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EXTRAITS DE PRESSE Sexonomics, Paul Seabright Presse écrite Le Monde Eco & Entreprise, 26 mars 2013 Les femmes ne sont pas des rats comme les autres Quelques jours avant la Journée internationale des droits des femmes le 8 mars l’article scientifique qui suscitait le plus grand écho dans la presse internationale racontait une expérience durant laquelle des chercheurs avaient lié directement les cerveaux de deux rats localisés sur deux continents différents (A Brain-to-Brain Interface for Real-TimeSharing of Sensorimotor Information, Miguel Pais-Vieira, Mikhaïl Lebedev, Carolina Kunicki, Jing Wang & Miguel A. L. Nicolelis, Scientific Reports 3). Plusieurs journaux les avaient nommés « rats télépathiques » même si leur communication par ondes radio n’avait rien de télépathique dans le sens normal du terme. La nouveauté de l’expérience consistait à envoyer des signaux directement d’un cerveau à l’autre, conduisant les intentions formées dans le premier à se traduire en actions du deuxième. J’ai bien fouillé dans l’article sans trouver d’indication sur le sexe des rats concernés, mon intuition me dit qu’il s’agissait sans doute de deux mâles… Voici pourquoi. « Liens forts » ou « liens faibles » Chaque année autour du 8 mars se pose la question de la sous représentation des femmes dans des positions de pouvoir économique et politique. Un livre tout récent de Sheryl Sandberg, directrice générale de Facebook a fait grand bruit aux Etats Unis. Elle y décortique non seulement les obstacles formels à l’avancement féminin mais aussi ceux liés aux attentes et aux comportements des femmes comme à ceux des hommes (Lean ln : Women, Work and the Will to Lead, New York ed.Knopf, mars 2013, 240 pages). Elle épingle entre autres le manque de visibilité de beaucoup de femmes lié à leur manque d’ambition. Facile à dire selon certaines critiques pour une femme qui n’a pas de problème pour se payer des baby-sitters. Mais un autre aspect du comportement moins individuel et plus social commence à attirer l’attention des chercheurs. Le manque de visibilité serait lie selon cette hypothèse à une différence dans la construction des réseaux masculins et féminins (Sexonomics Paul Seabright ed. Alma 2012). Les hommes et les femmes auraient tendance souvent inconsciemment à construire des réseaux de connaissance selon des principes différents autour des amitiés proches pour les femmes - ce que les sociologues appellent les « liens forts » - et plutôt autour de connaissances plus distantes les « liens faibles » pour les hommes. Or il s’avère que pour survivre et se faire repérer dans le vaste monde des entreprises modernes ce sont les liens faibles qui sont les plus utiles. Ce sont ainsi les hommes qui mobilisent davantage leurs connaissances lointaines et étendues pour trouver un emploi. D’où mon intuition que ce seront sans doute les mâles qui se serviront davantage des futures technologies de transmission directe d’un cerveau à l’autre, expérimenté aujourd’hui par les chercheurs sur de modestes rongeurs. Les entreprises qui continuent à utiliser les deux outils principaux du recrutement et de la gestion de carrière - la bouche et l’oreille - se trouvent donc irrésistiblement biaisées dans le choix des personnes car elles privilégient de ce fait celles (ou plutôt ceux) qui se servent de ces réseaux étendus. Un biais qui nuit autant aux entreprises qu’aux femmes qui y travaillent. Paul Seabright Psychologies Magazine, février 2013 Trois jours pour explorer sa féminité au travail Pour aller plus loin À lire Sexonomics de Paul Seabright. Dans cet essai mêlant anthropologie, sociologie et biologie, l'économiste montre la capacité des hommes et des femmes à coopérer (Alma éditeur, 2012) Sciences Humaines, décembre 2012 Pourquoi, se demande Paul Seabright, l'homme et la femme modernes, éclairés et versés dans l'art de diriger leurs vies, font-ils tant d'histoire de leur sexualité ? C'est parce qu'il « existe toute une météorologie affective datant du Paléolithique supérieur, quand la sexualité n'était pas seulement une question de mode de vie mais de vie ou de mort ». Il est un dogme de la psychologie évolutionniste qui dit ceci : révolution naturelle du cerveau étant plus lente que celle de la culture, l'humain d'aujourd'hui se trouve doté d'un organe configuré pour les besoins du chasseur-cueilleur préhistorique. De là découlent de durables