La CGT Areva NP - Union des Syndicats CGT du Groupe AREVA
Transcription
La CGT Areva NP - Union des Syndicats CGT du Groupe AREVA
La CGT Areva NP LA CRISE C’EST EUX, LA SOLUTION C’EST NOUS ! N° 1 / 11 Janv. 2016 On pourrait vous souhaiter une évolution salariale pour cette nouvelle année mais malheureusement AREVA s’enfonce de jour en jour, alors souhaitons-nous l’essentiel et le plus important à nos yeux… la santé ! Comité Central d’Entreprise REUNION EXCEPTIONNELLE des 17 & 18 DECEMBRE 2015 Présentations des nouvelles organisations des activités par BU dans le cadre du LIVRE II du PDV, aux sons des violons la direction a déroulé ses « nouveaux » scenarii, sans AUCUN changement par rapport aux présentations initiales, sans prise en compte des remarques émises par les organisations syndicales, la direction n’a pas revu à la baisse les suppressions de postes, même sur les sites où cela présente clairement des risques humains et industriels, faisant fi des emplois protégés, préférant la sous-traitance aux mesures sociales. La direction qui ne s’est jamais souciée de la pérennité des compétences aborde avec confiance le problème dont « elle est consciente », la solution miracle : faire gober « sa conscience » aux OS, par la modification du LIVRE I, avant l’enclenchement anticipé de « l’abattage », tant réclamé par nos camarades CGC, FO et CFDT. Et il en est de même des prévisions de charges « dans son rêve », assurant que les effectifs restants pourront aisément assurer la charge ?sans préciser dans quelles conditions de travail. Avec beaucoup d’aisance certaines directions locales prévoient déjà heures supplémentaires, intérims et sous-traitances pour faire face aux charges de travail post PDV. ANTICIPATION PDV votée par la CGC, FO et la CFDT, la CGT ne cautionne pas leur empressement à encourager les salariés à bâtir des plans de fin de carrière ou de départ volontaire « sur du sable », en effet toutes les analyses et études qui pourraient être faites dans le cadre de cette anticipation n'ont pas de valeur contractuelle puisque le PDV ne sera (ou non) validé qu’après homologation de la DIRECCTE en mars 2016. La CGT alerte sur le fait que ce qui aura été dit ou promis aux salariés n'engage pas la direction. Il faut savoir que la direction revient parfois en arrière lorsque certains départs volontaires posent des problèmes de management en termes de compétences et de savoir-faire. De la même façon la direction n'a pas prévu de solution de repli en cas de refus de départ volontaire d'un salarié occupant un poste supprimé. Pour elle le poste sera bien supprimé et on "verra bien" ce qu'on peut faire du salarié ….jusqu’à la fin du plan en octobre 2017 Comment envisager une fin de carrière dans un tel flou qui n'a rien d'artistique ? Normalement la gestion des postes et compétences relèvent du management et des DRH, là encore la direction a reporté sur les salariés concernés la charge de se trouver des remplaçants éventuels pouvant bénéficier du PDV (les jeux de taquins). Et enfin, si « tout était joué » comme le prétend la direction, pourquoi la DIRECCTE a-t-elle besoin d'un délai de 4 mois pour formuler son avis ? NEGOCIATION LIVRE 1 Les 4, 21 décembre 2015 et 5 janvier ont eu lieu des négociations avec la direction d’Areva NP sur l’adaptation du PDV aux établissements de NP. Elle veut négocier les conditions de départ pour certains salariés, ceux victimes du transfert de leurs activités sur un autre site dans le cadre d’une « mobilité interne collective », et ceux dont le transfert des compétences serait « inachevé » et propose pour cela le maintien en activité « sur volontariat » jusqu’à 12 mois à mi-temps payé 100%, voire au-delà dans des conditions à étudier début 2016. Un passage en revue des différentes dispositions a commencé et les OS ont adressé des demandes à la direction. La réunion du lundi 21/12 a été décevante, voir inutile. Nous avons passé