ITALIE : Conjoncture – Avril-Mai 2016 - Economic Research

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ITALIE : Conjoncture – Avril-Mai 2016 - Economic Research
N°16/149 – 30 mai 2016
ITALIE : Conjoncture – Avril-Mai 2016
Le pari de Renzi
 La demande domestique se renforce au T1
 Rebond du PIB et du cycle manufacturier
 La demande intérieure tire la croissance
 Le climat des affaires s’améliore en avril
 La Commission européenne valide le budget 2016
 L’Italie bénéficie de marges budgétaires inespérées
 Renzi peut se concentrer sur la campagne pour le référendum constitutionnel d’octobre
 Rendez-vous est donné par la Commission à l’automne sur le budget 2017
 Au T1, les résultats mitigés des banques n’ont pas surpris. Le PNB a pâti du repli des commissions
nettes sous l’effet de la chute des marchés, et de l’érosion continue du produit net d’intérêts. La
hausse du profit net sur le trimestre n’a reposé que sur la baisse du coût du risque et des frais généraux.
 Le manque d’allant de la croissance du crédit continue de décevoir et ne rend que plus cruciale
l’amélioration de la gestion des crédits à risque qui pèsent sur les bilans. Le fonds Atlante fait ses
premiers pas et porte le poids du doute quant à sa puissance de feu sur le marché des sofferenze.
Italie : Croissance du PIB
%, t/t-1
0,4
0,4
0,3
0,3
0,3
0,3
0,2
0,2
0,2
0,1
0,0
T1 15
T2 15
T3 15
T4 15
T1 16
T2 16
Sources: Istat, prévisions CASA
Paola Monperrus-Veroni
Delphine Cavalier
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Études Économiques Groupe
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ITALIE : Conjoncture – Avril-Mai 2016
Macroéconomie : un modeste mieux
L’économie mondiale a laissé derrière elle le creux
du cycle manufacturier de l’été et les ajustements
qui s’en sont suivis, et l’économie italienne aussi.
L’année 2016 commence bien, avec une
accélération du PIB (+0,3% sur le trimestre
après un T4 2015 révisé à la hausse à +0,2%) en
ligne avec notre prévision. A l’heure où nous
écrivons, nous ne connaissons pas encore les
composantes du PIB, mais il est certain que la
croissance a été tirée par la demande intérieure et
que la contribution des exportations nettes a été
négative. Une accélération de l’investissement
et une bonne tenue du rythme de consommation sont fort probables. La croissance du PIB
a pu s’appuyer sur le dynamisme retrouvé de la
production industrielle, qui, grâce à un rebond en
janvier et malgré son ajustement à la baisse en
février et sa stagnation en mars, a pu marquer une
nette accélération au T1 (+0,6% après 0% au T4
2015). Le déstockage encore en cours au T1 dans
le secteur toucherait à sa fin et ne viendrait plus
amputer la croissance au cours des prochains
mois. Après le sursaut du début d’année, le
ralentissement de l’activité en février et mars laisse
un acquis de croissance négatif au T2 (-0,3%) dans
l’industrie, mais nous anticipons un redressement
de la production au vu de carnets de commandes
qui continuent de se garnir, notamment grâce au
marché intérieur. La remontée de la confiance
des entreprises dans l’industrie est modeste
mais ininterrompue depuis deux mois, et les
producteurs signalent une amélioration des
perspectives de production et de commandes.
Les ventes au détail, qui avaient retrouvé une croissance positive depuis janvier, se sont de nouveau
repliées en mars, mais les immatriculations ont crû
de 20% au T1 2016, en accélération par rapport
aux rythmes déjà très soutenus de 2015. L’indice
PMI dans les services se redresse dans toutes ses
composantes en avril après avoir touché son plus
bas niveau en mars sur un an, mais le rythme
d’expansion du secteur reste modeste.