conséquences et différences comportementales entre les sexes et à propos du sexe, que P. Seabright prend un malin plaisir à examiner. Fondamentalement, le rapport sexuel est conflictif parce qu'il coûte la grossesse à la femme, et pas grand-chose à l'homme. De ce fait, la sexualité éveille toutes sortes d'émotions problématiques : jalousie, haine envie, dégoût, déception, désespoir Le désir sexuel, si peu contrôlable, est dans l'espèce humaine le moteur d'un engagement vital bien plus lourd que chez nos ancêtres simiens, qui s'appelle coopération parentale. Ce qui explique qu'il génère de multiples façons d'arriver à ses fins, reposant sur de graves malentendus. Ce qui justifie aussi qu'un acte simple comme la copulation soit soumis à des règles et des sanctions tout aussi graves. Une fable évolutionniste déjà ancienne peint l'homme en polygame libidineux et jaloux, et la femme en sainte-nitouche soucieuse de qualité. P. Seabright n'en est plus là : il sait que l'intérêt des femmes pour le sexe existe, et peut avoir des avantages pour elles. Il rappelle aussi que, même dans la nature, toutes les formes de sexualité sont présentes, et qu'elles sont mises au service d'autre chose que la reproduction. Nos lointains cousins les bonobos ne se réconcilient pas autrement. Les humains y ont placé toutes sortes d'enjeux sociaux. La dissociation récente entre sexe et reproduction n'a donc pas simplifié la question. Elle n'a pas débarrassé la sexualité des modernes de son ancestrale charge dissymétrique : hommes et femmes ne séduisent pas pour les mêmes raisons, ni de la même façon, et s'accoupler n'est encore pas aussi bénin que de se serrer la main… Nicolas Journet Liaisons sociales Magazine, novembre 2012 Il ne faut pas croire, les animaux ne vivent pas une sexualité sereine. Ils mentent, trichent, violent, séduisent et utilisent des stratagèmes pour s'attirer les faveurs sexuelles du partenaire sur un marché très compétitif qu'on pourrait appeler ovule contre nourriture. Dans un livre décapant et très drôle, l'économiste Paul Seabright explore les racines des inégalités entre hommes et femmes grâce à la biologie, l'anthropologie et la sociologie, depuis la préhistoire jusqu'à nos jours. L'évolution a beau avoir laissé de profondes traces ct la répartition des ressources se faire encore au détriment des femmes, Paul Seabright table sur la très forte – et nécessaire – coopération entre les sexes pour rétablir l'équilibre. Books, novembre 2012 DARWIN AU BUREAU Et si des millénaires d'évolution expliquaient, mieux que tout autre facteur, la persistance des inégalités hommes-femmes dans le monde du travail ? Ce n'est plus une révélation, les inégalités entre hommes et femmes dans l'entreprise persistent. Elles restent moins bien payées en moyenne et accèdent plus difficilement aux postes à responsabilité. Tout le monde s'accorde à reconnaître l'existence de ce fameux « plafond de verre », mais le débat sur ses causes n'est pas clos, comme en témoigne le dernier ouvrage de l'économiste Paul Seabright. On retrouve dans Sexonomics l'approche éclectique qui irriguait déjà La Société des inconnus (lire Books n° 23, « Homo communicans »), mélange d'économie et de psychologie évolutionniste. Une recette très à la mode dans la vulgarisation anglo-saxonne et pas toujours appliquée à bon escient. Camilla Power du Times Higher Education note toutefois que Seabright « évite le réductionnisme grossier dont souffrent souvent les ouvrages de ce type ». Selon l'auteur, les inégalités dont les femmes sont victimes dans leurs carrières s'expliquent par des manières de penser et d'agir héritées de la préhistoire et forgées par des millénaires de compétition sexuelle. Dans cette course à la transmission des gènes, la loi de l'offre et de la demande favorise apparemment les femmes : si le sperme est abondant et biologiquement peu coûteux, les ovules sont en revanche beaucoup plus rares. Conséquence ? « Une femme, en temps normal, n'aura pas de mal à trouver quelqu'un pour la mettre enceinte, tandis que tout homme court un risque non négligeable d'être privé de descendance. Les mâles ont ainsi besoin de faire leur propre publicité, d'impressionner les femelles en leur démontrant qu'ils sont capables de les protéger et de leur apporter le nécessaire », explique Jonathan Rée dans le Guardian. Or cette propension des hommes à épater les femmes (et d'éventuels rivaux) par toute une panoplie de signaux