Mai 2016
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nçus en sés à des ise de acteurs luer ncernées. évisée. » Abonnement 2016: CHF 25.-. Merci de votre soutien! Le journal de l’Union Démocratique Fédérale | An 25 | No 3 |Mai 2016 | Tirage : 3800 ex.| www.udf-suisse.ch 6 8 Comment financer les structures routières tout en ménageant le Budget fédéral? Comment répondre à des propos qui nient la démocratie israélienne? Faire avancer le royaume de Dieu Votations fédérales: Déni de Démocratie: Président de l’UDV-Vaud: Votations fédérales du 5 juin 2016 Modification de la LPMA Le 14 juin 2015, les citoyens suisses ont voté en faveur d’un changement de l’art. 119, al. 2 c de la Constitution fédérale. Le diagnostic préimplantatoire (DPI) est ainsi permis. Mais face à la révision de la loi sur la procréation médicalement assistée (LPMA), on se trouve devant un tout autre problème. Le parlement – contre la proposition du Conseil fédéral – y a introduit quelques clauses inquiétantes quant à leur contenu éthique. Le référendum fut lancé avec succès. Aussi voterons-nous le 5 juin prochain sur cette modification de loi. A l’exception du PVL (Parti des verts libéraux) et du PLR, tous les partis sont représentés au comité qui s’oppose à cette nouvelle loi. Quel est l’enjeu? Après le maïs OGM, l’enfant OGM ? rsitaire tières : 4 MÉDECINE REPRODUCTI VE SANS LIMITE NON LPMA-Non.ch 14.04.16 13:51 La LPMA est le fondement juridique de la procréation médicalement assistée en Suisse. Le déroulement du débat parlementaire fédéral fut remarquable: la proposition du Conseil fédéral d’élargir la LPMA de manière modérée, élaborée surtout en vue d’un allégement pour les couples sujets à des maladies héréditaires, fut carrément écrasée. Les paragraphes suivants entendent éclairer les points particulièrement épineux. Le screening chromosomique pour tous Commençons par l’article 5a, alinéas 1 à 3, le point le plus disputé. Ces dispositions ne permettraient pas seulement la recherche de maladies héréditaires, si les couples sont porteurs d’une telle maladie (env. 50 à 100 par année), mais encore de rechercher n’importe quelle autre anomalie chromosomique chez les embryons de tout couple qui recourt à la procréation médicalement assistée (c’est-à-dire environ 6000!). Il serait ensuite permis de sélectionner, à savoir éliminer, ces embryons. Ce genre d’examen permettrait par ex. d’éliminer les embryons présentant le syndrome de Down (trisomie 21), avant de les implanter dans le sein maternel. Douze petits embryons … Malgré le fait qu’un embryon contienne toutes les informations (apparence, constitution, certains traits de caractère, etc.) nécessaires au développement de la vie, certains se permettent d’appe- suite en page 2 Editorial Quel genre d’information? Informer «de manière circonstanciée» est l’une des obligations des médecins, décrite dans la LPMA. La révision de cette loi, soumise au vote populaire le 5 juin, réduirait cette exigence: informer «suffisamment» est désormais la consigne. Impulsion ne pourra jamais informer ‹suffisamment› sur tous les sujets qui pourraient être importants, ni avec tous les détails. Par contre, nous nous engageons à vous informer de manière précise, même avec des détails qu’on ne trouvera pas dans d’autres journaux. Nous choisissons les articles d’Impulsion en vue de vous équiper d’arguments bien fondés, sur des sujets clés soigneusement recherchés. Peut-être, vous souhaiteriez quelquefois des arguments simples, compréhensibles en un clin d’œil. Malheureusement, certaines lois soumises au vote populaire contiennent des articles qui laissent prévoir des effets bien variés. Les mots d’ordre de l’UDF tout comme les articles de notre journal Impulsion démontrent qu’il n’est pas toujours facile de faire la part entre les effets positifs et négatifs. Pour autant, nous pouvons diverger en toute sincérité, sur certains sujets, sans perdre l’estime, l’un pour l’autre. Nous vous remercions de bien vouloir nous suivre dans notre effort. David Gysel 03|2016 Votations fédérales du 5 juin 2016 Changement de la loi sur l’asile (LAsi) Le référendum contre la révision de la Loi sur l’asile, décidée par le Parlement dans sa session d’automne 2015, a abouti. C’est pourquoi nous votons une nouvelle fois (après le référendum du 9 juin 2013 contre la révision urgente de la loi sur l’asile du 28 septembre 2012) une révision de la loi sur l’asile. La révision de la loi sur l’asile, décidée jadis en urgence par le parlement, fut largement acceptée par le peuple, le 9 juin 2013, avec plus de 78% de ‹oui›. A l’époque, l’UDF s’était décidée à une large majorité pour le ‹oui›. Les points principaux étaient une importante réduction de la durée de la procédure d’asile (délais plus courts) ainsi que le principe de la mise en œuvre de la procédure d’asile dans des centres d’asile fédéraux, où tous les spécialistes, interprètes, etc. nécessaires sont disponibles. La loi d’urgence Celle-ci – qu’elle soit décidée par le Parlement ou le Conseil fédéral – peut être mise en œuvre immédiatement, selon l’art. 165 de la Constitution fédérale. Mais elle n’est valable que temporairement. Pour pouvoir perdurer, elle doit être transformée, par procédure de législation, en loi ordinaire, soit par le parlement, soit par votation populaire. C’est ce qui s’est passé. La procédure d’asile aux délais raccourcis et menée dans les centres fédéraux, acceptée par le peuple, a