les processus conventionnels liés aux quatre opérations
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les processus conventionnels liés aux quatre opérations
LES PROCESSUS CONVENTIONNELS LIÉS AUX QUATRE OPÉRATIONS FONDAMENTALES LES PROCESSUS D’ADDITION 1. La méthode classique Démarche : - Aligner les termes verticalement en prenant soin d’aligner les unités avec les unités, les dizaines avec les dizaines, etc. - Additionner les chiffres de chaque colonne en commençant par la droite. - Inscrire les retenues au-dessus de la colonne concernée si nécessaire. Exemple : 54 + 143 + 68 + 357 2 + 1 3 6 2 5 4 6 5 2 4 3 8 7 2 2. La méthode des sommes partielles Démarche : - Aligner les termes verticalement en prenant soin d’aligner les unités avec les unités, les dizaines avec les dizaines, etc. - Additionner les chiffres de chaque colonne en commençant par la droite et inscrire le résultat (en respectant les colonnes unités-dizaines-centainesetc.) - Additionner les sommes partielles. Exemple : 54 + 143 + 68 + 357 + 5 4 Document créé par l’équipe de Parrainage-Maths (2008) http://www.uqtr.ca/parrainage-maths 1 3 + 2 4 6 4 6 5 2 0 3 8 7 2 2 2 3. La méthode arabe Démarche : - Procéder comme pour la méthode des sommes partielles. Toutefois, au lieu d’additionner de droite à gauche, il est convenu plutôt d’additionner de gauche à droite. Exemple : 54 + 143 + 68 + 357 + + 1 3 4 2 6 5 4 6 5 4 3 8 7 0 2 2 2 2 Document créé par l’équipe de Parrainage-Maths (2008) http://www.uqtr.ca/parrainage-maths LES PROCESSUS DE SOUSTRACTION 1. La méthode classique Démarche : - Aligner les termes verticalement en prenant soin d’aligner les unités avec les unités, les dizaines avec les dizaines, etc. - Soustraire les chiffres de chaque colonne en commençant par la droite. - « Emprunter » à la colonne immédiate de gauche lorsque nécessaire. Exemple : 352 – 127 4 – 3 1 2 5 2 2 12 7 5 2. La méthode française Démarche : - Aligner les termes verticalement en prenant soin d’aligner les unités avec les unités, les dizaines avec les dizaines, etc. - Soustraire les chiffres de chaque colonne en commençant par la droite. - Le temps venu d’ « emprunter » aux unités, ajouter une dizaine à chacun des termes (ainsi l’équation n’est pas modifiée puisque 10 – 10 = 0). Autrement dit, on ajoute un groupement de 10 au terme du haut et on ajoute une « unité » à la colonne suivante du terme du bas. Exemple : 352 – 127 – 3 1 2 5 12 3* 7 2 5 * Puisqu’ici « 2 – 7 » est impossible, on ajoute une dizaine au terme 352 et une dizaine au terme 127 (2 + 1 = 3 dizaines). 3. La méthode arabe Démarche : Document créé par l’équipe de Parrainage-Maths (2008) http://www.uqtr.ca/parrainage-maths - Aligner les termes verticalement en prenant soin d’aligner les unités avec les unités, les dizaines avec les dizaines, etc. Soustraire les chiffres de chaque colonne en commençant par la droite. « Emprunter » au dernier élément de réponse inscrit. Exemple : 352 – 127 – 3 1 2 2 5 2 3 2 2 12 7 5 5 Document créé par l’équipe de Parrainage-Maths (2008) http://www.uqtr.ca/parrainage-maths LES PROCESSUS DE MULTIPLICATION 1. La méthode classique Démarche : - Aligner les termes verticalement en prenant soin d’aligner les unités avec les unités, les dizaines avec les dizaines, etc. - Multiplier chaque chiffre du multiplicateur avec chaque chiffre multiplicande en commençant par la droite. - Indiquer les retenues au-dessus des termes concernés et les additionner. - Ajouter un 0 avant de débuter la multiplication lorsqu’il s’agit d’une dizaine, ajouter 00 avant de débuter la multiplication lorsqu’il s’agit d’une centaine, etc. - Additionner les résultats partiels. Exemple : 43 × 27 2 × + 1 3 8 1 4 2 0 6 6 3 7 1 0 1 2. La grille (basée sur l’aire) Démarche : - Décomposer les facteurs de la multiplication en additions. - Dessiner un rectangle et disposer les facteurs sur la longueur et la largeur de ce rectangle. - Calculer l’aire de chacune des zones du rectangle. - Additionner les aires partielles. Exemple : 43 × 27 Document créé par l’équipe de Parrainage-Maths (2008) http://www.uqtr.ca/parrainage-maths (40 + 3) × (20 + 7) 40 3 20 20 × 40 = 800 20 × 3 = 60 7 40 × 7 = 280 3×7 = 21 800 + 280 + 60 + 21 = 1161 Document créé par l’équipe de Parrainage-Maths (2008) http://www.uqtr.ca/parrainage-maths 3. L’échiquier Démarche et exemple : - 357 × 32 Construire un échiquier ayant autant de colonnes que le multiplicande a de chiffres, et autant de lignes que le multiplicateur a de chiffres. Multiplier les chiffres entre eux en suivant la logique d’un tableau à double entrée en débutant par la droite. Inscrire les résultats dans les carreaux correspondants en écrivant le chiffre des dizaines dans le triangle de gauche et celui des unités dans le triangle de droite. 