Bouge l`Avenir N°7
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Bouge l`Avenir N°7
UDF r i n e v A ’ l e g u Bo Jeunes Catastrophe maritime : Une solution communautaire ? Le mois de janvier étant traditionnellement le mois des vœux, les jeunes UDF de Côte d’or formulent le vœu pour l’année 2003 que la nouvelle UDF et ses députés continuent d’incarner ce pluralisme tant souhaité par les Français (tous les sondages le confirment). Notre démocratie a besoin de notre groupe parlementaire porteur de propositions essentielles pour la France et l’Europe. Justement, à propos de l’Europe, l’UDF qui a toujours représenté un moteur pour celle-ci pose des réserves sur l’adhésion de la Turquie à la CEE ! Trois années après la catastrophe de « l’Erika », l’UDF ne s’explique pas aussi l’immobilisme de l’Europe devant la marée noire du « Prestige » (voir l’article de L. Schembri) Et enfin pourquoi les Européens plus nombreux et plus riches que les Américains ne se dotent-ils pas enfin d’une diplomatie et d’une armée commune pour être capables ainsi d’imposer à G.W. Bush : « Pas de preuves, pas de guerre à l’Irak ! ». Tout ceci montre que les propositions de l’UDF sont essentielles pour faire avancer notre société. C’est dans cet esprit de rapprochement avec nos citoyens, que la nouvelle UDF de Côte d’or continue en 2003 ses cafés politiques sur des thèmes qui nous concernent tous. Le prochain aura lieu le mercredi 19 février 2003 à 21h00 aux Jardins du grand Kaf à Dijon et posera la question du droit de vote des immigrés : POUR OU CONTRE ? Nous vous y attendons nombreux pour débattre. Meilleurs vœux. François DESEILLE. N° 7 Janvier 2 0 0 3 P resque deux mois après le naufrage du pétrolier lituanien « Prestige », alors que les côtes espagnoles sont sévèrement touchées, que les plages portugaises et françaises connaissent-elles aussi l’invasion de ces fameuses « galettes », nous sommes face à un désastre écologique considérable. Quand nous entendons le maire de la commune de Montalivet, désemparé devant ses douze kilomètres de plages maculées de pétrole à chaque marée, disposant de moyens ridicules face à l’ampleur de la tache (un tracteur des années 50 et une petite dizaine d’employés communaux), nous ne pouvons qu’être interpellés. Quelles solutions ? Quelles leçons allons nous tirer de cette nouvelle catastrophe ? C’est au niveau européen que doit se poser la question de la sécurité maritime, de la prévention. Le sommet de Nice, après « l’Erika », avait recommandé trois mesures à adopter dans les plus brefs délais : l’élimination des pétroliers à simple coque, le renforcement des contrôles et la surveillance des société de classification. Qu’en est-il aujourd’hui ? « Le Prestige » était un bateau à simple coque, qui naviguait malgré plusieurs mise en garde ! Les Etats Membres tardent à appliquer les directives importantes que l’Europe met en place, la France réalise en effet à peine 50% des contrôles de bateaux qu’elle doit effectuer dans ses ports. Alors pourquoi réclamer d’autres mesures quand celles de base ne sont même pas respectées ? Prenons conscience que la solution est communautaire, créons un système de surveillance et de contrôle européen actif, comme le propose l’UDF avec des « gardes-côtes » européens. François BAYROU voudrait aussi que les affréteurs soient déclarés responsables en cas de sinistre. Ainsi ceux-ci (très souvent de grosses compagnies pétrolières) ne rechercheront plus le moindre coût mais le plus de sécurité possible ! Là où des centaines de kilomètres de côtes sont en danger, Espagnols, Français, Portugais se doivent de rester solidaires pour affronter ce fléau et faire changer les règles du jeu. C’est urgent ! Sinon, nos océans se transformeront en nappe de pétrole. Laurent SCHEMBRI http://jeunes-udf-21.ifrance.com Une ruralité française sans agriculteur: cauchemar ou malheureuse réalité ? Pour déceler l’ampleur de la crise démographique de l’agriculture française, il suffit, hélas de laisser parler les chiffres publiés en 2000 par le dernier recensement agricole. Le recul de la population agricole n’a jamais été aussi fort que lors des douze dernières années. En effet, le rythme de cette décroissance a été en moyenne annuelle de –3,5% entre 1988 et 2000, soit aujourd’hui seulement 663 800 exploitations en France. Triste postulat ! Le visage de l’agriculture a donc fortement changé : concentration certes « légitime » des exploitations, aussi bien céréalières que d’élevage, afin de répondre à la concurrence mondiale, à la pression américaine (bien que les Etats-Unis condamnent la PAC1 européenne actuelle dans le cadre de l’OMC2, le gouvernement Bush a signé le 13 mai 2002, à travers le nouveau programme du Farm Bill Act, une hausse de 80% de subventions directes destinées aux agriculteurs américains), afin de supporter le coût des mises aux Jeunes UDF Côte d’or normes des bâtiments (limitation des pollutions agricoles) et pour 2, Rue de Montigny pérenniser les revenus familiaux. 21000 DIJON Tel : 03.80.50.12.57 @ : [email protected] L’avenir de notre agriculture et le maintien de notre tissu rural résident dans l’installation de jeunes agriculteurs. Malheureusement, ce nombre n’a cessé de décroître depuis 1997 ; le dernier communiqué national enregistre -11% d’installations aidées entre 2000 et 2001. Permanence : 1er vendredi du mois, à partir Les candidats à l’installation, souvent fortement qualifiés, ne de 19h30. manquent pas mais un grand nombre d’entre eux est effrayé par la « démarche du combattant », essentiellement administrative, à mettre en œuvre, aux montants des investissements à engager (rachat de terres, de cheptels, de matériels…) qui grèveront leurs revenus futurs pendant de nombreuses années, à l’incertitude des marchés agricoles et surtout à la baisse constante des prix agricoles, toutes productions confondues. Cet article n’a pas pour intention de dépeindre un tableau noir de l’agriculture française mais tout simplement de nous sensibiliser sur un problème actuel qui touche indirectement tous les citoyens français. En effet, peut-on imaginer un tissu rural sans agriculteur ? Ne représentent-ils pas l’âme de nos campagnes… Les actifs agricoles ne représentent plus que 3% de l’électorat français ! Si nous souhaitons conserver notre agriculture et nos belles campagnes françaises, chacun doit prendre conscience qu’il est responsable du devenir de ce patrimoine ancestral. Florent Guilleman. 1 2 PAC : Politique Agricole Commune. Celle-ci est mise en place et gérée par l’Union Européenne. OMC : Organisation Mondial du Commerce. UDF Jeunes François Sauvadet , Député de Côte d’Or et François Deseille, pdt. des Jeunes UDF vous invitent à une Conférence débat sur le thème Le Droit de vote des immigrés : Pour ou Contre avec Jean-Christophe LAGARDE Député-maire de Drancy (Seine-Saint-Denis) Le mercredi 19 février à 21 heures aux "Jardins du Grand Kaf" (rue du Château - Dijon) Jeunes UDF Côte d’or— 2, Rue de Montigny 21000 DIJON — Tel : 03.80.50.12.57 http://jeunes-udf-21.ifrance.com NE PAS JETER SUR LA VOIE PUBLI-