Nous n’anticipons donc pas d’accélération de la
croissance du PIB au T2 (0,3%), mais celle-ci
devrait se renforcer au deuxième semestre au
rythme de 0,4% par trimestre. Cette accélération
de la croissance pourrait s’appuyer sur une reprise
de l’investissement productif. Les entreprises de
l’industrie et des services ont révisé à la hausse
leurs intentions d’investissement dans l’enquête de
la Banque d’Italie ainsi que dans celle de la
Commission européenne. La croissance de l’emploi
reste également soutenue en mars (+0,4% sur le
mois) et permet une nouvelle baisse du taux de
chômage à 11,4%, même si l’INPS signale une
baisse des embauches en CDI au T1 2016 du fait
de la baisse de la générosité du dispositif
d’incitation par rapport à 2015.
N°16/149 – 30 mai 2016
Notre prévision table donc sur un taux de croissance de 1,1% en moyenne annuelle en 2016
sans modifications par rapport à notre scénario
de mars. Nous avons été rejoints par la plupart des
institutions internationales (OCDE, FMI, Commission) qui ont révisé leurs prévisions à la baisse, de
même que le Consensus des prévisionnistes.
Politique : l’Europe en soutien de Renzi
Le gouvernement italien engrange un succès
politique avec l’acceptation par la Commission
de toute la flexibilité budgétaire demandée.
L’Italie peut faire valoir un respect du critère de 3%
de déficit en 2015 (2,6%) mais, avec une baisse
prévue à 2,3% en 2016, elle creuserait le déficit
structurel de 0,6 point de PIB. Or, selon les règles,
elle devrait le réduire de 0,5 point, faute de quoi elle
encourrait une procédure pour déficit excessif. Cette
flexibilité (0,85 point) lui permet une dégradation du
déficit structurel de 0,35 point en 2016. L’Italie va
donc devoir produire un ajustement de 0,25 point par
rapport à ses objectifs, mais c’est néanmoins une
victoire. Déjà en juillet, la Commission avait prévu un
écart pour prendre en compte les réformes
structurelles et l’investissement public dans le cadre
du plan Juncker. En outre, l’Italie demandait la prise
en compte des dépenses pour les migrants et pour
la sécurité, qu’elle a obtenue. Comme le
Commissaire Moscovici l’a affirmé, il ne s’agit là
pas d’un privilège mais d’un droit selon la
nouvelle interprétation des règles européennes
depuis janvier 2015, inspirée du principe selon
lequel la politique budgétaire doit être un
facilitateur des réformes structurelles.
Pour l’année en cours, le gouvernement bénéficie
donc du répit laissé par cette flexibilité dans
l’interprétation des règles, mais aussi par une
politique monétaire qui lui permet de gagner des
marges budgétaires (charges d’intérêts réduites, -0,2 point en 2016) et d’une moindre sensibilité
des marchés à tout dérapage budgétaire. Cette
victoire permet au gouvernement de passer le cap
difficile des élections locales de juin et du
référendum sur la réforme de la constitution
d’octobre, au résultat duquel le Premier ministre
Renzi a conditionné son maintien au pouvoir. Ce
dernier gagne donc un délai pour faire face à une
campagne électorale riche en écueils, y compris à
l’intérieur de son parti. Mais rendez-vous est pris en
novembre par la Commission pour évaluer le respect
des règles en 2017. Cela demandera un changement
d’orientation de la politique budgétaire dans un sens
restrictif après deux ans de politique légèrement
expansionniste. L’heure du bilan va vite arriver pour le
gouvernement, qui pourra peut-être compter encore
sur un peu de flexibilité en 2017. Mais il devra plus
clairement afficher une véritable stratégie de réduction
de la dépense pour pouvoir mettre en place la
nouvelle vague d’allégement d’impôts déjà annoncée.
