dossier de presse - Parc Saint Léger
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dossier de presse - Parc Saint Léger
Tony Regazzoni, Celebration DOSSIER DE PRESSE EXPOSITION AU PALAIS DUCAL DE NEVERS 8 AVRIL - 5 JUIN 2011 «Vernissage jeudi 7 avril à 18h« Une exposition du Parc Saint Léger-Hors les murs, en partenariat avec la Ville de Nevers et avec la collaboration de l’ESAAB. Contact presse: Fanny Martin Chargée de communication [email protected] t 03 86 90 96 60 Palais Ducal 1, place de l’Hôtel de Ville 58 000 Nevers - t 03 86 68 46 13 Ouvert du mercredi au samedi de 14h à 19h et le dimanche de 15h à 19h. Entrée libre. Tony Regazzoni, Celebration Celebration inaugure une collaboration inédite entre le Parc Saint Léger-Hors les murs et la Ville de Nevers. Ainsi l’artiste Tony Regazzoni investira la salle Fernand Chalandre du Palais Ducal avec une exposition pensée spécifiquement pour ce lieu. « We gonna celebrate and have a good time « On va faire la fête et prendre du bon temps It’s time to come together Il est temps de se réunir It’s up to you, what’s your pleasure » C’est pour vous, pour votre plus grand plaisir** » « Les formes de l’art n’ont d’autre origine que la fête* » nous dit l’écrivain et historien de l’art Georges Bataille. Le travail de l’artiste Tony Regazzoni fait écho à cette maxime. Il traite des rituels nocturnes, actuels ou anciens : la boîte de nuit, la fête foraine, les danses du solstice ou encore les monuments mégalithiques. Dans une de ses premières expositions monographiques La Caverne, l’artiste mettait en relief la façon dont les humains jouent avec la vérité, se cachant derrière des simulacres, prenant l’ombre pour la lumière, des pierres pour des éléments magiques, des sculptures pour des fétiches. Au Palais Ducal de Nevers, il nous plonge dans cet univers de la fête et dans ses représentations contemporaines. La fête, ce moment de transgression où tout devient possible et qui s’inscrit toujours dans la tradition avec la célébration d’un événement concret, qu’il soit politique, religieux ou personnel. Ce lien apparaissait clairement dans la Grèce antique avec les rites dionysiaques, où les excès tant sexuels que culinaires et alcooliques étaient permis. Accomplis en l’honneur de Dionysos, dieu du vin et du théâtre, ces festivités liaient intimement l’art à l’ivresse, la transe etc. Métaphores de cet ancrage intime et réciproque, les œuvres de Tony Regazzoni associent les symboles des cérémonies païennes (l’éclipse, les dolmens…) aux matières et images du spectaculaire actuel (systèmes et motifs lumineux, musique, etc). * Georges BATAILLE, Lascaux ou la Naissance de l’art, © 1955 et © 1980 by Editions d’Art Albert Skira SA, Genève, p. 38. Pour l’exposition, deux œuvres ont été produites : Deca/Dance (avec le soutien de la DRAC Ile de France), vidéo/clip où les corps, mouvant, se sculptent sous les effets lumineux d’un club reconstitué, se confrontant à des structures géométriques élémentaires qui viennent architecturer l’espace de la danse, et Corny, une série de sculptures murales mêlant des éléments et symboles naturels et artificiels. Ces œuvres prennent place au Palais Ducal dans une scénographie pensée spécifiquement pour cet espace. L’invitation de Tony Regazzoni dans ce lieu chargé d’histoire n’est pas fortuite. Le Palais Ducal relie lui aussi présent et passé, ici de la ville de Nevers, anciennement habitation des Ducs, aujourd’hui espace dédié à la Mairie et à toutes les cérémonies officielles. Les visiteurs pourront ainsi déambuler dans la salle Fernand Chalandre plongés dans un décor de fête étrange et en suspens. Par ce recours au vocabulaire de la fête contemporaine, qu’elle soit foraine ou clubbing (ambiance sombre, dispositifs d’exposition inspirés des parcs d’attractions…), Tony Regazzoni fige un instant de vie, qui peut prendre la forme de sculpture, de film ou installation et nous renvoie ainsi à notre propre pratique de la célébration. « Everyone around the world « Tout le monde, à travers le monde Come on! Venez ! Yahoo! It’s a celebration » Yahoo ! C’est la fête** » Céline Poulin, chargée de programmation Hors les murs au Parc Saint Léger, Centre d’art contemporain. **Kool And The Gang, Celebration, 1980 De-Lite Records Extrait d’un entretien