des heures à entendre des DS demander des explications sur le PDV qu’ils ont signé (curieux qu’ils ne sachent pas ce qu’il contient), et d’autre part une direction enjouée, ayant manifestement envie de décompresser après ces semaines de réunionites aigües. Pour ce qui est de la réunion du 5 janvier, même constat, tout et rien a été abordé, toujours les questions des OS signataires, à se demander pourquoi ils ont signé un texte qui ne semble plus leur convenir ? En ce qui concerne les réponses aux demandes syndicales, celles de la CGT ont pratiquement été toutes rejetées sûrement une question de principe puisque nous n’avons pas signé le PDV. Prochaine réunion le 13 janvier. La délégation CGT : JP. DE BARGAS, E. DAMERVAL, JL. HULIN, JL. MERCIER, L. ROUSSEL et N. ROY NAO (Négociations annuelles obligatoire) La direction a programmé deux réunions : 15 janvier et 26 janvier, réunions obligatoires dont le résultat risque d’être décevant. Compte tenu du contexte actuel et des mêmes efforts demandés à chacun, la CGT revendique pour tous les salariés sans distinction de catégorie : Augmentation générale unique pour les collaborateurs et les Ingénieurs et Cadres avec introduction d’un talon et d’un plafond en cas d’augmentation en %, Relèvement du Salaire minimum à 1.700 €, Revalorisation des primes de Médailles du travail de +100 €, Prime d’ancienneté : octroi dès la 1ère année et déplafonnement à 20% au lieu des 15% actuels, à cela nous demandons que les budgets « augmentations » et « primes » soient fusionnés et consacrés à la seule augmentation générale de salaires. Nous vous tiendrons informé. La délégation CGT : JP. DE BARGAS, J. GILLOT, C. MELLERIN, JL. MERCIER, L. ROUSSEL et N. ROY FOCUS ETABLISSEMENTS PIERRELATTE : Les activités « Grilles et Grappes » de l’établissement et ses 65 salariés seront bel et bien transférées sur Romans. La demande des salariés à la direction du maintien des activités est restée lettre morte. La situation du groupe est le prétexte idéal et donne à la direction la justification de cette fermeture qui n’a aucune raison industrielle mais stratégique, de quoi être inquiet lorsque l’on connaît les résultats obtenus dans les choix « stratégiques » du groupe AREVA. JEUMONT : Bien que les prévisions d’heures ateliers soient de 125 000 H pour 2019, la direction campe sur le projet de ramener les effectifs sur la base de 75 000 H en 2017 alors que tout le monde sait que l’année 2016 sera plus chargée que celle de 2015. L’effectif actuel compte plus de 45 intérimaires, pour lesquels la CGT a demandé leur embauche puisque leurs contrats ne respectent pas les clauses légales du recours à l’intérim et que nous en avons besoin pour assurer le transfert des compétences en vue des départs projetés. A cela s’ajoute le recours à plus de 40 prestataires dont l’avenir est tout aussi incertain. JEUMONT SERVICES : Il est toujours question de fondre les équipes dans celles de Chalon sous le prétexte de nous sauver en raison de l’absence d’embauche de ces dernières années qui met en péril notre capacité à maintenir nos compétences ! Vous avez bien lu, c’est un des premiers arguments utilisés pour justifier leur décision de transférer nos équipes à CHALON. A les entendre, la réduction au passage de 8% des effectifs est accessoire. Evidemment, ils feront tout pour maintenir le savoir-faire de JEUMONT et nous savons tous que la direction n’a qu’une parole ! COURBEVOIE SIEGE : En apparence, le solde des postes créés et supprimés est quasi nul, mais il ne s’agit pas des mêmes métiers. FONCTIONS DE DIRECTION ET FONCTIONS SUPPORT Beaucoup de ces fonctions ont été migrées dans AREVA SA- AREVA BS. Il faut donc les recréer pour la cession d’AREVA NP à EDF. Elles seront basées à La Tour ou en local sur d’autres établissements (comptabilité à Lyon). La direction a utilisé une méthode dite BBZ (Budget Base Zéro) : au lieu de partir de l’existant, les fonctions