été transférée en droit ordinaire et doit remplacer la loi d’urgence de 2012 qui expire en 2019, dernier délai. Photo: iStock.com/csakisti Cette fois-ci encore, les procédures d’asile ordinaires raccourcies à 140 jours, au maximum, menées dans les centres fédéraux, sont au cœur du projet. Afin que les procédures fondées sur l’Etat de droit soient garanties malgré des procédures juridiques et des délais de recours raccourcis, une aide juridique professionnelle (avocats) en faveur des demandeurs d’asile a été intégrée dans le processus. Ces «avocats gratuits» étaient un des motifs principaux du référendum de l’UDC. Cependant, l’on a omis de mentionner que ceux-ci ne font que remplacer les représentants des œuvres de bienfaisance que l’article 30 de l’ancienne loi d’asile prévoyait. En plus, l’objection de conscience et la désertion sont supprimées comme cause de fuite, fait qui corrige un jugement discutable du tribunal administratif fédéral, qui nous a généré, des années durant, un nombre record de déserteurs-demandeurs d’asile érythréens. Par ailleurs, la possibilité de déposer des demandes d’asile dans des missions diplomatiques à l’étranger a été supprimée – procédure presqu’exclusivement suisse! Donc, quiconque a approuvé, lors de la votation du 9 juin 2013, le principe fondamental des procédures d’asile plus courtes, fondées sur l’Etat de droit, menées dans les centres fédéraux, devrait logiquement dire ‹oui› à la révision de la loi d’asile qui transforme la loi d’urgence de 2012 en droit commun. Pas de solution universelle pour nos problèmes d’asile La cause des problèmes ne réside pas dans le manque de règlements. Mais dans la vie pratique, le droit en vigueur est appliqué insuffisamment ou il est mal exécuté. En outre, les problèmes dus aux masses de demandeurs d’asile en provenance de l’Afrique du Nord et du Moyen Orient, sont bien difficiles à régler. Car ce nouveau type de demandeurs d’asile ne correspond pas au sens classique de la Convention relative au statut des réfugiés. Il s’agit plutôt de grandes masses de personnes qui se déplacent vers l’Europe, avant tout pour des raisons économiques et par manque de perspectives réelles dans leurs pays d’origine. Ils ne restent donc pas dans un pays situé hors de la zone de conflits, pour attendre une amélioration dans leur pays d’origine et y retourner par la suite. Mais, en contrepartie du prix élevé qu’ils paient à des passeurs, ils veulent atteindre un pays cible de leur propre choix, ici en Europe. Et en raison de leurs «tickets de passage» si chers, ils revendiquent le droit de rejoindre ‹ces pays riches› pour y trouver un ‹refuge›. Cette nouvelle catégorie de demandeurs d’asile économique, venus de zones de guerre civile, risque de mener les procédures actuelles d’asile à un effondrement proche, dans les pays européens. Le contrôle de leur identité, de la composition de leur famille, de leur origine, etc. est pratiquement impossible, car leurs pays d’origine ne disposent que rarement d’infrastructures publiques fonctionnantes, tels le contrôle des habitants. Les contrefaçons de papiers d’identité sont de la monnaie courante. En plus, les conditions dans leurs pays d’origine permettront à la plupart de ces «demandeurs d’asile» d’obtenir un accueil provisoire en Suisse. N’oublions surtout pas que cette catastrophe tragique des réfugiés a été engendrée en tout premier lieu par la politique de puissance ratée des Etats-Unis et de l’OTAN en Irak, en Afghanistan, en Libye et en Syrie, ou bien dans les pays islamiques. Sur place, c’est la population civile locale qui fait les frais terribles de ces échecs, tandis que l’Europe en essuie sa part à elle, qui risque de générer des conséquences incalculables. Markus Wäfler, anc. CN (texte trad.) suite de page 1 ler l’embryon un «amas de cellules» – alors que la mère enceinte l’appelle «enfant», dès le début. Il est plus facile de sélectionner, d’éliminer ou de faire avorter un simple «amas de cellules». La limite maximale des embryons à développer serait augmentée à douze (appelée «règle des douze») ce qui diminue d’un côté le fardeau pour la future mère, mais de l’autre côté, il y aura ainsi beaucoup plus d’embryons surnuméraires. … accompagnés de la prochaine contrainte L’augmentation du nombre d’embryons se trouve en conflit avec l’interdiction de la cryoconservation (congélation avec de l’azote liquide). Voilà comment la tactique du salami s’alimente elle2 même en générant à chaque pas de nouvelles contraintes, dans le domaine de la procréation médicalement assistée. En examinant les différentes prises de position au Parlement, l’on comprend bien que les représentants de certains groupes d’intérêt de la recherche lorgnent ces embryons congelés. On peut penser qu’en 2015, beaucoup de citoyens aient voté oui au DPI, par solidarité avec des couples concernés par des maladies héréditaires. A présent, par contre, il faut espérer que les mêmes citoyens refusent clairement cette modification de loi. Car elle véhicule la menace de la sélection entre une vie ‹digne› et une vie ‹indigne›, liée à l’illusion de l’homme parfait, que seulement un non convaincu peut éviter. Dr. méd. Daniel Beutler, élu au Grand Conseil du canton de Berne (texte trad.) 03|2016 Votations fédérales du 5 juin 2016 Initiative populaire «En faveur du service public» Ce n’est pas un parti politique qui a lancé cette initiative, mais un comité de magazines