2
ITALIE : Conjoncture – Avril-Mai 2016
Secteur bancaire : la qualité du crédit
au cœur des dernières mesures
1
Au T1 2016, les neuf premières banques ont
dégagé un résultat net agrégé en forte hausse
sur un trimestre mais en baisse sensible sur un
an (cf. tableau). Les profits ont bénéficié de la poursuite de la baisse des coûts opérationnels, toujours
au centre des plans stratégiques, et de celle du
coût du risque. La réduction de l’effort de
provisionnement tend toutefois à se stabiliser sur
un an, au vu du niveau plus conforme du taux de
couverture moyen des crédits à risque (46% fin
2015, 58% pour les sofferenze). Le rebond
trimestriel du résultat net s’explique aussi par une
moindre contribution au Fonds de Résolution. Au
T4 2015, les banques avaient en effet versé trois
annuités extraordinaires pour le sauvetage de
quatre banques.
Sans surprise, le produit net bancaire agrégé a
enregistré une baisse marquée. Le produit net
d’intérêts a reculé sous l’effet d’une érosion supplémentaire de la marge nette d’intérêts (taux
créditeur moyen - coût de financement moyen),
conjuguée à une faible croissance du crédit.
Simultanément, l’évolution extrêmement négative des marchés a fait reculer les commissions
nettes alors que celles-ci prennent une part
croissante dans les revenus récurrents depuis
2012. Pour les mêmes raisons, les gains nets tirés
des activités de négociation et de couverture ont
lourdement chuté après une année 2015 dominée
par des conditions de marché plus porteuses.
A l’échelle du système, la croissance du crédit
reste sans élan. Certes, les conditions d’offre se
sont desserrées depuis la récession, et les
TLTRO2 devraient se révéler légèrement bénéfiques pour la dynamique du crédit. L’octroi de
crédit reste néanmoins prudent eu égard au niveau
élevé du risque de crédit. D’après les statistiques
BCE de mars, corrigées des titrisations et d’autres
effets, l’encours des prêts au secteur privé non
financier (-0,1% sur un an en mars) ne décolle
toujours pas depuis le printemps 2015, et les
évolutions sous-jacentes ne suggèrent pas
d’accélération prochaine2. La reprise du crédit aux
ménages (+1,8%) reste tirée par le crédit à la
consommation. En regard, la progression de
l’encours des crédits habitat demeure très ténue, la
production nouvelle étant toujours en large part
portée par les renégociations. La baisse de
l’encours des prêts aux entreprises (-1,6% sur un
an) répond à une production encore en fort retrait,
ce qui reste symptomatique du risque de crédit
élevé et d’un manque d’investissement productif.
Bien que stabilisé depuis l’été dernier, le stock de
crédits non performants bruts des provisions reste
important (341 Mds€ en décembre 2015 sur le péri-
mètre Centrale dei Rischi, soit environ 20% du
PIB). En mars, l’encours brut des seules sofferenze
sur le même périmètre était de 197 Mds€. Grâce
aux provisions constituées, les encours nets
sont toutefois bien moindres (resp. 186 Mds€ et
84 Mds€).
L’amélioration de la qualité des actifs reste
l’objectif commun des réformes bancaires
mises en œuvre depuis 2015, et plus encore
3
depuis le lancement en avril du fonds Atlante .
Une des deux missions de ce fonds sera de soutenir le marché de la titrisation des sofferenze par
l’acquisition de tranches junior, les tranches senior
pouvant bénéficier de la garantie d’Etat (mécanisme GACS). En outre, deux mesures clés ont été
adoptées pour réduire les longs délais (7-8 ans en
moyenne) de recouvrement des collatéraux, en permettant de contourner un système judiciaire dysfonctionnel en matière de règlement des litiges
commerciaux. Si elles agiront surtout sur les
crédits futurs et en cours de négociation, elles
n’en constituent pas moins un instrument efficace à la disposition des banques qui, avec
l’aide d’Atlante, des GACS et des dernières
mesures, ont davantage de cartes en main pour
lancer une nouvelle vague de nettoyage de
leurs bilans. L’inconnu reste le levier dont disposera Atlante pour investir dans les tranches junior,
une fois passées ses interventions dans les augmentations de capital de Popolare di Vicenza
(BPVI) – dont Atlante a dû prendre le contrôle pour
éviter sa mise en résolution – et de Veneto Banca,
prévues début juin, dans le cadre de sa première
mission. En outre, cette dernière opération va
coïncider avec celle de BP, ce qui ne sera pas favorable à Veneto Banca. La question de
l’accroissement des moyens d’Atlante se pose déjà.
