COMPTE-RENDU DU VOYAGE D`ETUDES VAD 16 et 17

Transcription

Centre d’échanges et de ressources pour la qualité environnementale des aménagements et des bâtiments en Rhône-Alpes
COMPTE-RENDU DU VOYAGE D’ETUDES VAD
Lille
16 et 17 septembre 2010
Programme
17/09/10 : Constructions et réhabilitations durables :
-
Siège de Norpac « Ere Park » (BBC-neuf)
Archives départementales du Nord (énergie positive-neuf)
Les Lommoises, 7 logements 1930 du Nord (BBC - réhabilitation)
Collège Levi Strauss (THPE-neuf)
18/09/10 : Aménagements durables :
-
Intervention de la Ville de Lille : Agenda 21, démarche Ecoquartier
Intervention de Lille Métropole communauté urbaine : référentiel BBC+, charte écoquartier, éco-quartier Union
Ecoquartier Rives de la Haute Deûle - Euratechnologie
Le Bois Habité – Euralille
Logement social passif "Vert Ebène"
Ce premier voyage d’études organisé par VAD a réuni une vingtaine de personnes.
L’ensemble des supports d’intervention et documents techniques complémentaires sur ces projets
sont à retrouver sur le site internet de VAD, rubrique « Documents et manifestations VAD » :
http://www.ville-amenagement-durable.org/documents-et-manifestations-VAD-compte-rendu-de-visite.php
CV
Ville et Aménagement Durable - 19 rue Victorien Sardou 69007 Lyon
[email protected] – www.ville-amenagement-durable.org
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Compte-rendu du voyage d’études VAD à Lille – 16 et 17 septembre 2010
1) Siège de Norpac « Ere Park »
Intervention d’Antoine Gibour (Ingénieur d’affaires principal - Norpac)
Retrouver très prochainement le
diaporama commenté de la visite sur :
http://picasaweb.google.com/associationva
d/VoyageDEtudesVADALilleSiegeDeNorpac
Historique :
Le siège de Norpac « Ere Park », signé par les architectes Aymeric Zublena, Pierre Thélot
et Marc Paindavoine, et développé par Cirmad Nord, a été conçu en 2007 et livré en
décembre 2009. Il s’agit du premier bâtiment tertiaire de la région Nord-Pas-de-Calais
labellisé HQE (8 cibles TP, 6 cibles P), et BBC. Au total, 4 bâtiments devraient être
construits dont 3 bâtiments de bureaux.
« Ere Park » présente une surface de 6 000 m² SHON sur 4 niveaux et une
consommation réglementaire : Cep = 43,3 kWhep/m².an (< 65 kWhep/m².an - objectif
BBC). La consommation tout usage confondu est évaluée à 78 kWhep/m².an. Ce
bâtiment atteint également le niveau BBC avec utilisation du futur logiciel de la RT 2012.
D’après les évaluations et après un 1er hiver passé dans le bâtiment, les consommations
devraient même être en dessous du Cep évalué. Cependant, Norpac souhaite attendre 1
an d’exploitation pour communiquer sur les résultats obtenus. A noter que les deux
premiers mois ont été un peu « difficiles » puisque le bâtiment n’avait pas été monté en
température avant l’arrivée des occupants.
Le projet devait répondre à la fois à une demande fonctionnelle de la part des usagers,
mais aussi à un projet d’entreprise, à savoir être leader en région dans la construction
durable. L’objectif était donc de réaliser un bâtiment vitrine.
Une coproduction a été réalisée avec les acteurs de la maîtrise d’œuvre, permettant un
enrichissement mutuel. La programmation ayant été réalisé en interne, il a été possible
d’aller très loin dans les hypothèses prises en compte.
Norpac est aujourd’hui locataire de ses bureaux.
Démarche en coût global :
Une démarche en coût global (loyer + charge) a été suivie dès le début du projet, le
cahier des charges de départ étant de rester dans les coûts du marché des zones
d’activités du territoire.
Le loyer moyen dans la zone est de 125 €/m². Ici, le loyer s’élève à 140 €/m². Le
surloyer est compensé par les économies d’exploitation.
Le coût de construction s’élève à 1 350 €/m²SHON compris VRD et à 1 250 €/m²SHON
pour le bâtiment seul (hors aménagement intérieur). Le surcoût évalué est de 13 % par
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rapport à un bâtiment conforme à la RT 2005, et d’environ 7-8% par rapport à ce que
Norpac vend habituellement.
Insertion dans le territoire :
Les modes doux sont privilégiés :
- station métro située à 800 m du siège
- bâtiment équipé en parking vélo et douches, contrat passé avec TRANSPOLE
(société gérant le réseau de transport en commun de la métropole lilloise) pour
disposer d’un parking vélo au pied du métro, organisation d’un challenge interentreprises pour pousser à la pratique du vélo. En revanche, il n’existe pas
d’accès cyclable entre le centre de Lille et le siège.
- cheminements piétons à l’échelle de la parcelle et jardins publics favorisant la
promenade.
De plus, des bornes pour véhicules électriques ont été réservées pour anticiper une
future mutation de la flotte de véhicules de l’entreprise.
Un travail sur une biodiversité utile (réseau de noues, avec une cinquantaine d’espèces
végétales locales dépolluantes) a été réalisé et est appuyé par des projets de R&D avec
l’université catholique de Lille. Une gestion différenciée des espaces verts sera réalisée.
