Louis Roussel (1921-2011)

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Louis Roussel (1921-2011)
François Héran
Population-F / Volume 65 / Issue 04 / December 2010, pp 621 - 634
DOI: 10.4074/S0032466310004014, Published online: 15 June 2011
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François Héran (2010). Louis Roussel (1921-2011). Population-F, 65, pp 621-634
doi:10.4074/S0032466310004014
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Louis Roussel (1921-2011)
Louis Roussel est décédé le 26 janvier 2011, à la veille de ses 90 ans. Pour
ses collègues de l’Ined et de l’Université Paris-Descartes, comme pour le public
plus large qu’il avait su conquérir, il fut l’un des premiers chercheurs français
à s’appuyer sur l’analyse démographique pour décrire en profondeur l’évolution
des structures familiales et donner ses lettres de noblesse à une spécialité
négligée jusque-là, la sociologie de la famille. Sa production la plus connue
s’étend du milieu des années 1970 à la fin des années 1990. Aussi affable que
discret, Louis Roussel ne parlait guère sur son passé. Il vaut la peine cependant
de retracer sa trajectoire, qui ne manque pas de cohérence. Si l’on retient
aujourd’hui ses essais sur l’évolution de la famille, à la perspicacité toujours
empreinte de nostalgie, le fait est qu’il revendiquait son diplôme d’expertdémographe. Longtemps, il privilégia les données d’observation avant de se
croire autorisé à livrer son point de vue personnel sur l’évolution de la société.
Pour beaucoup, ce changement de genre à la fin des années 1980 fut une surprise tant il paraissait tardif : Roussel avait déjà 68 ans quand parut son essai
le plus connu, La famille incertaine. La plupart des sociologues en vue sur la
place de Paris « ne l’avaient pas vu venir ». Avec le recul, il ne fait plus de doute
qu’il a toute sa place dans l’histoire de la science sociale française.
La jeunesse de Louis Roussel est marquée par la guerre, qui interrompt
ses études. En 1943, il suit les formations de cadres du groupe de résistance
Périclès, qui s’était constitué en Haute-Savoie avant de basculer sur le Jura. En
octobre 1944, il est mobilisé et reçoit la croix de guerre avec deux citations. Il
décroche en 1947 un diplôme de philosophie à la Faculté d’Aix-en-Provence
et enseigne en lycée pendant une dizaine d’années. Mais sa véritable vocation
est ailleurs. Lecteur des travaux de Jean Stoetzel, de Pierre George et d’Alfred
Sauvy, il décide à 35 ans d’entamer un nouveau cursus universitaire. Il décroche
des certificats de psychologie sociale et d’économie politique avant de s’inscrire
à l’Institut de démographie de la Sorbonne, d’où il sort avec le diplôme d’expertdémographe. Il a déjà 40 ans.
Ayant présenté sa démission de l’enseignement secondaire en 1961, Louis
Roussel entre comme chargé d’études à la Société d’études pour le développement économique et social (Sedes), un organisme lié à la Caisse des dépôts et
à la Banque française pour le commerce extérieur et dont est issue l’actuelle
Agence française pour le développement. Au lendemain des indépendances,
la Sedes menait des études de marché sur le développement du tiers-monde,
Population-F, 65 (4), 2010, 621-634
Louis Roussel
mais ces études éparses devaient être replacées dans des synthèses plus ­générales
sur les mutations socioéconomiques des pays concernés. Ce fut la mission
dévolue à Roussel, qui rédigea dans ce cadre plusieurs synthèses de démographie et de sociologie sur la Côte d’Ivoire et l’Afrique de l’Ouest (voir bibliographie). Ces travaux furent longtemps cités par les ethnologues français de
l’Ehess et de l’Orstom (devenu IRD) et Roussel y fera lui-même de discrètes
allusions dans ses écrits des années 1970 et 1980.
