune éditions FYP, 10/2014, 191 p. INF 05 LEJ - Réf. 156640 Vingt experts proposent une analyse pluridisciplinaire du passage du big data vers le fast data et du fait que ces données soient ouvertes à tous et pas seulement aux entreprises. Des exemples illustrent le propos. Marc Barra ; Laurent Hutinet ; Gilles Lecuir Victoires éditions, 2014 ECO 01 ECO - Réf. 152393 L’ouvrage montre comment repenser les modes de production et de consommation pour préserver la diversité biologique. Les changements nécessaires à cette transition écologique sont détaillés autour des besoins vitaux : se nourrir, se loger, se déplacer. Les pratiques privées et politiques publiques sont analysées. Le chapitre 5 est consacré à la construction et aux bâtiments. Centre de documentation DG Solidarité (37248) contes et couleurs : de puissants outils de communication (ouvrage) Marie-Alice Compté - érasme, 2013, 160 p. Réf. JEU-COM-75 / 40755 Cet ouvrage se compose de 20 contes illustrés et d’activités ludiques et créatives pour prolonger la réflexion. L’ensemble favorise une meilleure communication avec l’enfant et lui permet de comprendre et d’exprimer ses émotions. Parmi les thèmes abordés : l’autonomie, la peur, la confiance, l’estime de soi, la conscience, l’amitié, la colère, l’écoute… Centre de documentation EPICéA (38197) Papa est connecté (livre jeunesse) P. De Kemmeter - De la Martinière Jeunesse, 2015. Réf. A.6994 Un petit pingouin déplore que son père, féru d’Internet, passe son temps à consulter ses mails ou à échanger avec ses amis virtuels sur Icebook au lieu de s’occuper de lui. Une coupure de connexion dans l’igloo manque de virer au drame. Vous avez aimé Le jour où j’ai appris à vivre Laurent Gounelle - éditions Kero Gaëlle Leplat journaliste à la direction de l’Information et de la Communication 10 à travers l’histoire simple et légère de Jonathan, jeune père de famille exerçant la profession d’agent en assurances auquel une bohémienne annonce sa mort prochaine, l’auteur invite à la réflexion. Il nous rappelle que le fait de se réveiller le matin et d’être en vie est déjà une chance immense. Il incite chacun à profiter des petits bonheurs du quotidien, tout en prenant conscience de ses véritables richesses. Dans la lignée de Les dieux voyagent toujours incognito et de L’homme qui voulait être heureux, Laurent Gounelle poursuit sa vulgarisation de sujets philosophiques. On se laisse volontiers embarquer dans ce roman lumineux et positif, aussi interpellant que facile à lire. Partenaires - Février 2016 Vous aussi faitesnous part de vos disques, films, lectures en nous contactant au 38 398 ou sur [email protected] R E N C ON TR E Anthony Liège Son langage : la photographie par Françoise Colonge Chef de projet informatique à la direction des Systèmes d’information, Anthony Liège ne passe pas tout son temps libre derrière un ordinateur. Au contraire, il aime se promener, surtout en bord de mer. Depuis quelques années, photographier les paysages du littoral est devenu sa passion. « Au début, je faisais des photos qui plaisaient à tout le monde, maintenant elles sont moins consensuelles mais expriment mes émotions. » Partenaires : Depuis quand pratiquez-vous la photographie ? Anthony Liège : Cela fait six ans que je m’investis pas mal dans la photo. J’aimais bien me balader dans la nature et j’avais besoin d’immortaliser certains instants. J’ai acheté un reflex assez bas de gamme, sans savoir si cela allait me plaire. Et j’ai commencé à faire quelques prises de vue, essentiellement de paysages, beaucoup sur la côte d’Opale, de Berck et Stella-Plage jusqu’à Calais. Comment vous êtes-vous formé à la photo ? Je me suis acheté des livres et des revues et je me suis formé seul en allant sur le terrain. Au fur et à mesure, l’œil s’affine, on devient conscient de détails qu’on ne voyait pas au début. Ce qui m’a beaucoup aidé, ce sont les forums. Je postais des photos, les gens les critiquaient, positivement ou négativement. Cela m’a beaucoup appris. On a constitué un petit réseau et on s’est vu évoluer. Au début, on faisait des photos hyper banales et puis chacun s’est spécialisé. Vous, quelle est votre spécialité ? Au début, je faisais des paysages assez classiques, avec des jeux de reflets. Peu à peu, je me suis tourné vers le minimalisme, vers quelque chose de très épuré. Je me suis même affranchi des couleurs. Je montre le rapport entre l’homme et les éléments, les dégradations du vent, des marées, sur ce que l’homme construit. J’ai fait par exemple une série de cabines de plage. Pas de portrait, alors ? J’ai essayé les photos avec des modèles. ça leur plaisait, mais je ne me suis pas révélé là-dedans. J’ai un besoin de solitude dans la photo, un besoin d’émotion qui passe par la nature. Et puis quand je suis seul, je n’ai pas d’exigence de résultats. D’une balade, je peux ramener cent photos ou aucune, ça n’a pas d’importance. Avez-vous déjà exposé vos clichés ? J’ai d’abord participé à quelques expositions collectives puis j’ai été exposé