Quoi de neuf au RSNA 2002 en sénologie ? L`avenir est à venir
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Quoi de neuf au RSNA 2002 en sénologie ? L`avenir est à venir
Quoi de neuf au RSNA 2002 en sénologie ? L'avenir est à venir... Mis à jour le 13/08/2010 par SFR Anne TARDIVON Service de Radiologie, Institut Curie - Paris [email protected] Pas de révolution en imagerie du sein à ce congrès de la RSNA 2002. La mammographie numérique plein-champ a dû mal à décoller avec des communications très inégales en qualité scientifique et sans avancée majeur : les performances restent objectivement équivalentes entre les 2 techniques et subjectivement en faveur du numérique (1). On attend clairement les résultats de l'essai ACRIN DMIST (American College of Radiology Imaging Network, Digital Mammographic Imaging Screening Trial) qui devrait se terminer en Octobre 2003 comparant, chez 49 500 femmes en dépistage, la technique conventionnelle versus le numérique plein – champ. Un autre essai (OWH/DOD) analysant les 2 techniques chez des femmes avec des seins denses à problème est prolongé avec l'inclusion prévue de 1000 femmes supplémentaires en 2003 (2). Un state of the art bondé était consacré à la mammographie numérique , le Dr Pisano a invité les industriels à ouvrir la boîte noire de leur système de traitement des images afin de pouvoir avancer et comparer ce qui peut l'être. Les CAD, par contre, s'étoffent, en proposant une bibliothèque de cas avec confirmation histologique (R2) ou en affichant des paramètres de traitement et la VPP des critères morphologiques ainsi mis en évidence (CAD vision). L'exposé annuel en radiologie diagnostique, cette année, était consacré à la mammographie de dépistage (Dr Jackson), probablement liée à la polémique déclenchée par les articles de Gotzsche et Olsen publiés dans le Lancet en 2000 et 2001 (3-4) remettant en question l'utilité du dépistage de masse. Le message fut clair : si la mammographie n'est pas parfaite ; c'est ce que nous avons de mieux et cela marche definitively! Côté interventionnel, c'est le temps de la maturité avec la maîtrise des outils et des résultats (corrélations radio-histologiques). Cependant, les possibilités d'interventionnel guidé par IRM ne progressent pas de manière significative. En IRM, grâce au progrès technologiques (séquence alliant une meilleure résolution spatiale avec une résolution temporelle inchangée, CAD) et la mise en place d'un score diagnostique (la nouvelle édition de la classification Bi-RADS de l'ACR qui comprendra l'échographie et l'IRM est annoncée pour le printemps 2003), la spécificité de cette technique s'améliore. La spectro IRM, l'élasto-IRM pourraient être des compléments intéressants pour améliorer encore la spécificité de l'exploration dynamique standard. L'échographie avance grâce au 3D et aux produits de contraste ; reste à développer en routine des programmes de quantification. Quant à l'avenir, je l'ai rencontré lors de l'exposé annuel en radiothérapie oncologique et dans un EPU: il s'agit de l'approche multimodalité (imagerie anatomique et prélèvement percutanés, imagerie fonctionnelle) et multidisciplinaire (imagerie, histologie, biologie et génomique) dans la prise en charge thérapeutique des cancers (annual oration in radiation oncology par le Dr Coleman : « linking radiation oncology and imaging through molecular biology ») et un refresher course sur la biologie moléculaire des cancers du sein qui devrait, dans les 10 prochaines années, permettre de déterminer le risque de faire un cancer du sein, la réponse au traitement et le pronostic de la maladie ! Cette évolution indique clairement qu'il va falloir repenser notre formation et notre recherche si nous voulons rester des acteurs incontournables et ne pas rester au stade de simples « détecteurs et préleveurs de tissu ». Mammographie numérique plein-champ – Aide à la Détection (CAD) Peu d'affluence cette année aux 2 sessions consacrées à la mammographie numérique plein-champ. On retiendra sur la première session 