On est frappé, en lisant aujourd’hui ces premiers travaux, d’y repérer des
préoccupations que Roussel développera plus tard à propos de la société française. Ainsi, quand il étudie les Senoufo de Côte d’Ivoire, dont les migrations
s’étaient développées avec la fin du travail forcé, il s’attache à décrire la diversité
des « modèles d’union », l’existence coutumière de comportements sexuels
très libres avant le mariage et le fait que le couple ne forme pas encore une
véritable unité de décision : le mari est une sorte de visiteur, les enfants de la
femme restent sous la dépendance du frère. Mais la modernisation fait son
œuvre, les Senoufo « voient actuellement le système général de leurs institutions
se désagréger », les jeunes ne songent qu’à y échapper en se jetant dans l’exode
rural, portés par des aspirations qui ne se résument pas à la recherche d’emploi
mais qui répondent au désir d’autonomie et à la quête de reconnaissance.
Dès cette époque, Louis Roussel montre une autre préoccupation notable :
la méthodologie des enquêtes. Il travaille en cheville avec les administrateurs
de l’Insee, qui débutaient souvent leur carrière dans les instituts de statistique
des pays africains. Il s’intéresse à la mise au point de protocoles d’observation
efficaces, comparant les enquêtes ponctuelles et les enquêtes à passages répétés.
L’ étude qu’il cosigne en 1968 dans Population traite de la mobilité des ménages
à Abidjan. La composition du ménage et sa définition même y sont soigneusement explorées. L’ article se conclut sur un appel à créer un observatoire continu
des migrations en milieu urbain, une idée prémonitoire que les démographes
du développement ne mettront en œuvre que beaucoup plus tard. Roussel
témoigne à cette occasion d’un précieux savoir-faire en matière d’enquêtes. Dès
ces écrits de la quarantaine se manifeste la propension à lier l’observation
empirique à des interprétations plus générales, de type psychosocial, le tout
dans une langue sobre et élégante.
Au cours des six années passées à la Sedes (1961-1967), Louis Roussel reste
en contact avec ses maîtres de l’institut de démographie de Paris. Sous la
direction du géographe Pierre George, il soutient en 1967 une thèse de 3e cycle
sur les migrations temporaires et durables en Afrique francophone. En octobre
1967, à 46 ans, il est nommé maître-assistant à la Sorbonne aux côtés de Jean
Stoetzel et d’Alain Girard. L’ année suivante, l’Ined le recrute à temps partiel
comme chargé d’études. Il conservera jusqu’à sa retraite la double affiliation
entre la Sorbonne et l’institut. Le directeur de l’Ined donne cette justification
au ministère : « collaborant avec M. Girard à la Faculté, il est du plus grand
intérêt que M. Roussel puisse collaborer aussi avec lui à l’Ined ».
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Louis Roussel
À cette phase de sa carrière, Louis Roussel apparaît comme un collaborateur
plutôt discret d’Alain Girard, alors chef du département de psychosociologie
de l’Ined. Le domaine dans lequel il se spécialise, la sociologie de la famille,
est encore jugé des plus mineurs. C’est là pourtant qu’il commence à donner
toute sa mesure, réalisant coup sur coup une série d’enquêtes novatrices,
accompagnées de synthèses percutantes, qui contribueront à changer le regard
des chercheurs français sur le domaine. En 1974, il soutient sa thèse d’État
sous la direction d’Alain Girard, Le mariage dans la société française contemporaine, publiée l’année suivante dans un Cahier de l’Ined. Dans cette somme
impressionnante, où la culture statistique alterne avec les références littéraires
et sociologiques, Roussel se situe expressément dans le sillage de Durkheim
et d’Halbwachs. Il reconnaît sa dette envers les pionniers des études de la
famille : Andrée Michel, Alain Girard, Jean Carbonnier et, plus encore, Philippe
Ariès. Lecteur attentif des sociologues anglo-saxons et scandinaves (c’est à ces
derniers qu’il empruntera l’expression de « cohabitation juvénile »), il constate
le retard flagrant des travaux français en matière de sociologie de la famille et
entreprend de le combler en leur donnant une assise démographique.
