« Ton frère était perdu… »
Transcription
« Ton frère était perdu… »
des initiatives Pour prévenir la récidive, des chrétiens se mobilisent p. 2 hors-série / septembre 2014 ISSN : 1770-9954. CPPAP : 0718 G 91906. de l’aumônerie catholique des prisons www.prison.cef.fr éditorial « Ton frère était perdu… » D ans la suite du rassemblement Diaconia 2013, nos évêques lancent un appel aux communautés catholiques pour qu’elles participent à la réinsertion des personnes condamnées. Leur texte doit beaucoup à l’expertise de l’aumônerie des prisons et à notre dernier congrès. Cette préoccupation est d’actualité. Elle invite les chrétiens, plutôt que de céder à une polémique idéologique, à se remettre en question à la mesure d’un appel évangélique. Le texte des évêques demande aux aumôneries catholiques, « présentes dans la presque totalité des diocèses de France, d’aider les communautés, paroisses et mouvements, à changer de regard sur les hommes et les femmes condamnés ». Il invite aussi chacun, « selon ses possibilités, à oser des propositions, des engagements, des solutions nouvelles pour le retour réussi dans la grande communauté humaine de ceux qui ont enfreint ses lois ». Vous le trouverez au centre de ce dossier de La lettre de l’aumônerie catholique des prisons. Pour accompagner sa publication, pour qu’elle ne reste pas de bonnes paroles sans lendemain, l’aumônerie catholique des prisons propose ici quelques pistes d’engagement pour changer de regard et participer à la réinsertion. Je vous encourage à prendre connaissance de l’appel des évêques et à le faire largement connaître autour de vous. d’aumônerie de prison locales, à réfléchir ensemble à des initiatives possibles pour entrer dans ce changement de regard, et contribuer, avec toute la société, à une meilleure attention à cette nécessité de la réinsertion. J’ai confiance dans votre réponse généreuse à cet appel éminemment évangélique, pour que les chrétiens soient promoteurs d’une fraternité sans exclus, et je vous en remercie. ■ Je vous invite, en communauté d’Église, dans vos paroisses, associations, mouvements et services, avec vos responsables et les équipes Vincent Leclair Aumônier général des prisons L’appel des évêques aux communautés catholiques « Annoncer aux captifs leur libération » En pages centrales des initiatives Zoom sur trois initiatives qui sont des exemples, parmi beaucoup d’autres réalisations locales, d’actions de réinsertion des personnes détenues. Toutes prennent en compte et mettent à profit les compétences diverses de chacun. Beaucoup d’autres sont encore à inventer ! Pour prévenir la récidive, des chrétiens se mobilisen Initiative 1 : grenoble Une exposition pour aider à changer de regard sur la prison Constat. « Face à l’immense complexité de la vie, la loi ne peut être qu’un instrument modeste, même si elle traduit une volonté politique forte. Elle ne peut, à elle seule, supprimer ou faire reculer la délinquance » (Serge Portelli, magistrat). La société ne sera vraiment en sécurité que lorsqu’elle prendra la part de responsabilité qui lui revient : reconstruire le lien social et lutter contre les inégalités. Orientation du congrès de l’aumônerie catholique des prisons : « favoriser et renforcer les échanges entre les communautés de l’extérieur et de l’intérieur pour sortir d’une opinion publique sécuritaire. » Orientation de Diaconia 2013: « Ensemble, osons le changement de regard sur les plus fragiles. Abandonnons un regard qui juge et humilie pour un regard qui libère. » ■ Projet. Réalisation d’une exposition par les deux aumôneries de prison du diocèse et le secours catholique, avec le soutien des services et la fraternité diaconale du diocèse. Dix panneaux ont été réalisés pour expliquer en mots simples la prison au grand public, en particulier aux communautés chrétiennes. Pendant trois ans, l’exposition doit tourner dans les secteurs pastoraux et paroisses du diocèse. Trois expositions