Les fusions sont restées au point mort depuis
l’annonce début mars du mariage entre BP et BPM.
En revanche, dix offres non contraignantes de
fonds d’investissement étrangers ont été reçues en
mai pour la reprise des quatre banques relais4, qui
doit être achevée avant la fin septembre. Par
ailleurs, Unicredit, tirant les leçons de son retrait
en amont de l’augmentation de capital de BPVI,
est sur le point de changer de gouvernance et
d’annoncer une levée massive de capitaux et/ou
des cessions d’actifs pour renforcer sa
solvabilité.
2014 2015 15T1 15T4 16T1
Produit net bancaire
56,2 57,2 15,1 14,1 13,7
Produits nets d'intérêts
29,4 28,0
7,1
7,0
6,8
Commissions nettes
20,7 22,0
5,6
5,5
5,3
Gains/pertes nets de trading
3,5
4,4
1,8
1,3
0,9
Frais généraux
32,8 33,4
8,1
9,1
8,0
Résultat brut d'exploitation
23,5 23,8
7,0
5,0
5,7
Coût du risque de crédit
23,2 12,5
2,9
3,7
2,9
Résultat net part du groupe
-4,9
5,4
2,1
0,1
1,1
Sources : SNL, Crédit Agricole S.A./ECO
1
Unicredit, Intesa, Monte dei Paschi, UBI, Banco Popolare (BP),
Banca Popolare di Milano (BPM), BPER, Credem et Carige, soit
56% des actifs bancaires italiens totaux.
2
D’après l’ABI, les chiffres d’avril ne seront pas meilleurs.
N°16/149 – 30 mai 2016
3
Doté de 4,3 Mds€.
Nuova Banca Marche, Nuova Banca Etruria, Nuova Carife,
Nuova Carichieti.
4
3
ITALIE : Conjoncture – Avril-Mai 2016
Italie : panorama conjoncturel trimestriel au 26 mai 2016
Production industrielle
soldes
d'opinions
avr.-16
févr.-16
oct.-15
déc.-15
juin-15
août-15
avr.-15
févr.-15
oct.-14
déc.-14
août-14
juin-14
Carnets des commandes dans
l'industrie
a/a, %
20
10
0
-10
-2%
100
-4%
90
80
avr. 16
Ventes de détail en % a/a
11,4%
mars-16
110
mars-15
0%
sept.-14
120
mars-14
2%
sept.-13
130
mars-13
4%
Taux de chômage
%
population
active
14
13
12
11
10
9
8
7
6
5
4
sept.-12
Ventes de détail et confiance des
consommateurs
Les commandes domestiques ralentissent en mars mais continuent de signaler un rythme positif d’expansion de la demande.
En revanche, les commandes étrangères baissent.
mars-12
Les enquêtes divergent et ne permettent pas de clarifier la
tendance des perspectives d’exportation en avril.
sept.-11
Sources : Istat, Markit, Crédit Agricole S.A.
Totales nouvelles commandes
Domestiques
Étrangères
Sources : Istat, Crédit Agricole S.A.
mars-11
Perspectives commandes étrangères (ec.dr)
oct. 15
Le climat de confiance et les perspectives d’activité
s’améliorent au mois d’avril.
sept.-10
Enquête : nouvelles commandes étrangères Istat
avr. 15
Indice directeurs d'achats PMI (ec.dr.)
-20
avr.-16
janv.-16
juil.-15
oct.-15
avr.-15
janv.-15
oct.-14
juil.-14
avr.-14
janv.-14
oct.-13
60
58
56
54
52
50
48
46
juil.-13
0
-5
-10
-15
-20
-25
-30
avr.-13
avr.-14
mars-16
févr.-16
janv.-16
déc.-15
Perspectives d'exportation
oct. 14
Climat de confiance
Sources : Istat, Markit, Crédit Agricole S.A.