3 communications : l'une rapportant l'expérience du dépistage à Oslo (abstract n° 131) et concluant à l'égalité des 2 techniques (43429 femmes, 120 cancers) avec un taux de rappel plus faible pour le conventionnel et un peu plus de cancers dépistés par le numérique. La seconde (abstract n° 136) concernait les premiers résultats sur les paramètres techniques de l'essai ACRIN DMIST sur les 100 premiers cas des 16 sites impliqués dans l'étude (appareils numériques de GEMS, Lorad, Fuji, Fischer). La dose moyenne était plus faible avec la technique numérique (1.7 mGy versus 2.3 pour le conventionnel soit une dose de 24 % inférieure), mais du fait de la taille du détecteur, le GE nécessite 24% de clichés supplémentaires contre 11 % en conventionnel (13% de clichés en plus pour le numérique). Il n'y avait pas de différence significative pour la compression (sauf le Lorad, augmentation) ni pour l'épaisseur du sein comprimé (sauf le Fischer avec une épaisseur très inférieure). La troisième encore work in progress mais démonstrative, s'intéressait à la tomomammographie(appareil GEMS, abstract n° 135) permettant à partir d'un seul cliché avec une dose de 1.5 celle d'un cliché standard de balayer le sein en coupe de 1 mm montrant à merveille les contours d'une masse ; cette technique n'apparaît pas utile dans l'analyse des microcalcifications. Pour l'instant, non utilisable en routine, le temps de traitement étant de 2 heures… Les autres communications n'apportaient pas d'informations neuves : égalité de la lecture sur film versus écran (seulement 60 cas, abstract n° 132) sans différence significative pour le temps de lecture (500 cas, abstract n° 133), équivalence de l'agrandissement géométrique versus zoom électronique avec un facteur de 1.8 (abstract n° 137), gain de temps (35 %) du numérique par rapport au conventionnel grâce à l'absence de développement (abstract n° 138) et possibilité de diminuer les mAs pour l'interventionnel (clip ou hameçon) en numérique (abstract n° 140). Lors de la deuxième session, on retiendra l'équivalence Fuji versus conventionnel et Fuji versus GEMS, l'absence de différence entre les lectures de foyers de microcalcifications sur film laser et sur console pour différents appareils numériques (GEMS, Fischer, Lorad, 130 cas, 8 radiologues, abstract n° 704). Une communication très intéressante présentait un prototype de mammographe utilisant un rayonnement mono - énergétique qui permettrait de réduire la dose d'un facteur 10 (abstract n° 708). Cette deuxième session s'est clôturée avec une communication de Parker (abstract n° 712) démontrant en rétrospectif la supériorité significative du numérique en termes de diminution du nombres de biopsies et augmentation de la valeur prédictive des biopsies réalisées (étude sur 240 patientes, utilisation d'un appareil Fischer avec une résolution de 25 mm en agrandissement). Côté CAD, égalité des 3 systèmes approuvés par la FDA (abstract n° 1423) soit le Second Look, Mammo-reader, Image Checker avec un taux d'échec de détection de 10-12%. En dépistage (système R2) une étude sur 90 cancers (45%M masses) dont 77 de moins d'un cm concluait à la supériorité de 2 radiologues experts versus un radiologue assisté d'un CAD mais que le must était 2 Radiologues + un CAD (abstract n° 1422) ; dans cette étude, le CAD ratait 23% des masses. La densité mammaire ne semble pas jouer pour la détection par le CAD des anomalies, du moins si on utilise les dernières versions disponibles (étude de 906 cancers de dépistage, 153 cas normaux, Cad'X, abstract n° 1425). Enfin, une communication intéressante (abstract n° 1429) soulignant l'intérêt potentiel du CAD dans l'analyse des lésions ACR 3 (CAD Vision, 547 cas dont 315 cancers) : sur les 42 ACR3 malins des radiologues, le CAD a surclassé en ACR4 ou 5 91% de ces lésions (spécificité de 91 %). Dans cette session, une communication présentant un système expert pour l'IRM (abstract n° 1421) alliant les données d'imagerie mais également patiente et obtenant des résultats supérieurs