sont réparties sur le département. Organisation d’une soirée débat. Possibilité de rejoindre également les établissements scolaires. Sollicitation de la presse locale. ■ Information sur la page Facebook du diocèse : www.facebook.com/Aum.Cat.Prison.38 Pour plus de renseignements : [email protected] [email protected] [email protected] Mise en œuvre. Prise de contact avec les conseils pastoraux. Installation de l’exposition dans l’église pendant trois semaines. Initiative 2 : Le havre Proposer des emplois à des condamnés libérés ou non incarcérés Constat. Un entrepreneur, questionné un jour sur l’accès au travail pour les sortants de prisons, se sent interpellé. Il en parle à son équipe des Entrepreneurs et Dirigeants chrétiens. Ensemble, ils se mobilisent. Comment proposer du travail 2 à des condamnés ? Mais proposer du travail ne suffit pas. Il faut aussi trouver des relais pour l’accompagnement social des personnes. Projet. Les patrons participants s’engagent à proposer des emplois adaptés à des sortants de prison en lien avec les services pénitentiaires. Ils s’associent avec une association d’insertion pour l’accompagnement social. Aujourd’hui, plusieurs personnes ont été accueillies dans le dispositif. D’autres patrons, pas forcément chrétiens, ont rejoint le groupe d’entrepreneurs. Le projet pourrait être élargi à des condamnés non incarcérés. ■ nt Initiative 3 : Versailles Soutenir fraternellement des sortants de prison Constat. Dans notre diocèse, il y a quatre établissements pénitentiaires ainsi qu’un centre de semi-liberté pour hommes et pour femmes, ce qui correspond à un peu plus de 1 100 détenus. Il n’est pas rare que des sortants quittent les établissements pénitentiaires avec moins de 40 euros en poche, pour se nourrir, se loger, trouver du travail et sans personne à qui parler. Très souvent les liens familiaux sont rompus de même que les relations d’amitié ou professionnelles. Beaucoup de détenus ne savent ni lire ni écrire, ou sont dans l’incapacité de comprendre ce qu’ils lisent. Le manque de relations vraies et l’espoir de voir leur vie transformée peuvent entraîner une récidive pour beaucoup d’entre eux. Pour ces hommes et ces femmes la seule issue possible est souvent le retour très rapide en détention. L’administration pénitentiaire par le canal du Service pénitentiaire d’insertion et de probation (SPIP) prépare les sorties mais manque de moyens, de temps et de personnel. Des associations accueillent pour quelque temps ces hommes et ces femmes, leur offrant gîte et couvert. Mais il n’y a pas vraiment d’insertion dans une large communauté chaleureuse et fraternelle les aidant à rencontrer des frères leur permettant de reprendre pied dans la société qui a évolué sans eux. Projet. Dans un climat fraternel, être présence et accompagnement de sortants de prison en fin de peine, ayant participé Par le biais d’un accueil et/ou d’un accompagnement, certaines paroisses tendent la main aux sortants de prison afin de leur permettre de reprendre pied dans la société. © Alain Pinoges/Ciric aux activités de l’aumônerie et désirant être accueillis dans une communauté paroissiale, en lien avec les diverses associations, structures et services sociaux : Secours catholique, Centre communal d’action sociale (CCAS) et associations, etc. La communauté d’accueil peut être une paroisse, un groupement paroissial ou un doyenné. Cet accueil est vécu sous la responsabilité (non judiciaire) de la communauté ecclésiale et non uniquement sous celle d’un parrain ou de quelques personnes. L’accompagnement est assuré par une petite équipe agissant au nom de la communauté, nommée, avec discernement, par le curé ou le doyen et l’équipe pastorale. Un lien avec les réseaux de proximité des paroisses sera toujours à privilégier. Une démarche attentive est mise en place avant la sortie pour préparer les communautés d’accueil, les personnes accueillies, les parrains. ■ Pour en savoir