d’informations et de défense des consommateurs. Elle demande l’inscription dans la Constitution fédérale d’un nouvel article 43b, concernant les prestations de base des services publics. Un oui à l’urne concernerait surtout les CFF, la Poste et Swisscom. Vers la fin des années 90, les trois ont été dissociés de l’Etat, devenant des entreprises indépendantes. Maintenant, elles sont, en principe, responsables de leurs comptes et bilans. Elles doivent donc se calquer sur le modèle de l’économie privée et s’organiser de manière à pouvoir couvrir au moins les frais de fonctionnement et honorer les salaires. Vu la taille de ces entreprises, ce défi est très conséquent. Nos entreprises publiques Depuis le 1er janvier 1999, les CFF fonctionnent sous forme d’une SA. Les actions appartiennent pourtant à 100% à la Confédération. Le chiffre d’affaires est d’environ 8,5 milliards de francs, généré par un effectif de plus de 32’000 employés. La Confédération confère régulièrement des mandats de prestations aux CFF, dont le montant annuel dépasse les 4 milliards de francs. Les cantons, à leur tour, paient aussi quelques milliards de francs annuels pour des mandats au niveau du transport local et régional. Les bénéfices que les CFF réalisent dans les transports de passagers ne proviennent donc que de ces indemnisations perçues pour les mandats publics. L’ancienne PTT fut divisée en La Poste – gérée depuis le 1er janvier 1998 sous la forme d’un établissement autonome de droit public – et Swisscom qui exploite le domaine des télécommunications, sous la forme d’une SA. La Poste continue d’être la propriété de la Confédération, tandis que seulement 51% des actions de Swisscom appartiennent à la Confédération. La vente des actions de Swisscom ainsi que ses bénéfices considérables ont rapporté des milliards de francs à la Caisse fédérale. Swisscom emploie environ 21’000 personnes et fait un chiffre d’affaires de plus de 11 milliards de francs. La Poste emploie environ 44’000 personnes, produit plus de 8 milliards de francs de chiffres d’affaires et dégage – grâce à Postfinance – un bénéfice considérable. Pour 2015, elle a versé à la Confédération un dividende de 200 millions de francs. Mais il faut en déduire le financement des mandats de prestations payés aux cars postaux. Points forts et questions ouvertes Nous soutenons la volonté du comité de limiter les salaires et les indemnisations des hauts cadres des CFF, de la Poste et de Swisscom à ceux des postes comparables dans l’Administration fédérale. Il est choquant de trouver, dans ces entreprises publiques ou semi-publiques, des salaires de deux à trois fois plus hauts que ceux des Conseillers fédéraux. La multiplication continuelle de fermetures d’agences postales, signe d’un service public en nette décroissance, était l’un des aspects discutés lors de l’assemblée des délégués de l’UDF Suisse. La Poste se justifie en avançant la baisse de la demande de prestations aux guichets. Les ‹impôts cachés› derrière ou dans les taxes des entreprises publiques, étaient un autre sujet de discussion important. Beaucoup de citoyens se posent cependant bien des questions: En quoi consistent, par exemple, les prestations de base et de service public, au sein de ces entreprises? Ou: Si la Confédération «ne vise pas de but lucratif» dans ce domaine (texte de l’initiative), comment d’éventuels déficits seraient-ils couverts, si des subventionnements croisés et la poursuite d’objectifs fiscaux ne sont plus permis? Et: faut-il assumer que Un grand merci pour la collaboration Pendant plusieurs années, Marc Früh a rendu des services précieux au sein du journal Impulsion. Marc Früh a fait des recherches pour de nombreux textes. Il a fait des demandes de contributions et a rédigé en personne maint texte. Equipé de connaissances solides ainsi que de riches expériences politiques, il a ciblé surtout la politique régionale et la problématique des drogues. Jadis, à l’époque des débats sur la légalisation des drogues, Marc Früh avait déjà pu démontrer les résultats des décisions erronées. Ses expériences vécues avec des toxicomanes ont contribué à sa riche collaboration. Il a aussi observé de près le développement de la politique régionale, ce qui fut un deuxième point d’enrichissement pour Impulsion. Au cours des mois passés, une réorganisation de l’équipe rédactionnelle est devenue nécessaire. Walter Muller, secrétaire UDF de longue date et hautement fiable, reste au sein de l’équipe; pour la compléter, l’UDF a sollicité David Gysel pour la rédaction. Peter Bonsack se dédie à l’acquisition d’articles et Harold Salzmann signe pour la mise en page. Walter Muller s’engage dans les traductions et le lectorat, tout en rédigeant lui-même certains articles. Le comité directeur de l’UDF remercie chaleureusement Marc Früh pour sa collaboration durant ces nombreuses années. Malgré les changements au niveau de la rédaction d’Impulsion, le comité directeur se réjouit de voir encore des articles de sa plume. Hans Moser, président de l’UDF Suisse Photo: pixabay.com les prestations de base et le service public doivent couvrir automatiquement leurs frais? Avec 32 Oui, 27 Non et 9 abstentions, les délégués de l’UDF Suisse ont voté timidement en faveur de l’initiative. Markus Wäfler / David Gysel Votations du 5 juin Mots d’ordre de l’UDF 1. Initiative populaire «En faveur du service public»: OUI (Oui: 32, Non: 27, Abst.: 9) 2. Initiative populaire «Pour un revenu de base inconditionnel»: NON (Oui: 2, Non:72, Abst.: 1) 3. Initiative populaire «Pour un financement équitable des transports»: OUI (Oui: 36, Non: 32, Abst.: 6) 4. Modification de la loi fédérale sur la procréation médicalement assistée (LPMA): NON (Oui: 0, Non: 74, Abst.: 0) 5. Modification de la loi sur l’asile (LAsi): OUI (Oui: 56, Non: 15, Abst.: 5) 3 03|2016 Votations fédérales du 5 juin 2016 Initiative populaire «pour un financement équitable des transports» Les bouchons de plus en plus fréquents sur nos autoroutes, la congestion de nos villes et villages, ainsi que l’utilisation des revenus de taxes routières ou des impôts sur les carburants à des fins autres que la route (par ex. les transports publics), ont poussé les importateurs automobiles et des associations de transport routier à lancer cette initiative. L’initiative demande les modifications suivantes de l’article 86 de la Constitution fédérale: • Une utilisation à 100% du produit net des impôts sur les carburants, exclusivement pour des objectifs liés à la circulation routière, conformément à l’article 86 de la Constitution fédérale, au lieu de 50%, comme jusqu’à présent. Cette mesure produirait un supplément annuel d’environ 1,5 milliards de francs, au profit du fonds fédéral spécial pour le financement des routes. En contrepartie, la caisse fédérale générale devra assumer une perte d’entrées équivalente. • L’introduction de nouvelles taxes routières ou l’augmentation de redevances existantes sont soumises au référendum facultatif. •L’utilisation des produits nets à d’autres fins que ceux définis par l’article 86 de la Constitution fédérale est interdit. • Les contributions en faveur des transports combinés et des infrastructures de transport dans les agglomérations, inscrites dans l’ancien article 86 de la Constitution, restent inchangées. Conséquences prévisibles lors de l’acceptation de cette initiative Grâce aux 1,5 milliards de francs supplémentaires par an, des projets pour éliminer des points névralgiques de la circulation routière sur les routes (co-)financées par la Confédération, ou des bouchons chroniques dans les agglomérations, pourront être réalisés plus rapidement. De l’autre côté, le milliard et demi manquant dans la caisse fédérale générale imposera des économies équivalentes 4 Photo: iStock.com/Bogdan Lazar ou même l’abandon ce certains projets, dans d’autres domaines sous la responsabilité de la Confédération, à moins que l’on ne compense cette perte par de nouvelles recettes, respectivement de nouveaux impôts. Politiquement pourtant, des hausses d’impôts et de taxes ont du mal à passer. Si cette initiative est acceptée, le parlement devra donc s’atteler à la tâche délicate d’économiser 1,5 milliards de francs sur le budget fédéral. Tâche doublement difficile en ce moment, puisque le parlement doit compenser en même temps des milliards de pertes d’impôts, dues à la Réforme de l’imposition des entreprises III (RIE III). Car cette réforme, conçue de manière assez généreuse par le même parlement, amène dans sa version actuelle, elle aussi, des milliards de pertes en recettes fiscales, à la Confédération tout comme aux cantons. Il est bien difficile de faire des économies au niveau du budget fédéral, car environ les deux tiers des soi-disant ‹dépenses fédérales› sont des transferts stipulés par la Constitution ou la Loi. S’y ajoutent divers comptes qui ont un droit constitutionnel au ravitaillement automatique en fonds, qui se chiffre pour chaque compte par milliards. Ainsi, les fonds de l’AVS et de l’AI, le nouveau Fonds d’infrastructures ferroviaires, le fonds pour les Infrastructures des agglomérations, le fonds du Financement spécial pour la circulation routière (FCSR), ou maintenant même le projet de Fonds pour les routes nationales et le trafic d’agglomération (FORTA), ne sont que quelques exemples de ces comptes aux droits constitutionnels. A cette perte prévisible d’environ 1,5 milliards s’ajoute le fait, en soi réjouissant, qu’au cours des dernières années, notre parc de véhicules à moteur est devenu moins gourmand. De surcroît, une part croissante de véhicules se déplace grâce à l’énergie électrique. Elle consomme donc du carburant pratiquement pas taxé. Par conséquent, les revenus importants, issus de la taxe sur les carburants, baissent aussi. Considérant ces baisses des recettes ainsi que la croissance continue des dépenses fédérales, il est fort probable que l’alinéa 4 (ou 5) de l’article 86 de la Constitution fédérale devra être activé, que cette initiative soit acceptée ou pas. Il stipule: «Si ces moyens ne suffisent pas au financement des tâches et des dépenses liées à la circulation routière et au trafic aérien, la Confédération prélève sur les carburants concernés un supplément sur l’impôt à la consommation.» La chute des prix du pétrole brut a fait baisser le prix du carburant de manière massive. Pourtant, la santé de nos caisses fédérales risque d’inverser cette tendance. Markus Wäfler, a. CN (texte trad.) Berne Succès de la collaboration bourgeoise Après dix années de majorité de la gauche et des Verts au Conseil-exécutif du canton de Berne, le tournant est arrivé. Pierre Alain Schnegg du Jura bernois (UDC) a été élu au deuxième tour, soutenu par les partis PLR, PDB et UDF. Il a ainsi obtenu un deuxième siège pour l’UDC au sein du Conseil-exécutif comptant sept membres. Le résultat fut plutôt serré. Pierre Alain