de détails sur la forme nomade en tournée

Transcription

de détails sur la forme nomade en tournée
En tournée dans les crèches les 12 et 13 avril 2016
(En) quête de notre enfance*, Prologue
Par la compagnie d’à côté - Aurélie leroux et Daniela Labbé Cabrera
Tout public dès 6 mois
Cette proposition itinérante est une installation mise en jeu,
jeu en lumière et en
musique, qui donne vie aux albums du graphiste japonais Katsumi Komagata
(Little Eyes, Little Tree, Quand le ciel est bleu, la mer est bleue aussi - Edition les
Trois Ourses)
C’est une forme légère qui se déplace dans les lieux de la petite enfance
(crèches, médiathèques, R.A.M...) et qui intègre les enfants spectateurs dans
son dispositif, dominé par le blanc et où le jeu des deux femmes, une danseuse
chanteuse et une manipulatrice, occupe tout l’espace.
Durée : 30 min de spectacle + 25 min d’exploration libre
Jauge : à fixer en fonction de l’âge des enfants et du lieu d’accueil
(jusqu’à 60 personnes)
Tarif : 5€ par enfant,, les adultes sont invités à hauteur de 1 pour 10
enfants
Nombre de personnes à accueillir : 2 interprètes, 2 accompagnants
Massalia
Pour les professionnel(le)s de la petite enfance
Lundi 11 avril 2016 de 10h à 18h
Daniela Labbé Cabrera et Aurélie Leroux mèneront un
atelier autour des thématiques soulevées dans leurs
créations (art abstrait, danse, chant...)
...)
Renseignements et inscriptions
nscriptions auprès du Graziella Végis,
[email protected] 04 26 78 12 97
Temps de montage : 1h | Espace (public compris) 5m x 5m |Tapis,
coussins amenés par la compagnie | Nécessité de faire le noir
Vous êtes intéressés pour accueillir ce spectacle chez vous ?
Contactez Nathalie Dalmasso au 04 95 04 95 79 ou par mail
[email protected]
*En savoir plus sur le projet (En)quête de notre enfance...
(En)quête de notre enfance est un projet qui se construit comme
une enquête, sur les liens secrets qui unissent l’art abstrait et le
territoire de l’enfance.
Cette enquête donnera lieu à plusieurs créations, sur plusieurs
saisons, s’imbriquant les unes dans les autres comme des poupées
russes, en échos, en résonances. Le Prologue [forme itinérante en
tournée], l'Opus 1 – Blancs et l'Opus 2 - Chroma en sont les trois
premiers volets. [Retrouvez les deux Opus du 15 au 17 avril, à la
Friche la Belle de Mai.]
L'ensemble de ces spectacles est né de différentes expériences
menées au contact des enfants (avec la Maison des Petits au 104 à
Paris, avec la crèche à la Friche Belle de Mai à Marseille et dans le
cadre d'une résidence menée sur le territoire de Bagneux avec le
Théâtre Victor Hugo), et également de temps d’échanges avec des
spécialistes de la petite enfance, de l’histoire de l’Art.
Pour chaque Opus, les artistes se sont intéressées à la perception
spécifique des plus jeunes enfants, dès 6 mois, et ont conçu
chacune des partitions dans un dialogue avec leur sensibilité et
leurs obsessions réciproques.
Ce travail s’interroge sur le développement du regard et de nos
perceptions en s’inspirant des livres d’art abstrait que Katsumi
Komagata a conçu pour les bébés, suivant l’évolution du regard de
son enfant, de sa naissance à la station debout.
L’œuvre de Komagata se présente dans une malle : chacun de ces
livres est conçu en fonction de la perception du bébé, de l’enfant et
de son évolution. D’un livre à l’autre se joue le chemin du
développement de nos perceptions, et ainsi notre découverte
progressive du monde. Ce sont des livres qui utilisent le langage des
formes, des couleurs, des textures, des rythmes, des perspectives.
Komagata observe les obsessions des enfants dès leur plus jeune
âge et conçoit ainsi son œuvre : il nous montre comment chaque
être humain, dans les premiers temps de sa vie, est sensible à ce qui
fait la matière même de l'art abstrait.
En 2013, à la suite d’une rencontre avec Pascale Mignon,
psychanalyste et Viviane Durand, orthophoniste - qui travaillent
toutes deux avec des enfants ayant des troubles du langage –
l’équipe artistique leur demande d’enquêter sur la réception de ces
livres auprès de ces enfants. Les retours sont troublants : les
ouvertures en trois temps de ces cartes, les jeux de formes, de
perspectives, l’effeuillement du réel contenu dans ces jeux visuels,
la multiplicité des points de vue que propose Komagata ouvrent un
champ de réflexion sur la manière dont les enfants perçoivent le
monde.