Dès cette époque, son travail manifeste une tension évidente entre, d’un côté,
l’impérieuse nécessité d’asseoir ses spéculations sur des données solides et, de
l’autre, le modèle de l’essai de haute volée, illustré par des auteurs comme David
Riesman (La foule solitaire), Margaret Mead (Le fossé des générations) ou Serge
Moscovici (La société contre nature), qu’il cite avec admiration. Conscient du
hiatus qui sépare les deux genres, Louis Roussel s’en excuse presque, tout en
finissant par le revendiquer. Le mariage dans la société française contemporaine
cherche à coupler deux types de données, les séries démographiques et les données d’opinion. Roussel démontre qu’elles sont largement convergentes et qu’elles
traduisent une véritable mutation des comportements depuis le milieu des années
1960, en même temps qu’un éclatement des modèles. Avec la modestie feinte
dont il jouait souvent, il déclare renoncer à toute théorisation sur l’évolution du
mariage, se contentant de « repérer, dans la richesse encore désordonnée des
informations, quelques promesses d’une intelligibilité qui est le moteur de toute
recherche en même temps que son inaccessible objectif ». Il se contente, à ce
stade, de graduer les comportements sur une échelle qui va « de la plus grande
permissivité à l’extrême rigorisme », tout en appelant de ses vœux une typologie
plus fine s’appuyant sur des échantillons plus représentatifs.
Parallèlement à la rédaction de sa thèse, Louis Roussel participe, aux côtés
de Patrick Festy, à plusieurs enquêtes destinées à préparer la grande réforme
du divorce de 1975. Mais la principale production de ces années très fécondes
reste incontestablement son enquête sur « la famille après le mariage des
enfants », sous-titrée « étude des relations entre les générations », qu’il réalisa
en 1974 avec un financement du ministère de la Justice et publia en 1976. Dans
cette enquête, il interroge simultanément un échantillon de 1 260 enfants
mariés de moins de 45 ans ayant encore au moins un parent survivant, et un
échantillon de 1 280 parents de moins de 80 ans ayant au moins un enfant
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Louis Roussel
marié de moins de 45 ans. Si les échantillons restent modestes au regard des
normes actuelles, l’entreprise frappe par la somme des innovations accumulées,
tant dans la thématique que dans la méthode. Roussel étudie les données de
fait (comme la proximité des résidences), les comportements (fréquence des
contacts entre les générations, nature des services rendus, transmission des
biens, relations affectives), qu’il relie aux données subjectives (motivations,
perceptions). Autre nouveauté, il s’adjoint la collaboration d’une psychologue,
Odile Bourguignon, qui complète l’enquête statistique par une quarantaine
d’entretiens qualitatifs.
Il ressort de cette enquête sur les liens entre générations que l’indépendance
des enfants mariés n’exclut pas une solidarité étroite avec les parents : l’autonomie croissante des ménages n’est pas synonyme de rupture. Roussel montre,
par exemple, que la montée de l’espérance de vie modifie les rapports entre
générations et que le modèle de la marche inexorable vers la famille nucléaire,
tel que l’avait hâtivement développé Talcott Parsons, ne tient pas : les relations
entre ménages proches issus d’une même famille sont plus intenses qu’on ne
croit (ce point sera largement développé et confirmé au sein de l’Ined par les
enquêtes de Daniel Courgeau, Catherine Bonvalet et Éva Lelièvre). Louis Roussel
et Odile Bourguignon soulignent également l’asymétrie des échanges entre
générations : les parents dispensent aide matérielle et sécurité tandis que les
enfants les paient surtout de leur affection. Analyse pour le moins pessimiste :
la norme du désintéressement continue de prévaloir en apparence, mais les
relations entre générations forment « un jeu d’illusions complices », où la
possessivité le dispute à la générosité, le chantage affectif à la confiance.
Développant une hypothèse de Nicole Tabard et d’Agnès Pitrou, il redoute que
la famille ne se fragilise au moment même où elle tend à devenir un refuge
permettant d’échapper aux évolutions indésirables de la société dominante.