La production industrielle a accéléré au T1 2016 du fait du
rebond de janvier, cependant l’acquis est négatif pour le T2.
-6%
avr. 14
58
56
54
52
50
48
46
44
Moyenne trimestrielle
Sources : Istat, Crédit Agricole S.A.
soldes
d'opinions
solde
d'opinions
106
104
102
100
98
96
94
92
mars-10
Taux de croissance mensuel
oct.-15
0,0
sept.-15
juil.-15
août-15
0,4
juin-15
mai-15
avr.-15
0,6
nov.-15
0,6
0,4
mars-15
2,0
1,5
1,0
0,5
0,0
-0,5
-1,0
-1,5
Enquêtes dans l'industrie
solde
d'opinions
sept.-15
m/m, %
Indice de confiance des consommateurs
Sources: Istat, Crédit Agricole SA
Les ventes de détail baissent en mars et la confiance des
ménages s’affaiblit en avril.
N°16/149 – 30 mai 2016
Sources: Istat, Crédit Agricole SA
Le taux de chômage diminue au mois de mars et s’établit à
11,4%.
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ITALIE : Conjoncture – Avril-Mai 2016
% du PIB
Solde public : prévisions
0
7
-0,5
6
-1
-1,5
Coût implicite du financement de la
dette
%
-2,6 -2,6
-2,1
-2,5 -2,3
-1,8
5
4
3
-2
2
-2,5
1
2015
2016
CASA
2017
0
2000
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
2008
2009
2010
2011
2012
2013
2014
2015
2016
2017
-3
Gouvernement
Zone euro
Sources : Ministère de l'économie, Crédit Agricole S.A.
Italie
Sources : AMECO, Crédit Agricole S.A.
Nous anticipons un resserrement de la politique budgétaire en
2017, mais nous pensons que le gouvernement ne centrera
pas son objectif.
a/a
10%
Croissance de l'encours de crédit
au secteur privé non financier
8%
La politique monétaire de la BCE permet de baisser le coût de
financement des États et dégager des marges budgétaires.
Mds€
250
Encours de sofferenze
(nets et bruts des provisions)
200
6%
150
4%
2%
100
0%
-2%
50
-4%
-6%
-8%
2009
0
2009
2010 2011
Total
2012 2013
SNF
2014
2015 2016
Ménages
Sources : Banque d'Italie, Crédit Agricole S.A.
La croissance du crédit manque de souffle en l’absence de
reprise des prêts aux entreprises.
a/a
20%
Croissance des encours
de collecte directe
2010 2011 2012
Total brut
Ménages (brut)
2013
2014 2015
SNF (brut)
Total net
2016
Sources : Banque d'Italie, Crédit Agricole S.A.
Le stock des sofferenze en bilan est pratiquement stabilisé
depuis l’été. Les provisions les couvrent à près de 60%.
Ratio Crédits / Collecte
170%
160%
15%
150%
10%
140%
5%
130%
0%
-5%
-10%
-15%
-20%
2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016
Total
Obligations
Dépôts hors repos
Dépôts avec repos
Sources : Banque d'Italie, Crédit Agricole S.A.
Le rythme d’accroissement de la base des dépôts reste soutenu, sous l’effet des taux bas et des liquidités retirées des
obligations bancaires détenues par les ménages.
N°16/149 – 30 mai 2016
120%
110%
100%
90%
2009
2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016
Crédits / Dépôts yc repos
Crédits / Collecte directe (dépôts + oblig.)
Source : Banque d'Italie, Crédit Agricole SA
Au niveau agrégé, aucune tension n’est à relever sur la collecte directe (dépôts et obligations placées auprès des ménages).
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ITALIE : Conjoncture – Avril-Mai 2016
Achevé de rédiger le 26 mai 2016
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12 place des États-Unis – 92127 Montrouge Cedex
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