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Cinquantenaire de la Maison mère et de l’Administration générale des Sœurs de la Providence à Cartierville 1962-2012 Cinquième article sur cinq Pour terminer cette série de chroniques sur le cinquantenaire de l’ouverture de la Maison mère à Cartierville, nous aborderons les modifications survenues à travers les années jusqu’à aujourd’hui. Changements physiques, mais également administratifs. Quelques changements au fil des ans… Déjà en 1963-64, on agrandissait le corridor menant de l’aile « E » à l’aile « A » (reliant la Maison mère au Généralat). Cela permit l’établissement des Salles Jeanne-Mance au sous-sol et Bourget au rez-de-chaussée, l’ajout de cinq (5) chambres au 2e étage et d’une grande salle de communauté pour les sœurs de l’infirmerie au 3e étage. D’une grande importance à leur fondation, les ateliers de l’imprimerie et la reliure (aile « C » côté Grenet) étaient de moins en moins utilisés. Ils laissèrent finalement leur place au Centre Providence-Mission en 1979 pour cesser complètement; leur équipement ayant été entièrement vendu. Ces ateliers reprirent vie, dans des locaux plus modestes de l’Administration générale entre 1981 à 1984, puis de 1986 jusqu’à leur fermeture définitive en 2004 lors des rénovations de l’endroit. Le sous-sol du côté Grenet, accueilli les locaux de l’École d’administration institutionnelle (aussi appelée École de comptabilité institutionnelle) durant ses années de fonction (1963-1974). Quant aux locaux du Noviciat (au 2e étage), ils laissèrent place, en 1969, au Centre de Ressourcement Spirituel pour religieuses, nommé familièrement le R-35, jusqu’à sa fermeture en 1994. Dès 1964, le sous-sol des ailes « E » et « H » (ancienne Salle Jeanne-Mance) accueillit les souvenirs de la congrégation. Mais ce ne sera qu’en 1978 que le Centre Émilie-Gamelin y aménagera des salles des souvenirs. Simultanément, une salle d’exposition consacrée entièrement à Mère Page 1 sur 7 Gamelin sera installée au 2e étage de la Maison mère. Cette exposition deviendra l’actuelle Salle Émilie du Musée des Soeurs de la Providence, mais ne déménagera au 2e étage de l’aile « E » qu’en 2004. Salle des souvenirs de Mère Gamelin, 2e étage Maison mère, entre 1978 et 2004. En 1978, quatre (4) autres salles des souvenirs communautaires furent créées au sous-sol de la rue Grenet. Ces salles s’appelaient : 1- Témoins du passé, 2-Évêque et fondateur Mgr Bourget, 3- Souvenirs de famille, et 4Reliquaires (faits par des SP). Le contenu des salles prit le chemin du musée au 2e étage, dans la salle d’exposition permanente, après les rénovations du Centre Émilie-Gamelin qui eurent lieu en même temps que celles des Archives Providence et des réserves du musée en 1995 (sous-sol). Page 2 sur 7 Le 28 avril 1992, on fit graver les vitres de la porte d’entrée de la Maison mère par Monsieur J. Vaillancourt et son fils. En plus de la mention « Soeurs de la Providence » et du symbole (P avec la croix), on y voit des vignes et la citation « Elle a considéré un champs et l’a acheté; du fruit de ses mains, elle a planté une vigne » (Prov. 31-16). Cette inscription est symbolique de Mère Gamelin puisque ce sont ces mots qui se trouvaient rédigés sur son cercueil de bois dans la crypte de l’Asile de la Providence. Les plus récents changements entrepris dans la Maison mère fut la construction de nouvelles cages d’escaliers de secours du côté De Salaberry, en 2001-2002. Escaliers Côté Est, 20012002 Escaliers Côté Ouest, 2001-2002 Page 3 sur 7 Enfin, en 2004, la compagnie JCB débuta la réfection de l’entrée principale et la modification intérieure des locaux de l’Administration générale. Une œuvre d’entraide au sein de la Maison mère En 1980, les sœurs ouvrent, dans la Maison mère, le Comptoir Gamelin qui devint Place Providence en 1986, puis Le Cartier, centre d’entraide populaire en 1992 et finalement Cartier Émilie en février 2001. Le but de cette œuvre est de venir en aide aux réfugiés et immigrants en leur distribuant vêtements, nourriture, meubles et articles ménagers et en leur offrant, en plus de cours de français et de couture, un soutien moral nécessaire. Cette corporation, toujours dans le quartier, est déménagée en 2005 dans un local de la rue Lachapelle. Les bâtiments… cinquante ans après L’aile « E » du Généralat contient toujours, en 2012, les locaux de l’Administration générale. Siège du Leadership général de la congrégation depuis 1962, le bâtiment a été modifié en 2004, pour devenir un Centre international. Une imposante structure de verre, à la hauteur des trois (3) Page 4 sur 7 étages, orne depuis l’entrée principale. Tandis que le rez-de-chaussée accueille toujours les bureaux de la procure générale, du secrétariat général et les bureaux des membres de l’Équipe de leadership général, le 2e étage partage son espace entre le Centre Émilie-Gamelin et ses salles d’exposition, le Bureau de la Cause de Mère Gamelin et des salles de conférence. Chambres et cuisinettes ornent maintenant le 3e étage. Enfin, le sous-sol a aussi été modifié pour faire place à l’ascenseur, l’ajout de locaux pour l’entretien, la génératrice d’urgence et un garage. Il continue aussi d’abriter