Mai 2016

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Mai 2016
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Abonnement 2016: CHF 25.-.
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Le journal de l’Union Démocratique Fédérale | An 25 | No 3 |Mai 2016 | Tirage : 3800 ex.| www.udf-suisse.ch
6
8
Comment financer les structures
routières tout en ménageant le
Budget fédéral?
Comment répondre à des propos
qui nient la démocratie israélienne?
Faire avancer le royaume de Dieu
Votations fédérales:
Déni de Démocratie:
Président de l’UDV-Vaud:
Votations fédérales du 5 juin 2016
Modification de la LPMA
Le 14 juin 2015, les citoyens suisses ont voté en faveur d’un
changement de l’art. 119, al. 2 c de la Constitution fédérale.
Le diagnostic préimplantatoire (DPI) est ainsi permis. Mais face
à la révision de la loi sur la procréation médicalement assistée
(LPMA), on se trouve devant un tout autre problème. Le parlement – contre la proposition du Conseil fédéral – y a introduit
quelques clauses inquiétantes quant à leur contenu éthique.
Le référendum fut lancé avec succès. Aussi voterons-nous le 5 juin
prochain sur cette modification de loi. A l’exception du PVL (Parti
des verts libéraux) et du PLR, tous les partis sont représentés au
comité qui s’oppose à cette nouvelle loi.
Quel est l’enjeu?
Après le maïs OGM,
l’enfant OGM ?
rsitaire
tières :
4
MÉDECINE REPRODUCTI
VE
SANS LIMITE
NON
LPMA-Non.ch
14.04.16 13:51
La LPMA est le fondement juridique de la procréation médicalement assistée en Suisse. Le déroulement du débat parlementaire
fédéral fut remarquable: la proposition du Conseil fédéral d’élargir
la LPMA de manière modérée, élaborée surtout en vue d’un allégement pour les couples sujets à des maladies héréditaires, fut
carrément écrasée.
Les paragraphes suivants entendent éclairer les points particulièrement épineux.
Le screening chromosomique pour tous
Commençons par l’article 5a, alinéas 1 à 3, le point le plus disputé. Ces dispositions ne permettraient pas seulement la recherche
de maladies héréditaires, si les couples sont porteurs d’une telle
maladie (env. 50 à 100 par année), mais encore de rechercher
n’importe quelle autre anomalie chromosomique chez les embryons de tout couple qui recourt à la procréation médicalement
assistée (c’est-à-dire environ 6000!). Il serait ensuite permis de
sélectionner, à savoir éliminer, ces embryons. Ce genre d’examen
permettrait par ex. d’éliminer les embryons présentant le syndrome de Down (trisomie 21), avant de les implanter dans le sein
maternel.
Douze petits embryons …
Malgré le fait qu’un embryon contienne toutes les informations
(apparence, constitution, certains traits de caractère, etc.) nécessaires au développement de la vie, certains se permettent d’appe-
suite en page 2
Editorial
Quel genre
d’information?
Informer «de manière circonstanciée»
est l’une des obligations des médecins,
décrite dans la LPMA. La révision de
cette loi, soumise au vote populaire le
5 juin, réduirait cette exigence: informer «suffisamment» est désormais la
consigne.
Impulsion ne pourra jamais informer
‹suffisamment› sur tous les sujets qui
pourraient être importants, ni avec
tous les détails. Par contre, nous nous
engageons à vous informer de manière
précise, même avec des détails qu’on
ne trouvera pas dans d’autres journaux. Nous choisissons les articles
d’Impulsion en vue de vous équiper
d’arguments bien fondés, sur des sujets clés soigneusement recherchés.
Peut-être, vous souhaiteriez quelquefois des arguments simples, compréhensibles en un clin d’œil. Malheureusement, certaines lois soumises au
vote populaire contiennent des articles
qui laissent prévoir des effets bien variés. Les mots d’ordre de l’UDF tout
comme les articles de notre journal
Impulsion démontrent qu’il n’est pas
toujours facile de faire la part entre
les effets positifs et négatifs. Pour autant, nous pouvons diverger en toute
sincérité, sur certains sujets, sans
perdre l’estime, l’un pour l’autre.
Nous vous remercions de bien vouloir
nous suivre dans notre effort.
David Gysel
03|2016
Votations fédérales du 5 juin 2016
Changement de la loi sur l’asile (LAsi)
Le référendum contre la révision de la Loi sur l’asile, décidée par le Parlement dans
sa session d’automne 2015,
a abouti. C’est pourquoi nous
votons une nouvelle fois (après
le référendum du 9 juin 2013
contre la révision urgente de la
loi sur l’asile du 28 septembre
2012) une révision de la loi
sur l’asile.
La révision de la loi sur l’asile,
décidée jadis en urgence par le
parlement, fut largement acceptée par le peuple, le 9 juin
2013, avec plus de 78% de
‹oui›. A l’époque, l’UDF s’était
décidée à une large majorité
pour le ‹oui›. Les points principaux étaient une importante
réduction de la durée de la
procédure d’asile (délais plus
courts) ainsi que le principe
de la mise en œuvre de la procédure d’asile dans des centres
d’asile fédéraux, où tous les
spécialistes, interprètes, etc.
nécessaires sont disponibles.
La loi d’urgence
Celle-ci – qu’elle soit décidée
par le Parlement ou le Conseil
fédéral – peut être mise en
œuvre immédiatement, selon
l’art. 165 de la Constitution fédérale. Mais elle n’est valable que
temporairement. Pour pouvoir
perdurer, elle doit être transformée, par procédure de législation, en loi ordinaire, soit par le
parlement, soit par votation populaire. C’est ce qui s’est passé.