À l’extrême fin des années 1970, Louis Roussel décline l’invitation de la
direction de l’Ined à prendre la succession d’Alain Girard à la tête du département
de psychosociologie. Les années de liberté qu’il se réserve ainsi déboucheront
sur son essai le plus accompli, La famille incertaine, publié par Odile Jacob en
1989. Dans cet ouvrage, qui rencontrera un vif succès, il synthétise les principales
transformations de la famille observées depuis le « retournement » de 1965 :
divorce par consentement mutuel, recompositions familiales, progression de la
cohabitation sans mariage et des naissances dites naguère « illégitimes », maîtrise
instrumentale de la fécondité, engagement massif des femmes dans l’activité
salariée, remaniement des rôles masculins et féminins. La famille n’est plus
centrée sur un modèle unique, elle se diffracte dans des types inédits. Louis
Roussel en distingue cinq : la « famille traditionnelle », aujourd’hui disparue,
qui se contentait d’un régime affectif « tiède », scandé de loin en loin par des
fêtes chargées de réactiver la tension ; la « famille moderne », née au XIXe siècle,
où l’on poursuivait raisonnablement le bonheur dans le respect de l’institution
matrimoniale ; la « famille fusionnelle », qui relègue le mariage à un simple rite
formel, en s’efforçant de « prolonger la ferveur aussi longtemps que possible » ;
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Louis Roussel
la « famille-club », où les partenaires ont fait leurs calculs et se contentent d’un
« concordat » fondé sur le donnant-donnant ; la « famille-histoire », enfin, où
les conjoints travaillent à relever le « défi du désenchantement » par un long
travail d’accommodement – type auquel allait clairement sa préférence.
Frappé par la parenté de cette typologie avec la sociologie du rite et des
variations de l’engagement dans les institutions (entre ferveur et démotivation),
j’avais rendu compte de La famille incertaine en montrant de quelle façon elle
retrouvait les grandes oscillations de la pensée sociologique sur le sens des
institutions (Revue suisse de sociologie n° 19-1, 1993). J’insistais sur le fait qu’il
était difficile d’établir une correspondance rigoureuse entre cette typologie des
modèles et les données démographiques, tant le sens intime du conformisme
ou le non-conformisme institutionnel est difficile à interpréter. Roussel avait
tenu à commenter cette analyse dans le numéro suivant de la même revue, avec
toute l’aménité et la finesse dont il était capable. Inutile d’entrer ici dans le
détail de cette discussion. Citant Tocqueville, il concluait que le sociologue
n’avait pas à trancher du bien et du mal mais seulement à « plaider pour la
lucidité » en prenant sa part dans l’identification des « préférences collectives »
et la recherche de nouvelles « certitudes ».
De fait, dans cet essai comme dans ceux qui ont suivi, l’attitude de Louis
Roussel devant les mutations de la famille ne laissait pas d’être ambivalente. D’un
côté, il se défendait de toute visée normative. De l’autre, il s’inquiétait de la
« désinstitutionnalisation généralisée » et de « l’oblitération du sens » qui menaçait
une société sans projet commun. Démographe doublé d’un moraliste, au sens
premier du terme (l’analyste des mœurs), Roussel se rattache en fin de compte à
la longue chaîne des auteurs qui portent sur l’évolution sociale un regard désabusé
et pessimiste, que l’on pourrait volontiers qualifier de conservateur, mais à la
manière dont Tocqueville ou Durkheim étaient conservateurs. C’est précisément
de la nostalgie de l’ordre social et familial ancien que ces auteurs tirent leur singulière lucidité sur l’ampleur des changements sociaux, ainsi que cette capacité
à saisir avant d’autres la cohérence des mouvements observés çà et là, et à percevoir
la lame de fond qui les porte. Doté de ce sismographe ultra-sensible, Louis Roussel
a su percevoir l’ampleur des mutations qui s’annonçaient dès le milieu des années
soixante. Il a frayé la voie aux chercheurs et aux analystes qui ont compris que
le déclin du modèle familial traditionnel ne signait pas simplement la fin d’un
monde mais ouvrait l’éventail des possibles et multipliait les modèles de comportement. Nous savons désormais que la reproduction sociale, et notamment la
transmission des biens et des valeurs d’une génération à l’autre, mise désormais
sur la flexibilité des structures plutôt que sur leur rigidité. Comme l’a montré
François de Singly, l’autonomie des acteurs peut s’accommoder du maintien de
solides références familiales. C’est en grande partie au travail pionnier de Louis
Roussel que nous devons ces nouvelles approches.
