Dividend Access Shares
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Dividend Access Shares
STEUERN Alfred Storck, Dividend Access Shares begrenztem Ausmasse auf andere Fusionsfälle übertragen werden. Es bleibt jedoch zu hoffen, dass derartige «Dividend Access Shares» von den Steuerbehörden künftig verstärkt akzeptiert werden und die Akzeptanz im Aktionärskreis vorhanden ist. Es wäre ein weiterer Beitrag zur Globalisierung der Unternehmen und des Aktionariats. Anmerkungen 1 IBFD International Tax Glossary, Amsterdam, 1996, S. 95 bzw. S. 280. 2 James Vaudoyer, Richard Ballard: «Dividend Access Scheme improves EC Directive», International Tax Review, October 1991, S. 10–14, Prof. Dr. Norbert Herzig, Köln: «Anrechnungsverluste als steuerliches Hemmnis grenzüberschreitender Kooperationen» in IStR, 4/1996, S. 196–200. 3 Wilhelm Haarmann: Internationale Kooperationen und Sicherung von Anrechnungs- guthaben «Stapled Stocks» in Prof. Dr. Norbert Herzig, Stuttgart: «Steuerorientierte Umstrukturierung von Unternehmen», 1997, S. 252–269 m.w.H. 4 Vgl. Aktionärsinformation der Zürich Financial Services. 5 Vgl. die neue ABB Aktie, ABB AG Informationsbroschüre; ABB AB Umtauschangebot, Prospekt vom 26.3.99; Exchange Offers by ABB Ltd to the shareholders of ABB AB and ABB AG, Listing Particulars of ABB Ltd, March 26, 1999. RESUME Dividend Access Shares Les «Dividend Access Shares» sont des éléments constitutifs importants dans les structures existantes des entreprises, comme aussi pour les Joint Ventures, les alliances stratégiques et les fusions de sociétés ouvertes au public. Les «Dividend Access Shares» peuvent en même temps remplir des tâches identiques à celles des concepts de «tracking stock». Du point de vue juridique, il est prioritaire d’éclaircir le mode d’imbrication possible de titres de participation de différentes «juridictions» (il ne s’ensuit de manière caractéristique qu’une imbrication juridique quant aux titres en dépôt). Il en va ensuite des questions ressortant du déséquilibre entre l’engagement du capital, d’une part et de la distribution du dividende, d’autre part, et des questions relatives à des discriminations possibles à l’intérieur de l’actionnariat, par le fait que les «Dividend Access Shares» ne sont attribuées qu’à une partie des actionnaires. L’importance historique des «Dividend Access Shares» repose sur la transmission des bonifications fiscales conformément aux systèmes nationaux d’imposition des entreprises (systèmes d’imputation). Pour les systèmes d’imposition classiques des sociétés, le but structurel se situe au niveau de l’amenuisement des impôts à la source par l’évitement d’un multiple «passage de la frontière» de dividendes et/ou le cas échéant par l’utilisation en plus de réglementations juridiques spécifiques à la Convention de double imposition. 376 Dans les deux cas, il reste un vaste domaine d’application aux «Dividend Access Shares», aussi bien à l’intérieur des groupes d’entreprises que par rapport aux actionnaires publics. Dans le dernier cas, il est primordial de concevoir l’instrument de manière telle que la problématique mesurée au marché évite un «stapled stock» et qu’il puisse être suffisamment tenu compte des intérêts des autorités fiscales impliquées, comme des actionnaires engagés. Les «Dividend Access Shares» du Zurich Financial Services Group sont émises à l’intérieur du groupe d’entreprises et au centre même, en faveur des sociétés faîtières cotées et n’affectent pas directement les actionnaires. Les optimisations de dividendes ainsi réalisées se situent pour l’essentiel, après la réforme du droit fiscal anglais des entreprises, dans le domaine des impôts à la source. Les évaluations du titre en fonction du marché des deux sociétés cotées ne se trouvent toutefois pas au même niveau en dépit de l’optimisation des dividendes, avec des discussions correspondantes au sujet de l’introduction de l’action unique. L’étude de cas SmithKline Beecham explique que les optimisations de dividendes au moyen de «stapled stocks» sont difficilement réalisables sur le marché en raison des limitations à la négociabilité et à la faisabilité. A l’exemple d’ABB, la «Dividend Access Share» introduite en 1999 en relation avec la création de l’action uni- que pour les actionnaires suédois s’est basée sur l’obligation contenue dans l’offre d’échange faite aux actionnaires suédois d’ABB AB de garantir le «statu quo» dans le secteur de l’impôt à la source. Au niveau du concept, le «Dividend Access Agreement» d’ABB est structuré en tant que sous-participation à une action privilégiée avec option annuelle du côté des actionnaires suédois. Par cette option, un paiement de dividendes est effectué par l’ancienne société faîtière suédoise (ABB AB) aux actionnaires suédois dans la même proportion que les dividendes versés par ABB Ltd (la nouvelle société du groupe). En effet, les dividendes d’ABB ne sont pas soumis à l’impôt anticipé suisse, mais en revanche entièrement assujettis à l’impôt à la source suédois. Compte tenu des modalités et des conditions préalables d’application imposées par les administrations fiscales concernées, la «Dividend Access Share» ne peut être introduite de manière analogue à celle d’ABB qu’à la suite de circonstances spéciales dans le cadre de fusions. Il reste toutefois à espérer que de telles «Dividend Access Shares» jouiront d’un meilleur crédit auprès des cercles d’actionnaires et qu’elles seront de plus en plus acceptées à l’avenir par les autorités fiscales. Il s’agirait d’une contribution supplémentaire à la globalisation des entreprises et des actionnaires. AS/JPM L’Expert-comptable suisse 4/00