La procédure d’asile aux délais
raccourcis et menée dans les
centres fédéraux, acceptée par le
peuple, a été transférée en droit
ordinaire et doit remplacer la loi
d’urgence de 2012 qui expire en
2019, dernier délai.
Photo: iStock.com/csakisti
Cette fois-ci encore, les procédures d’asile ordinaires raccourcies à
140 jours, au maximum, menées dans les centres fédéraux, sont au
cœur du projet. Afin que les procédures fondées sur l’Etat de droit
soient garanties malgré des procédures juridiques et des délais de
recours raccourcis, une aide juridique professionnelle (avocats) en
faveur des demandeurs d’asile a été intégrée dans le processus. Ces
«avocats gratuits» étaient un des motifs principaux du référendum
de l’UDC. Cependant, l’on a omis de mentionner que ceux-ci ne
font que remplacer les représentants des œuvres de bienfaisance
que l’article 30 de l’ancienne loi d’asile prévoyait. En plus, l’objection de conscience et la désertion sont supprimées comme
cause de fuite, fait qui corrige un jugement discutable du tribunal
administratif fédéral, qui nous a généré, des années durant, un
nombre record de déserteurs-demandeurs d’asile érythréens. Par
ailleurs, la possibilité de déposer des demandes d’asile dans des
missions diplomatiques à l’étranger a été supprimée – procédure
presqu’exclusivement suisse! Donc, quiconque a approuvé, lors de
la votation du 9 juin 2013, le principe fondamental des procédures d’asile plus courtes, fondées sur l’Etat de droit, menées dans
les centres fédéraux, devrait logiquement dire ‹oui› à la révision
de la loi d’asile qui transforme la loi d’urgence de 2012 en droit
commun.
Pas de solution universelle pour nos problèmes d’asile
La cause des problèmes ne réside pas dans le manque de règlements. Mais dans la vie pratique, le droit en vigueur est appliqué
insuffisamment ou il est mal exécuté. En outre, les problèmes dus
aux masses de demandeurs d’asile en provenance de l’Afrique
du Nord et du Moyen Orient, sont bien difficiles à régler. Car ce
nouveau type de demandeurs d’asile ne correspond pas au sens
classique de la Convention relative au statut des réfugiés. Il s’agit
plutôt de grandes masses de personnes qui se déplacent vers l’Europe, avant tout pour des raisons économiques et par manque de
perspectives réelles dans leurs pays d’origine. Ils ne restent donc
pas dans un pays situé hors de la zone de conflits, pour attendre
une amélioration dans leur pays
d’origine et y retourner par la
suite. Mais, en contrepartie du
prix élevé qu’ils paient à des
passeurs, ils veulent atteindre
un pays cible de leur propre
choix, ici en Europe. Et en raison de leurs «tickets de passage» si chers, ils revendiquent
le droit de rejoindre ‹ces pays
riches› pour y trouver un ‹refuge›. Cette nouvelle catégorie
de demandeurs d’asile économique,
venus de zones de guerre civile, risque de mener les procédures actuelles d’asile à un
effondrement proche, dans les
pays européens. Le contrôle de
leur identité, de la composition
de leur famille, de leur origine,
etc. est pratiquement impossible, car leurs pays d’origine
ne disposent que rarement
d’infrastructures
publiques
fonctionnantes, tels le contrôle
des habitants. Les contrefaçons
de papiers d’identité sont de
la monnaie courante. En plus,
les conditions dans leurs pays
d’origine permettront à la
plupart de ces «demandeurs
d’asile» d’obtenir un accueil
provisoire en Suisse.
N’oublions surtout pas que
cette catastrophe tragique des
réfugiés a été engendrée en tout
premier lieu par la politique de
puissance ratée des Etats-Unis
et de l’OTAN en Irak, en Afghanistan, en Libye et en Syrie, ou
bien dans les pays islamiques.
Sur place, c’est la population
civile locale qui fait les frais
terribles de ces échecs, tandis
que l’Europe en essuie sa part
à elle, qui risque de générer des
conséquences incalculables.
Markus Wäfler, anc. CN (texte trad.)
suite de page 1
ler l’embryon un «amas de cellules» – alors
que la mère enceinte l’appelle «enfant», dès le
début. Il est plus facile de sélectionner, d’éliminer ou de faire avorter un simple «amas de
cellules». La limite maximale des embryons à
développer serait augmentée à douze (appelée
«règle des douze») ce qui diminue d’un côté
le fardeau pour la future mère, mais de l’autre
côté, il y aura ainsi beaucoup plus d’embryons
surnuméraires.
… accompagnés de la prochaine contrainte
L’augmentation du nombre d’embryons se trouve en conflit avec
l’interdiction de la cryoconservation (congélation avec de l’azote
liquide). Voilà comment la tactique du salami s’alimente elle2
même en générant à chaque
pas de nouvelles contraintes,
dans le domaine de la procréation médicalement assistée. En
examinant les différentes prises
de position au Parlement, l’on
comprend bien que les représentants de certains groupes
d’intérêt de la recherche
lorgnent ces embryons congelés.
On peut penser qu’en 2015,
beaucoup de citoyens aient
voté oui au DPI, par solidarité avec des couples concernés
par des maladies héréditaires.
A présent, par contre, il faut
espérer que les mêmes citoyens
refusent clairement cette modification de loi. Car elle véhicule
la menace de la sélection entre une vie
‹digne› et une vie ‹indigne›, liée à l’illusion de l’homme parfait, que
seulement un non convaincu
peut éviter.
Dr. méd. Daniel Beutler, élu au Grand
Conseil du canton de Berne
(texte trad.)
03|2016
Votations fédérales du 5 juin 2016
Initiative populaire «En faveur du service public»
Ce n’est pas un parti politique qui a lancé cette initiative, mais
un comité de magazines d’informations et de défense des
consommateurs. Elle demande l’inscription dans la Constitution fédérale d’un nouvel article 43b, concernant les prestations
de base des services publics.