s'est adaptée à l'univers feutré de l'entreprise. Elle explique la domination qu'ils y exercent. Plus disposés que les femmes à sacrifier leur vie privée à leur carrière, les hommes voient dans leur réussite professionnelle un indice de leur valeur intrinsèque, tombant ainsi dans le piège de révolution : « Le héros de l'entreprise qui met un point d'honneur à travailler de longues heures se livre en réalité à une vaine parade, équivalent humain de la queue du paon », résume Rée. Les femmes, quant à elles, sont « mal préparées à être coupées de leur famille et enchaîner les heures supplémentaires au bureau pour convaincre leurs supérieurs qu'elles sont motivées », note Camilla Power. Optimiste, Seabright pense qu'il est possible de changer ces attitudes en poussant délibérément en sens inverse. Il propose ainsi, pour rétablir l'équilibre, d'instaurer un congé parental obligatoire pour les pères. John Whitfield, dans la revue Nature, juge l'ouvrage à la fois « divertissant et convaincant », mais regrette l'absence d'un « chapitre qui traiterait de la période allant de la préhistoire au présent, et analyserait la manière dont les hommes et les femmes ont été affectés par certains développements, comme l'agriculture ». Un oubli regrettable. Le Monde, 22 octobre 2012 Il fallait oser décrire les rapports contemporains entre hommes et femmes sous l'angle de l'intérêt et de l'échange économique (et non plus de la différence biologique ou psychologique, ou sociale, etc.), tout en y adjoignant les enseignements de l'anthropologie, de la paléontologie et de la biologie des insectes ou des bonobos. Le tout écrit avec entrain, et sans crainte de s'attirer les foudres des a priori féministes comme machistes. Livres Hebdo, 28 septembre 2013 Avant-critiques : Une histoire sexuelle de l’économie Un essai audacieux et vivifiant de l'économiste Paul Seabright autour des inégalités entre les sexes dans le monde du travail. Pourquoi les femmes continuent-elles d'être sousreprésentées dans certains métiers ? Pourquoi restent-elles minoritaires dans les postes à haut niveau de responsabilités, tandis que leurs salaires au sein d'une même profession demeurent inférieurs à ceux des hommes ? Ou, plus largement, « pourquoi le contrôle de ressources économiques considérables a été réparti de façon si inégale entre les sexes ? » s'interroge l'économiste Paul Seabright, qui s'attaque à ces questions avec audace, brassant biologie, anthropologie, psychologie et économie revisitant darwinisme et théorie de l’évolution pour esquisser « L’économie de l'animal humain », titre d'une des interventions de ce professeur-chercheur qui travaille depuis une dizaine d'années au sein de l'École d'économie à l'université de Toulouse. Paul Seabright commence par faire un détour par la préhistoire et remonte au temps des chasseurs meilleurs quand question sexuelle et organisation sociale étaient directement liées à la reproduction. Il convoque aussi mouches, bonobos et paons pour montrer, notamment, qu'au-delà des points communs l'espèce humaine se distingue par sa capacité à coopérer. Un mode de partenariat (impliquant par conséquent la négociation et le conflit) né de l'impératif, unique dans le règne animal, rappelle-t-il d'assurer l’éducation des enfants pendant un temps très long. Ce qu’il appelle « l'investissement dans une niche évolutive centrée sur la progéniture ». La deuxième partie confronte ces données diverses au monde du travail contemporain. Si, dans l'économie moderne, l'inégalité persistante peut s'expliquer par l'héritage biologique lié à l’évolution, il n’y a pas pour autant, pose l'économiste, de fatalité naturelle qui justifierait que celle-ci soit immuable. Ainsi, montrant que structures et représentations, même héritées de la sélection naturelle n'en sont pas moins aussi des affaires de choix éthiques et politiques, il interroge un certain nombre de pistes possibles – imposition légale de la parité (est-elle souhaitable, dans quelles conditions ?), impact de l'institution d'un véritable congé de paternité… À toutes les étapes, il pointe les interprétations prêtant à controverse, les paradoxes, ainsi que la difficulté de tirer des conclusions fiables et définitives d'observations et d’études – celles par exemple permettant d’évaluer comparativement les « talents » des hommes et des femmes –, dont les instruments de mesures peuvent aussi être questionnés. Ces sauts historiques et disciplinaires, ce