les Archives et les locaux d’entreposage. Avec les rénovations de 2004, l’édifice du 12055 rue Grenet est devenu une propriété distincte civilement de celle de la rue de Salaberry. Depuis sa construction, et encore en 2012, la Maison mère, ou le 5655, rue De Salaberry, est le lieu d’accueil de toutes les sœurs de la congrégation. Son fonctionnement est régi par une corporation séparée appelée Carrefour Providence. Elle accueille en ses murs des communautés locales de religieuses, des chambres et lofts, et une infirmerie, appelée Pavillon Providence, pour les Sœurs de la Providence et des communautés religieuses locataires. Locataires Avec la diminution de leurs effectifs, nombreuses sont les congrégations religieuses obligées de se départir de leurs propres bâtiments. La Maison mère des Sœurs de la Providence, en plus de leurs propres membres vivant dans les communautés locales et à l’infirmerie, reçoit des religieuses d’autres congrégations féminines. Les Missionnaires Notre-Dame d’Afrique furent les premières à venir s’établir dans la Maison mère en 1990. Elles furent suivies des Filles de la Sagesse (1992), des Oblates Franciscaines de St-Joseph (1994), des Petites Filles de St-François (2001), des Sœurs NotreDame de la Charité du Bon-Pasteur (2002) puis des Sœurs des Saints Noms de Jésus et Marie et des Filles Réparatrices du Divin Cœur (2003). Les arrivées les plus récentes furent celles des Petites Filles de St-Joseph et des Petites Sœurs Notre-Dame du Sourire en 2006, puis des Petites Sœurs de l’Assomption, des Missionnaires du St-Esprit et de la Société de Marie Réparatrice en 2010. Finalement, en 2011, les religieuses de la communauté des Sœurs de Notre-Dame-des-Sept-Douleurs sont accueillies soit au Pavillon Providence ou dans une communauté locale de la Maison mère. Page 5 sur 7 Le 2 décembre 1991, le Centre de psychogériatrie de l’Hôpital du SacréCœur aménagea dans les locaux rénovés de l’ancien Centre ProvidenceMission. Cette clinique externe de traitement pour les personnes âgées est toujours active en 2012. L’établissement hospitalier loue également des locaux pour loger un département de recherche sur la mémoire et une école pour personnel hospitalier. Administrations locales et provinciales La Maison mère a été gérée pendant plusieurs années par une administration locale et c’est toujours le cas en 2012. Mais d’autres administrations prirent place dans ses murs. L’infirmerie devint séparée des Provinces dès le 8 décembre 1963. Elle devint officiellement le Secteur Infirmerie Providence le 23 août 1986, puis fut fusionnée aux Provinces de l’Est au 1er juin 2005. Depuis cette date, l’infirmerie est nommée Pavillon Providence. Elle héberge une dizaine de communautés locales de sœurs sous la responsabilité d’une coordonnatrice. Le 15 septembre 1971 souligne l’établissement de la Vice-Province Gamelin dans les locaux de la Maison mère. Elle devint une Province à part entière le 8 décembre 1976. Après la reconfiguration des Provinces de l’Est le 1er janvier 1987 la Maison mère, à l’exception du Secteur Infirmerie Providence, devient sous l’administration de la Province Émilie. Au 31 décembre 1991, les terrains et bâtiments, propriété du Généralat, furent transférés à l’administration provinciale de la Province Émilie avec les fonds nécessaires pour son entretien. En 2005, au cours de la rénovation de l’Administration générale/Centre international (aile « E » du complexe de la Maison mère), l’équipe de leadership général a initié le transfert légal de la propriété (terrain et bâtisse) du 12 055 rue Grenet à l’Administration générale. Conclusion de la série d’articles Face aux défis grandissant des prochaines années, espérons que la Maison mère et le Centre international/Administration générale des Sœurs de la Page 6 sur 7 Providence sauront demeurer des témoins d’un riche passé et toujours rester au service de ses membres et des plus démunis. Sources Archives Providence Montréal : Dossier M1 Pierre angulaire 1962 [Boîte M1-M2 AG-Gb5.2] Album photos des objets du Musée Providence 1978-1994 [Boîte CÉG AG-Me4.2] Dossier Dévoilement de la statue Mère Gamelin 1968 Photos [Boîte Mère Gamelin AGNc2.1] Levaque, Marie-Paule, s.p. Historique de la construction de la Maison mère des Soeurs de la Providence angle de Salaberry et Grenet Cartierville-Montréal, 12 août 1984 [M1.39 (02) – AG-Ab5.1] Album photos et brochure Exhumation Reconnaissance officielle Translation des restes mortels de notre vénérée fondatrice Mère Émilie Gamelin, 17, 18, 19 octobre 1962 [Boîte Mère Gamelin AG-Oe4.2] Enregistrement vidéo : Nouvelles SRC – Reportage sur Place Providence [DVD #0012] Enregistrement audio : Historique de la construction de la Maison mère par Sœur MariePaule Levaque, s.p. au cours de la Journée de Mère Gamelin 1987 [CD #2249] Entretiens personnels avec les Sœurs Yvette Demers et Laurette Frigon, mars 2012 Petit Journal de la Providence 1964 Photographies et extraits de films provenant tous des Archives historiques Providence FIM Recherche, reproductions et textes par Mme Marie-Claude Béland, M.S.I., archiviste aux Archives historiques Providence, mars-avril 2012. Dernière modification : août 2012 Page 7 sur 7