Un oui à l’urne concernerait surtout les CFF, la Poste et Swisscom.
Vers la fin des années 90, les trois ont été dissociés de l’Etat, devenant des entreprises indépendantes. Maintenant, elles sont, en
principe, responsables de leurs comptes et bilans. Elles doivent
donc se calquer sur le modèle de l’économie privée et s’organiser
de manière à pouvoir couvrir au moins les frais de fonctionnement et honorer les salaires. Vu la taille de ces entreprises, ce défi
est très conséquent.
Nos entreprises publiques
Depuis le 1er janvier 1999, les CFF fonctionnent sous forme d’une
SA. Les actions appartiennent pourtant à 100% à la Confédération.
Le chiffre d’affaires est d’environ 8,5 milliards de francs, généré par un effectif de plus de 32’000 employés. La Confédération
confère régulièrement des mandats de prestations aux CFF, dont
le montant annuel dépasse les 4 milliards de francs. Les cantons,
à leur tour, paient aussi quelques milliards de francs annuels pour
des mandats au niveau du transport local et régional. Les bénéfices que les CFF réalisent dans les transports de passagers ne proviennent donc que de ces indemnisations perçues pour les mandats publics.
L’ancienne PTT fut divisée en La Poste – gérée depuis le 1er janvier 1998 sous la forme d’un établissement autonome de droit
public – et Swisscom qui exploite le domaine des télécommunications, sous la forme d’une SA. La Poste continue d’être la propriété de la Confédération, tandis que seulement 51% des actions de
Swisscom appartiennent à la Confédération.
La vente des actions de Swisscom ainsi que ses bénéfices considérables ont rapporté des milliards de francs à la Caisse fédérale.
Swisscom emploie environ 21’000 personnes et fait un chiffre
d’affaires de plus de 11 milliards de francs.
La Poste emploie environ 44’000 personnes, produit plus de 8
milliards de francs de chiffres d’affaires et dégage – grâce à Postfinance – un bénéfice considérable. Pour 2015, elle a versé à la Confédération un dividende de 200 millions de francs. Mais il faut en
déduire le financement des mandats de prestations payés aux cars
postaux.
Points forts et questions ouvertes
Nous soutenons la volonté du
comité de limiter les salaires
et les indemnisations des hauts
cadres des CFF, de la Poste et
de Swisscom à ceux des postes
comparables dans l’Administration fédérale. Il est choquant
de trouver, dans ces entreprises
publiques ou semi-publiques,
des salaires de deux à trois
fois plus hauts que ceux des
Conseillers fédéraux.
La multiplication continuelle
de fermetures d’agences postales, signe d’un service public
en nette décroissance, était
l’un des aspects discutés lors
de l’assemblée des délégués de
l’UDF Suisse. La Poste se justifie en avançant la baisse de la
demande de prestations aux
guichets. Les ‹impôts cachés› derrière ou dans les taxes des entreprises publiques, étaient un
autre sujet de discussion important.
Beaucoup de citoyens se posent
cependant bien des questions: En quoi consistent, par
exemple, les prestations de base
et de service public, au sein
de ces entreprises? Ou: Si la
Confédération «ne vise pas de
but lucratif» dans ce domaine
(texte de l’initiative), comment
d’éventuels déficits seraient-ils
couverts, si des subventionnements croisés et la poursuite
d’objectifs fiscaux ne sont plus
permis? Et: faut-il assumer que
Un grand merci pour la collaboration
Pendant plusieurs années,
Marc Früh a rendu des services précieux au sein du journal Impulsion.
Marc Früh a fait des recherches
pour de nombreux textes. Il a
fait des demandes de contributions et a rédigé en personne
maint texte. Equipé de connaissances solides ainsi que de
riches expériences politiques,
il a ciblé surtout la politique
régionale et la problématique
des drogues. Jadis, à l’époque des débats sur la légalisation des
drogues, Marc Früh avait déjà pu démontrer les résultats des décisions erronées. Ses expériences vécues avec des toxicomanes ont
contribué à sa riche collaboration. Il a aussi observé de près le
développement de la politique régionale, ce qui fut un deuxième
point d’enrichissement pour Impulsion.
Au cours des mois passés, une réorganisation de l’équipe rédactionnelle est devenue nécessaire. Walter Muller, secrétaire UDF de
longue date et hautement fiable, reste au sein de l’équipe; pour
la compléter, l’UDF a sollicité
David Gysel pour la rédaction.
Peter Bonsack se dédie à l’acquisition d’articles et Harold
Salzmann signe pour la mise
en page. Walter Muller s’engage
dans les traductions et le lectorat, tout en rédigeant lui-même
certains articles.
Le comité directeur de l’UDF
remercie
chaleureusement
Marc Früh pour sa collaboration durant ces nombreuses années. Malgré les changements
au niveau de la rédaction d’Impulsion, le comité directeur se
réjouit de voir encore des articles de sa plume.
Hans Moser,
président de l’UDF Suisse
Photo: pixabay.com
les prestations de base et le service public doivent couvrir automatiquement leurs frais?
Avec 32 Oui, 27 Non et 9 abstentions, les délégués de l’UDF
Suisse ont voté timidement en
faveur de l’initiative.