entre Tony Regazzoni & Jill Gasarina, décembre 2011 « La nuit me fascine pour différentes raisons. Qu’elles soient sociologiques, fantastiques, mythologiques... C’est une histoire de cultes et de cultures. C’est un monde artificiel qui éclot (les lumières électriques, les bars et discothèques...) avec tout un ensemble de rituels humains que je trouve, pour ma part, intéressants. Comme un retour à un primitivisme comportemental. L’oisiveté, la défonce, la danse, la drague, le sexe, la rivalité. Je trouve que l’être humain moderne a gardé, dans ces phénomènes, un rapport très ancestral à l’idée de célébration et de fête. Quelque-chose d’impulsif, de pervers pour ne pas dire vicieux. (...) » « Le monde de l’art se veut à la fois sérieux et festif. Le rituel du vernissage marquant le passage de l’un à l’autre : d’abord solennel puis beaucoup plus léger. (...) De mon côté, je tente toujours de faire se réunir les personnalités diverses sur un dancefloor. C’est ma manière de fêter l’art contemporain ! (...) » « Je suis pour un art populaire au premier sens du terme. Il est évident qu’une œuvre doit parler à tout le monde par ses propres moyens. L’art est un langage en lui même. (...) C’est aussi pour cela que je donne à mes expositions et à certaines de mes pièces des titres de chansons pop. Pour désactiver autant que possible cette atmosphère dans laquelle nous baignons dans l’art contemporain français actuellement. » Extrait de Georges Bataille, L’art et la fête Pour Georges Bataille l’art comporte une fonction : lié à la fête et au jeu, cette activité serait l’une des conditions d’existence de la société. « Les formes de l’art n’ont d’autre origine que la fête de tous les temps, et la fête, qui est religieuse, se lie au déploiement de toutes les ressources de l’art. Nous ne pouvons imaginer un art indépendant du mouvement qui engendre la fête. Le jeu est en un point la transgression de la loi du travail : l’art, le jeu et la transgression ne se rencontrent que liés, dans un mouvement unique de négation des principes présidant à la régularité du travail. Ce fut apparemment un souci majeur des origines - comme il l’est encore dans les sociétés archaïques - d’accorder le travail et le jeu, l’interdit et la transgression, le temps profane et les déchaînements de la fête en une sorte d’équilibre léger, où sans cesse les contraintes se composent, où le jeu lui-même prend l’apparence du travail, et où la transgression contribue à l’affirmation de l’interdit. Nous avançons avec une sorte d’assurance qu’au sens fort, la transgression n’existe qu’à partir du moment où l’art lui-même se manifeste et qu’à peu près, la naissance de l’art coïncide, à l’Âge du Renne, avec un tumulte de jeux et de fête, qu’annoncent au fond des cavernes ces figures où éclatent la vie, qui toujours se dépasse et qui s’accomplit dans le jeu de la mort et de la naissance.» Tony Regazzoni, Total Eclipse, Vue de l’exposition Blackout Galerie The Window41, Paris, 2010 © Stéphanie Toussaint, 2010 Tony Regazzoni, Total Eclipse, 2010/2011 Sphère silicone, moteur, chaîne acier et projecteur mini découpe Dimensions variables Courtesy galerie ACDC, Bordeaux Tony Regazzoni, Total Eclipse #01 et #03, 2011 Pyrogravure sur bois, cadre en bois 125 x 95 x 7 cm Courtesy galerie ACDC, Bordeaux Tony Regazzoni, Allée couverte, 2009 Courtesy galerie ACDC Oeuvre réalisée avec le soutien de La Galerie - Art Contemporain, Talant Tony Regazzoni, Rampe, 2009 Caoutchouc et chaîne acier, 600 x 40 x 40 cm (environ) Oeuvre réalisée avec le soutien de La Maison Populaire de Montreuil Courtesy galerie ACDC, Bordeaux © Aurélien Mole Tony Regazzoni, Deca/Dance Vuesê du tournage Photographie : © Jonathan Debrouwer, Paris, 2011 (Biographie( Tony Regazzoni est né en 1982. Il vit et travaille à Paris. Il est diplômé de l’École Nationale Supérieure d’art de Dijon et du post-diplôme en Arts Visuels à l’École Cantonale d’Art de Lausanne en Suisse. )EXPOSITION MONOGRAPHIQUES) -2011 Total Eclipse, galerie ACDC, Bordeaux (janvier 2011). -2010 Blackout, galerie The Window 41, Paris. -2009 Last Night in Sodom - Part II, avec J.