pour la première fois seul en 2015 au Touquet. J’avais envie de montrer ce que je faisais mais je n’ai pas aimé devoir donner une valeur marchande à mes photos. Cette expo a donc été pour moi un révélateur : j’ai besoin d’être dans la création artistique, pas dans la relation commerciale. Je n’envisage donc pas d’en faire mon métier. Alors comment voyez-vous votre avenir en tant que photographe ? Je n’ai pas d’objectif ! Tout ce que je veux, c’est me faire plaisir et partager des émotions avec les autres. La photo exprime une vision très personnelle et pour moi, c’est même une sorte de psychothérapie. Moi qui suis très pudique, qui parle peu, ça me permet de transmettre aux autres les messages que j’ai envie de faire passer. Partenaires - Février 2016 11 C o mité d e s Oeuv re s S o c i a l e s Retrouvez toute l’actualité du COS sur Suite à vos nombreuses réclamations et en attendant les négociations avec l’administration pour la création d’un site dédié, voici comment trouver le COS sur l’intranet contact. Sur la page d’accueil contact, vous avez trois possibilités. nées des assistantes sociales du personnel, Mesdames Marc et Piazza. - « Pour nos enfants » : les séjours jeunesse et l’arbre de Noël. 1re possibilité : le moteur de recherche • Loisirs Première colonne, sélectionner « Les services et les prestations », puis « Se détendre ». Vous y trouverez quatre rubriques : - « Voyager » : week-end, séjours courts, longs séjours. - « Faire du sport » : piscines, clubs de sport et de remise en forme, patinoires. - « Sortir » : cinémas, théâtres et spectacles, concerts, opéras, événements sportifs, expositions, salons, parcs de loisirs et aquatiques. - « Découvrir le COS » : statut, bulletin adhésion, conseil d’administration. En fonction de vos envies, choisissez votre rubrique, vous y trouverez toutes les informations nécessaires, les bons de commandes et les bulletins d’inscriptions. 3e possibilité : les actualités Grâce au moteur de recherche, au dessus du logo Nord, en haut à droite, notez un mot-clef dans « Rechercher sur tout le site » et vous trouverez ce qui vous intéresse. Exemples : patinoire, cinéma, parcs de loisirs, circulaire culture, séjours… 2e possibilité : la rubrique « Nos ressources » Tout le COS est présent dans « Nos ressources ». • Départ à la retraite Première colonne « Les Ressources humaines », sélectionner « Quitter le Département » puis « La retraite ». Une fois sur cette page, rechercher le sommaire et choisissez « Le COS vous accompagne ». • Difficultés sociales Dans la troisième colonne « Les conditions de travail », sélectionner « être accompagné », choisir la rubrique « Pour des difficultés sociales », vous trouverez les coordon- • Autres - « Le prêt au logement », - « Les partenariats d’achat » (SOCRIF, espace parfums, carte DirectCe, France Abonnements…), - « Le chèque emploi service universel » (CESU), Sur la première page de contact, en bas à droite, sélectionner la rubrique « Voir les actualités ». Vous trouverez les dernières actualités, dont celles du COS. Bon à savoir • Si vous voulez être averti sur votre messagerie Outlook de chaque nouvelle publication du COS, rien de plus simple : lorsque vous êtes sur une rubrique, cliquez sur la petite cloche jaune qui se trouve dans le bandeau et répondez oui à la demande de confirmation. • L’intranet contact à la maison, c’est possible (sauf pour les retraités pour le moment), vous devez en faire la demande en téléchargeant le formulaire sur contact ou en vous adressant à la DSI au 03 59 73 58 58. LA RECETTE DE… grégory deschodT Filet mignon basse température en écailles de pommes, sauce cidre Ingrédients (pour 4 personnes) Grégory Deschodt Chef de cuisine au collège Robert-Le-Frison à Cassel Arrivé au collège il y a 10 ans, Grégory Deschodt travaille avec une équipe de 6 personnes (3 en cuisine, 3 pour la distribution des 380 repas quotidiens et la plonge), « ardents défenseurs des produits locaux (il existe beaucoup de producteurs en Flandres). Ils entrent à hauteur de 40 % dans la préparation de nos repas », précise-t-il. 12 Partenaires - Février 2016 • 2 filets mignons de porc de 300 g • 2 pommes Granny • 2 pommes Gala • 1/2 litre de cidre • 1 échalote • 30 cl de jus de veau • 5 cl d’huile • 50 g de beurre • 10 cl de crème liquide • poivre et sel • Terminer la cuisson au four 1 h 30 à 80° pour atteindre 66° au cœur du filet. • Reprendre la poêle de coloration des filets, y faire suer les échalotes, déglacer au cidre et ajouter le jus de veau. • Laisser réduire, crémer, rectifier l’assaisonnement si besoin. Ajouter une noisette de beurre avant de servir. Préparation • Laver les pommes, les tailler en deux puis en lamelles de 2 mn, les pocher dans l’eau frémissante 1 mn puis les refroidir. • Préparer les filets mignons : dégraisser, dénerver, les colorer 3 mn, assaisonner et les recouvrir avec les lamelles de pommes pour former les écailles. Vous aussi, faites-nous part de vos recettes en nous contactant au 38 398 ou sur [email protected]