François Héran
Institut national d’études démographiques
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Louis Roussel
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Chronologie
14 février 1921 • Naissance à Metz
1943 • Suit les formations de cadres du groupe de résistance Périclès
Octobre 1944 - Juillet 1945 • Mobilisé (croix de guerre, deux citations)
1947 • Diplôme de philosophie à la Faculté d’Aix-en-Provence
1948-1961 • Professeur certifié de philosophie dans l’enseignement secondaire
1958 • Certificats de psychologie sociale et d’économie politique
1961 • Diplôme d’expert-démographe de l’Institut de démographie de l’Université de
Paris
1961-1967 • Détaché à la Société d’études pour le développement économique et
social (Sedes)
1967 • Thèse de 3e cycle en géographie, sous la direction de Pierre George, Déplacements
temporaires et migrations en Afrique francophone
Octobre 1967 • Maître-assistant à la Sorbonne
Août 1968 • Chargé d’études à temps partiel à l’Ined, tout en restant maître-assistant
à la Sorbonne
Octobre 1970 • Chargé de mission à l’Ined
1974 • Thèse d’État sous la direction d’Alain Girard, Le mariage dans la société française contemporaine
1976 • Maître de conférences à l’Université de Paris X-Nanterre
Août 1977 • Conseiller technique à l’Ined, au niveau de maître de recherche
Octobre 1978 • Professeur titulaire à l’Université de Paris X-Nanterre
Juillet 1980 • Chevalier de la Légion d’honneur
Octobre 1989 • Retraité de l’Université et de l’Ined
26 janvier 2011 • Décès
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Louis Roussel
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Travaux et publications
Ouvrages
1973 • Roussel Louis, Gani Léon, Analyse démographique : exercices et problèmes, Paris,
A. Colin, Collection U2, série Sociologie, 217 p.
1974 • Boigeol Anne, Commaille Jacques, Lamy Marie-Laurence, Monnier Alain,
Roussel Louis, Le divorce et les Français. I. Enquête d’opinion, Paris, PUF/Ined,
Cahier n° 69, 194 p.
1975 • Roussel Louis avec la collaboration de Commaille Jacques, Boigeol Anne,
Valetas Marie-France, Le divorce et les Français. II. L’Expérience des divorcés, Paris,
PUF/Ined, Cahier n° 72, XII-256 p.
• Roussel Louis, Girard Alain, Le mariage dans la société française contemporaine :
faits de population, données d’opinion, Paris, PUF/Ined, Cahier n° 73, 408 p.
1976 • Roussel Louis avec la collaboration de Bourguignon Odile, La famille après le
mariage des enfants : étude des relations entre générations, Paris, PUF/Ined, Cahier
n° 78, 262 p.
1978 • Roussel Louis, Bourguignon Odile, Girard Alain, Générations nouvelles et
mariage traditionnel : enquête auprès de jeunes de 18-30 ans, Paris, PUF/Ined,
Cahier n° 86, VIII-292 p.
1989 • La famille incertaine – essai, Paris, Odile Jacob, 283 p.
1991 • Roussel Louis, Hibert Thérèse (dir.), La nuptialité : évolution récente en France
et dans les pays développés, actes du 9e Colloque national de démographie, Paris, 3,
4 et 5 décembre 1991, Paris, Ined/PUF, Congrès et colloques n° 7, VIII-280 p.
