plan local d`urbanisme plu projet d`aménagement

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plan local d`urbanisme plu projet d`aménagement
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COMMUNE DE SALIES-DE-BÉARN
PLAN LOCAL D’URBANISME
P.L.U.
PROJET D’AMÉNAGEMENT ET
DE DÉVELOPPEMENT DURABLE
P.A.D.D.
DOSSIER APPROUVE LE
PLU
Révision prescrite le
19/12/1999
11/12/2008
P.A.D.D. débattu le
25/02/2002
22/10/2010 & 22/12/2011
Arrêté le
19/07/2002
26 avril 2012
Mise à l’enquête le
11/02/2008
06/10/2012
B.WAGON
et Service Urbanisme Ville de Salies-de-Béarn
P.A.D.D. – P.L.U. de SALIES-DE-BÉARN – Décembre 2011
Approuvé le
02/07/2008
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Une commune où il fait bon vivre
SALIES-DE-BÉARN offre une grande variété de sites et paysages, de lieux de vies, de ressources et
d’activités. La petite ville est concentrée au cœur d’un vaste espace naturel et agricole ; son
centre présente une urbanité à échelle humaine ; l’ensemble aggloméré se parcourt à pied, on y
trouve les rues médiévales étroites et ombragées, les places bordées de commerces, de cafés et de
services. Des fonctions et lieux événementiels ont façonné la ville : le Saleys calme ou impétueux,
les sources d’eau salée porteuses de l’histoire, les pôles historiques tels que l’église St-Vincent, le
Temple, l’établissement thermal, la colline la Sègue dite Pain de Sucre, autant d’émotions qui
rendent Salies attachant.
Ici pas d’entrées de ville dévastatrices du paysage, pas de multiples écarts commerciaux, pas
d’immense zone industrielle. Un petit centre urbain commercial, des activités mêlées à la ville, au
quotidien et de nombreux hameaux, véritables petites unités de vie qui structurent la commune.
Ces qualités, précieuses, sont fragiles ; elles portent aussi leurs difficultés :
- la situation du centre de la commune est contrainte par le relief
- l’absence de grand site d’activités
- la présence d’un patrimoine architectural complexe à réemployer
-le réseau de voirie rayonnant à partir du centre ville.
Le P.L.U. préserve cette qualité de vie en toute simplicité et offre les possibilités de
développement adapté.
A - La commune de SALIES-DE-BÉARN
La commune de SALIES-DE-BÉARN est née autour des sources salées il y a 3000 ans ; le
territoire communal est caractérisé par la position centrale du bourg, vieux centre urbain assis sur
les alluvions du Saleys.
Tout autour rayonne de façon uniforme le terroir agricole avec ses fermes dispersées sur les
coteaux environnants. Ils constituent les versants de nombreux sous bassins affluant vers le Saleys.
Cette configuration morphologique a imposé une certaine occupation de l’espace : le centre ville
historique, à forte densité d’habitat, est installé dans une cuvette vers laquelle convergent les
principaux axes de communication.
La commune bénéficie d’une situation géographique centrale particulièrement favorable dans le
département, à proximité d’un axe ferroviaire et autoroutier.
Au cœur d’une province composée des cantons d’Orthez, de Navarrenx et de Sauveterre,
appelée « Béarn-des-Gaves », celui de SALIES-DE-BÉARN est situé entre le gave de Pau au Nord et le
gave d’Oloron au Sud, dans un paysage rural, véritable écrin aux multiples facettes (barthes,
vallons, bois…). Renommée pour ses eaux salines et son thermalisme, la cité présente un patrimoine
bâti et culturel de caractère qui permet de disposer d’atouts pour garantir un cadre de vie agréable
pour les habitants, mais aussi pour les visiteurs qui parcourent notre territoire.
B - DÉMOGRAPHIE
Après avoir compté 5353 habitants en 1975, la population de SALIES-DE-BÉARN se situe à
4993 habitants au dernier recensement de 2008 selon l’INSEE. L’évolution démographique permet
d’envisager un accroissement dans les années à venir, notamment par une arrivée de familles et de
retraités, qui choisissent notre commune pour sa situation géographique, attirés également par un
environnement préservé par la qualité de vie.