-L. Verna, galerie Nuke, Paris. Last Night in Sodom, galerie Nuke, Paris, France. Living in the Plastic Age, La Galerie – Art Contemporain, Talant. -2008 La Caverne, galerie ACDC, Bordeaux. -2006 Surprise Party, Athénéum - Centre Culturel de l’Université de Bourgogne, Dijon. )EXPOSITION COLLECTIVES) -2010 Le Bal, exposition avec Florian Sumi, PMgalerie, Berlin, Alemagne. Carillon de Big Ben, le Crédac, Ivry-sur-Seine. Thriller, curateurs : Eric Stéphany et Xavier Mazzarol, Berlin, Allemagne. Les Belles images - Troisième type, exposition réalisée en co-commissariat avec Céline Poulin, La Box, Bourges. -2009 1 69 A2, curateurs : Eric Stéphany et Xavier Mazzarol, Paris. FIAC 2009, galerie ACDC, Paris. Ecotone, La Station, Nice. nous ne vieillirons pas ensemble, curateur : labèle hypothès, La Générale en Manufacture, Paris. Un Plan simple 2/3 (Scène), curateur : Le Bureau/, Maison Populaire, Montreuil. Salon de Montrouge, 54ème édition, Montrouge. Outer Space ou The Drake Equation, galerie ACDC, Bordeaux. Papiers, curator : Hubert Besacier, Maison de le Culture de Bourges, Bourges. -2008 Slick Art Fair, galerie ACDC, Paris, France. Art-O-Rama, du 12/09 au 20/09, Friche La Belle de Mai, Marseille, France. Impossible to Capture, galerie Defrost, Paris, France. Art Rotterdam, galerie ACDC, Rotterdam, Pays-Bas. -2007 Open, La Générale en Manufacture, Paris. Le Jour de la sirène (avec France Languérand et Arnaud Sabard), sur une proposition de Bruno Rousselot, Paris. Slick Art Fair, galerie ACDC, Paris. Birds of a Feather, galerie ACDC, Brest. 1972, une exposition du Bureau/ à la Fondation Kadist, Paris. Halte contemporaine, latence des choses, Atelier Cantoisel, Joigny. -2006 Superflux 06, galerie Roger Tator, Lyon, France. Lauréat du prix d’art de la Nationale Suisse Assurance, Kunsthaus Baselland, Basel, Suisse. FF-F-Fin, Espace Lausannois d’Art Contemporain, Lausanne, Suisse. Kit’O Parts, exposition rétrospective et prospective de La Salle de Bains, Centre d’Art de Neuchâtel, Suisse. )EDITIONS / PARUTIONS) -2010 nous ne vieillirons pas ensemble, catalogue des expositions, édition : label hypothèse, Paris. Un Plan simple, catalogue du cycle d’expositions du Bureau/ à la Maison populaire de Montreuil, co-édition : B42, Le Bureau/, Maison populaire Kaiserin magazine n°07, 1er semestre 2010. -2009 Salon de Montrouge, catalogue de la 54ème édition. Blast magazine n°30, interview d’Ariel Kenig. Last Night in Sodom, Nuke magazine Hors-série. -2006 My Prerogative, coédition : Athénéum - Centre Culturel de l’Université de Bourgogne et l’Office - École Nationale Supérieure d’Art de Dijon. )BOURSES) -2010 Aide à la création de la DRAC Ile-de-France. Aide à la création de la Ville de Paris. )RESIDENCES) -2008 Passerelle, Centre d’art contemporain de Brest, France. Tony Regazzoni, Celebration 8 avril - 5 juin 2011 «ACCUEIL AU PALAIS DUCAL« -Pour les groupes : Des visites commentées sont accessibles de 9h à 12h30 et de 14h à 18h, du lundi au vendredi sur simple réservation au 03 86 68 45 19. -Pour les individuels : Une médiatrice accueille les visiteurs salle Fernand Chalandre pour répondre aux questions et les guider dans l’exposition. -Pour les enfants : Un livret éducatif est distribué à l’accueil du Palais Ducal. En associant des jeux et des informations sur le travail des artistes, il permet de découvrir l’art en s’amusant (à faire en famille - dès 6 ans). «ÉVÉNEMENTS AUTOUR DE L’EXPOSITION« -Le soir du vernissage : Visite commentée de l’artiste, en discussion avec Céline Poulin, chargée de la programmation Hors les murs du Parc Saint Léger -Samedi 7 mai à 15h : visite commentée de l’exposition -Dimanche 29 mai à 15h : visite commentée de l’exposition Le Parc Saint Léger-Hors les murs développe des projets d’art contemporain avec différents partenaires à l’échelle du territoire de la Nièvre. Afin d’aller à la rencontre de publics nouveaux, tous les contextes sont propices à susciter la curiosité et le plaisir par le biais des œuvres et des artistes. Ainsi, des collaborations sont tissées depuis plusieurs années avec des établissements scolaires, des musées, des centres sociaux ou des associations pour imaginer des projets sur mesure. D’autres propositions, plus intuitives et expérimentales, peuvent être destinées à des espaces moins bien identifiés mais tout aussi catalyseurs de liens sociaux : l’espace public, les vitrines d’une ville, des entreprises privées…