à ceux d'un radiologue expert avec une sensibilité et spécificité > 93%. IRM du sein Trois sessions consacrées à l'IRM du sein. A côté des études confirmant des données déjà publiées : l'IRM est la meilleure technique pour : détecter la multifocalité ou la multicentricité ou le reliquat après exérèse incomplète de cancers du sein (mais gare aux faux positifs !), évaluer la réponse à la chimiothérapie, détecter des cancers chez les femmes à haut risque et une récidive locale, on retiendra la convergence entre l'école nord-américaine favorisant la résolution spatiale dans l'analyse des prise de contraste et l'école européenne qui, elle, se basait sur la résolution temporelle et ce grâce aux progrès technologiques (séquence de haute résolution, coupes fines et temps d'acquisition inchangé, ou de l'ordre de 2 minutes). Démonstration brillamment effectuée par le Dr Kuhl de Bonn (abstract n° 1616) montrant sur 27 femmes (48 prises de contraste, 24 bénignes et 24 malignes) avec une double exploration IRM (étude standard, résolution de 256 x 256, 1 minutes versus haute résolution spatiale : 400x 512 et 115 sec) le gain en terme de caractérisation morphologique : diagnostic de fibroadénomes x 2 du fait de la visualisation des septa internes et diagnostic de cancers x 2.3 par la mise en évidence de spicules ; les % de rehaussement et la détection de wash out est inchangé entre les 2 protocoles. En attendant, le Bi-Rads prochain pour l'IRM, 3 communications sur ce sujet (abstracts n° 353, 1242 et 1619) utilisant un score (critères morphologiques et dynamiques) permettant d'obtenir une spécificité de plus de 90 % et de trier les patientes entre prélèvements percutanés (score 4-5) et chirurgie (score > 6) (5-6). Sinon, 2 techniques IRM apportant des informations complémentaires à l'exploration standard: la spectro-IRM (abstract n° 1615) qui a du mal à sortir de la confidentialité car, tout simplement, peu d'équipes la pratiquent (7-8). Les tumeurs malignes se caractérisent par un pic de choline augmenté. Dans cette étude sur 20 lésions, une revue de la littérature rapportait une sensibilité de 83% (problème de détection des lésions in situ), une spécificité de 85%, une VPP de 91% et une VPN de 73%. La seconde concerne l'élastographie IRM (abstracts n° 345 et 346) étudiant l'élasticité et l'anisotropie des tissus à l'aide d'un système envoyant une onde mécanique contre le sein dans la topographie de l'anomalie détectée en imagerie standard (séquence de 11 minutes). L'étude clinique sur 52 lésions montre une différence significative entre le bénin et le malin avec un possibilité de faux positifs du tissu normal, en tout cas cette séquence ne peut être utilisée pour la détection (9). Pas de nouveauté sur le PET, le problème reste le manque de résolution spatiale pour les lésions infra-centimétriques (abstract n° 1623).. Echographie Pour relancer le débat, plus que latent, sur l'intérêt de l'échographie de dépistage, une communication (abstract n° 506) rapportant sur 652 femmes, 188 lésions uniquement détectés par échographie avec une VPP de 2.9% (soit 10 cancers dont 3 chez des femmes avec un diagnostic mammographique de cancer) ; à souligner que l'étude était rétrospective. L'échographie axillaire joue un rôle dans la sélection des patientes porteuses d'un cancer du sein pour une procédure de ganglion sentinelle (abstract n° 507). Dans cette étude sur 265 femmes, le critère retenu pour effectuer des ponctions cytologiques était un cortex ganglionnaire de plus de 5 mm d'épaisseur (VPP de 56% et diminution de 14% des procédures sentinelle du fait de la positivité de la cytologie). On retiendra également le suivi des fibroadénomes d'aspect typiques en échographie (classés ACR3) avec un taux de faux négatif de 1.9 % confirmant la possibilité du suivi rapproché quand il est possible (529 lésions, abstract n° 509). Entité mal connue, la métaplasie apocrine (abstract n° 510). Cette pathologie bénigne, retrouvée en périménopause, se traduit en échographie par des petits kystes multiples