plus : [email protected] [email protected] 3 L’appel aux communautés « Annoncer aux captifs leur libération » (Lc 4, 18) Appel aux communautés chrétiennes en faveur de la réinsertion des personnes détenues par Mgr Jean-Luc Brunin, évêque du Havre, président du conseil Famille et Société, et Mgr Dominique Lebrun, évêque de Saint-Étienne et accompagnateur de l’aumônerie catholique des prisons. L a démarche Diaconia stimule nos communautés : servir la fraternité telle que le Christ nous l’apprend. Parmi nos frères, certains sont détenus en prison. Comment leur annoncer leur libération (cf. Lc 4, 18), comment sont-ils au cœur de nos communautés ? L’Église catholique est présente en prison à travers les six cents aumôniers catholiques, qui y circulent librement et rencontrent les détenus comme le personnel. Ils sont les témoins privilégiés de réalités peu connues. Forts de leur expérience, au nom du conseil Famille et Société de la Conférence des évêques de France, nous souhaitons lancer un appel aux communautés chrétiennes : changeons de regard ! Changeons de perspective ! « Il m’a envoyé annoncer la Bonne nouvelle aux pauvres, aux captifs leur libération » (Lc 4, 18) ! Prendre conscience des effets néfastes de l’incarcération L’aumônerie catholique des prisons expérimente combien l’incarcération, en particulier pour de courtes peines, est un facteur désocialisant et déstructurant de la personne. La prison entraîne, par elle-même, perte d’initiative, dépendance, affaiblissement ou disparition des relations, perturbation de la vie affective, des repères chronologiques, de la perception de la réalité, de l’image de soi. Le paradoxe est l’insécurité qui règne dans un cadre 4 hypersécurisé. Si tout est fait pour empêcher les évasions et les suicides, la violence est présente à tout moment. La surpopulation carcérale et la conception gigantesque des établissements modernes aggravent la situation, spécialement pour les personnes socialement fragiles, nombreuses parmi les condamnées à de courtes peines. Il est difficile et coûteux d’organiser des activités de réhabilitation en adéquation avec l’infraction dans le cadre d’une peine de prison. Certains condamnés peuvent trouver les ressources pour se reconstruire et reprendre pied. Mais les aumôniers rencontrent quotidiennement des personnes qui, très loin de l’insertion sociale, perdent tout repère, tout soutien, extérieur comme intérieur, et donc tout espoir, au bout de quelques mois, voire quelques semaines. Ils ressortent dans une situation encore plus précaire que celle dans laquelle ils sont entrés. Nombreux sont ceux qui viennent et reviennent. L’incarcération, loin de sa dimension supposée dissuasive, aggrave des situations déjà compromises, avec un impact budgétaire particulièrement lourd pour la société. Pour l’ensemble de ces raisons, une réflexion sur des peines alternatives s’impose. Il faut une peine : l’auteur du délit doit être puni, la victime recevoir réparation de son préjudice et la société être protégée. Mais, en réalité, la protection durable de la société passe par l’insertion et la réinsertion des personnes condamnées dans le tissu économique, social et familial. de regard sur ces hommes et ces femmes. Qu’elles témoignent aussi du chemin spirituel et de conversion qui se vit en détention et fait de certains nos maîtres dans la foi. Chrétiens, évaluons notre regard sur les personnes incarcérées. Interrogeons notre prière : que dit-elle de leur avenir, de nos craintes, de notre espérance ? Changer de perspective Changer de regard Ci-dessus. Notre société est traversée par beaucoup de peurs, liées en partie à la crise économique mais aussi à un sentiment de perte de repères et de sens de la vie. La prison peut apparaître comme une solution simple garantissant une sécurité parfaite. C’est un raisonnement bien court. Il ferme les yeux sur le sort des personnes incarcérées et oublie qu’au bout de six mois, un