ballet de variables, d'hypothèses et de spéculations donnent parfois un peu le tournis, mais dans cette traversée alerte et décloisonnée, pimentée d'une petite dose de provocation, on lit surtout une stimulante invitation, individuelle et collective, à faire preuve d'imagination, d’ingéniosité, de souplesse pour déjouer certaines logiques archaïques. Le plaisir de penser de nouvelles formes de coopération. Véronique Rossignol Le Nouvel économiste, 13 septembre 2012 Dans un essai à paraître, une analyse des rapports homme/femme sous un angle purement capitaliste ouvre des perspectives nouvelles intellectuellement intéressantes mais incapable de résoudre la prochaine crise de votre couple. Extraits. Depuis la nuit des temps, les hommes et les femmes divergent dans leur quête. Le conflit semble inévitable. Pourtant, mieux qu'aucune autre espèce, depuis la préhistoire nous savons faire équipe. Pourquoi ne pas utiliser cette capacité d'alliance pour favoriser l'égalité et les relations pacifiques entre les sexes ? Contre ceux qui considèrent que les inégalités entre hommes et femmes n'ont aucun fondement biologique et ceux qui affirment que les différences entre sexes sont intangibles, Paul Seabright lance une offensive de charme. Livres de France, septembre 2012 L’auteur analyse comment et à quelles fins les hommes et les femmes ont appris à faire équipe selon un modèle économique et les raisons pour lesquelles les inégalités entre eux demeurent. Internet The Glam attitude.com, 07 mars 2013 Sexes très opposés… Alors que des tentatives fleurissent chaque année en faveur de la parité (le gouvernement élu en mai 2012 en est la preuve), comment expliquer la disparité des salaires entre hommes et femmes et le "plafond de verre" qui subsiste et semble ne jamais vouloir se briser, empêchant la gente féminine d’accéder à des postes haut-placés ? Paul Seabright, professeur d’économie à l’université de Toulouse, tente dans son nouvel ouvrage " Sexonomics " paru aux Éditions Alma d’expliquer ces différences. Partant de la préhistoire et des thèses darwiniennes sur la reproduction sexuée, l’auteur nous fait voyager à travers les âges, avec humour et facétie, afin de démontrer comment l’évolution des espèces a structuré les relations hommes/femmes actuelles. L’originalité de cet essai réside dans le fait d’aborder les rapports entre sexes opposés sous un angle essentiellement économique. Le rapport de force, qui s’est installé suite à la coopération des êtres vivants pour subvenir à leurs besoins, s’est pérennisé tout au long de l’expérience humaine en se transposant dans les contextes professionnels et politiques. Démontant méticuleusement les éventuelles explications de la disparité entre hommes et femmes à l’heure actuelle : absence de talent, gestion différente de la prise de risque, constitution inégale des réseaux, l’auteur remet en cause l’essence même de la conception moderne du travail. Pour lutter contre la discrimination homme/femme, ne serait-il pas utile de faire évoluer nos pratiques professionnelles en trouvant des moyens plus économiques de révéler les talents et motivations ? Notre système ne gaspille-t-il pas trop d’énergie à signaler la valeur de notre travail aux autres plutôt qu’à le réaliser ? Une société moderne ne devrait-elle pas trouver le moyen de conjuguer avancement professionnel et épanouissement domestique et familial afin de ne léser ni homme, ni femme ? Avec ces questions, Paul Seabright ouvre une perspective innovante : déjouer les pièges du signalement et accorder, par la législation, une part réelle au père dans l’éducation des enfants. Le Huffington Post, 14 janvier 2013 Mais Alma éditeur c'est aussi une collection d’essais qui n'a pas à rougir devant celle des PUF ou de La Différence, une autre manière aussi de mettre un peu les pieds dans le plat en abordant des sujets de société par le biais d'un angle différent, à l'image du dernier livre de Paul Seabright, Sexonomics qui ose avancer quelques idées neuves de tête de ligne (comme disait Édouard Baer sur la chaîne cryptée, à moins que ce ne soit Antoine de Caunes ?) sur la question ô combien épineuse de la parité, cette nouvelle tare affranchie de toutes les déraisons possibles pour venir s'inviter dans tous les débats comme si, une fois pour toutes, seule l'égalité devait être l'étalon absolu. Une uniformité générale, un aplanissement imposé qui nivelle par le bas de surcroît, n'en