Markus Wäfler / David Gysel
Votations du 5 juin
Mots d’ordre de l’UDF
1. Initiative populaire
«En faveur du service public»:
OUI
(Oui: 32, Non: 27, Abst.: 9)
2. Initiative populaire
«Pour un revenu de base inconditionnel»: NON
(Oui: 2, Non:72, Abst.: 1)
3. Initiative populaire
«Pour un financement équitable
des transports»: OUI
(Oui: 36, Non: 32, Abst.: 6)
4. Modification de
la loi fédérale sur la procréation
médicalement assistée (LPMA):
NON
(Oui: 0, Non: 74, Abst.: 0)
5. Modification de
la loi sur l’asile (LAsi):
OUI
(Oui: 56, Non: 15, Abst.: 5)
3
03|2016
Votations fédérales du 5 juin 2016
Initiative populaire «pour un financement équitable des transports»
Les bouchons de plus en plus
fréquents sur nos autoroutes,
la congestion de nos villes et
villages, ainsi que l’utilisation
des revenus de taxes routières
ou des impôts sur les carburants à des fins autres que la
route (par ex. les transports
publics), ont poussé les importateurs automobiles et des
associations de transport routier à lancer cette initiative.
L’initiative demande les modifications suivantes de l’article 86
de la Constitution fédérale:
• Une utilisation à 100% du
produit net des impôts sur les
carburants, exclusivement pour
des objectifs liés à la circulation
routière, conformément à l’article 86 de la Constitution fédérale, au lieu de 50%, comme
jusqu’à présent. Cette mesure
produirait un supplément annuel d’environ 1,5 milliards de
francs, au profit du fonds fédéral spécial pour le financement
des routes. En contrepartie, la
caisse fédérale générale devra
assumer une perte d’entrées
équivalente.
• L’introduction de nouvelles
taxes routières ou l’augmentation de redevances existantes
sont soumises au référendum
facultatif.
•L’utilisation des produits
nets à d’autres fins que ceux
définis par l’article 86 de la
Constitution fédérale est interdit.
• Les contributions en faveur
des transports combinés et des
infrastructures de transport
dans les agglomérations, inscrites dans l’ancien article 86
de la Constitution, restent inchangées.
Conséquences
prévisibles
lors de l’acceptation de cette
initiative
Grâce aux 1,5 milliards de
francs supplémentaires par an,
des projets pour éliminer des
points névralgiques de la circulation routière sur les routes
(co-)financées par la Confédération, ou des bouchons chroniques dans les agglomérations,
pourront être réalisés plus rapidement. De l’autre côté, le milliard et demi manquant dans la
caisse fédérale générale imposera des économies équivalentes
4
Photo: iStock.com/Bogdan Lazar
ou même l’abandon ce certains projets, dans d’autres domaines
sous la responsabilité de la Confédération, à moins que l’on ne
compense cette perte par de nouvelles recettes, respectivement de
nouveaux impôts. Politiquement pourtant, des hausses d’impôts
et de taxes ont du mal à passer. Si cette initiative est acceptée, le
parlement devra donc s’atteler à la tâche délicate d’économiser
1,5 milliards de francs sur le budget fédéral. Tâche doublement
difficile en ce moment, puisque le parlement doit compenser en
même temps des milliards de pertes d’impôts, dues à la Réforme
de l’imposition des entreprises III (RIE III). Car cette réforme,
conçue de manière assez généreuse par le même parlement,
amène dans sa version actuelle, elle aussi, des milliards de pertes
en recettes fiscales, à la Confédération tout comme aux cantons.
Il est bien difficile de faire des économies au niveau du budget
fédéral, car environ les deux tiers des soi-disant ‹dépenses fédérales› sont des transferts stipulés par la Constitution ou la Loi.
S’y ajoutent divers comptes qui ont un droit constitutionnel au
ravitaillement automatique en fonds, qui se chiffre pour chaque
compte par milliards. Ainsi, les fonds de l’AVS et de l’AI, le nouveau Fonds d’infrastructures ferroviaires, le fonds pour les Infrastructures des agglomérations, le fonds du Financement spécial
pour la circulation routière (FCSR), ou maintenant même le projet
de Fonds pour les routes nationales et le trafic d’agglomération
(FORTA), ne sont que quelques exemples de ces comptes aux
droits constitutionnels.
A cette perte prévisible d’environ 1,5 milliards s’ajoute le fait,
en soi réjouissant, qu’au cours des dernières années, notre parc
de véhicules à moteur est devenu moins gourmand. De surcroît,
une part croissante de véhicules se déplace grâce à l’énergie électrique. Elle consomme donc du carburant pratiquement pas taxé.
Par conséquent, les revenus importants, issus de la taxe sur les
carburants, baissent aussi.
Considérant ces baisses des recettes ainsi que la croissance continue des dépenses fédérales, il est fort probable que l’alinéa 4 (ou
5) de l’article 86 de la Constitution fédérale devra être activé, que
cette initiative soit acceptée ou pas. Il stipule: «Si ces moyens ne
suffisent pas au financement des tâches et des dépenses liées à la
circulation routière et au trafic aérien, la Confédération prélève sur
les carburants concernés un supplément sur l’impôt à la consommation.» La chute des prix du pétrole brut a fait baisser le prix
du carburant de manière massive. Pourtant, la santé de nos caisses
fédérales risque d’inverser cette tendance.
Markus Wäfler, a. CN
(texte trad.)
Berne
Succès
de la
collaboration
bourgeoise
Après dix années de majorité de la gauche et des Verts au
Conseil-exécutif du canton de
Berne, le tournant est arrivé.
Pierre Alain Schnegg du Jura
bernois (UDC) a été élu au
deuxième tour, soutenu par
les partis PLR, PDB et UDF. Il
a ainsi obtenu un deuxième
siège pour l’UDC au sein du
Conseil-exécutif comptant
sept membres. Le résultat
fut plutôt serré. Pierre Alain
Schnegg de l’UDC a obtenu
111’657 voix, Roberto Bernasconi 107’755.
Conséquences
Quels seront les changements
induits par l’élection de Pierre
Alain Schnegg? Le Grand
Conseil ayant depuis des années une majorité bourgeoise,
les décisions devraient être
exécutées plus rapidement.