sont « recréées ». Il n’y a donc pas eu de bilan de la charge de travail des fonctions exercées actuellement par AREVA SA et BS pour AREVA NP. Résultat : moins de postes que dans les fonctions antérieures pour certaines fonctions (RH et/ou Finances). Le manque de RH peut mettre en cause la réalisation du plan de départs volontaires (accompagnement des salariés, formation…). La direction générale, avec des fonctions supports aussi sous-dimensionnées, aura-t-elle réellement la capacité d’être « autonome » de l’actionnaire futur, comme il nous l’a été annoncé ? De plus, le budget formation pour 2016 est très inférieur aux années précédentes (moyenne de 17h/salariés/an, au lieu des 30h/an/salariés dans l’accord Groupe). Quels moyens seront mis en œuvre pour assurer le maintien des compétences ? INFORMATIQUE : L’externalisation de l’informatique scientifique et de la gestion documentaire nous semblent en contradiction avec la maîtrise nécessaire de ces deux outils fondamentaux pour l’activité de l’ingénierie, entrainant de surcroît un coût élevé non chiffré. INGENIERIE : Des suppressions de poste sont prévues dans des métiers spécifiques, dont la charge de travail ne diminue pas, même dans les évaluations de la direction. Contrats neufs : la direction sous-estime les aléas des chantiers en cours. Par exemple, pour travailler sur le dossier de la cuve FA3, il a fallu mettre en attente d’autres travaux. R&D : elle est la grande sacrifiée, les moyens ne nous apparaissent pas totalement pris en compte dans la nouvelle organisation. Les moyens définis ne tiennent pas compte des évolutions de règlementation et de moyens techniques pour le contrôle, ni des besoins de se tenir en capacité de répondre aux besoins. Ingénierie du parc EDF et support aux exploitants à l’export : la charge affichée pour justifier les suppressions de postes est contradictoire avec l’historique de la charge « Base installée ». En effet, depuis plusieurs années les unités d’ingénierie ne parviennent pas à réaliser la charge existante, ce qui entraine des reports ou des abandons de contrats. La direction prétend que certaines suppressions de postes seront compensées par une augmentation de la productivité, ou encore par la sous-traitance. Dans les deux cas, les coûts induits ne sont pas présentés dans le plan. En conclusion, la sous-estimation la charge, en particulier lors de la « re-création » des fonctions support, mais aussi en ingénierie, et les suppressions de postes excessives qui en découlent, se traduira par une dégradation des conditions de travail et de la qualité des travaux réalisés, ainsi que par des pertes de maîtrise par externalisation sur des domaines cruciaux. La réalisation du plan ne nous semble pas permettre de satisfaire les recommandations de l’ASN sur la culture de sûreté. SAINT-MARCEL / LE CREUSOT : cliquez sur le lien FOCUS ETABLISSEMENTS, à suivre……… I.C.CHSCT (Instance de Coordination des Comités d’Hygiène et Sécurité et des Conditions de Travail) 2EME REUNION DU 22 DECEMBRE la procédure suis son cours : 1/ SYNDEX procède depuis décembre aux expertises sur tous les sites, la date de remise du rapport des experts SYNDEX a été reportée au 5 FEVRIER, à cette date il sera transmis aux CHSCT locaux pour consultation du 18 au 22/02, puis à l’ICCHSCT qui sera consultée et émettra son avis le 1ER MARS. 2/ Les questionnaires enquête SYNDEX, nous espérons que vous y avez massivement répondu afin de faire remonter tout le malaise ressenti par la mise en œuvre du plan de transformation. Dernier délai pour y répondre : le 11 janvier. Vos représentants CGT à l’IC-CHSCT Areva NP : JARRIE JEUMONT UGINE PAIMBOEUF RUGLES RS CGT Julien GILLOT Alain GRICOURT Pascal TEYPAZ Cyrille MELLERIN Michael CRESTOT Nelly ROY - [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] u La CGT AREVA NP Nelly ROY (Lyon) – Laurent FERNANDEZ (Paimboeuf) – Jean-Paul de BARGAS (Bagnols S/Cèze)