Schnegg de l’UDC a obtenu 111’657 voix, Roberto Bernasconi 107’755. Conséquences Quels seront les changements induits par l’élection de Pierre Alain Schnegg? Le Grand Conseil ayant depuis des années une majorité bourgeoise, les décisions devraient être exécutées plus rapidement. Les refus de certaines affaires devraient désormais appartenir au passé. Dans l’ensemble, nous espérons donc trouver plus d’efficacité. Le nouvel élu assume toutefois un travail très exigeant, à la Direction de la santé publique et de la prévoyance sociale. Il devra repourvoir diverses positions-clés de son département. Ce devoir offre 4pourtant une occasion unique pour réaliser des améliorations significatives. Nous souhaitons au nouveau membre du Conseil-exécutif bon vent et la bénédiction de Dieu. Peter Bonsack Le nouvel élu (au milieu), accompagné de l’auteur (à droite). 03|2016 Votations fédérales du 5 juin 2016 Initiative populaire «Pour un revenu de base inconditionnel» Lors du dépôt des signatures à Berne, les initiateurs, un groupe politiquement indépendant et confessionnellement neutre, ont fait déverser une cargaison de 8 millions de pièces de 5 centimes, sur la Place fédérale. Par où un certain succès médiatique fut garanti. Au WEF, ce groupe s’est encore fait remarquer en faisant de la publicité avec un robot. Les auteurs de l’initiative considèrent le revenu de base inconditionnel comme une réforme sociale qui transférerait, sous forme d’un revenu mensuel, une partie de la richesse produite à notre population. Ce revenu serait payé à tout habitant, sans conditions ni contrepartie. Il devrait couvrir les besoins basiques tels que la nourriture, l’habitation, l’assurance maladie, l’habillement, les transports publics, la participation à la vie sociale etc. C’est le législateur qui devrait définir le montant du «revenu», bien que le comité propose déjà la somme minimale de 2500 francs pour les adultes et de 625 francs pour les moins de 18 ans. Il remplacerait, jusqu’à ce montant, les prestations sociales actuelles de l’AVS/AI, AC, des allocations familiales, des bourses d’études et de l’aide sociale. Les institutions sociales actuelles auraient à payer d’éventuels suppléments nécessaires. 1960 et 1970. Les diverses évaluations scientifiques, pourtant, présentaient des résultats contradictoires, et les essais n’ont pas eu de suite. Stimuler la réflexion! Propos tenus au sein de l’UDF Pour justifier son initiative, le comité soutient que le système actuel, garantissant le minimum vital, ne peut fonctionner qu’en période de plein emPhoto: pixabay.com ploi, et dans une perspective de croissance économique. En principe, c’est vrai. Il faut pourtant aussi réfléchir sérieusement à des solutions viables pour gérer les frais de notre assurance chômage et ceux de l’aide sociale, en augmentation massive tous deux, tandis que l’économie va se ralentissant. Nos citoyens auraient intérêt à mettre en question leurs revendications quant à leur niveau de vie et de prospérité. Il serait réaliste de se préparer à une baisse des profits, des salaires, des rentes etc. Considérant ces réalités, il est certes profitable de réfléchir à cette initiative, même si ses raisonnements suintent les idées humanistes et socialistes de redistribution comme d’égalité. Qui payerait? On prévoit 208 milliards de francs de dépenses. Les auteurs de l’initiative comptent économiser environ 60 à 70 milliards du côté de l’AVS/AI, AC, des prestations complémentaires, de l’aide sociale etc. Il faut se demander pourtant s’il est effectivement possible de «détourner» cet argent au profit d’un revenu de base inconditionnel. L’idée n’est pas nouvelle Certains états arabes versent un revenu provenant des profits pétroliers à leurs habitants, de manière qu’ils n’aient plus besoin de poursuivre d’activité professionnelle lucrative. Le Canada et les Etats-Unis ont effectué des essais dans les années C’est presqu’à l’unanimité que les délégués ont voté contre cette initiative. Un des arguments forts, à part les craintes mentionnées dans le dernier numéro d’Impulsion, était la perte de motivation des jeunes pour entreprendre une formation professionnelle. L’initiative considère l’être humain de manière trop optimiste. Les expériences comparables des pays communistes avaient engendré des résultats dévastateurs. D’après la Constitution fédérale (art. 41), l’Etat n’a qu’une fonction complémentaire à la responsabilité individuelle et à l’initiative privée, en matière de sécurité sociale. Si nous nous tenons aux règles de discernement bibliques, Ephésiens 4,28 donne un exemple: «Que celui qui volait cesse de voler; qu’il se donne plutôt la peine de travailler honnêtement de ses [propres] mains pour avoir de quoi donner à celui qui est dans le besoin.» On pourrait y ajouter 1 Thess 4,11, ou 2 Thess 3,10. Markus Wäfler / David Gysel Devenez membre de l’UDF Aidez-nous à renforcer l’action de l’UDF en devenant membre de notre parti politique (CHF 60.