La commune dispose des équipements et services en nombre et qualité qui lui permettent
d’atteindre une population de 6000 habitants sans engager d’investissements exceptionnels ; elle
dispose déjà d’infrastructures et d’équipements à même d’assumer une population beaucoup plus
importante (station d’épuration d’une capacité de 8000 EH, deux groupes scolaires, deux églises, un
temple, un cinéma, un centre de congrès, etc.).
Dans ce sens la commune souhaite offrir une capacité d’accueil de 600 à 700 habitants, au-delà de
la progression naturelle de la population, pour les quinze années prochaines; l’objectif est
d’accueillir les jeunes, de développer les activités et services à l’échelle intercommunale tout en
assumant son rôle de pôle central.
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C - OBJECTIFS D’AMÉNAGEMENTS ET DE DÉVELOPPEMENT DURABLE - PROJETS
LE TOURISME ET LE THERMALISME
 Développer les offres d’activités liées à l’eau et au sel : éléments identitaires qui ont révélé
Salies-de-Béarn
 Créer des parcours touristiques de découverte : dans la ville Moyenâgeuse et sur « la voie
verte » qui reliera les chemins de Saint Jacques de Compostelle.
 Faciliter l’extension du Golf à 18 trous.
 Soutenir le développement de l’offre hôtelière et de séjour.
 Créer une aire de camping- cars.
 Stimuler le développement de la ville en travaillant le cadre de vie, lieu d’affirmation de
notre histoire, de notre identité, de notre dynamisme.
LA JEUNESSE
 Développer la base de plein air et de loisirs de Mosqueros afin de favoriser le
rapprochement intergénérationnel et dynamiser le tissu associatif sportif et culturel.
L’ÉCONOMIE
 Mettre en place un plan de circulation mieux adapté au développement économique et
touristique.
 Implanter des zones d’activités artisanales et commerciales sur le territoire.
 Créer une « Maison du terroir » valorisant les savoirs et savoir-faire spécifiques de la cité :
Gastronomie, Artisanat, Arts, Langue et Culture.
LE SOCIAL
 Réhabiliter le patrimoine bâti de caractère en partenariat avec « Habitat 64 » pour proposer
des logements à loyer modéré.
 Réaliser un lotissement communal afin de proposer des terrains constructibles équipés
proches du centre-bourg accessibles à tous et notamment aux jeunes ménages.
 Ouvrir un pôle d’accueil pour les personnes en difficultés.
 Mettre à disposition des jardins solidaires.
 Envisager une réservation de zone pour une aire d’accueil des gens du voyage comme le
prévoit la réglementation pour les communes de plus de 5 000 habitants.
LA CITÉ :
 Réorganiser la ville autour de son centre historique avec des pôles dédiés : sportif,
administratif, économique et social.
 Aménager les entrées de ville.
 Permettre un accès aisé aux différentes parties du territoire et promouvoir des circulations
alternatives à la voiture (cheminements doux).
 Aménager le centre-ville, en particulier les déplacements : circulation, accessibilité, zones
piétonnes, stationnements.
 Révéler au public la crypte et sa Fontaine Salée actuellement sous la Place du Bayaà, au
cœur de la cité.
 Stimuler le développement en travaillant l’architecture de caractère, le cadre de vie, lieux
d’affirmation de notre histoire.
 Promouvoir un urbanisme de continuité en cherchant à s’appuyer sur les structures
existantes (bâtis, voiries).
 Pallier l’insuffisance sanitaire en rénovant les installations.
 Préserver des espaces libres et des espaces naturels de qualité en veillant à leur gestion et
leur maintien.
 Intégrer le paysage dans la conception générale : largeur des rues, hauteur des
constructions, traitement des espaces…
 Adhérer au développement intercommunal.
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D – HABITAT
L’histoire de notre commune a façonné un l’habitat très dense au centre de la cité avec un
urbanisme en colimaçon pour être le plus près possible de la source salée. Aujourd’hui, ce centre
historique est préservé par une zone de protection du patrimoine architectural urbain et paysager
(ZPPAUP). La volonté des élus est de valoriser cet habitat ancien : opération pour l’amélioration
de l’habitat (OPAH) et opération de rénovation des façades ainsi que création de Zones
d’Aménagement Concertées : ZAC, Association Foncière Urbaine Libre : AFUL, lotissements).