3 5 0 1 9 0 - × 2 5 1 6 - 7 1 1 0 4 3 2 Additionner les chiffres des colonnes diagonales en commençant par la droite (en suivant les lignes rouges de l’exemple ci-dessous). Reporter les retenues à la colonne suivante. Lire les chiffres obtenus de gauche à droite pour obtenir la réponse. 3 0+1 1 0 1 4 5 9 6 1+1 1 2 7 5 0 2 1 × 1 4 3 2 4 Réponse : 11 424 Document créé par l’équipe de Parrainage-Maths (2008) http://www.uqtr.ca/parrainage-maths 4. L’autre échiquier Démarche et exemple : - - 357 × 32 Construire un échiquier ayant une colonne de plus que le multiplicande a de chiffres, et autant de lignes que le multiplicateur a de chiffres. Multiplier les chiffres entre eux en suivant la logique d’un tableau à double entrée en débutant par la droite. N’inscrire que le dernier chiffre du produit obtenu dans la case correspondante et indiquer la retenue pour la case suivante. - 2 5 7 7 1 × 3 2 3 0 7 5 7 1 7 1 4 × 3 2 Compléter l’échiquier. 1 - 1 3 Additionner les chiffres en diagonale en commençant par la droite (en suivant les lignes pointillées bleues de l’exemple ci-dessous). Reporter les retenues à la colonne suivante. Lire les chiffres obtenus de gauche à droite pour obtenir la réponse. 1 1 1 4 0 3 5 7 × +1 7 1 3 7 1 4 2 2 4 Réponse : 11 424 5. Le tableau de numération Démarche et exemple : 357 × 32 Document créé par l’équipe de Parrainage-Maths (2008) http://www.uqtr.ca/parrainage-maths - Multiplier séparément chaque chiffre du multiplicateur avec chaque chiffre du multiplicande. Pour chaque opération, réfléchir au nombre obtenu (est-ce des unités, des dizaines, des centaines, etc. ?) et inscrire la réponse dans le tableau de numération. Opération effectuée* Unités de mille Centaines Dizaines 2u × 7u 14 2u × 5d 10 2u × 3c 6 3d × 7u 21 3d × 5d 3d × 3c Unités 15 9 * Dans ce tableau, « u » est mis pour « unités », « d » est mis pour « dizaines » et « c » est mis pour « centaines ». - Décomposer les réponses de manière à ne garder qu’un chiffre par colonne et les additionner. Opération effectuée* Unités de mille Centaines 2u × 7u 2u × 5d 1 2u × 3c 6 3d × 7u 2 3d × 5d 1 3d × 3c 9 Total 11 Dizaines Unités 1 4 0 1 5 4 2 4 Réponse : 11 424 Document créé par l’équipe de Parrainage-Maths (2008) http://www.uqtr.ca/parrainage-maths LES PROCESSUS DE DIVISION 1. La division euclidienne Démarche et exemple : - 972 ÷ 8 Trouver combien de fois le diviseur « entre » dans le premier chiffre du dividende. Multiplier le « nombre de fois » par le diviseur et le soustraire du premier chiffre du dividende. 972 -8 1 - 8 1 Abaisser le deuxième chiffre du dividende et recommencer le processus jusqu’à que le diviseur ne puisse plus « entrer » dans le dividende. 972 8 -8 17 -16 12 121, reste 4 -8 4 Document créé par l’équipe de Parrainage-Maths (2008) http://www.uqtr.ca/parrainage-maths 2. La méthode de Greenwood Démarche : - Multiplier le diviseur par un grand nombre choisi aléatoirement (qu’on note au-dessus du dividende). Faire en sorte que le produit soit inférieur au dividende. - Soustraire le produit obtenu du dividende. - Recommencer le processus avec la différence obtenue et un nouveau nombre choisi aléatoirement jusqu’à ce qu’il soit impossible de refaire cette démarche. - Additionner tous les nombres choisis pour multiplier le diviseur, ce qui donnera la réponse. Exemple : 972 ÷ 8 8 121, reste 4 1 + 20 100* 972 - 800 172 - 160 12 -8 4 * Il s’agit du premier nombre choisi aléatoirement. Généralement, on choisit des nombres facilement multipliables. Document créé par l’équipe de Parrainage-Maths (2008) http://www.uqtr.ca/parrainage-maths 3. L’arbre de facteurs Démarche : - Décomposer les deux facteurs de la division en facteurs premiers. - Réduire les facteurs. - Faire le produit des facteurs restants. Exemple : 630 ÷ 15 Arbre de 630 63 21 × × 3 Arbre de 15 10 3 × 5 2×5 3×7 3×3×7×2×5 3×3×7×2×5 3 × 5 3 × 5 = 3×7×2 = 42 Document créé par l’équipe de Parrainage-Maths (2008) http://www.uqtr.ca/parrainage-maths Réponse : 42