–/an). Vous pouvez effectuer votre demande d’adhésion au moyen du bulletin ci-dessous. Nom : Prénom : Adresse : NPA - Localité : E-mail : Je fréquente l’Eglise suivante : Je suis membre d’un parti : Date de naissance: Oui, lequel Non Une fois rempli, à renvoyer à : UDF, secrétariat romand CP 1371 1401 Yverdon-les-Bains 5 03|2016 Déni de démocratie Photo: Noam Chen, www.goisrael.com Parlement israélien (Knesseth) Un article de Michaël Schlappbach de décembre 2015 (le Quinquet) a retenu toute mon attention. Sous le nom de «déni de démocratie», il tire un parallèle entre les intentions séparatistes du MAJ et la seule démocratie du Proche Orient, les deux agissant par saucissonnage, «style colonisation israélienne en Palestine»! Où est l’erreur? Eventuellement dans les cours d’histoire! Dès 1922, selon la décision de la Société des Nations, le Foyer National juif est en terre de Canaan, situé au sud des montagnes du Liban, à l’ouest du Jourdain, avec le désert du Sinaï comme frontière sud et Jérusalem comme capitale! C’était écrit dans le Larousse de 1925 sous «Palestine.» En 1949, au terme de la 1ère guerre Israëlo-Arabe, le 15 février la Jordanie a annexée la Cisjordanie (Rapport de la Croix-Rouge, à Jérusalem 1948, Jacques de Reynier, page 189). Après les deux autres conflits armés 1956, 1967, Israël a conquis des territoires arabes, mais les a restitués contre la promesse d’une «Paix» réelle. (Voir Résolution 242, «terre contre paix»). Les attaques terroristes se poursuivant malgré la signature d’un acte officiel de «paix», le Gouvernement israélien autorise la construction de colonies juives dans les territoires litigieux. L’at- Berne taque simultanée des troupes de neuf pays contre Israël en octobre 1973, met un terme aux relations de «paix». Le Président des USA Jimmy Carter va réactiver le processus de paix en 1988. La convention stipule qu’Israël se retire des territoires et que les Palestiniens s’abstiennent d’actes terroristes. Six traités de paix, dont un signé à Genève, n’ont jamais été tenus par les Palestiniens. Par conséquent Israël construit des «Colonies». Il n’y a donc aucun saucissonnage, mais des Conventions internationales non respectées, ce qui n’est absolument pas comparable! C’est Israël qui vit la démocratie! Car les partis arabes, «Le Parti démocratique arabe» et le parti «Balad», ont 13 sièges à la Knesseth (Parlement), et un membre arabe siège à la cour suprême de l’Etat Juif. Le «déni de démocratie» est donc davantage palestinien, vu que Gaza est «Judenrein», parole de son maire Kahled Mechaal! Ne mélangeons pas, ce qui ne peut l’être. Marc Früh, Lamboing Pagina italiana – Elezioni comunali aprile 2016 Risultato in chiaro-scuro per UDF Ticino Erano tre i membri di UDF Ticino che si candidavano per la mia lista, ben 200 cittadini le elezioni comunali 2016: Francesca Salatino a Castel S. di Vacallo mi hanno concesso il Pietro, Lorena Pastor Santana a Magliaso ed il sottoscritto loro voto preferenziale. a Vacallo. Purtroppo uno, anzi una sola ce l’ha fatta. Lorena Pastor Santana eletta a Magliaso A Magliaso, Lorena Pastor Santana si presentava per il Consiglio comunale quale indipendente sulla lista Lega-UDC-Indipendenti. È risultata prima subentrante, ma viene eletta poiché il primo classificato della lista, l’UDC Luca Paltenghi, è stato eletto in Municipio. A nome del comitato e dei membri di UDF Ticino mi congratulo con Lorena e le auguro molte soddisfazioni per il lavoro in Consiglio comunale. Impegni imminenti di UDF Ticino Quali sono le attività che occuperanno il nostro partito nelle prossime settimane e mesi? Da aprile ci stiamo dando da fare nella raccolta delle firme per l’iniziativa cantonale sulla legittima difesa (www.ilguastafeste.ch/lista_firme_legittima_difesa.pdf ). A Castel S. Pietro e Vacallo non è andata bene Da maggio, ci impegneremo Francesca Salatino, già candidata al Gran Consiglio per «La Destra» alle anche per il NO alla «Legge elezioni cantonali dell’aprile 2015, si presentava per il Consiglio sulla medicina della procreacomunale sulla lista civica denominata «Per Castello». Purtroppo zione» in votazione popolare non è stata eletta. federale il 5 giugno e, subito A Vacallo, dopo 8 anni in Consiglio comunale, il sottoscritto, dopo, collaboreremo alla racEdo Pellegrini, si è candidato da solo, sia per il Municipio sia per il colta delle firme per l’iniziativa Consiglio comunale, su una lista che ha chiamato «Vacallo 2020». federale «Sì al divieto di dissiCon il sistema proporzionale, per ottenere dei seggi, occorrono i mulare il proprio viso». voti di partito e Vacallo 2020 ne ha ottenuti solo 36 che non sono Un cordiale saluto dal Ticino. bastati (ne occorrevano circa 45). Mi posso consolare con l’eccellente risultato personale: anche se solo 36 elettori hanno votato Edo Pellegrini, presidente UDF Ticino 6 Elu(e)s de l’UDF L’assemblé des délégués de l’UDF du canton de Berne du vendredi, 22 avril 2016 a renouvelé le comité de la manière suivante: Marc Früh, Ursula Vögeli, Sonja Steinmann, Jakob Schwarz, Andreas Brönniman, Peter Bonsack (président), tous anciens. Nouveaux membres: Fred Schor (Bienne; nouveau caissier) et Stefan Stoller. Merci de votre engagement. Cette année, nous aurons une quinzaine de mandats communaux à défendre au canton de Berne. Les travaux sont en bonne route. A Kallnach, la liste a déjà été déposée au bureau communal. A Bienne, nous cherchons encore des candidats pour la liste. Actuellement, nous avons 17 candidates et candidats. A l’UDF, le travail ne nous manque pas. Voulez-vous nous aider? Alors, contactez-nous au plus vite. Peter Bonsack, conseiller communal, Kallnach Mots d’ordre de l’UDF-GENEVE Votations cantonales du 5 juin 2016: 1 à 3: Beaucoup de projets pour des transports publics plus rapides ... Pas de réponse tranchée à cause de la complexité des objets. 