1997 • Chasteland Jean-Claude, Roussel Louis (dir.), Les contours de la démographie
au seuil du XXIe siècle : actes du colloque international « 1945-1995 : un demi-siècle
de démographie, bilan et perspectives, Paris, 25-27 octobre 1995 », Paris, Ined/PUF,
Congrès et colloques, VIII-434 p.
1999 • La famille incertaine – essai, Paris, Odile Jacob, Opus 90, 334 p.
2001 • L’enfance oubliée, Paris, Odile Jacob, 295 p.
2004 • Chasteland Jean-Claude, Loriaux Michel, Roussel Louis (dir.), Démographie
2000 : une enquête internationale par Internet auprès des démographes, Louvainla-Neuve, Bruylant-Academia, 368 p.
Articles, contributions
1961 • Bastide Henri, Girard Alain, Izard Michel, Roussel Louis, « Démographie »,
L’Année sociologique, vol. 3, p. 261-283.
1968 • Roussel Louis, Turlot François, Vaurs R., « La mobilité de la population urbaine
en Afrique noire. Deux essais de mesure, Abidjan et Yaoundé », Population, 23(2),
p. 333-352.
1969 • « Les mobiles de la limitation des naissances dans les ménages de un ou deux
enfants : enquête d’opinion », Population, 24(2), p. 309-334.
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Louis Roussel
• Vallot Françoise, Roussel Louis, « La formation de la famille selon les groupes
socioprofessionnels », Population, 24(5), p. 897-918.
1970 • « Les divorces et les séparations de corps en France (1936-1967) », Population,
25(2), p. 275-302.
• « L’exode rural des jeunes dans les pays en voie de développement : réflexion
méthodologique », Revue internationale du travail, n° 3, p. 253-270.
• Lamy Marie-Laurence, Roussel Louis, Zucker Elisabeth, « Famille », L’Année
sociologique, vol. 21, p. 237-248.
1971 • « L’attitude de diverses générations à l’égard du mariage, de la famille et du
divorce en France », Population, numéro spécial, p. 101-142.
• « Quelques résultats d’une enquête d’opinion récente de l’Ined, décembre
1970 », Population, numéro spécial, p. 214-220.
• « La nuptialité en France : précocité et intensité suivant les régions et les
catégories socioprofessionnelles », Population, 26(6), p. 1029-1055.
• « Problèmes et politiques de l’emploi en Côte d’Ivoire », Revue internationale
du travail, n° 6, p. 551-571.
1973 • « Problèmes et politiques de l’emploi en Côte d’Ivoire », L’emploi en Afrique,
aspects critiques du problème, Genève, BIT, p. 189-209.
1974 • « Le divorce et les Français, I. Enquête d’opinion. Présentation d’un cahier de
l’Ined », Population, 29(1), p. 109-112.
1975 • « Le divorce et les Français, le point de vue des divorcés. Présentation d’un
cahier de l’Ined », Population, 30(3), p. 523-525.
• « Le mariage dans la société française contemporaine. Présentation d’un cahier
de l’Ined », Population, 30(6), p. 1019-1022.
1976 • « La famille après le mariage des enfants : les relations entre générations.
Présentation d’un cahier de l’Ined », Population, 31(6), p. 1195-1206.
• Girard Alain, Roussel Louis, Bastide Henri, « Natalité et politique familiale :
une enquête d’opinion », Population, 31(2), p. 355-377.
1977 • « Démographie et mode de vie conjugale au Danemark », Population, 32(2),
p. 339-359.
• « Facteurs individuels et écologiques influençant les quotients de divortialité
et de nuptialité », Congrès international de la population (International Population
Conference) Mexico 1977, Liège, UIESP / USSP, vol. 1, p. 333-351.
1978 • « La cohabitation prénuptiale : ses conséquences démographiques », Le Concours
médical, p. 3957-3964.
• « Facteurs de la divortialité ou nouveau modèle matrimonial », in : Research
on Divorce. Proceedings of the Fifth Meeting of the International Research Group on
Divorce, University of Biefefeld, p. 131-145.
• « Vers un nouvel équilibre. À propos du fait féminin d’Evelyne Sullerot »,
Psychologie, p. 60-62.