Les refus de certaines affaires
devraient désormais appartenir au passé. Dans l’ensemble, nous espérons donc
trouver plus d’efficacité. Le
nouvel élu assume toutefois
un travail très exigeant, à la
Direction de la santé publique
et de la prévoyance sociale.
Il devra repourvoir diverses
positions-clés de son département. Ce devoir offre
4pourtant une occasion unique
pour réaliser des améliorations significatives.
Nous souhaitons au nouveau
membre du Conseil-exécutif
bon vent et la bénédiction de
Dieu.
Peter Bonsack
Le nouvel élu (au milieu),
accompagné de l’auteur (à
droite).
03|2016
Votations fédérales du 5 juin 2016
Initiative populaire «Pour un
revenu de base inconditionnel»
Lors du dépôt des signatures
à Berne, les initiateurs, un
groupe politiquement indépendant et confessionnellement neutre, ont fait déverser
une cargaison de 8 millions
de pièces de 5 centimes, sur
la Place fédérale. Par où un
certain succès médiatique fut
garanti. Au WEF, ce groupe
s’est encore fait remarquer en
faisant de la publicité avec un
robot.
Les auteurs de l’initiative considèrent le revenu de base inconditionnel comme une réforme
sociale qui transférerait, sous
forme d’un revenu mensuel,
une partie de la richesse produite à notre population. Ce revenu serait payé à tout habitant,
sans conditions ni contrepartie.
Il devrait couvrir les besoins
basiques tels que la nourriture,
l’habitation, l’assurance maladie, l’habillement, les transports publics, la participation
à la vie sociale etc. C’est le
législateur qui devrait définir
le montant du «revenu», bien
que le comité propose déjà la
somme minimale de 2500
francs pour les adultes et de
625 francs pour les moins de
18 ans. Il remplacerait, jusqu’à
ce montant, les prestations sociales actuelles de l’AVS/AI, AC,
des allocations familiales, des
bourses d’études et de l’aide
sociale. Les institutions sociales actuelles auraient à payer
d’éventuels suppléments nécessaires.
1960 et 1970. Les diverses évaluations scientifiques, pourtant, présentaient des résultats
contradictoires, et les essais
n’ont pas eu de suite.
Stimuler la réflexion!
Propos tenus au sein de
l’UDF
Pour justifier son initiative, le
comité soutient que le système
actuel, garantissant le minimum vital, ne peut fonctionner
qu’en période de plein emPhoto: pixabay.com
ploi, et dans une perspective
de croissance économique. En
principe, c’est vrai. Il faut pourtant aussi réfléchir sérieusement
à des solutions viables pour gérer les frais de notre assurance
chômage et ceux de l’aide sociale, en augmentation massive tous
deux, tandis que l’économie va se ralentissant. Nos citoyens auraient intérêt à mettre en question leurs revendications quant à
leur niveau de vie et de prospérité. Il serait réaliste de se préparer à
une baisse des profits, des salaires, des rentes etc. Considérant ces
réalités, il est certes profitable de réfléchir à cette initiative, même
si ses raisonnements suintent les idées humanistes et socialistes de
redistribution comme d’égalité.
Qui payerait?
On prévoit 208 milliards de francs de dépenses. Les auteurs de
l’initiative comptent économiser environ 60 à 70 milliards du
côté de l’AVS/AI, AC, des prestations complémentaires, de l’aide
sociale etc. Il faut se demander pourtant s’il est effectivement possible de «détourner» cet argent au profit d’un revenu de base inconditionnel.
L’idée n’est pas nouvelle
Certains états arabes versent un revenu provenant des profits pétroliers à leurs habitants, de manière qu’ils n’aient plus besoin de
poursuivre d’activité professionnelle lucrative.
Le Canada et les Etats-Unis ont effectué des essais dans les années
C’est presqu’à l’unanimité que
les délégués ont voté contre
cette initiative. Un des arguments forts, à part les craintes
mentionnées dans le dernier
numéro d’Impulsion, était la
perte de motivation des jeunes
pour entreprendre une formation professionnelle. L’initiative
considère l’être humain de manière trop optimiste. Les expériences comparables des pays
communistes avaient engendré des résultats dévastateurs.
D’après la Constitution fédérale (art. 41), l’Etat n’a qu’une
fonction complémentaire à la
responsabilité individuelle et à
l’initiative privée, en matière de
sécurité sociale.
Si nous nous tenons aux règles
de discernement bibliques,
Ephésiens 4,28 donne un
exemple: «Que celui qui volait
cesse de voler; qu’il se donne
plutôt la peine de travailler
honnêtement de ses [propres]
mains pour avoir de quoi donner à celui qui est dans le besoin.» On pourrait y ajouter 1
Thess 4,11, ou 2 Thess 3,10.
Markus Wäfler / David Gysel
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CP 1371
1401 Yverdon-les-Bains
5
03|2016
Déni de démocratie
Photo: Noam Chen, www.goisrael.com
Parlement israélien (Knesseth)
Un article de Michaël Schlappbach de décembre 2015 (le
Quinquet) a retenu toute mon attention. Sous le nom de «déni
de démocratie», il tire un parallèle entre les intentions séparatistes du MAJ et la seule démocratie du Proche Orient, les
deux agissant par saucissonnage, «style colonisation israélienne
en Palestine»! Où est l’erreur? Eventuellement dans les cours
d’histoire!
