Destinataires: [XXX] - SEV-TPG

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Destinataires: [XXX] - SEV-TPG
18 juin 2015
À quoi joue-t-on au TPG?
Le 19 novembre 2014, dans l’unité, le personnel des TPG a fait grève. Par ce moyen, il a
fait aboutir ses revendications, s’opposant aux licenciements, à la diminution des postes
de travail et exigeant le maintien des mécanismes salariaux et les acquis des retraités.
La direction des TPG s’est engagée également à négocier les horaires des conducteurs.
En contrepartie, les syndicats signataire se sont engagés à entreprendre des pourparlers
sur un service minimum en cas de grève.
Où en sommes-nous sept mois plus tard ?
Bien qu’il n’y ait pas eu de licenciement économique et que les mécanismes salariaux
soient appliqués jusqu'à aujourd’hui, il en va tout autrement sur les autres point.
La direction est frappée d’amnésie s’agissant le financement du fond de solidarité
pour les pensionnés.
Bien qu’il a été clairement exprimé, lors des négociations en décembre, que les TPG financeront les « remerciements » aux anciens collaborateurs, celle-ci essaie maintenant
de faire croire que cela n’a pas été discuté. Honte à eux d’intriguer sur un sujet aussi essentiel qui ne devrait pas être marchandé. La direction claironne à qui veut l’entendre les
bonnes conditions de travail dans notre établissement, c’est pourtant bien grâce au travail
et à leur défense acharné par nos anciens qu’elles existent !
A ce jours, l’entreprise est en sous-effectif de 16 postes (-16.95), un non-respect
criant de l’accord du 4 décembre.
La direction veut-elle jouer avec le feu concernant le maintient des effectifs : on ne peut
pas s’amuser à retarder les embauches. La direction a-t-elle bien saisi le degré
d’exaspération et de colère qui couve à l’exploitation ? A-t-elle bien saisi les impacts que
cette politique a sur la santé de ses collaborateurs ?
Pour le dire simplement : Non !
Malgré une ouverture sur la négociation des horaires, cela ne suffira pas, et de loin, à
améliorer les conditions de travail quotidiennes si les effectifs sont en constante diminution.
C’est irresponsable dans la situations actuelle et particulièrement à l’exploitation de réduire les postes de travail alors que le taux d’absentéisme ne cesse de croitre : 8% à ce jour !
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Essentiellement du fait des conditions de travail des conducteurs. Il est de sinistre mémoire aux TPG que les conditions de travail peuvent amener à des drames : en voulant faire
plus avec moins, la pression est telle que les collègues craquent nerveusement et physiquement. Nous ne voulons plus entendre qu’il s’agit de problèmes individuels, d’autant
que personne n’est ignorant des gains de productivité de l’entreprise, il s’agit d’une politique délibérée. Nous sommes dans une spirale inquiétante : les absences pèsent sur ceux
qui sont disponibles qui sont sollicités pour des remplacements, ce surcroit de travail les
amène au même état d’épuisement que ceux qu’ils remplacent. Le coût est trop amère.
Faut-il que se produisent les premiers accidents ? Car si chaque jour les conducteurs
évitent des catastrophes, la fatigue viendra bientôt à bout des plus attentifs, nous ne voulons pas de cela. La grève l’a signifié : c’est maintenant qu’il faut agir, c’est maintenant
que la direction doit être à la hauteur de ses engagements.
Effectifs constants, respects de nos acquis y compris à la retraite, attention à nos conditions de travail, qualité des prestations aux usagers.
Front syndical
Les syndicats SEV, transfair et ASIP vous appellent à
un
rassemblement
jeudi 25 juin, 12h
au Bachet (telecommande)
Montrons notre solidarité et notre détermination

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