Enveloppe bioclimatique :
L’enveloppe est volontairement très sobre afin de limiter les coûts de construction. 32
simulations thermiques dynamiques (STD) ont été réalisées pour la définir.
Isolation :
Le bâtiment est isolé par l’extérieur par 12 cm de laine de roche sous la terre cuite ou le
peuplier rétifié.
Les fenêtres sont en double-vitrage, avec menuiseries bois-alu.
Protections solaires :
Des stores textile à projection extérieurs occultent les façades
les plus exposées et permettent de gérer le confort thermique.
Ces stores, motorisées et asservies au flux solaire, fonctionnent
automatiquement grâce à la présence de sondes de luminosité et
capteurs de vent directement liés à la GTB. Chaque store est
géolocalisé. L’asservissement est anticipatif (à savoir qu’il
pondère les changements ponctuels du climat, comme la
passage d’un nuage, par le biais de fichiers météos), ce qui
permet de limiter les mouvements des stores et donc leur
maintenance. L’utilisateur n’a pas la main sur ces stores.
Le confort visuel est géré par des stores intérieurs, qui peuvent
être manipulés par l’utilisateur.
Etanchéité à l’air :
Norpac a été volontaire sur cette question en vue de capitaliser les connaissances
acquises sur ce projet pour les autres projets du groupe. Ainsi, un travail avec le CETE de
l’Est a été réalisé. Cet hiver, un dernier test Blowerdoor sera réalisé avec 17 portes
soufflantes.
Performance des systèmes :
Chauffage, rafraîchissement et ventilation :
Le rafraîchissement est assuré, via un échangeur, par la nappe phréatique dont l’eau est
pompée à 12°.
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L’hiver, un système de pompe à chaleur permet d’assurer le chauffage, dont les besoins
sont très faibles compte-tenu de l’inertie du bâtiment (il est nécessaire de chauffer quand
la température extérieure est inférieure à -3°).
Des plafonds rayonnants assurent une température uniforme aux plateaux. Des ventiloconvecteurs sont situés dans les salles de réunion du RDC.
La ventilation est réalisée par une VMC double-flux (rendement de l’échangeur = 85%),
avec possibilité de réaliser de la surventilation.
Eclairage :
Le premier poste de consommation énergétique étant l’éclairage artificiel, des efforts ont
été réalisés en conception en terme d’éclairage naturel. En particulier :
- un travail important a été réalisé sur la dimension des châssis : des châssis hauts
sur allèges ont été installés. De plus, la surface vitrée est de 40% (pour 30 à 32%
en moyenne à Lille).
- en 1er jour, tout est blanc (murs, mobiliers,…) en dehors des sols pour des raisons
d’entretien (fréquentation importante par les conducteurs de travaux).
Des mas d’éclairage permettent d’éclairer au plus proche
des besoins (1 mas pour 2 personnes) et permettent d’avoir
300 lux sur le poste de travail.
Ils
fonctionnent
chacun
avec
des
lampes
basse
consommation (2x40W), détection de présence et
gradation. En 2008, ce système était très difficile à faire
passer. L’acceptation s’est faite par la démonstration : 18
modèles ont ainsi été testés. La plupart n’ont pas
fonctionné correctement, et un seul mat a fait la différence
(de marque Waldmann) et a donc été choisi. Le réglage de
ces mas a été très simple, et aucun retour de
dysfonctionnement n’a été signalé pour le moment.
Dans les sanitaires, des leds Philipps ont été préférées à des
ampoules basse consommation : elles sont plus chères mais
mieux adaptées à ce type de local.
Autres consommations :
Le bâtiment ne dispose pas de plancher technique. Les circulations électriques se font
dans les plafonds.
En tant que locataire, Norpac a choisir ses équipements et son mobilier dans un soucis
d’économie d’énergie : sèche main à effet Venturi, balisage de sécurité leds,
renouvellement des postes informatiques et passage quasi-systématique à des
ordinateurs portables, mutualisation des imprimantes, chauffes-eau instantanés,…
L’installation de 60 m² de capteurs photovoltaïques répond essentiellement à une volonté
de communication. Ils produisent 1,8% des besoins annuels d’électricité.
GTB :
Norpac a répondu en 2009 à 2 appels à projets de la Région Nord Pas de Calais portant
sur la performance environnementale globale et la performance énergétique.
La subvention de 330 000 euros a permis de financer des actions de R&D ainsi qu’un
appareillage important du bâtiment. Ainsi, la GTB permet, à travers plus de 1 500
données de différentes natures, d’optimiser les performances énergétiques du bâtiment
et de nombreux capteurs (luminosité, présence, vent, hygrométrie,…) permettent de
contrôler le fonctionnement des systèmes.
Eco-construction et santé :
Une réflexion a été menée sur les notions d’empreinte écologique et d’analyse de cycle
de vie.
Cela a par exemple conduit aux choix suivants :
- remplacement en toiture du revêtement multi-couches par de l’asphalte
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-
bardage en terre cuite en façade avec possibilité de déclipser localement de
bardage quand un changement de fenêtre est
nécessaire
- intégration du bois (volume = 9-10 dm3 /m²), sur les
menuiseries extérieures (peuplier), en intérieur pour
le parquet et le bardage (chêne)
- suppression du PVC, même pour les évacuations
d’eaux usées et pluviales
- réalisation de l’entretien avec des produits Ecover.