Dès 1922, selon la décision de la Société des Nations, le Foyer
National juif est en terre de Canaan, situé au sud des montagnes
du Liban, à l’ouest du Jourdain, avec le désert du Sinaï comme
frontière sud et Jérusalem comme capitale! C’était écrit dans le
Larousse de 1925 sous «Palestine.» En 1949, au terme de la 1ère
guerre Israëlo-Arabe, le 15 février la Jordanie a annexée la Cisjordanie (Rapport de la Croix-Rouge, à Jérusalem 1948, Jacques de Reynier, page 189). Après les deux autres conflits armés 1956, 1967,
Israël a conquis des territoires arabes, mais les a restitués contre la
promesse d’une «Paix» réelle. (Voir Résolution 242, «terre contre
paix»). Les attaques terroristes se poursuivant malgré la signature
d’un acte officiel de «paix», le Gouvernement israélien autorise la
construction de colonies juives dans les territoires litigieux. L’at-
Berne
taque simultanée des troupes
de neuf pays contre Israël en
octobre 1973, met un terme
aux relations de «paix». Le Président des USA Jimmy Carter va
réactiver le processus de paix
en 1988. La convention stipule
qu’Israël se retire des territoires
et que les Palestiniens s’abstiennent d’actes terroristes. Six traités de paix, dont un signé à Genève, n’ont jamais été tenus par
les Palestiniens. Par conséquent
Israël construit des «Colonies».
Il n’y a donc aucun saucissonnage, mais des Conventions internationales non respectées, ce
qui n’est absolument pas comparable!
C’est Israël qui vit la démocratie! Car les partis arabes, «Le
Parti démocratique arabe» et le
parti «Balad», ont 13 sièges à
la Knesseth (Parlement), et un
membre arabe siège à la cour
suprême de l’Etat Juif. Le «déni
de démocratie» est donc davantage palestinien, vu que Gaza
est «Judenrein», parole de son
maire Kahled Mechaal!
Ne mélangeons pas, ce qui ne
peut l’être.
Marc Früh, Lamboing
Pagina italiana – Elezioni comunali aprile 2016
Risultato in chiaro-scuro per UDF Ticino
Erano tre i membri di UDF Ticino che si candidavano per la mia lista, ben 200 cittadini
le elezioni comunali 2016: Francesca Salatino a Castel S. di Vacallo mi hanno concesso il
Pietro, Lorena Pastor Santana a Magliaso ed il sottoscritto loro voto preferenziale.
a Vacallo. Purtroppo uno, anzi una sola ce l’ha fatta.
Lorena Pastor Santana eletta a Magliaso
A Magliaso, Lorena Pastor Santana si presentava per il Consiglio comunale quale indipendente sulla lista Lega-UDC-Indipendenti.
È risultata prima subentrante, ma viene eletta poiché il primo classificato della lista, l’UDC Luca Paltenghi, è stato eletto in Municipio.
A nome del comitato e dei membri di UDF Ticino mi congratulo con Lorena e le auguro molte soddisfazioni per il lavoro in
Consiglio comunale.
Impegni imminenti di UDF
Ticino
Quali sono le attività che occuperanno il nostro partito nelle
prossime settimane e mesi?
Da aprile ci stiamo dando da
fare nella raccolta delle firme
per l’iniziativa cantonale sulla
legittima difesa (www.ilguastafeste.ch/lista_firme_legittima_difesa.pdf ).
A Castel S. Pietro e Vacallo non è andata bene
Da maggio, ci impegneremo
Francesca Salatino, già candidata al Gran Consiglio per «La Destra» alle anche per il NO alla «Legge
elezioni cantonali dell’aprile 2015, si presentava per il Consiglio sulla medicina della procreacomunale sulla lista civica denominata «Per Castello». Purtroppo zione» in votazione popolare
non è stata eletta.
federale il 5 giugno e, subito
A Vacallo, dopo 8 anni in Consiglio comunale, il sottoscritto, dopo, collaboreremo alla racEdo Pellegrini, si è candidato da solo, sia per il Municipio sia per il colta delle firme per l’iniziativa
Consiglio comunale, su una lista che ha chiamato «Vacallo 2020». federale «Sì al divieto di dissiCon il sistema proporzionale, per ottenere dei seggi, occorrono i mulare il proprio viso».
voti di partito e Vacallo 2020 ne ha ottenuti solo 36 che non sono Un cordiale saluto dal Ticino.
bastati (ne occorrevano circa 45). Mi posso consolare con l’eccellente risultato personale: anche se solo 36 elettori hanno votato Edo Pellegrini, presidente UDF Ticino
6
Elu(e)s de
l’UDF
L’assemblé des délégués de
l’UDF du canton de Berne
du vendredi, 22 avril 2016
a renouvelé le comité de
la manière suivante: Marc
Früh, Ursula Vögeli, Sonja
Steinmann, Jakob Schwarz,
Andreas Brönniman, Peter
Bonsack (président), tous
anciens. Nouveaux membres:
Fred Schor (Bienne; nouveau
caissier) et Stefan Stoller.
Merci de votre engagement.
Cette année, nous aurons
une quinzaine de mandats
communaux à défendre au
canton de Berne. Les travaux
sont en bonne route. A Kallnach, la liste a déjà été déposée au bureau communal.
A Bienne, nous cherchons
encore des candidats pour
la liste. Actuellement, nous
avons 17 candidates et candidats.
A l’UDF, le travail ne nous
manque pas. Voulez-vous
nous aider? Alors, contactez-nous au plus vite.
Peter Bonsack, conseiller
communal, Kallnach
Mots d’ordre de
l’UDF-GENEVE
Votations
cantonales
du 5 juin 2016:
1 à 3: Beaucoup de projets
pour des transports publics plus rapides ... Pas de
réponse tranchée à cause de
la complexité des objets.
4. La grande traversée du
lac: OUI Les grands axes
routiers sont saturés. Cela
permettra de faire passer le
trafic sans embouteillages de
la rive gauche vers l’aéroport,
et en direction de Lausanne,
et vice versa.