1979 • « Les femmes chefs de famille sans conjoint en France », Population, 34(2),
p. 443-451.
• Roussel Louis, Festy Patrick, L’évolution récente des attitudes et des comportements à l’égard de la famille dans les États membres du Conseil de l’Europe, Strasbourg,
Conseil de l’Europe, Études démographiques, n° 4, 79 p.
• Girard Alain, Roussel Louis, « Fécondité et conjoncture : une enquête d’opinion
sur la politique démographique », Population, 34(3), p. 567-588.
1980 • « À propos de l’évolution de la divortialité aux États-Unis : un article de E.
Carlson », Population, 35(4-5), p. 975-980.
628
Louis Roussel
• « La crise de la famille », La Recherche, n° 11, p. 544-555.
• « Mariages et divorces. Contribution à une analyse systématique des modèles
matrimoniaux », Population, 35(6), p. 1025-1040.
• « La situation familiale des personnes de 60 ans et plus », Population, 35(6),
p. 1178-1180.
• « Demographische Veränderungen und neue Familienmodelle » [Changements
dé mog r aph iq ue s et nouve au x mo dè le s f a m i l i au x], Ze it schr if t f ür
Bevolkerungswissenschaft, n° 2, p. 237-244.
• « Ehen und Ehescheidungen. Beitrag zu einer systematischen Analyse von
Ehemodellen» [Mariage et divorce. Contribution à une analyse systématique des
modèles de nuptialité], Eheschliessung und Familenbildung heute, Wiesbaden,
Deutsche gesellschaft für Bevölkerungswissenschaft, p. 68-86.
1981 • « Changements démographiques et nouveaux modèles familiaux », Actes du
colloque national sur la démographie française, Paris, 23-24-25 juin 1980, Paris,
PUF/Ined, Cahier n° 92, p. 67-76.
• « Situations domestiques de la population divorcée – non remariée en France »,
Population, 36(2), p. 403-409.
• « Le remariage des divorcés », Population, 36(4-5), p. 765-790.
• « Situations domestiques de la population française par groupe d’âges et par
sexe (recensement de 1975) », Population, 36(4-5), p. 924-928.
• Les problèmes juridiques posés par les couples non mariés. Vies communes sans
mariage : aspects sociodémographiques, Strasbourg, Conseil de l’Europe, 24 p.
• « Psychologie sociale et démographie », Science et théorie de l’opinion publique :
hommage à Jean Stoetzel, Paris, Retz, p. 89-102.
• « Tendances de désintégration dans la famille », La famille : un défi face à l’avenir.
Symposium à l’Université de Fribourg, Suisse, 26-28 novembre 1981, p. 29-41.
• Girard Alain, Roussel Louis, « Dimension idéale de la famille, fécondité et
politique démographique. Nouvelles données dans les pays de la Communauté
économique européenne et interprétation », Population, 36(6), p. 1005-1034.
1982 • Bastide Henri, Girard Alain, Roussel Louis, « Une enquête d’opinion sur la
conjoncture démographique (janvier 1982) », Population, 37(4-5), p. 867-904.
• Girard Alain, Roussel Louis, « Ideal family size, fertility, and population policy
in Western Europe », Population and Development Review, n° 2, p. 323-345.
• Roussel Louis, Girard Alain, « Régimes démographiques et âges de la vie »,
Les âges de la vie. Actes du VIIe Colloque national de démographie, Strasbourg, 5, 6,
7 mai 1982, Paris, PUF/Ined, Cahier n° 96, p. 11-23.
• Le Bras Hervé, Roussel Louis, « Retard ou refus du mariage : l’évolution récente
de la première nuptialité en France et sa prévision », Population, 37(6),
p. 1009-1044.
1983 • Roussel Louis, Lapierre-Adamcyk Evelyne, « L’exercice des fonctions parentales
et leurs conséquences démographiques dans les sociétés industrielles », Congrès
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Liège, UIESP / IUSSP, p. 315-319.
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