Pour le choix du mobilier, des critères en terme d’énergie
grise et de toxicité ont été imposés aux fournisseurs.
Un bilan carbone a été réalisé en interne. Cela a mobilisé 1
personne pendant 1,5 mois. Le calcul donne une valeur de
bilan est de 469 kgeqCO2/m², soit la note E. L’échelle
donnée par l’ADEME est trop ambitieuse, car « ERE Park » présente le maximum de ce
que l’on peut faire avec une structure béton.
Un ergonome est intervenu pour l’aménagement intérieur des espaces (en particulier
pour le choix de sièges de bureaux).
Volet information et formation :
Un guide utilisateur (à télécharger sur le site internet VAD) a été réalisé pour tous les
collaborateurs. Un parcours imposé a été créé lors de leur rentrée dans le siège, avec
projection de films expliquant les « bons gestes à suivre ».
2) Les archives départementales du Nord (neuf – énergie
positive)
Intervention de Mme Mathys (Norpac) et M. Michel (CG 59)
Acteurs :
MO : CG59
Mandataire : Norpac
Architectes : De Alzua & Zig Zag
BE : Betom
BE environnementale : Cap Terre
BE suivi d’exécution : Sodeg
Optimisation énergétique : Matriciel
Calendrier :
PC obtenu : 27 octobre 2009
OS Travaux : 14 juin 2010
Déménagement : Fin 2012
Démolition des magasins existants puis fin travaux : 3ème trimestre 2013.
Etat d’avancement du projet au 16/09/10 : phase terrassement.
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Programme :
Les magasins ou espaces de conservation abritent 59 km linéaires d’archives et avec un
rythme d’accroissement de 1 km linéaire par an, seront saturés en 2011. L’objectif est
donc de reconstruire un bâtiment plus grand.
Depuis 2005, le CG 59 a inscrit dans son agenda 21 que tous les bâtiments du
département du Nord seraient labellisés HQE. Néanmoins, à cette époque, la certification
sur les bâtiments logistiques n’existait pas encore. Il a été décidé de traiter l’énergie
comme prioritaire et de réaliser un bâtiment à énergie positive. Par ailleurs, ce projet suit
une démarche HQE même s’il ne sera pas labellisé.
Toute l’ambition du maître d’ouvrage est intégrée dans le programme technique qui
s’appuie sur 3 volets :
- Fonctionnalité et qualité archivistique
- Insertion urbaine et architecturale
- Bâtiment à énergie positive.
De plus, ce programme donne des objectifs chiffrés, en particulier :
- consommations de chauffage : 7 kWhep/m².an
- consommation d’électricité : 9 kWhep/m².an.
Normes de conservation des archives :
Au début du projet, les normes de conservation des archives étaient très strictes et
auraient conduit à l’installation systématique de climatisation. Des recherches ont donc
été réalisées en particulier à l’étranger afin d’étudier la possibilité d’instaurer de
nouvelles conditions de conservation. Cela a abouti à la modification de ces normes. Ce
travail a été rendu possible par le fait que l’Etat réalisait au même moment son bâtiment
d’archives nationales.
Ainsi, les normes thermiques et climatiques suivantes ont été considérées :
- températures admises entre 16 & 25°C (± 1°C/24h)
- hygrométrie de 40 à 60% (± 1% / 24h et 5% / 7j)
Descriptif du projet :
Le bâtiment est composé de 3 tranches : les magasins, les circulations et les ateliers, soit
une surface utile de 10 200 m² et une surface SHON de 13 255 m².
Le projet de Norpac a été retenu de part sa vraie cohérence et simplicité.
Il a été choisi de reconstruire un nouveau bâtiment et non pas de réhabiliter l’existant car
le gain financier ne justifiait pas une telle prise de risque. Par ailleurs, cela aurait pu
poser des problèmes en terme de conservation des archives.
Les grands principes du projet sont les suivants :
- Structure préfabriquée sèche (poutres préfabriquées, planchers alvéolaires,
remplissage en maçonnerie)
- Façade en inox constituant un filtre solaire
- Parois extérieures sur-isolées U < 0,15 W/m².K (isolation par l’extérieur : 21 cm
d’isolant + thermopierre, résistance à la condensation par 2 pare-vapeur,
limitation des traversées du complexe, étanchéité à l’air : vigilances sur points
singuliers, menuiseries extérieures triple vitrage classe A4)
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-
-
Ventilation double-flux et roue de dessiccation assurant la déshumidification de
l’air chaud entrant en été
Production de chaleur et d’électricité par une co-génération fonctionnant à l’huile
de colza d’origine locale (approvisionnement à moins de 70 km). Consommation =
8000 L/an. Puissance thermique = 44 kW. Puissance moteur = 25 kW.
Environ 300 m² de capteurs photovoltaïques
Energie consommée : 167 522 kWhep, soit 12,64 kWhep/m².an. Surplus
d’environ : 7062 kWh ep/an.
Volet évaluation : 800 sondes seront installées.