5. Imposition des personnes physiques: OUI
Pour nous mettre en harmonie avec la loi fédérale.
6. La modification des
maisons d’habitations:
OUI Pour freiner la spéculation immobilière et aider les
locataires à pouvoir acheter
leur logement.
03|2016
Prostitution
Pas de sexe payé
La France est en train de constitutionnaliser ce que le Programme d’action de l’UDF propose depuis des années, voire ce
que quatre pays européens ont déjà inscrit dans leurs lois: les
michets seront punis.
Corollaire chrétien
Cet état des choses nous sollicite, en tant que Chrétiens, de
Un bras de fer entre les deux Chambres nationales françaises continuer à expliquer de matouche à sa fin. En principe, tout le monde était d’accord que, dans nière bien claire l’impact vivila plupart des cas, la prostitution était reliée à la traite des êtres fiant des commandements bihumains et à leur exploitation. Par contre, la discorde s’était in­ bliques, dans les médias comme
stallée autour de la question s’il fallait punir les prostituées, ou plu- auprès des politiciens. L’épatôt les michets. Le 6 décembre 2011 déjà, l’Assemblée nationale nouissement sexuel ne trouve
française avait voté un texte qui définit une «société sans prostitution» son accomplissement que dans
comme un ‹but à atteindre›. Cette résolution «proclame que la notion le mariage entre un homme et
de besoins sexuels irrépressibles renvoie à une conception archaïque de la sexualité une femme. Pour autant, toute
qui ne saurait légitimer la prostitution, pas plus qu’elle ne justifie le viol». Entre exploitation sexuelle est à prosautres, l’Assemblée nationale focalisa aussi la contrainte, souvent à crire. Qui plus est, nous autres,
l’origine de l’entrée dans la prostitution, la violence y inhérente ainsi les Chrétiens, nous sommes apque les dommages physiques et psychologiques qui en résultent. A l’époque, pelés à aider nos semblables à
le Conseil national des évangéliques de France (CNEF) s’était rallié sortir soit de cette exploitation,
officiellement à ces propos.
soit de leur ‹sexomanie›. En
La Suède punit ses michets depuis 1999. La Norvège, l’Islande et amont, il y a déjà différentes orle Royaume Uni la suivirent avec des mesures semblables. Et le Par- ganisations chrétiennes qui font
lement européen, à son tour, approuva de telles mesures par une de la prévention en la matière,
résolution qui, pourtant, n’est pas contraignante.
en Europe de l’est tout comme
sur d’autres continents. A nous
de parfaire cet effort, ici chez
Et nous, ici en Suisse, où en sommes-nous?
Depuis mai 2015, une interpellation parlementaire concernant nous!
des «Données sur le recours au sexe tarifé en Suisse» est en suspens.
David Gysel
Le 5 juin 2015, le Conseil fédéral publia, en guise de réponse à
différents postulats, le rapport «Prostitution et traite d’êtres humains à des
fins d’exploitation sexuelle». Dans ses conclusions, nous pouvons lire:
Journée de formation
«La prostitution … ne doit pas être banalisée … De très nombreuses femmes qui se
UDF-Suisse:
prostituent présentent des symptômes de maladies physiques ou psychiques.» Pour8 octobre 2016 / 11h45
tant, ces phrases sont devancées par une première conclusion du
Visite du Palais fédéral
rapport: «La Suisse doit renoncer à interdire la prostitution (= l’interdiction de
l’offre et de la demande).»
EN FRANÇAIS
De surcroît, depuis 2013, une Initiative cantonale lancée par l’état
Avec Christian Waber, a CN
de Berne, portant le titre «Légalisation du contrat de fourniture de prestations
Le nombre de places étant
d’ordre sexuel», circule dans nos conseils nationaux. Cette initiative
limité,
exige que «des dispositions légalisant le contrat de fourniture de prestations d’ordre
l’inscription est obligatoire
sexuel moyennant rémunération» soient validées à niveau national, par
voie de loi. Le 16 mars 2016 hélas, le Conseil des Etats constata
(mail: [email protected],
que cette revendication avait déjà été satisfaite en 2013, par une
ou 078 664 16 17)
décision judiciaire, et classa l’affaire. Le Conseil national sera la
Au revoir à Berne!
prochaine instance à en délibérer.
Brève
Genève envahi
Plus de 1400 nouvelles prostituées se sont annoncées auprès des autorités genevoises, en 2015! C’est
sept fois plus qu’en 2004! On compte en tout 1
pour 55 habitants! Le cadre légal genevois et l’ouverture envers l’UE les attirent, tout autant que la
solitude du côté des clients.
Que fait-on par rapport à cet envahissement dévastateur? Nous avons écrit au Conseiller d’Etat en
Photo: pixabay.com
charge de la sécurité, au sujet de plusieurs réseaux
de prostitution que l’on identifie à cause des voitures couvertes de publicités garées devant chaque annexe. Nous lui avons joint un DVD contre le
trafic d’êtres humains. Cela a été dit à la TV. Dans les jours suivants, nous avons reçu un courrier pour
nous informer et remercier.
La cité de Calvin a beaucoup de problèmes – mais il y a aussi beaucoup d’Eglises et des Chrétiens
ouverts, des institutions sociales pour aider des personnes désespérées qui ont besoin de secours.
Jean Luc et Sylvie Ruffieux Guignard
L’UDF dans votre canton
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UDF Jura bernois
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Président : Marc Früh
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Rue de la Lécheretta 10,
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026 927 57 77
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1246 Corsier, président : JeanLuc Ruffieux, 079 424 82 41
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032 476 61 33
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UDF Ticino
Via Piotti 1, 6833 Vacallo
Presidente : Edo Pellegrini
091 683 78 38
[email protected]
UDF Vaud
Case postale 1371,
1401 Yverdon-les-Bains
Président : Raymond Morel
024 425 93 35
[email protected]
UDF Suisse
Secrétariat romand, CP 1371,
1401 Yverdon-les-Bains
Secrétaire romand: Walter
Muller, 078 664 16 17,
[email protected]
Impressum
Impulsion est une
publication de l’Union
Démocratique Fédérale,
parti politique suisse.