an, trois ans, la personne se retrouve de toute façon à nouveau libre. Prévenir la récidive demande d’abord un changement de regard de la société sur les personnes condamnées, en fait de la société sur elle-même. La personne, même si elle a commis un délit, même si elle est incarcérée, ne cesse pas d’appartenir à notre société. Elle demeure notre frère ou notre sœur en humanité. Tout le respect lui est dû et tout doit La récidive demande aussi que la mission de réinsertion de tous les personnels soit davantage valorisée. © Alain Pinoges/Ciric « Chrétiens, évaluons notre regard sur les personnes incarcérées. Interrogeons notre prière : que dit-elle de leur avenir, de nos craintes, de notre espérance ? » être mis en œuvre pour lui permettre de reprendre sa vraie place dans la société, avec une attention prioritaire pour celles qui en sont le plus éloignées. Les aumôneries catholiques présentes dans la presque totalité des diocèses de France aideront les communautés, paroisses et mouvements, à changer La mise en place d’une peine alternative, assortie d’un accompagnement et d’un contrôle de la personne condamnée, tout comme l’encadrement des personnes à leur sortie de prison, demande une mobilisation importante. Celle-ci incombe aux services de l’État. Cependant, même avec des renforts d’effectifs et une redistribution des postes de la surveillance vers l’accompagnement, ils ne suffiront pas. Prévenir la récidive demande aussi que la mission de réinsertion soit davantage valorisée par rapport aux missions de sécurité. Les personnels de surveillance font preuve de compétence et de conscience professionnelle. Comme les autres personnels et intervenants, ils doivent être mieux formés, encouragés et soutenus pour mettre en œuvre la priorité de la réinsertion. Faciliter la réinsertion et, donc, prévenir la récidive demande l’engagement de nombreux acteurs dans le domaine de l’emploi, du logement, de la santé, de l’éducation, etc. Avec Diaconia en mai 2013, les catholiques ont amorcé une démarche pour permettre aux plus pauvres et aux plus fragiles de devenir les acteurs de leur avenir et de celui de la société. Dans nos communautés, des initiatives existent déjà. Elles demandent à être davantage connues pour nous stimuler les uns les autres. « Arrêté puis condamné, il a été supprimé. Qui donc s’est soucié de son sort ? » demandait le prophète Isaïe (53,8). Le pape François, dans son message aux aumôniers de prison italiens invite à « une justice de réconciliation, une justice d’espérance, de portes ouvertes, d’horizons. Cela n’est pas une utopie, cela peut se faire », (23 octobre 2013). Nous rendons grâce pour les sœurs et les frères, laïcs, diacres et prêtres, qui entendent l’appel de Jésus : « J’étais en prison et vous êtes venus jusqu’à moi » (Mt 25, 36). Nous invitons les fidèles et les communautés à participer à cet acte de foi par la prière et par une conversion du regard. Nous invitons chacun selon ses possibilités, à oser des propositions, des engagements, des solutions nouvelles pour le retour réussi dans la grande communauté humaine de ceux qui ont enfreint ses lois. Si nous ne croyons pas possible ce relèvement, pouvonsnous célébrer en vérité la résurrection de notre Sauveur ? ■ Le 19 mars 2014 Mgr Jean-Luc Brunin et Mgr Dominique Lebrun 5 pour aller plus loin Que faire pour participer à la lutte contre la récidive ? En Église Dans la suite Diaconia 2013 • Organiser des jumelages entre des groupes d’aumônerie de prison et des groupes de chrétiens à l’extérieur (groupe biblique, groupe de solidarité, de spiritualité, etc.). • Mettre en place au niveau d’un secteur pastoral, une veille concernant toutes les actions, ecclésiales ou non, autour de la prison, des sortants et des personnes astreintes à une mesure de justice. • Proposer des lieux d’accueil en Église attentifs aux sortants de prisons qui veulent poursuivre une démarche spirituelle. Atelier de réinsertion. © Alain