avec septa de moins de 0.5 mm et de contours bien définis plus ou moins associés à une composante solide un peu hypoéchogène (10). Ces lésions peuvent augmenter de taille (5% des cas) lors du suivi ou diminuer ; les auteurs conseillent une surveillance annuelle et d'éviter de les biopsier. Pas de scoop côté 3D et produits de contraste : belle cartographie vasculaire (abstracts 508 et 511). Exposition Scientifique (Poster) Toujours difficile de « raconter » un poster didactique ! Du coup, je vous ai fait une sélection draconienne en allant pêcher des infos utiles dans la pratique quotidienne : N° 0145BR-e (p 684) L'angoisse du radiologue avec les lésions à classer ACR3. Ce poster didactique rappelle les règles de base pour ne pas se planter : ■ Des calcifications linéaires ne peuvent être classées en ACR3 ■ Une lésion suspecte même stable dans le temps ne peut être classée en ACR3 ■ Les asymétries de densité doivent remplir tous les critères ACR 3 : même densité que la glande, bords concaves, présence de graisse, pas de calcifications, pas de distorsion architecturale ; le centre ne doit pas être plus dense que la périphérie de l'asymétrie.* ■ Une masse palpable ne peut être classée en ACR3 ■ Pour dire ganglion, une masse doit être parfaitement circonscrite avec un centre ou un hile graisseux ■ ■ ■ Une distorsion architecturale en l'absence d'ATCD de biopsie ne peut être classée en ACR3 Des calcifications linéaires sans aspect « en rail » sont suspectes même si elles siègent dans une aire comportant des calcifications l'évidence d'origine vasculaire. Une masse « nouvelle » doit être considérée sot comme bénigne soit comme suspecte. Elle ne peut être classée en ACR3 avec des critères équivoques (topographie atypique, hile graisseux visible sur une seule incidence). 040BR-p (page 121) Dans la même veine, le poster 040BR-p (page 121) montre qu'une masse présentant moins de 25% de contours réguliers en mammographie a une VPP élevée de malignité ; et que si plus de 75% de ces contours sont réguliers (critère retenu par Sickles pour classer une masse ACR3) 10 % des cas sont malignes. La variabilité inter-observateur sur ce critère sémiologique est importante. Poster 009BR-p Un poster scientifique consacré au problème, oh combien fréquent, des kystes plus ou moins typiques. Les auteurs ont classés ces kystes en 4 catégories à partir d'une série rétrospective de 434 cas: kyste avec nodule mural bien limité, kyste avec cloisons internes épaisses ou nodulaires, kyste avec anomalies murales mal limitées et kystes avec double composante anéchogène et échogènes de séparation rectiligne (et pas forcément déclive). Seulement 10 % de ces kystes (n= 5) étaient malins à l'histologie ; tous avaient une composante murale irrégulière. Et d'une pierre deux coups, le bénéfice du traitement compound en échographie (poster n° 010BR-p, page 114) permettant une meilleure caractérisation des kystes (significatif) Poster 037BR-p Ce poster français décrivait une méthode de quantification du wash out dans les cancers du sein (à partir d'une acquisition écho de gradient 3D avec injection, console Advantage windows de GEMS) et étudiait l'évolution sous chimiothérapie néo-adjuvante de ce phénomène vasculaire. Sur une série prospective de 19 patientes, la persistance de tissu comportant un wash out de plus de 10% de la valeur initiale (IRM avant traitement), au décours de 2 cures de chimiothérapie, étaient corrélée avec une non réponse histologique. Affaire à suivre… Exposition technique ■ Pas de grande révolution ! Plusieurs constructeurs présentent désormais un appareil de mammographie en technique numérique plein champ avec des détecteurs déjà sur le marché, le développement de la console de traitement leur étant spécifique avec une disponibilité machine courant 2003-début 2004. Ainsi, AGFA propose la technologie Sélénium de HOLOGIC (champ de 21 x 29 cm, résolution de 70 mm) couplée à un développement Dryview (débit de 80 films/heure) avec une station de travail DICOM compatible, CAD intégrable