Une seconde couronne constituée autour des belles demeures du 18ème et 19ème siècle
accueille aujourd’hui des quartiers pavillonnaires et des équipements publics au sein d’espaces
aérés et arborés aux qualités paysagères et architecturales de grande valeur dont certains sont
intégrés à la ZPPAUP
Un troisième cercle d’habitat correspondra aux différents hameaux qui ceinturent SALIESDE-BÉARN. Évitant le mitage, ce sont des pôles de développement constitués en quartiers, avec
leurs traditions et leurs associations.
L’habitat collectif ne sera pas écarté mais très contrôlé par sa situation et par sa hauteur.
E - OBJECTIFS DE MODERATION DE LA CONSOMMATION DE L’ESPACE ET DE LUTTE CONTRE
L’ETALEMENT URBAIN
Le territoire communal est contraint par sa topographie et ses ressources foncières limitées. La
« production d’habitat pavillonnaire » est réduite au profit d’un habitat intermédiaire prenant en
compte les objectifs du développement durable.
Pour lutter contre l’étalement urbain et modérer la consommation d’espace, en application du
Grenelle 2 de l’Environnement, le projet a prévu les mesures suivantes :
 ouverture à l’urbanisation de secteurs déjà inscrits dans le milieu urbanisé, sur la partie
agglomérée de la ville et sur les quartiers proches à forte identité historique (vers le Herre,
derrière la gare),
 retrait ou diminution des zones constructibles au P.O.S dans les secteurs à enjeux
environnementaux et à valeur agricole,
 développement de formes urbaines denses :
o par l'application de règles relatives au contrôle des droits à construire en cas de
divisions parcellaires et aux surfaces minimums de terrains constructibles,
o par le jeu des règles relatives à la forme urbaine qui permettent un contrôle plus fin
de la densification : l'emprise, la hauteur, le gabarit et le prospect sont autant de
règles qui permettent de densifier le tissu urbain,
o par la mise en place d’une densité imposée au travers des orientations
d’aménagement dans les zones AU,
 maintien de l’enveloppe urbanisée des écarts ayant une valeur historique en permettant
des nouvelles constructions et des extensions limitées en secteurs de zones naturelles ou
agricole à constructibilité limitée (Nh, Ah). L’objectif est de permettre à ces quartiers
historiques d’évoluer et de conserver leur fonction et vie sociale.
 utilisation des dents creuses en zone urbaine.
F – ACTIVITÉS ÉCONOMIQUES
F1 - LE COMMERCE
SALIES-DE-BÉARN a le privilège d’avoir encore aujourd’hui une activité commerciale
importante concentrée en centre bourg. Le maintien et le développement de cette activité
nécessitent la poursuite des efforts entrepris (aménagement et accessibilité des rues, équipements)
et de dégager des zones commerciales déterminées, à surface maîtrisée.
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F2 - L’INDUSTRIE ET L’ARTISANAT
La situation dans le département est particulièrement préoccupante avec la fermeture de
plusieurs entreprises sur le bassin de Lacq. A SALIES-DE-BÉARN, des activités traditionnelles ont
disparu et des entreprises ont récemment quitté la ville.
La situation actuelle nous incite donc à favoriser l’implantation d’activités nouvelles en créant des
zones appropriées sur la Commune et le Canton.
F3 - L’ACTIVITÉ ÉCONOMIQUE LIÉE AU SEL
SALIES-DE-BÉARN produit du sel de consommation, de traitement thérapeutique et des
produits dérivés. Cette exploitation génère une activité non négligeable sur le site des salines qu’il
sera nécessaire de développer.
F4 - THERMALISME ET SANTÉ
Ce pôle est devenu au fil des années un élément essentiel de l’économie locale. Générateur
d’emplois, il permet de fixer une partie de la population locale.
Autour de cette activité, se sont constitués des modules-santé spécifiques : Centre de
Rééducation Fonctionnelle (CRF) et Institut d’Éducation Motrice et de Formation Professionnelle
(IEMFP du Hameau Bellevue).
Compte-tenu des enjeux économiques que représente l’activité thermale pour la ville, la
municipalité a fait le choix d’impulser un mouvement fédérateur de l’ensemble des composantes de
la cité, en prenant une part majoritaire dans le projet de recapitalisation de la Société d’Économie
Mixte (SEM) Catherine de Bourbon.