3) Les Lommoises, réhabilitation de 7 logements 1930 du Nord
(BBC)
Intervention de M. Fournier (Vilogia)
Retrouver le diaporama commenté
de la visite sur :
http://picasaweb.google.com/associatio
nvad/VoyageDEtudesVADALilleLesLomm
oises
Acteurs :
CV
Maître d’ouvrage : Vilogia
AMO : Enertech
Architecte : S.C.P Dumoulin-Prevost
BE : Diagobat
Bureau de contrôle : Preventec
Coordinateur sécurité : Norisko
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Contexte :
Vilogia possède environ 200 maisons individuelles anciennes en diffus sur Lomme. La
rénovation de ce parc a commencé il y a 7 ans environ, au rythme d’une tranche par an
(entre 6 et 12 logements).
La solution proposée par l’AMO (Olivier SIDLER) consiste à adopter les mêmes
dispositions techniques (une « solution universelle ») sur l’ensemble des bâtiments, en
mettant en oeuvre indistinctement sur toutes les opérations, les mêmes solutions pour
chaque élément de la construction : des résistances thermiques additionnelles qui seront
les mêmes pour les murs, les combles, les planchers,… de l’ensemble des logements. Il
en sera de même pour les vitrages et pour le type de ventilation (VMC double flux).
Les projets visités :
2 maisons des années 1930 sont visitées :
- un logement ayant été réhabilité thermiquement au niveau THPE. Isolation des
façades par 10 cm de laine de verre (LV), double vitrage, VMC hygro B, chaudière
à condensation, thermostat d’ambiance en séjour, et têtes thermostatiques sur
radiateurs. Pas de conseils particuliers donnés aux clients quant à l’utilisation du
chauffage. Coût travaux au logement : 79 850 € HT
- un logement ayant été réhabilité thermiquement au niveau BBC : Isolation par
l'intérieur : 14 cm de LV (système Optima d’Isover) + frein vapeur Vario pour
façades, 10 cm de LV entre les maisons, 10 cm de polyuréthane sous dalle, 30 cm
de LV dans les combles, triple vitrage très performant, vélux triple vitrage avec
stores « solaires », isolant sous vide dans caisson de volet roulant, traitement de
l’étanchéité à l’air avec membrane continue sur l’ensemble des murs extérieurs
(plancher intermédiaire coupé pour recouvrir les solives en isolation et
étanchéité), VMC double flux avec récupération de chaleur, thermostat dans
chacune des pièces, association d’un petit moteur électrothermique à chaque
radiateur, chaudière mixte à condensation, réalisation d’un guide d’utilisation du
logement à destination du client. Coût travaux au logement : 97 500 € HT
A gauche et au centre : mise en place de l’ITI (source photos : Vilogia)
A droite : moteur électrothermique associé à chaque radiateur
Ces maisons seront équipées pour suivre les consommations énergétiques.
Retrouver l’historique de ces opération, leurs caractéristiques techniques et coûts dans
les documents de Vilogia à télécharger sur le site VAD.
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Remarques complémentaires de M. Fournier :
Ventilation :
- La VMC double-flux permet de réaliser des économies de
consommations de chauffage, mais engendre des coûts
d’investissement et de maintenance plus importants. A titre
d’exemple, les coûts de maintenance s’élèvent à 150 €/an,
comprenant 3 passages par an.
- la centrale et en particulier les filtres doivent être rendus
accessibles afin de permettre un entretien aisé. Dans la maison
BBC, ceux-ci sont accessibles dans un placard situé dans la salle
de bain.
- Il faut être vigilant à changer les filtres à la livraison quand
ceux-ci ont été utilisés pour faire des tests.
- La VMC double-flux en neuf doit être intégrée très en amont
dans le travail de conception pour en optimiser l’implantation. En
réhabilitation, l’implantation des réseaux est rarement optimale.
- 3 à 4 interventions sont en générales nécessaires pour régler les VMC.
Divers :
- Sur la 2ème tranche de maisons réhabilitées, le triple vitrage ne sera installé qu’en
façade Nord.
- La température de consigne n’a pas été bridée. En effet, Vilogia souhaite avoir le retour
de consommation du 1er hiver avant de prendre une telle décision.
- En moyenne, Vilogia constate que les entreprises passent 2 fois plus de temps sur une
réhabilitation BBC que sur une réhabilitation standard, et qu’il est difficile de trouver des
entreprises motivées par ce genre de chantier.
- Les entreprises ont été formées à l’étanchéité à l’air.
- Les premiers retours utilisateurs des maisons BBC sont très bons.
4) Collège Levi Strauss (THPE)
Intervention du directeur d’établissement
Retrouver très prochainement le
diaporama commenté de la visite sur :
http://picasaweb.google.com/associationva
d/VoyageDEtudesVADALilleCollegeDeMmeD
eStael
Acteurs :
-
CV
Maître d'Ouvrage : Conseil Général du Nord
Architecte : TANK Architectes
BE Économie : Best Ingénierie
BE Structure/Fluides/Cuisine : Pingat Ingénierie
BE HQE : Etamine
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Principales caractéristiques :
Constitution :
Le collège est prévu pour 500 élèves, représente une surface de 8 000 m² SHON, et est
constitué de :
- un bâtiment R+2 comprenant les salles de cours d’enseignement général,
scientifique, technologique et artistique,
- un bâtiment R+1 à l’entrée contenant une salle polyvalente, un CDI, deux salles
informatiques, un bâtiment en RdC comprenant une cuisine, un restaurant et les
locaux logistique du collège,
- un gymnase et un plateau sportif extérieur,
- quatre logements de fonction.