et la possibilité d'un compte-rendu par dictée vocale. Chez Siemens, un appareil mixte pouvant travailler en conventionnel et en numérique plein champ (Technologie Sélénium, 24x 29 cm, résolution de 70 mm) avec la stéréotaxie disponible. Philips exploite le système FUJI (résolution de 50 mm) ; Sectra, la marque Suédoise et son système différent (compteur de photon) toujours en work in progress (résolution de 50 mm, diminution importante de la dose). Chez Instrumentarium et Giotto, un détecteur au Selenium avec une résolution spatiale de 85 mm. ■ Les CAD rendent les radiologues intelligents ! R2 et sa bibliothèque de cas histologiquement prouvés, CAD Vision (traitement uniquement possible après numérisation secondaire) avec extraction de données se superposant sur l'image morphologique (degré de spiculation d'une masse, caractérisation de microcalcifications et de la forme du foyer) avec la VPP de cancer associée (codage couleur). ■ Les aiguilles de Mammotome 8G pour la stéréotaxie sont annoncées pour Mars prochain. Un concurrent arrive sur le marché ; on lui souhaite un brillant avenir ! Il s'agit de la société ATEC advanced breast biopsy qui propose un système de biopsie par aspiration MR compatible avec des aiguilles de 9 et 12 G et adaptée au volume du sen (modèle petits et « gros » seins). De même chez BIP, un pistolet avec une aiguille à usage unique permettant d'effectuer des biopsies par aspiration (système à aspiration intégré dans le pistolet avec motorisation). ■ Les négatoscopes deviennent mixtes permettant la comparaison d'un bilan conventionnel avec un bilan numérique : négatoscope roulant supérieur et consoles de traitement du numérique encastrées en bas. ■ L'échographie de dépistage n'est pas loin avec cette machine Full-Field Breast Ultrasound de la société USI se présentant comme un appareil de mammographie mais qui permet de faire un balayage du sein comprimé (selon les mêmes incidences qu'en mammographie) par une sonde d'échographie. Les data sont transférés sur un ordinateur avec des reconstructions en tranche épaisse. Il suffit de promener le curseur sur l'image pour obtenir le déroulement d'une échographie standard et de corréler avec la mammographie…. ■ Enfin, une société Confirma développant du traitement d'images IRM du sein (CAD stream) permettant de gagner un temps précieux par extraction automatique des images soustraites, des données quantitatives (prise de contraste, courbe Intensité du signal = f(temps),cartographie d'angiogénèse (réhaussement max, wash-out), MIP, reformatage multiplanaire, mesures de volumes… et cerise sur le gâteau programme de recalage d'images. Ce type de traitement sera appliqué à d'autres localisations anatomiques et d'autres modalités d'imagerie (CT, PET). ■ Enfin, parlons de l'AAWR ou l'American Assocation for Women Radiologists qui a décerné son prix Marie Curie (et oui !) au Pr Hedvig Hricak cette année et qui fêtait ces 20 ans d'existence. A quand une telle association en France ? Bon d'accord, elle est domiciliée à Houston, Texas chez Bush mais bon…. Pour conclure : non je n'ai pas assistée à toutes les sessions ; le temps a été hivernal et on a même eu droit à de la neige. Oui les courses de Noël furent bonnes ainsi que la viande et le Lobster ! Références 1) Lewin JM, D'Orsi CJ, Hendrick RE, et al. Clinical comparison of full-field digital mammography and screen-film mammography for detection of breast cancer. Am J Roentgenol 2002; 179: 671-7 2) Cole EB, Pisano ED, Kistner EO, et al. Diagnostic accuracy of digital mammography in patients with dense breasts who Dunderwent problem-solving mammography: effects of image processing and lesion type. Radiology 2003; 226: 153-60 3) Gotzsche PC, Olsen O. Is screening for breast cancer with mammography justifiable ? Lancet 2000; 355: 129-34 4) Olsen O, Gotzsche PC. Cochrane review on screening for breast cancer with mammography. Lancet 2001; 358: 1340-2 5) Siegmann KC, Müller-Schimpfle M, Schick F, et al. 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