Ainsi, le projet global de développement urbain et touristique, doublé de la maîtrise de
l’outil thermal, permettra à SALIES-DE-BÉARN d’affirmer davantage et de renforcer plus rapidement
son identité de ville thermale, son attractivité touristique et de valoriser l’ensemble de ses atouts
pour participer à l’essor de la ville.
F5 - TOURISME
Trouver un lien avec la mission thermale.
C’est autour de l’histoire de l’eau et du sel que la cité a écrit son histoire, a façonné son
patrimoine.
Le thermalisme, autrefois tourné vers les questions de santé, est aujourd’hui en pleine
mutation, avec la montée en puissance du balnéo-tourisme.
SALIES-DE-BÉARN, en mettant à profit cette nouvelle cible, renouera encore davantage avec
l’histoire de l’eau et du sel en proposant un cadre nouveau au développement d’activités
touristiques.
La « cité du sel » possède une réputation reconnue de longue date : lieu de villégiature, de
repos, lieu où l’on soigne le corps grâce aux qualités exceptionnelles de son eau salée thermale.
Outre le domaine du thermalisme à vocation thérapeutique, SALIES-DE-BÉARN dispose également
d’atouts reconnus dans le domaine du tourisme de bien-être et de remise en forme dans un cadre
naturel exceptionnel préservé. La valorisation de cet atout « Bien-être » permet d’envisager des
perspectives nouvelles et prometteuses.
La Municipalité, pleinement consciente de ces potentialités, veut donner une dimension
touristique supplémentaire à SALIES-DE-BÉARN par la promotion et la diversification des actions
touristiques autour de l’eau, du sel et du bien-être. Le cadre privilégié de la cité et la douceur de
vivre du Béarn, indissociables de ces projets, viendront en appui, les rendant ainsi plus attractifs.
Les actions :
 PROJET DE MISE EN VALEUR DE LA CRYPTE
Symbole de la vie salisienne, la fontaine du Bayaà et sa crypte, actuellement sous le bitume de
la place, sont de véritables curiosités, aujourd’hui méconnues du grand public. Dans l’optique de
redécouvrir notre patrimoine et comme symbole du renouveau de l’activité du sel, la Commune
étudie la possibilité de révéler la crypte.
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 PROJET DU SENTIER TOURISTIQUE DU SEL
La Commune étudiera en lien avec le Guide de l’espace public, un sentier d’évocation de
l’histoire salisienne qui mêlera traitement de l’espace public, signalétique adaptée et activités
commerciales.
 PROJET DE MAISON DU TERROIR
Le territoire de SALIES-DE-BÉARN est riche de son patrimoine culturel et gastronomique. La
maison du terroir sera une fenêtre sur ce territoire. En lien étroit avec l’Office de Tourisme du
Béarn-des-Gaves, elle proposera de faire connaître les produits locaux et les savoir-faire. Elle sera
aussi un lieu d’animations et d’expositions.
 EXTENSION ET POURSUITE DU PROJET DE LA VOIE VERTE
En collaboration avec le Conseil Général et la Communauté de Communes de SALIES-DE-BÉARN,
cette réalisation empruntera en particulier le tracé de l’ancienne voie ferrée aujourd’hui disparue.
 PROJET D’ACQUISITION DE TERRAINS
En vue de l’extension du golf qui passerait à 18 trous (gestion privée sous bail emphytéotique).
G - LA PRÉSERVATION DE L’ENVIRONNEMENT
LE MILIEU NATUREL ET AGRICOLE
PRISE EN COMPTE DES SITES NATURA 2000
G1 - LE PAYSAGE ET LE PATRIMOINE
SALIES-DE-BÉARN, une ville fière de son patrimoine et de son environnement.
Ils sont les éléments essentiels du charme de notre cité et expliquent pour beaucoup son
attrait.
- le patrimoine architectural du centre ancien, des villas et des hôtels de l’âge d’or du
thermalisme, fait l’objet d’une attention particulière (Z.P.P.A.U.P.).
- le patrimoine naturel est protégé et encadré par les dispositions du P.L.U. Le processus de
dispersion du bâti neuf, réduit au strict nécessaire, préservera les activités agricoles, les zones
naturelles et les sites classés Natura 2000.
G2 - LES ENTREES DE VILLE
La commune de Salies-de-Béarn possède une qualité exceptionnelle d’abords de ville non impactés
par l’ajout de « grandes surface » ou d’installations industrielles ou commerciales ostentatoires.
