Rencontre sportive avec Xavier Deutsch

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Rencontre sportive avec Xavier Deutsch
 Rencontre sportive avec Xavier Deutsch
Ce lundi 02 mai 2011, un écrivain belge, Xavier Deutsch, s’est présenté dans notre classe,
celle des 5ème B, afin de partager avec nous l’un de ses trente romans , Onze. En plus d’être
écrivain, monsieur Deutsch est un homme très engagé. En effet, il débuta « sa carrière » dans la
Force aérienne, où il servira la patrie pendant plus ou moins 4 ans, avant d’entreprendre des
études de philosophie et lettres à l’Université de Louvain. Après ces quelques années qui lui
furent très éducatives, il décida de se consacrer presque entièrement à la littérature. Il laissera,
cependant, une petite place pour la politique qu’il considère comme très importante dans la vie de
tous.
Premièrement, il faut savoir que Xavier Deutsch entra dans le monde de la littérature par la
grande porte vu qu’il publia son premier roman La nuit dans les yeux chez Gallimard, une des
grandes maisons d’édition françaises. Malheureusement, il n’y restera pas longtemps car, comme
il nous l’a relaté, il n’y tenait pas une place prépondérante. Il passa donc de maison d’édition en
maison d’édition avant de s’ «installer » définitivement chez Mijade où il publia l’œuvre que nous
avons eu la chance de lire, Onze. Ce livre raconte un exploit sportif : la victoire d’un tout petit
club belge (flamand car Xavier, étant francophone, prend du recul vis-à-vis de ce qu’il écrit. Il
était donc insensé pour lui de parler d’un club wallon) sur le grand club de l’AC Milan lors de la
demi-finale de football en coupe d’Europe. L’écrivain, par ce roman, fait passer un message :
« Rien n’est impossible quand on y croit et qu’on fait tout pour y arriver » , ce message est très
explicite et décrit bien le roman en lui-même étant donné que c’est la petite équipe qui accomplit
de grandes choses.
Le créateur de Onze est un homme de valeur, non seulement parce qu’il a passé 4 ans de sa vie
à servir sa patrie mais aussi, et surtout, parce qu’il nous a à mainte reprises répété que sa femme a
joué un rôle très important dans sa réussite et que même si c’est notre talent, c’est grâce au
soutient des proches que nos rêves les plus chers peuvent se réaliser. Ceci n’avait aucun rapport
avec le roman et pourtant, il a pris la peine de nous inculquer cette valeur essentielle. De plus, il
attache une grande importance à un domaine énormément semblable à la littérature et qui fait de
lui un grand homme : la politique. Effectivement, elle sert, comme la littérature, à défendre un
message, une idée. Ensuite, elle confronte tous les députés entre eux comme la littérature oppose
les écrivains et pour finir, c’est le citoyen qui vote pour son politicien préféré comme c’est le
lecteur qui opte pour son auteur favori. Xavier pense que tout le monde doit un minimum
s’intéresser à la politique car cela nous concerne tous, c’est notre avenir. C’est pour cette raison
qu’en 2002, après avoir reçu son premier et plus important prix de littérature, le prix Rossel, il
s’aligna sur la liste Ecolo du Sénat.
Plus le temps passait, plus les questions adressées à monsieur Deutsch défilaient. Ses
réponses divergeaient souvent de nos interprétations personnelles, ce qui fut un des points les plus
instructifs de l’entrevue. Effectivement, nous avons pu constater que de ne pas avoir l’occasion de
rencontrer à chaque fois l’auteur pouvait être néfaste pour la compréhension du roman. On peut
passer complètement à côté de l’histoire simplement parce que nous ne sommes pas dans la tête
de l’auteur !
En fin de compte, nous retiendrons de nombreux points positifs de cette entrevue. Xavier
Deutsch est un grand écrivain mais c’est aussi un grand homme. Il aime ce qu’il fait, il connaît
beaucoup de choses sur la littérature et la politique et il nous en a fait part tout au long de la
rencontre. Nous remercions notre professeur de nous avoir permis de discuter avec un écrivain
car cela nous a ouvert les yeux sur le monde littéraire, qui est un univers à part, rempli de
complexités.
Xavier Deutsch, écrivain belge, qui a réalisé l’œuvre que nous avons du lire pour le cours de français : « Onze ».