Editeur : UDF, CP 43,
3602 Thoune
Correspondance : Impulsion,
Case postale 1371, 1401
Yverdon-les-Bains, tél.
078 664 16 17, [email protected],
www.udf-suisse.ch,
CCP 10-19007-8
Rédaction: Peter Bonsack,
David Gysel, Walter Muller
Photos: dr, iStock.com,
pixabay.com
Layout: UDF Suisse,
Thoune
Impression : Jordi SA, Belp
Tirage : 3800 ex.
© UDF (Suisse)
7
03|2016
Vaud
Assemblée générale de l’UDF-Vaud
Le 13 avril passé, l’UDF-Vaud
a tenu son assemblée générale
2016.
Notre caissier Denis Tschanz
nous a présenté les comptes
de 2015 qui ont été acceptés
à l’unanimité par les membres
présents. Nous remercions
Denis de sa tenue soignée des
comptes ainsi que de l’administration prudente de notre
caisse.
Vu que le président, Yves Macheret, et le secrétaire, Serge
Herren, avaient demandé de
pouvoir remettre leur tâche
entre des mains plus jeunes,
nous avons procédé au renouvellement du comité pour
2016-18. Ainsi, la présidence
est retournée de la Riviéra au
Nord vaudois, grâce à l’élection
de Raymond Morel de Cuarny,
tandis que le secrétariat est resté fidèlement à Renens, puisque
Myriam Avondet s’est proposée pour reprendre la tâche de
Serge. Roland Delapierre a été
élu vice-président, pour reprendre le fauteuil vacant de notre nouveau président. Les membres restants du comité étaient prêts à
reconduire leur mandat, sous une forme ou l’autre, et ils ont été
confirmés.
Nous remercions cordialement Yves Macheret et Serge Herren de
tout ce qu’ils ont fait pour notre section vaudoise, pendant ces
dernières années.
Motivée à fond, notre équipe nouvelle se propose de faire revivre
le contact avec tous nos membres – avec les silencieux et les réservés tout comme avec les plus actifs. Merci de nous réserver bon
accueil, si nous nous manifestions d’une manière ou d’une autre!
Walter Muller
Le mot du Président
Au début du mois d’avril, j’ai été
nommé président de la section UDFVaud. Pour commencer, je tiens à remercier chaleureusement MM Yves
Macheret et Serge Herren, respectivement président et secrétaire sortants,
pour toute l’énergie et le travail qu’ils
ont apporté à la section. Sans leur dévouement, nous n’en serions pas là.
Je donne la cordiale bienvenue au
nouveau comité qui s’est formé autour de Roland Delapierre, le nouveau vice-président, et de Myriam
Avondet, secrétaire volée à notre secours, accompagnés de Denis
Tschanz qui reconduit sa tâche de caissier.
Comme Moïse, qui devait se
présenter devant pharaon, nous
sommes tout tremblants devant
la tâche qui nous incombe, mais
nous allons avancer avec Foi.
Des initiatives sont en route, et
l’objectif des élections cantonales nous attend pour 2017.
Moïse n’est pas parti seul, pour
aller au pays promis. Le peuple
a fait le choix de le suivre.
Notre comité compte donc sur
vous pour arriver aux objectifs
fixés, grâce à votre engagement
à nous soutenir par vos prières,
mais aussi par vos actions. Vous
pouvez nous aider en signant
les initiatives ou en nous soutenant pour les futures élections.
Mais vous pouvez aussi discuter
en famille ou entre amis, pour
donner envie à notre jeunesse
de participer, d’une manière ou
d’une autre, à la vie publique et
à y faire avancer le royaume de
Dieu.
Votre serviteur Raymond Morel
Lundi de Pentecôte, le 16 mai 2016
Vous pouvez soutenir le travail de l’UDF en:
- devenant membre
Visite de GENEVE et de son MUSEE de la REFORME
avec l’UDF-Genève
(p. 5)
- payant l’abonnement à Impulsion
(ci-dessous)
- soutenant l’UDF par un don (CCP 10-19007-8)
Rendez-vous:
13 h 30 à la GARE CORNAVIN, Point de rencontre
Merci!
Inscription obligatoire auprès de:
Sylvie Ruffieux-Guignard, 022 751 20 23
Abonnez-vous!
Agenda
Samedi 21 mai 2016, 10h à 17h | Stand à
Genève (place du Molard) avant les votations
Oui, je désire recevoir Impulsion régulièrement et être ainsi
informé des actions politiques de l’UDF et de l’actualité
politique suisse en général et m’engage à verser CHF 25.à l’aide du bulletin de versement joint à cette édition.
Nom et prénom :
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__ Je souhaite être informé sur la possibilité de devenir membre de l’UDF.
Merci d’envoyer de ma part Impulsion à la / aux personne(s) suivante(s) :
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A retourner à UDF, secrétariat romand, CP 1371, 1401 Yverdon
13 août 2016 | Assemblée des délégués CH
8 octobre 2016 à Berne:
Journée de formation de l’UDF romande
Rendez-vous: 11h45 à l’entrée principale du
Palais fédéral
Inscription: par mail ou au 078 664 16 17
(nombre de places limité!)
Dernier mercredi du mois (sauf en décembre)
Réunion de prière de l’UDF Genève
de 19h30 à 21h30, 4 rue du Jura, à Genève
www.udf-suisse.ch