Cela lui confère son charme et son originalité.
Les entrées de ville, les abords de la voie de contournement doivent être protégés par des espaces
tampons naturels ou agricoles qui préservent le paysage dynamique de la route et le rapport villecampagne.
G3- LA PRISE EN COMPTE DES MILIEUX NATURELS
Le territoire communal se caractérise par une large plaine, où convergent les ruisseaux venant de
l’Est (le Saleys et le Beigmau), en un maillage hydraulique secondaire important.
Essentiellement constituée de milieux boisés et bocagers, la commune est fortement concernée par
les mesures environnementales d’inventaire et de protection. Ce sont ainsi quatre Zones Naturelles
d’Intérêt Faunesque et Floristique (ZNIEFF) de type 1 qui répertorient de nombreuses espèces rares
et des milieux en régression sur le plan national (2 % du territoire), notamment au niveau de
tourbières :
 ZNIEFF du bois de Baillenx
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


ZNIEFF des Barthes du pont de Cledes
ZNIEFF bois humide du quartier du Cout
ZNIEFF du Vallon du Bernatère
Par ailleurs, deux sites Natura 2000, couvrant plus de 25 % la commune de SALIES-DE-BÉARN visent à
préserver :
- d’une part les milieux aquatiques ainsi que la faune et les habitats associés : il s’agit du site du
« gave d’OLORON et du marais de LABASTIDE VILLEFRANCHE », qui concerne les forêts alluviales
(ripisylve) ainsi que les zones humides de la commune (mégaphorbiaies, tourbières, mare
dystrophiée et landes humides), des milieux à forte valeur, notamment dans leur rôle de
corridors écologiques ;
- d’autre part une zone plus agricole au Sud Est du territoire, le « Château d’ORTHEZ et bords du
Gave », fortement favorables à la présence de chiroptères (chauves souris).
En parallèle, le bocage est un milieu caractéristique de la commune de SALIES-DE-BÉARN, alternant
haies arbustives ou arborées et prairies de pâtures ou de fauche. Il s’agit d’un habitat naturel
fragile, façonné par l’homme, jouant un rôle essentiel autant pour la faune que le sol, l’hydraulique
et la biodiversité.
Ainsi, les enjeux écologiques se portent en priorité sur les zones humides, les ripisylves et les zones
bocagères, sur les périmètres de protection et d’inventaire ainsi que sur l’ensemble de la commune.
Les unités naturelles, agricoles, paysagères et les continuités écologiques ont été identifiées pour
permettre de les préserver ou de les remettre en état.
La valeur patrimoniale et agronomique des espaces a été appréhendée pour répondre à l’objectif
communal de préserver les terres agricoles tout en permettant le développement communal.
G4 – LA PRESERVATION DE L’ESPACE AGRICOLE
L’un des objectifs prioritaires de la Commune est de préserver les terres agricoles pour
permettre le maintien de l’activité agricole et la conservation du paysage rural. Les agriculteurs, de
par leur gestion des espaces naturels, sont les garants de la qualité des milieux naturels de la
commune, en évitant notamment la banalisation de ces derniers par leur enfrichement. La déprise
agricole pourrait entraîner la diminution de la surface en bocage au profit des friches et
boisements.
D’autre part, il est nécessaire d’assurer le rééquilibrage entre le zonage dédié à
l’agriculture par rapport aux zones naturelles et à l’urbanisation des écarts. Le milieu rural de
SALIES-DE-BÉARN se caractérise par des quartiers dispersés dans l’ensemble du territoire qui
regroupent le plus souvent plusieurs sièges d’exploitations agricoles. Les zones cultivées proche des
espaces résidentiels peuvent être source de conflits et il est nécessaire de maitriser les pratiques
par un zonage adapté dans un juste équilibre.
G5 - UN CADRE DU DEVELOPPEMENT DURABLE
 Risque inondation
SALIES-DE-BÉARN est concernée par les risques d’inondation. Le territoire communal n’est pas
couvert par un plan de prévention du risque inondation (PPRI) mais les zones soumises aux risques
d’inondation ont été cartographiées dans l’Atlas des zones inondables du département des
Pyrénées-Atlantiques. Ces zones sont prises en compte dans le zonage ; en particulier les zones
d’expansion de crues qui ne font pas l’objet d’une proposition d’urbanisation.