Démarche HQE :
Le département du Nord a intégré une démarche environnementale globale sur
l’ensemble de ses projets, et a fait le choix de faire certifier l’ensemble des collèges
construits dans le département par la certification proposée par Certivéa : « Bâtiment
tertiaire – démarche HQE ». Ainsi, le collège est en cours de certification.
Coût des travaux : 14,8 M€ HT
Insertion dans le site :
Transport :
- Accès facilité pour les piétons par le parvis donnant sur la place qui permet une arrivée
simultanée d’un nombre de collégiens important notamment depuis la sortie du métro
sans risque de déborder sur la route
- Un parking vélo couvert et fermé sera créé sur le parvis du collège, ainsi que devant
l’entrée du gymnase
Biodiversité :
A l’exception des zones humides, tous les espaces plantés sont occupés d’arbres et
arbustes qui ne nécessitent aucun arrosage. Sur les zones humides, la végétation sera de
type propre aux mares naturelles, humides en hiver et sec en été et permettra le
développement d’une faune et une flore inféodées à ces milieux. De nombreuses
essences locales sont prévues.
Enveloppe :
- 15 cm de laine minérale comprise entre la structure en voile béton des façades et
le parement extérieur en brique. Ce complexe, constitué d’un double mur rempli
d’isolant permet un gain de 21,6 % par rapport à la valeur Ubat réf.
- Façade en refend en béton peint
- Surfaces de vitrage maîtrisées et parties vitrées à forte performance énergétique
(double vitrage - Uw = 1,7 W/m².K), ce qui élimine les sensations de parois
froides.
- Toitures végétalisées (sédum sans besoin d’arrosage et avec un entretien se
limitant à une intervention par an)
Inertie lourde, permettant d’éviter les variations rapides de température et
limitant l’échauffement quand le soleil frappe les vitrages
- Equipement des parties vitrées en rideaux intérieurs de couleur claire pour limiter
les apports de chaleur et le phénomène de rayonnement
- Volets roulants dans les bureaux au rez-de-chaussée permettant d’assurer
l’occultation en cas de gênes pour le travail sur ordinateur
- D’après calcul RT 2005 : Ubat = 0,563 W/m².K.
Gestion de l’eau :
- Equipements hydro-économes : chasses de WC double commande 3/6,
douchettes avec limiteur de débit à 9 l/min dans le gymnase, robinetterie à faible
débit d’eau
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-
Cuve de 20 m3 raccordée à une surface de toiture non végétalisée de 650 m²
permettant de couvrir la quasi-totalité des besoins en eau non potable des
sanitaires de la cour, soit 260 m3.
Gestion de l’énergie :
- D’après calcul RT 2005 : Cep = 130,30 kWhep/m².an (gain 30,9 % par rapport
Cepref) dont 36.5 kWhep/m².an pour le chauffage, 0,03 kWhep/m².an pour le
refroidissement, 29,5 kWhep/m².an pour la production d’ECS, 28,7 kWhep/m².an
pour les ventilateurs, 31,8 kWhep/m².an pour l’éclairage, 3,7 kWhep/m².an pour
les auxiliaires
- Chaudière gaz à condensation, production de l’ECS de la cuisine par un système
héliopac (couverture : 60%), besoins d’ECS des logements couverts à 50 % par
une installation solaire
- Membrane d’étanchéité photovoltaïque sur le gymnase
- VMC double flux dans les classes, CDI, restaurant, salle culturelle, cuisine, simple
flux dans les bureaux, infirmerie et salle de réunion à l’angle
- Accès à la lumière naturelle maximisée : présente dans tous les locaux de type
bureaux et enseignement, mais également dans d’autres locaux (2 salles de
réunion et local association au rez-de-chaussée, salle des professeurs, local
factotum, local du gardien et salle des agents de service, salles de restaurant
élèves, professeurs et invités, salle culturelle, …)
- Eclairage artificiel : tubes T5 dans la plupart des locaux. Dans les salles de classe,
les salles de restaurant et le CDI, la rangée de luminaire la plus proche de la
fenêtre est régulée sur sonde extérieure avec une gradation de 1 à 100 %. Les
deux autres rangées sont régulées sur une sonde intérieure (une sonde par
classe) avec une gradation de 1 à 100 %. Dans les bureaux, les luminaires sont
régulés et gradés de 1 à 100 % avec la sonde de luminosité extérieure. En
complément de ce mode de régulation, des boutons poussoirs sont mis en œuvre
pour permettre la commande d’allumage et d’extinction, une extinction
automatique en fin de journée est également programmée. Ce mode de gestion
d’éclairage étant nouveau, des modes d’emploi à destination des utilisateurs
(personnel) et du gestionnaire ont été rédigés.
Gestion des déchets :
Pour inciter les futurs utilisateurs au tri des déchets, plusieurs solutions ont été
combinées sur le collège et en particulier :
- Poubelles double bac pour permettre la réalisation du tri des déchets dès leur
production par les élèves et le personnel, dans les salles de classes ainsi que dans
les bureaux
- Carnet de vie à destination de tous les utilisateurs du collège. Il décrit notamment
le mode de tri des déchets à respecter par tous les utilisateurs. En plus de ce
carnet de vie, des affiches vont être exposées dans toutes les zones du collège
avec les gestes verts, notamment le tri des déchets.
