festival Musique et Mémoire 2015

Transcription

festival Musique et Mémoire 2015
22e édition
du 17 juillet au 2 août 2015
2015
direction artistique : Fabrice Creux
www.musetmemoire.com
association Musique et Mémoire
maison de pays
23, rue Jeannot Lamboley
70310 Faucogney
Tél. 03 84 49 33 46 - fax. 03 84 49 31 87
[email protected]
Licences d’entrepreneur de spectacles : C2/144397 - C3/144398
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SOMMAIRE
3 Projet artistique 2015
6 Ensemble Les Timbres, résidence 20142014-20152015-2016
8 Premier weekweek-end, Les Timbres / 17, 18 et 19 juillet
16 Deuxième weekweek-end, Vox Luminis / 24, 25 et 26 juillet
22 Troisième weekweek-end, Les Surprises / 29, 30, 31 juillet, 1er et 2 août
35 Journées européennes du Patrimoine, JeanJean-Charles Ablitzer / 18 septembre
36 Tarifs et conditions
conditions
37 Informations pratiques
38 Production et partenaires
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Projet artistique 2015
2015/ sous le signe de l’audace et de l’innovation
« Nul part ailleurs, vous découvrirez autant et serez surpris... le festival a su conserver cet esprit d'atelier
où la musique se réalise à l'échelle humaine, dans un rapport privilégié entre artistes, équipe du festival et
public. » Classiquenews.com, Carl Fisher, 13 mai 2013
3 ensembles / 3 résidences créatives / 3 parcours artistiques
- Ensemble
Ensemble Les Timbres (ensemble associé 20142014-20152015-2016) / du lundi 13 au dimanche 19 juillet
- Ensemble Vox Luminis / du lundi 20 au dimanche 26 juillet
- Ensemble Les Surprises / du lundi 27 juillet au dimanche 2 août
« Une tradition véritable n’est pas le témoignage d’un passé révolu ; c’est une force vivante qui anime et
informe le présent. Bien loin d’impliquer la répétition de ce qui fut, la tradition suppose la réalité de ce qui
dure. Elle apparaît comme un bien de famille, un héritage qu’on reçoit sous condition de le faire fructifier
avant de le transmettre à sa descendance. »
Igor Stravinsky, Poétique musicale, Paris 1952
Au-delà d'une époque et d'un style artistique, le baroque est une tendance de l'esprit humain. En refusant
le "retour à", ainsi que les perruques poudrées et les soieries ornementées qui sont les emblèmes favoris
des amateurs "d’art ancien", le festival Musique et Mémoire s’affirme comme une aventure artistique
pleinement inscrite dans la mosaïque des cultures d’aujourd’hui.
Revisitant à travers un regard artistique des espaces patrimoniaux essentiels à la compréhension de
l’identité du territoire, le festival Musique et Mémoire en révèle une vision poétique ouverte sur
l’imaginaire de chacun.
.
Passeur entre les génies créateurs d’hier et leurs interprètes actuels, le festival Musique et Mémoire
s’attache à libérer l’œuvre musicale des rassurants repères chronologiques qui l’ont vu naître pour en
révéler l’universalité et la capacité à émouvoir le présent.
3 en 1 musical !
3 ensembles / 3 résidences créatives / 3 parcours artistiques
En 2015, le festival Musique et Mémoire renouvelle l’expérience heureuse de la "règle de 3", déclinée
sous la forme de 3 résidences créatives avec les ensembles Les Timbres, Vox Luminis et Les Surprises.
Soucieux d’accompagner l’émergence de nouveaux ensembles, le festival Musique et Mémoire engage
l’acte 2 de sa collaboration avec l’ensemble Les Timbres, qui se traduit cette année par la réalisation d’un
projet artistique pluriel sous le titre générique L’Opéra dans tous ses états. Ce bel ensemble, porté par une
imagination joyeuse et débridée, évoque le tricentenaire de la mort de Louis XIV (1638-1715), en
illustrant de différentes manières la théâtralité de la musique baroque française du Grand Siècle, mélange
exquis de charme, d’élégance et de majesté.