 Autres risques recensés
D’autres risques sont recensés sur la commune :
- Transport de Marchandises Dangereuses
- Risque « retrait et gonflement des argiles (risque faible à moyen).
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Ces risques sont pris en compte dans le document d’urbanisme, ainsi que les servitudes (bois et
forêt soumis au régime forestier, canalisation de transport et distribution de gaz, transmission radio
électrique, communications téléphonique, terres AOC).
 Gestion des eaux pluviales
Source de pollution et facteur de risques d’inondations, les eaux pluviales représentent une
occupation majeure. L’objectif communal est de limiter l’imperméabilisation des sols et de tenir
compte des dispositions prises en matière de gestion des eaux pluviales par le Schéma Directeur
d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SDAGE) et la loi sur l’eau du 3 janvier 1992.
 Eco-construction
Afin d’appréhender le cadre de vie des habitants actuels comme étant celui des générations
futures et de permettre la maîtrise de la consommation d’énergie pour lutter contre le
réchauffement climatique, la règle d’urbanisme est appréhendée en vue de ne pas s’opposer à la
mise en œuvre du principe de l’éco-construction, tout en respectant les spécificités locales
notamment les secteurs à enjeux patrimoniaux.
 Améliorer les déplacements à l’échelle du centre bourg
La maîtrise des déplacements motorisés va de pair avec la maîtrise de l’étalement urbain. La
prise en compte des déplacements dans le projet urbain intervient en amont de la réflexion. La
commune souhaite :
- Diversifier les modes de déplacement à l’échelle du centre-ville,
- maîtriser la circulation et le stationnement dans le centre ancien et sa périphérie,
- favoriser l’accessibilité des principaux pôles de la commune tout en privilégiant
l’environnement urbain dans le cadre des dispositions du Grenelle de l’environnement,
- aménager et optimiser le système existant concernant les cheminements piétons et cyclables,
- sécuriser les déplacements des handicapés.
G6 - LA REDUCTION DES GAZ A EFFET DE SERRE, L’ADAPTATION AU CHANGEMENT CLIMATIQUE
ET L’EFFICACITE ENERGETIQUE
Les principes fondamentaux de réduction des gaz à effet de serre et de la recherche
d’efficacité énergétique sont intégrés aux projets par :
 La mise en place et le développement de la « navette », transport collectif
desservant l’ensemble du centre bourg depuis sa périphérie,
 le développement des liaisons douces pour diminuer l’usage de la voiture,
 l’obligation de création de locaux pour les vélos dans l’habitat collectif,
 la mise à disposition de parkings pour le co-voiturage,
 la préservation du tissu commercial en centre ville et la maitrise du développement
des petites ou moyennes surfaces dans un cadre de proximité de l’habitat et l’exclusion
de zones destinées aux grandes surfaces commerciales,
 la production de logements à haute performance énergétique dans les zones à
urbaniser : implantation tenant compte de l’ensoleillement et choix des matériaux
favorisant la sobriété énergétique ; dispositifs de régulation pour assurer une
meilleure gestion des consommations,
 la densification urbaine dans les secteurs de desserte en transport public,
 le développement des énergies renouvelables.
Toutefois la préservation du patrimoine architectural justifie l’encadrement des dispositifs
relatifs à la réduction des gaz à effet de serre, à l’adaptation au changement climatique et à
l’efficacité énergétique, notamment en préservant l’aspect extérieur des façades et toitures,
l’unité paysagère des vues sur les toits en tuile Picon depuis les coteaux périphériques.
G7 - LES PARCOURS-PIÉTONS
Accéder et se déplacer librement dans le centre ville.
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Le déplacement dans les villes est désormais une véritable préoccupation pour la sécurité
des usagers (piétons, vélos) et la santé publique.
SALIES-DE-BÉARN, comme bien d’autres villes ayant un cœur historique, subit les effets
négatifs d’une société du tout-automobile (congestions pendulaires, problèmes de stationnement,
problèmes de sécurité pour les usagers piétons et cyclistes, pollutions et nuisances diverses).