Qualité sanitaire des espaces :
- Les peintures ont été choisies et validées pendant la phase chantier grâce à leur
taux de COV faible et dans tous les cas inférieurs à 25 g/l. Sur les escaliers, le sol
souple a été remplacé par une peinture adaptée au fort passage, avec un taux de
COV de 48 g/l. Ce choix est justifié pour des raisons d’impacts environnementaux
(énergie grise et CO2).
- Sols du rez-de-chaussée en béton quartzé, en étage en sol souple PVC. Carrelage
dans les locaux humides.
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5) Intervention de la ville de Lille
Intervention de Mme Favier (Ville de Lille)
Agenda 21 :
L’Agenda 21 de la ville de Lille a été adopté en 2001 et a abouti à des résultats concrets :
180 projets menés (500 actions), 4 campagnes thématiques, plus de 8000 enfants
sensibilisés (distributions de fruits dans les écoles), 35% d’économies d’énergie pour
l’éclairage public, 30% d’origine renouvelable, 73 réalisations physiques (espaces verts et
nature en ville, déplacements, résorption de l’insalubrité, critères de qualité
environnementale dans les projets de logements...), …
Cadre stratégique Ecoquartiers :
Un travail de coproduction a été engagé en 2006 dans l’objectif :
- d’affirmer les principes d’actions et de présenter des projets qui les concrétisent
- de voir émerger un contexte favorable, pour des modes de vie écologiques
et solidaires
3 axes et 18 thèmes ont été définis pour :
- Intégrer le développement durable très en amont des projets
- Prendre en compte les fonctions, les services et les usages urbains
- Renouveler la Ville sur elle-même.
Retrouver les informations complémentaires dans le supports d’intervention à
télécharger sur le site VAD.
6) Intervention
(LMCU)
de
Lille
Métropole
Communauté
Urbaine
Intervention de M. Joly et Mme Dalloz (LMCU)
Référentiel BBC + :
Le référentiel BBC + de Lille Métropole Communauté urbaine fixe des règles qui
optimisent la construction des logements. Il prépare les bailleurs, les promoteurs et les
constructeurs à répondre aux exigences de la future réglementation, qui entrera en
vigueur le 1er janvier 2013. L’approche bioclimatique et la performance de l’enveloppe
sont ses principales caractéristiques.
Pour établir ce référentiel qui récapitule les exigences communautaires, un groupe de
travail dédié s’est réuni de juin à novembre 2009.
Le référentiel est entré en vigueur au 1er janvier 2010, la date de dépôt du PC étant prise
en référence.
Les opérations concernées sont :
- Les opérations financées en PLUS (prêt locatif à usage social) et PLAI (prêt locatif
aidé d’intégration) ainsi que celles qui obtiennent un agrément PLS (prêt locatif
social) ou PSLA (prêt social en location-accession)
- Les opérations financées en Pass Foncier, dès lors que la subvention
communautaire est engagée.
CV
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-
Les opérations inscrites dans des procédures d’aménagement et de maîtrise
d’ouvrage communautaire : ZAC, cessions de foncier et d’immeubles
communautaires portés ou non par l’Etablissement Public Foncier ….
Pour s’inscrire dans le référentiel, les opérateurs de la construction ont à choisir deux
postes parmi les quatre familles de travaux suivants : bioclimatique, performance
d’enveloppe, énergies renouvelables et équipements performants, pour lesquels ils
devront atteindre le niveau «exemplaire», tout en ayant à respecter les niveaux gardefous pour les deux autres postes.
Les aides communautaires à la performance énergétique des constructions neuves sont à
destination des logements locatifs sociaux en PLUS et PLAI, hors Programmes de
Rénovation Urbaine. Elles sont articulées aux conditions d’inscription dans le référentiel.
Le site communautaire dédié est http://habitat.lillemetropole.fr.
Charte Ecoquartier :
La charte Ecoquartier est un outil au service des projets urbains, qui décline dans une
visée opérationnelle les stratégies du programme de mandat de Martine Aubry et des
délibérations cadres (Habitat / Mobilité / Ville intense / Ville renouvelée 2). Son objectif
est généraliser la démarche éco-quartier sur les nouveaux projets urbains.
Cette charte :
- rappelle les enjeux de l’urbanisme durable (chap. I)
- propose une méthode de conduite des projets d’éco-quartiers (chap. II et cahier
méthodologique) fondée sur la transversalité et la participation
- définit des objectifs opérationnels à atteindre sur 24 thématiques de l’urbanisme
durable (chap III). Pour chacun des 24 thèmes, sont définis des enjeux, des
objectifs à atteindre, un niveau de « performance éco-quartier ».
Dans les éco-quartiers de la métropole, l’objectif est d’atteindre au moins 15 des 24
« performances éco-quartiers » proposées par la charte, dont 8 « incontournables ».
LMCU propose un accompagnement pour les projets qui s’inscrivent dans cette ambition :
cofinancement de missions d’AMO sur toute la durée du projet ainsi que d’études
spécialisées, mobilisation d’expertise interne LMCU sur toute la durée du projet,
cofinancement d’actions de pédagogie ou de participation, etc.
A chaque étape du projet (déclaration d’intention, études préalables, études préopérationnelles, réalisation du projet, vie du quartier après son achèvement), les
engagements et accompagnements sont détaillés.