4. La grande traversée du lac: OUI Les grands axes routiers sont saturés. Cela permettra de faire passer le trafic sans embouteillages de la rive gauche vers l’aéroport, et en direction de Lausanne, et vice versa. 5. Imposition des personnes physiques: OUI Pour nous mettre en harmonie avec la loi fédérale. 6. La modification des maisons d’habitations: OUI Pour freiner la spéculation immobilière et aider les locataires à pouvoir acheter leur logement. 03|2016 Prostitution Pas de sexe payé La France est en train de constitutionnaliser ce que le Programme d’action de l’UDF propose depuis des années, voire ce que quatre pays européens ont déjà inscrit dans leurs lois: les michets seront punis. Corollaire chrétien Cet état des choses nous sollicite, en tant que Chrétiens, de Un bras de fer entre les deux Chambres nationales françaises continuer à expliquer de matouche à sa fin. En principe, tout le monde était d’accord que, dans nière bien claire l’impact vivila plupart des cas, la prostitution était reliée à la traite des êtres fiant des commandements bihumains et à leur exploitation. Par contre, la discorde s’était in bliques, dans les médias comme stallée autour de la question s’il fallait punir les prostituées, ou plu- auprès des politiciens. L’épatôt les michets. Le 6 décembre 2011 déjà, l’Assemblée nationale nouissement sexuel ne trouve française avait voté un texte qui définit une «société sans prostitution» son accomplissement que dans comme un ‹but à atteindre›. Cette résolution «proclame que la notion le mariage entre un homme et de besoins sexuels irrépressibles renvoie à une conception archaïque de la sexualité une femme. Pour autant, toute qui ne saurait légitimer la prostitution, pas plus qu’elle ne justifie le viol». Entre exploitation sexuelle est à prosautres, l’Assemblée nationale focalisa aussi la contrainte, souvent à crire. Qui plus est, nous autres, l’origine de l’entrée dans la prostitution, la violence y inhérente ainsi les Chrétiens, nous sommes apque les dommages physiques et psychologiques qui en résultent. A l’époque, pelés à aider nos semblables à le Conseil national des évangéliques de France (CNEF) s’était rallié sortir soit de cette exploitation, officiellement à ces propos. soit de leur ‹sexomanie›. En La Suède punit ses michets depuis 1999. La Norvège, l’Islande et amont, il y a déjà différentes orle Royaume Uni la suivirent avec des mesures semblables. Et le Par- ganisations chrétiennes qui font lement européen, à son tour, approuva de telles mesures par une de la prévention en la matière, résolution qui, pourtant, n’est pas contraignante. en Europe de l’est tout comme sur d’autres continents. A nous de parfaire cet effort, ici chez Et nous, ici en Suisse, où en sommes-nous? Depuis mai 2015, une interpellation parlementaire concernant nous! des «Données sur le recours au sexe tarifé en Suisse» est en suspens. David Gysel Le 5 juin 2015, le Conseil fédéral publia, en guise de réponse à différents postulats, le rapport «Prostitution et traite d’êtres humains à des fins d’exploitation sexuelle». Dans ses conclusions, nous pouvons lire: Journée de formation «La prostitution … ne doit pas être banalisée … De très nombreuses femmes qui se UDF-Suisse: prostituent présentent des symptômes de maladies physiques ou psychiques.» Pour8 octobre 2016 / 11h45 tant, ces phrases sont devancées par une première conclusion du Visite du Palais fédéral rapport: «La Suisse doit renoncer à interdire la prostitution (= l’interdiction de l’offre et de la demande).» EN FRANÇAIS De surcroît, depuis 2013, une Initiative cantonale lancée par l’état Avec Christian Waber, a CN de Berne, portant le titre «Légalisation du contrat de fourniture de prestations Le nombre de places étant d’ordre sexuel», circule dans nos conseils nationaux. Cette initiative limité, exige que «des dispositions légalisant le contrat de fourniture de prestations d’ordre l’inscription est obligatoire sexuel moyennant rémunération» soient validées à niveau national, par voie de loi. Le 16 mars 2016 hélas, le Conseil des Etats constata (mail: [email protected], que cette revendication avait déjà été satisfaite en 2013, par une ou 078 664 16 17) décision judiciaire, et classa l’affaire. Le Conseil national sera la Au revoir à Berne! prochaine instance à en délibérer. Brève Genève envahi Plus de 1400 nouvelles prostituées se sont annoncées auprès des autorités genevoises, en 2015! C’est sept fois plus qu’en 2004! On compte en tout 1 pour 55 habitants! Le cadre légal genevois et l’ouverture envers l’UE les attirent, tout autant que la solitude du côté des clients. Que fait-on par rapport à cet envahissement dévastateur? Nous avons écrit au Conseiller d’Etat en Photo: pixabay.com charge de la sécurité, au sujet de plusieurs réseaux de prostitution que l’on identifie à cause des voitures couvertes de publicités garées devant chaque annexe. Nous lui avons joint un DVD contre le trafic d’êtres humains. Cela a été dit à la TV. Dans les jours suivants, nous avons reçu un courrier pour nous informer et remercier. La cité de Calvin a beaucoup de problèmes – mais il y a aussi beaucoup d’Eglises et des Chrétiens ouverts, des institutions sociales pour aider des personnes désespérées qui ont besoin de secours. Jean Luc et Sylvie Ruffieux Guignard L’UDF dans votre canton Contactez-nous ! Pour en savoir plus sur l’UDF, adressez-vous à la section de votre canton : UDF Jura bernois Rte de Diesse 34, 2516 Lamboing Président : Marc Früh 032 315 24 10 [email protected] UDF Fribourg Rue de la Lécheretta 10, 1630 Bulle Président : José Lorente 026 927 57 77 [email protected] UDF Genève 1246 Corsier, président : JeanLuc Ruffieux, 079 424 82 41 [email protected] UDF Jura CP 998, 2800 Delémont 1 Président : Jacques Dumas 032 476 61 33 [email protected] UDF Neuchâtel Président: vacant UDF Ticino Via Piotti 1, 6833 Vacallo Presidente : Edo Pellegrini 091 683 78 38 [email protected] UDF Vaud Case postale 1371, 1401 Yverdon-les-Bains Président : Raymond Morel 024 425 93 35 [email protected] UDF Suisse Secrétariat romand, CP 1371, 1401 Yverdon-les-Bains Secrétaire romand: Walter Muller, 078 664 16 17, [email protected] Impressum Impulsion est une publication de l’Union Démocratique Fédérale, parti politique suisse. Editeur : UDF, CP 43, 3602 Thoune Correspondance : Impulsion, Case postale 1371, 1401 Yverdon-les-Bains, tél. 078 664 16 17, [email protected], www.udf-suisse.ch, CCP 10-19007-8 Rédaction: Peter Bonsack, David Gysel, Walter Muller Photos: dr, iStock.com, pixabay.com Layout: UDF Suisse, Thoune Impression : Jordi SA, Belp Tirage : 3800 ex. © UDF (Suisse) 7 03|2016 Vaud Assemblée générale de l’UDF-Vaud Le 13 avril passé, l’UDF-Vaud a tenu son assemblée générale 2016. Notre caissier Denis Tschanz nous a présenté les comptes de 2015 qui ont été acceptés à l’unanimité par les membres présents. Nous remercions Denis de sa tenue soignée des comptes ainsi que de l’administration prudente de notre caisse. Vu que le président, Yves Macheret, et le secrétaire, Serge Herren, avaient demandé de pouvoir remettre leur tâche entre des mains plus jeunes, nous avons procédé au renouvellement du comité pour 2016-18. Ainsi, la présidence est retournée de la Riviéra au Nord vaudois, grâce à l’élection de Raymond Morel de Cuarny, tandis que le secrétariat est resté fidèlement à Renens, puisque Myriam Avondet s’est proposée pour reprendre la tâche de Serge. Roland Delapierre a été élu vice-président, pour reprendre le fauteuil vacant de notre nouveau président. Les membres restants du comité étaient prêts à reconduire leur mandat, sous une forme ou l’autre, et ils ont été confirmés. Nous remercions cordialement Yves Macheret et Serge Herren de tout ce qu’ils ont fait pour notre section vaudoise, pendant ces dernières années. Motivée à fond, notre équipe nouvelle se propose de faire revivre le contact avec tous nos membres – avec les silencieux et les réservés tout comme avec les plus actifs. Merci de nous réserver bon accueil, si nous nous manifestions d’une manière ou d’une autre! Walter Muller Le mot du Président Au début du mois d’avril, j’ai été nommé président de la section UDFVaud. Pour commencer, je tiens à remercier chaleureusement MM Yves Macheret et Serge Herren, respectivement président et secrétaire sortants, pour toute l’énergie et le travail qu’ils ont apporté à la section. Sans leur dévouement, nous n’en serions pas là. Je donne la cordiale bienvenue au nouveau comité qui s’est formé autour de Roland Delapierre, le nouveau vice-président, et de Myriam Avondet, secrétaire volée à notre secours, accompagnés de Denis Tschanz qui reconduit sa tâche de caissier. Comme Moïse, qui devait se présenter devant pharaon, nous sommes tout tremblants devant la tâche qui nous incombe, mais nous allons avancer avec Foi. Des initiatives sont en route, et l’objectif des élections cantonales nous attend pour 2017. Moïse n’est pas parti seul, pour aller au pays promis. Le peuple a fait le choix de le suivre. Notre comité compte donc sur vous pour arriver aux objectifs fixés, grâce à votre engagement à nous soutenir par vos prières, mais aussi par vos actions. Vous pouvez nous aider en signant les initiatives ou en nous soutenant pour les futures élections. Mais vous pouvez aussi discuter en famille ou entre amis, pour donner envie à notre jeunesse de participer, d’une manière ou d’une autre, à la vie publique et à y faire avancer le royaume de Dieu. Votre serviteur Raymond Morel Lundi de Pentecôte, le 16 mai 2016 Vous pouvez soutenir le travail de l’UDF en: - devenant membre Visite de GENEVE et de son MUSEE de la REFORME avec l’UDF-Genève (p. 5) - payant l’abonnement à Impulsion (ci-dessous) - soutenant l’UDF par un don (CCP 10-19007-8) Rendez-vous: 13 h 30 à la GARE CORNAVIN, Point de rencontre Merci! Inscription obligatoire auprès de: Sylvie Ruffieux-Guignard, 022 751 20 23 Abonnez-vous! Agenda Samedi 21 mai 2016, 10h à 17h | Stand à Genève (place du Molard) avant les votations Oui, je désire recevoir Impulsion régulièrement et être ainsi informé des actions politiques de l’UDF et de l’actualité politique suisse en général et m’engage à verser CHF 25.à l’aide du bulletin de versement joint à cette édition. Nom et prénom : Adresse : Code postal et localité : __ Je souhaite être informé sur la possibilité de devenir membre de l’UDF. Merci d’envoyer de ma part Impulsion à la / aux personne(s) suivante(s) : Nom et prénom : Adresse : Code postal et localité : A retourner à UDF, secrétariat romand, CP 1371, 1401 Yverdon 13 août 2016 | Assemblée des délégués CH 8 octobre 2016 à Berne: Journée de formation de l’UDF romande Rendez-vous: 11h45 à l’entrée principale du Palais fédéral Inscription: par mail ou au 078 664 16 17 (nombre de places limité!) Dernier mercredi du mois (sauf en décembre) Réunion de prière de l’UDF Genève de 19h30 à 21h30, 4 rue du Jura, à Genève www.udf-suisse.ch