déplaise aux démagogues de tous bords, mais l'homme ne sera jamais l'égal de la femme, et inversement, et c'est tant mieux car seule la différence permet le progrès par l'enrichissement mutuel des uns et des autres au bénéfice de l'ensemble (le métissage quelle richesse !) ; seule la complémentarité pousse à se surpasser quand le conformisme rend fade et dépressif : un monde ripoliné est un monde où l'on s'ennuie tellement que l'on n'aspire qu'à en finir… Le XXème siècle aura été celui de la grande aventure du mélange des genres, et la division sexuelle du travail fut brisée par l'élan de femmes talentueuses qui prirent possession des outils de production. Mais cette émancipation dans le monde du travail se brisa nette, tant du côté de l'aspiration à des revenus égaux pour un travail équivalent, que du côté de certains métiers ou postes à haute responsabilité. Disparité des talents et des motivations pourraient bien être la véritable raison plutôt qu'une caricaturale position machiste, mais Paul Seabright va plus loin dans son analyse : comme tous les primates vivants en groupe, hommes et femmes forment des réseaux selon leurs aspirations propres, et il semble bien que le manque de congruence entre les clans mâles et les clans femelles limite les interactions d'égal à égal… C'est l'art du détail, hé oui, une différence minime dans l'approche d'une problématique peut avoir de très graves répercussions dans l'accès au sommet du pouvoir. On appelle aussi cela l'effet papillon, petit effet grande conséquence. Avec une effrayante lucidité, Paul Seabright démontre combien il est compliqué de parvenir, dans la vie sociale, à un système qui permettrait aux travailleurs d'être, en quelque sorte, asexués. Le comportement des femmes ne sera jamais celui des hommes, et quelque part, on peut s'en réjouir et ainsi, un chef d'entreprise un tant soit peu malin, agira en conséquence en mettant une femme ou un homme à certains postes clés, sachant comment, l'une et l'un, agiront face à telle problématique… François Xavier Radio RTBF « Parlez-moi d’amour », 12 janvier 2013 Parlez-moi d’Amour, c’est d’abord l’analyse d’un comportement amoureux par les meilleurs spécialistes de la question, où l’on apprend que le démon de midi n’est pas toujours à l'heure et que peu d’étriers résistent aux ruades du cœur. Parlez-moi d’Amour, c’est aussi la lecture de pages où tout est désordre et beauté, luxe, fougue et volupté. Le samedi soir, place à l’Amour, cette eau fraîche du plaisir… Présentation : Gabrielle Stefanski Ce samedi dans Parlez-moi d'Amour ... 22h-23h : Sexe et économie : étranges échanges. Si dans les relations entre les sexes nous sommes conscients que se jouent des tentatives de séduction, il y est aussi question de tentatives de négociations et d’échanges et qui dit négociations et échanges, dit économie de marché. Le sexe serait donc terrain d’échanges fondé sur des stratégies économiques dont les femmes feraient encore les frais d’une inégalité remédiable. Avec son essai " Sexonomics " paru chez Alma, en 2012, le chercheur britannique Paul Seabright docteur en sciences économiques, professeur à l’école d’économie de Toulouse et chroniqueur au quotidien Le Monde démontre que les ressorts de l’échange entre les sexes ne peuvent être compris et déchiffrés qu’en observant le passé le plus lointain et que c’est en faisant équipe au cœur de leurs conflits que les hommes et les femmes pourraient favoriser la coopération et l’égalité entre les sexes. http://www.rtbf.be/radio/podcast/player?id=1790243&channel=lapremiere France Inter, On n’arrête pas l’éco, 29 décembre 2012 http://www.franceinter.fr/player/reecouter?play=527815 France Culture, 17 au 20 décembre 2012 Paul Seabright 1/4 : Inégalités économiques entre les hommes et les femmes, sommes-nous restés des primates ? Paul Seabright 2/4 : Comment les hommes et les femmes cultivent leurs réseaux dans les entreprises ? Paul Seabright 3/4 : Les inégalités économiques entre les sexes sont-elles une fatalité ? Paul Seabright 4/4 : Et si la crise européenne était d'abord et avant tout une crise de couple ? Toute cette semaine avec Paul Seabright, professeur à la Toulouse School of Economics et auteur de Sexonomics (Alma éditeur). Invité : Paul Seabright, professeur d'économie à l'université de Toulouse. Spécialiste en économie des organisations et en politique de la concurrence. http://www.franceculture.fr/player/reecouter?play=4553629