Retour d’expérience :
-
-
La difficulté dans l’établissement de ce référentiel était d’arriver à un compromis
entre ceux qui souhaitaient y inscrire des exigences très contraignantes et
d’autres, au contraire, qui ne voulaient pas brider la démarche.
Cette charte ré-interroge les pratiques de LMCU car beaucoup des thématiques
abordées sont de son ressort. L’application de cette charte entraîne donc un
dialogue interne.
Charte des éco-quartiers à télécharger sur :
CV
http://www.lillemetropole.fr/gallery_files/site/152337/169050.pdf
13
Union, pôle d’excellence économique et éco-quartier :
Le quartier de l’Union, situé à la
croisée de Tourcoing, Wattrelos et
Roubaix devrait accueillir un pôle de
compétitivité, 2 filières d’excellence
économiques,
des
possibilités
d’implantation pour tous les types
d’entreprises, des logements (3 000
habitants),
ainsi
que
des
équipements grand public, sur une
surface totale de 80 ha. 3 000
emplois nouveaux devraient être
créés.
Porté
par
Lille
Métropole
Communauté urbaine, les villes de
Tourcoing, Wattrelos et Roubaix et
tous
les
acteurs
économiques
locaux, l’Union sera aménagé par le
groupement SEM Ville Renouvelée –
SAEM Euralille.
Source : LMCU
Ce programme de renouvellement urbain, prévu sur une durée de 15 ans, présente les
caractéristiques suivantes :
- priorités aux déplacements doux et au stationnement mutualisé
- aménagement d’un parc urbain de 5 ha
- mise en place d’un principe de gouvernance reposant sur la concertation
- densité et mixité des fonctions.
En 2008-2009, un référentiel dynamique de développement durable du projet a été
réalisé (parallèlement à la charte des éco-quartiers de LMCU) et la méthode de
gouvernance a été mise en place.
En janvier 2010 est parue la 1ère version du référentiel dynamique de développement
durable. Ce référentiel est composé de :
- d’un document cadre
- de fiches thématiques
- d’annexes : fiches de secteurs.
Référentiel à lire en ligne sur : http://www.lunion.org/ressources/documents/documentsfondateurs-du-projet.html
Informations complémentaires sur l’Union sur : http://www.lunion.org/
7) Ecoquartier Rives de la Haute Deûle - Euratechnologie
Intervention de M. Henry (Soreli)
Retrouver le
diaporama
commenté de la
visite sur :
http://picasaweb.google.
com/associationvad/Voy
ageDEtudesVADALilleEco
quartierRivesDeLaHaute
Deule
CV
14
Historique :
Le projet des Rives de la Haute Deûle est inscrit au schéma directeur de la Métropole
Lilloise approuvé en 2002 et répond à un double objectif :
- le développement économique autour des activités liées aux technologies de
l’information et de la communication (TIC). Volet intitulé « EuraTechnologies » qui
s’articule autour de l’ensemble immobilier Le Blan Lafont (ancienne industrie
textile).
- le renouvellement urbain d’un secteur constitué aujourd’hui majoritairement de
friches. Volet intitulé « Les Rives de la Haute Deûle ».
L’ensemble des études menées (études pollution, étude d’impact…) ainsi que
l’élaboration du plan de référence pour l’aménagement des Rives de la Haute Deûle par
l’équipe d’architectes urbanistes Germe et JAM, ont permis de déterminer un phasage
identifiant une première tranche opérationnelle de 25 ha. Celle-ci constitue aujourd’hui la
ZAC du 1er secteur opérationnel des Rives de la Haute. L’aménagement de cette ZAC a
été confiée à Soreli depuis 2004.
Cette première ZAC reprend les deux ambitions majeures du projet des Rives de la Haute
Deûle. Celles-ci qui sont retranscrites dans le programme global prévisionnel du dossier
de réalisation de la de la ZAC favorisant la mixité fonctionnelle. Il prévoit 152 000 m² de
SHON réparties comme suit :
- 50 000 m² de SHON habitat soit environ 600 logements,
- 77 000 m² de SHON d'activités tertiaires dont environ 25 000 m² dans le cadre de
la réhabilitation du tènement immobilier Le Blan Lafont, et 52 000 m² de
constructions neuves,
- 5 000 m² de SHON d’équipements permettant l'accueil de services publics ou
commerciaux,
- 20 000 m² de SHON de surfaces mixtes pouvant accueillir des équipements ou
des activités tertiaires.
Volet développement durable :
La démarche de développement durable est déclinée sur des objectifs précis en terme
de :
- Intégration urbaine
- Compacité
- Mixités fonctionnelle et sociale
- Ambiances et confort urbain
- Eaux pluviales
- Paysage et biodiversité
- Déplacements
- Matériaux
- Energie
En 2006, ce site a été intégré au projet pilote
du référentiel HQE® aménagement. Un travail
a également été réalisé avec LMCU pour
appliquer leur charte éco-quartier.
Construction et réhabilitation :
Le passé industriel du site est mis en valeur par
la conservation de divers bâtiments industriels.
Ainsi, le neuf côtoie l’ancien.
Dès les premiers programmes de logements, en
continuité du quartier existant, il s’agit
d’atteindre une densité moyenne de 1, soit 1
CV
15
m² de SHON / m² de terrain ou encore 125 logements par hectare. Dans le même
temps, la densité doit être rendue agréable par une grande qualité architecturale et
paysagère.