Les questions de déplacement et circulation nécessitent le respect ou la mise en place des
principes suivants :
 partage de l’espace public par tous les usagers : voitures, piétons, cycles,
 organisation et traitement des espaces de stationnement ainsi que les prescriptions
permettant de lutter contre le stationnement sauvage en centre ville,
 traitement des entrées de bourg ainsi que des voies pénétrantes,
 mise en valeur du circuit de la navette, assurant le transport gratuit des personnes,
 traitement des liaisons douces notamment les parcours vélos et piétons,
 traitement spécifique des voies du centre historique, avec mise en place progressive d’une
zone prioritaire aux piétons, facilitant le développement et l’accès aux commerces.
H - LA PRISE EN COMPTE DES P.M.R.
La commune a engagé les aménagements envers les personnes à mobilité réduite (P.M.R.) ;
déjà au service de quatre maisons de retraite, la commune adapte progressivement l’espace et ses
équipements pour les P.M.R..
Des transports aux biens et services de la commune sont organisés pour les personnes à
mobilité réduite ou manquant d’autonomie.
I - LES PROJETS
La Commune dispose d’un patrimoine immobilier de caractère qu’il convient de
réhabiliter et de réutiliser.
I1 - LE PÔLE SOCIAL quartier Bellecave
 Maison sociale
Développer les services du Centre Communal d’Action Sociale (CCAS) et regrouper les services
administratifs en matière d’action sociale, d’insertion et d’aide à la personne dans un seul et
même lieu.
Le but est de mutualiser les ressources, augmenter l’efficacité en matière de fonctionnement et
surtout rendre un service plus proche des habitants, avec humanité et convivialité. Ce projet
permettra de faire de l’information et de la sensibilisation auprès de la population sur les questions
liées aux démarches administratives et aux questions de santé publique.
Site : maison « Pelous »
 Maison de l’entraide
Aider les associations salisiennes dans leurs activités quotidiennes (en matière d’insertion
sociale ou d’aide à la population) en leur proposant un outil efficace en lien avec la Maison
Sociale.
Site : « anciens abattoirs »
 Jardins solidaires
Avec pour objectifs d’offrir un lien entre les citoyens et éventuellement d’améliorer le
quotidien sur le plan alimentaire, mais surtout de créer du lien social.
 Développement du portage de repas
L’extension de la cuisine municipale permettra la mise en place d’un service étendu auprès des
personnes âgées ou en difficulté.
Site : EHPAD Lastrilles
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 Navette
Profiter du développement de la navette pour rendre les services sociaux plus accessibles
aux personnes du centre-ville comme aux habitants des quartiers.
Le but est de permettre notamment aux personnes handicapées, âgées ou à mobilité réduite de
s’y rendre dans de bonnes conditions.
 Transport alternatif
Dans le cadre du Grenelle de l’environnement, la commune envisage l’implantation d’un relai à la
fois pour la navette et le covoiturage.
I2 - LES SERVICES ADMINISTRATIFS
 Hôtel de ville
Affirmer ce bâtiment au cœur de la place du Bayaà comme notre maison commune, siège de la
vie politique, avec ses cérémonies et protocoles mais aussi un lieu de connaissance du territoire
salisien et de l’histoire.
Une maison ouverte à tous.
I3 - LA CULTURE
Facteur d’épanouissement, elle s’insère naturellement dans les projets que la Commune
souhaite développer.
 Salle de Mosqueros
Outre son utilisation sportive, par une étude acoustique, de cette salle pourrait être adaptée à
des animations culturelles.
 Maison pour tous
Située au château de Mosqueros, elle deviendra un lieu de médiation culturelle et sportive
permettant la rencontre de divers publics.
J - LES RÉSEAUX
J1 - L’ASSAINISSEMENT
Après s’être dotée d’un schéma directeur d’assainissement, la Commune poursuivra la mise
aux normes du système d’assainissement actuel (collecte et traitement), étudiera la desserte des
quartiers de la proche périphérie et envisagera des systèmes adaptés aux hameaux.
J2 - L’ÉCLAIRAGE PUBLIC
Les zones mal desservies seront progressivement équipées avec le souci constant de lutter
contre le gaspillage et de maîtriser la consommation, en utilisant du matériel moderne, limitant la
pollution lumineuse.
J3 - FAVORISER LE DEVELOPPEMENT DES COMMUNICATIONS NUMERIQUES
En vue de permettre aux différentes catégories d’usagers d’accéder à des services de
communications électroniques performants, la commune est dotée d’un réseau câblé et souhaite
le développer à mesure de l’aménagement des quartiers et d’en imposer la mise en œuvre ou les
réservations à chaque opération.
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