Pinoges/Ciric Rejoindre une équipe d’aumônerie de prison Voir l’annuaire de votre diocèse ou nous contacter à l’adresse [email protected] Avec l’Acat être acteur de la vigilance sur les droits de l’homme en prison : www.acatfrance.fr Soutenir, rejoindre ou susciter une action locale « La protection durable de la société passe par l’insertion et la réinsertion des personnes condamnées dans le tissu économique, social et familial. » Mgr Jean-Luc Brunin et Mgr Dominique Lebrun Quelques exemples : • une exposition circule dans les paroisses du diocèse de Grenoble (voir Initiative 1 en page 2) ; • un groupe d’entrepreneurs du Havre propose du travail en partenariat avec des institutions (voir Initiative 2 en page 2) ; • des paroisses accompagnent en communauté des sortants de prison dans le diocèse de Versailles : Onésime (voir Initiative 3 en page 3) ; • la fraternité du Bon-Larron propose de prier, correspondre, accueillir (www.bonlarron.org) ; • l’association La Visitation 2 soutient à Bordeaux les proches de personnes détenues. Il existe d’autres initiatives locales à découvrir et à nous signaler à : [email protected] S’informer, se documenter pour mieux connaître la prison des Livres En prison – Récits de vies de Jeannette Favre, L’Harmattan, 2006 Vingt-et-un récits de paroles entendues de personnes détenues livrées avec grand respect — aucun jugement de valeur, aucune récupération — pour faire entendre la voix de personnes incarcérées qui disent ce qu’est subir une détention. La roue du hamster d’Yves Niger, L’Harmattan, 2011 Le témoignage simple et sans concession d’une personne détenue. 6 Après la peine de Serge Portelli et Marine Chanel, Grasset, 2014 La prison ne laisse pas indemnes ceux qui y ont été enfermés, même bien après leur sortie. Quatorze personnes — connues ou inconnues — disent l’empreinte indélébile de « la taule ». Dieu sous les verrous, d’Isabelle Le Bourgeois, Presses de la Renaissance, 2006 Aumônier, Isabelle Le Bourgeois donne une lecture personnelle et spirituelle de la vie en détention. Ses échanges avec des centaines de détenus ont fait évoluer sa vision de Dieu et des hommes. Il est possible de rencontrer Dieu dans l’enfer carcéral, comme il est possible de le rencontrer dans nos vies d’hommes libres. La prison vue de l’intérieur Regards et paroles de ceux qui travaillent derrière les murs, Albin Michel, 2007 Des « travailleurs de la prison » (chefs d’établissement, surveillants, conseillers d’insertion, aumônier, soignants, formateurs, etc.) disent de quoi leur quotidien professionnel est fait, sans complaisance ni travestissement. « Punir, Restaurer, Guérir » de Frédéric Rognon et Brice Deymié, L’Harmattan 2014 « Une justice de réconciliation, une justice d’espérance, de portes ouvertes, d’horizons. Ce n’est pas une utopie ! » En écho à cette conviction du pape François, les propositions de la « justice restaurative ». Sous la direction de la commission justice de la Fédération protestante de France. Une si longue marche à l’ombre de Jean Cachot, Edilivre, 2012 Des ressources, informations et propositions • •Auxilia (enseignement par correspondance) : Association nationale des visiteurs de prisons : www.anvp.org www.auxilia-formation.org • Cimade (auprès des étrangers) : www.lacimade.org/poles/ enfermement-eloignement/ rubriques/39--trangers-en-prison • Courrier de Bovet (correspondance) : www.courrierdebovet.org • Ci-dessus. Marie-Françoise Le Moal est aumônier à la maison d’arrêt de Bois-d’Arcy (78). Chaque jeudi, elle rend visite à des détenus dans leurs cellules. © Alain Pinoges/Ciric Avec le Secours catholique Au sein d’une équipe prison : accueil, accompagnement de sortants ou de condamnés non incarcérés, encadrements de travaux d’intérêt général, correspondance, participation à des projets innovants, etc. Contacter votre délégation diocésaine. Plus d’informations sur www.secourscatholique.org/nos-actions/nos-actions-enfrance/action-sociale-et-institutionnelle/ prison-justice/ Le témoignage d’un aumônier de prison. Les personnes détenues sont des femmes et des hommes qui partagent notre dignité d’enfants de Dieu. Christianisme et prison d’Olivier Landron, Parole et silence, 2013 L’engagement des catholiques et œcuménique dans l’univers carcéral. Actes du colloque de l’université catholique d’Angers. D’autres possibilités non confessionnelles Devenir visiteur, correspondant, écoutant, participer à l’accueil des familles en attente de parloirs, partager sa passion ou sa compétence comme intervenant bénévole… Pour les jeunes, s’engager au Genepi, association étudiante qui propose de la formation et des animations auprès des personnes détenues. ■ Parloirs de Didier Cros, Ladybirds films, 2012. Avec les proches en visite au parloir. • Emmaus (accueil, logement, accompagnement, insertion) : www.emmaus-france.org • •Fédération des associations de réinsertion sociale (FNARS) : Farapej (se former, réfléchir, agir) : www.farapej.fr www.fnars.org/publics/personnes-justice • •UFRAMA (accueil des familles) : uframa.listoo.biz Genepi (pour les étudiants) : www.genepi.fr Passée la peine de Florence Sous surveillance de Didier Des sites internet Mary, Kanary films, 2009 Être accueilli en permission dans une famille pour préparer sa réinsertion. Une expérience unique en France. À l’ombre de la République de Stéphane Mercurio, Éditions Montparnasse, 2013 L’action du contrôleur général des lieux de privation de liberté. Cros, Ladybirds films, 2012 Le travail de l’administration pénitentiaire. Liberté sous contrôle d’Hélène Trigueros, France 3 Bourgogne et Dynamo Production, 2013 Vivre avec le bracelet électronique. Une prison dans la ville www.carceropolis.fr de Catherine Réchard, Zaradoc films, 2007 Les interactions entre deux mondes séparés. À côté de Stéphane Mercurio, Iskrafilms, 2011 Avec les familles en attente de parloir. www.cglpl.fr Le déménagement Des documentaires La Croix-rouge (action JusticePrison) : www.croix-rouge.fr/ Nos-actions/Action-sociale/ Aider-accompagner-reinserer/ Les-actions-prisons-justice de Catherine Réchard, Candela productions, 2012 D’une ancienne prison vétuste à une prison moderne. Impressions de détenus et de personnels. Le site d'information et de ressources multimédia sur les prisons et l'univers carcéral en France. www.prison.eu.org Ban public, association pour la communication sur les prisons et l'incarcération en Europe. Le site du gontrôleur général des lieux de privation de liberté. 7 ©©crédit Rubrique Toi seul Seigneur sais ce qu’il y a dans l’homme, Toi seul peux changer notre cœur habile à condamner. […] Exauce nos prières pour ceux qui sont en prison. […] Qu’ils trouvent la force de se renouveler, qu’ils rencontrent des hommes qui les comprennent et, quand ils seront libérés, des frères qui les accueillent avec amour. messe pour ceux qui sont en captivité Conférence des évêques de France Aumônerie catholique des prisons 8, avenue de Breteuil – 75007 Paris. Secrétariat Anne-Claire Dumont est présente du lundi au jeudi de 9 h 30 à 12 h 30 et de 14 h 00 à 16 h 00 et le vendredi de 9 h 30 à 13 h 00. Elle est joignable par téléphone au 01 72 36 69 02 et par courriel à [email protected] La Lettre de l’aumônerie catholique des prisons. Hors-série édité par l’Union des associations diocésaines de France (UADF), 58, avenue de Breteuil – 75007 Paris. Directeur de publication : Vincent Leclair. Comité de rédaction : Conseil national. ISSN : 1770-9954. CPPAP : 0718 G 91906. Réalisation : Bayard Service Édition Méditerranée, 40, avenue de Lascours – Parc d'activités de Napollon – 13400 Aubagne. Tél. : 04 42 98 14 10. Site Internet : www.bayard-service.com Maquette : Émilien Droniou. Journaliste secrétaire de rédaction : Émilien Droniou. Crédit photos : Aumônerie catholique des prisons (sauf mention spéciale). Imprimerie : AMCL – 31650 Saint-Orens. Dépôt légal : à parution.