Des prescriptions (architecturales, fonctionnelles, environnementales, …) sont imposées
pour les constructions et sont intégrées au cahier des charges de cession de ZAC. En
particulier, depuis 2009, la certification BBC est imposée.
Transport :
Une parking silo permettra de regrouper en un même lieu les besoins réglementaires de
stationnement du site. Cela permet d’éviter la mise en place de parking enterré, qui
aurait été onéreux étant donné la présence d’une nappe souterraine.
Les modes doux seront favorisés. En particulier, alors qu’une voie sur 2 est à destination
des voitures, l’ensemble des voies seront cyclables et piétonnes.
Gestion de l’eau :
Ce projet a été lauréat du concours Eco-quartier 2009 du
MEEDDAT, palmarès thématique de l’eau
La présence de l’eau se traduit par les mesures suivantes :
- Recueillir et traiter la totalité des eaux pluviales en
surface par le biais de canaux, noues et la pièce
centrale du jardin d’eau
- Placer les canaux au centre des espaces viaires
- Restituer une promenade en bord à quai du canal de la
Haute Deûle.
La gestion de l’eau qui est intégrée aux espaces publics se fait
par gravitation, ce qui n’est pas évident étant donné que le
terrain est plat (différentielle de seulement 1 m entre le point
le plus haut et le point le plus bas du site).
Informations complémentaires sur Euratechnologie sur :
http://www.euratechnologies-mag.com/
8) Le Bois Habité - Euralille
Intervention de Mme Bergès et M. Bonord (SAEM Euralille), Mme Bello (Agence BelloCocheteux), Mme Petit (Partenord)
Retrouver le diaporama commenté de la visite sur :
http://picasaweb.google.com/associationvad/VoyageDEtudesVADALilleLeBoisHabiteEuralille
CV
16
Contexte :
Implanté sur les terrains des anciennes fortifications de Lille, Euralille s’étend sur plus de
130 hectares et totalise 906 000 m² de bureaux, logements et commerces. Le site
accueille également de nombreux équipements et espaces publics.
La Société Anonyme d’Economie Mixte Euralille poursuit aujourd’hui son travail
d’aménagement :
- La ZAC Euralille 1, cœur initial du projet, se développe dans les secteurs ChaudeRivière et Romarin
- La ZAC Euralille 2, créée en 2000, s’étend sur 22 hectares au sud de Lille Grand
Palais, dans la continuité de la Zac Euralille 1, sur les terrains de l’ancienne Foire
de Lille.
Autrefois enclavé par le périphérique, ce territoire est aujourd’hui intégré au cœur
de la ville de Lille grâce au déplacement du boulevard périphérique, à la proximité
des transports collectifs et à la dynamique de développement d’Euralille.
Les équipes d’architectes-urbanistes François Leclercq, Michel Guthmann et de
paysagistes TER ont conçu un plan d’aménagement qui protège le site des
nuisances routières et ferrées périphériques (création d’une ceinture acoustique),
souligne le caractère urbain des boulevards extérieurs de Lille et crée au centre du
quartier un lieu de calme pour l’habitat en ville.
Ce territoire s’est d’abord développé pour accueillir de grands équipements
métropolitains et initie aujourd’hui la requalification de la frange sud de la ville en
proposant une forme originale d’habitat métropolitain.
Le Bois Habité, au cœur de la ZAC Euralille 2 :
Le Bois Habité, cœur géographique du projet, est une opération mixte aux ambitions
architecturales, sociales et environnementales fortes. Le site, actuellement en cours de
construction, profitera une fois achevé, de l’arrivée de commerces et services
supplémentaires (crèche, restaurant inter-entreprises...), le transformant en un véritable
morceau de ville. Il représentera à terme 190 000 m² SHON.
Les particularités de ce projet sont :
- L’omniprésence et la diversité de la végétation : via les jardins privés et les
espaces publics, rues et cours plantées
- La gestions des eaux pluviales : acheminées vers la grande noue de stockage par
des fossés privés situés au pied des résidences
- La diversité architecturale : chaque immeuble présente une architecture originale
et une typologie mixte.
CV
17
Zoom sur le bâtiment de 44 logements sociaux passifs « Vert Ebène »
Acteurs :
- Maîtrise d’Ouvrage : Partenord Habitat
- Maître d’œuvre Bâtiment : Cabinet d’Architecture Bello-Caucheteux
- Bureau de Contrôle : Apave
- Coordinateur Sécurité / Santé : Qualiconsult Sécurité
- Assistant Maîtrise d’Ouvrage : ADA Environnement
Principales caractéristiques :
- Ossature bois constituée de 36 cm d’isolation de ouate de cellulose insufflée pour
le caisson rapporté sur les nez de dalle composant les façades transversales.
Façades porteuses latérales : voile béton + 27 cm de PSE semi-rigide posé en
double couche croisée.
- Triple vitrage, menuiserie mixte bois/alu laqué.
- Suppression des ponts thermiques
- Excellente étanchéité à l’air
- Ventilation double flux avec récupération de chaleur
- Calcul d’optimisation et de garantie du résultat passif avec le tableur PHPP
(Passivhaus Planning Package) fourni par le Passivhaus Institut.
CV
18

COMPTE-RENDU DU VOYAGE D`ETUDES VAD 16 et 17

Transcription

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