Invité en 2012 pour une première résidence, Vox Luminis revient avec un fervent panorama dédié à
l’extraordinaire dynastie Bach. Un voyage de rêve avec un ensemble au sommet de son art, qui rayonne
aujourd’hui sur la scène internationale depuis l’obtention d’un prestigieux "Classical Music Award",
considéré comme l'équivalent des Oscars pour la musique classique !
Découvert l’année dernière, l’ensemble Les Surprises propose un projet artistique puissant, marqué, en
particulier, par la recréation en première mondiale de l’opéra Les Eléments de Mrs Delalande et
Destouches. Cette collaboration permet de découvrir les multiples facettes de ce jeune ensemble très
prometteur, à travers un vaste programme consacré au répertoire français au croisement des XVIIe et XVIIIe
siècles, ainsi qu’à la musique de chambre autour de l’orgue.
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Cette 22e édition marque également un tournant dans la volonté du festival d’entrer dans une démarche
de permanence artistique avec la mise en œuvre d’un riche programme d’actions de sensibilisation et de
transmission développé en collaboration avec l’ensemble Les Timbres.
Réinventant sans cesse son lien aux œuvres, aux artistes et au territoire, le festival Musique et Mémoire
dessine au cœur des Vosges du Sud une trajectoire artistique singulière et audacieuse.
Une myriade d’événements féériques avec des artistes "étoiles"… Un opéra de Lully à la basilique St Pierre
de Luxeuil-les-Bains, une chasse aux concerts dans les rues de Faucogney, un carnaval des animaux dans
la cour de l’hôtel de ville de Lure, une plongée dans la dynastie Bach à l’église luthérienne d’Héricourt… Ici
et là, le festival Musique et Mémoire étonne et enchante !
Un émerveillement !
Fabrice Creux,
Creux créateur et directeur artistique du festival Musique et Mémoire
[email protected]
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Les Timbres, ensemble associé 20142014-20152015-2016
L’Opéra dans tous ses états
« Opéra, se dit aussi d’une chose qui se fait rarement & extraordinairement, & avec de la dépense, ou de la
peine. Vous demandez à entendre encore une fois ces Musiciens, c’est un Opéra de les rassembler. »
Antoine Furetière, Dictionnaire Universel, 1690
Pour l’acte 2 de sa résidence, L’ensemble Les Timbres a choisi d’exprimer et d’illustrer la théâtralité dans la
musique baroque française, avec des représentations variées, allant du récital de clavecin à l’opéra de
chambre, en passant par un spectacle satirique ou encore une chasse aux concerts.
« Une année s'est écoulée depuis notre embarquement à Musique et Mémoire, au cours de laquelle nous
avons gravi projets escarpés, résidences impétueuses et concerts vertigineux. En déposant notre sac à dos
après cette longue promenade, nous ne pouvons que remercier notre "bureau des guides", le festival
Musique et Mémoire ! Nous avons vu des paysages magnifiques (les visages émerveillés de ces enfants,
dans une Bulle à Faucogney, jouant pour la première fois de la viole de gambe, du clavecin ou encore la
comédie !) et nous avons entendu murmurer les voix des plus grands musiciens d’il y a 300 ans (Rameau,
Buxtehude…). Cette année, nous proposons de tenter l’ascension du pic de l’opéra français ! Cette
randonnée sera soigneusement préparée par plusieurs stages en amont (projet Lully avec l'Ecole
départementale de musique, jeux musicaux avec les écoles des 1000 étangs...). » Les Timbres
Destination baroque avec l’ensemble Les Timbres
Désireux de s’inscrire pleinement dans son environnement, le festival Musique et Mémoire a imaginé avec
l’ensemble Les Timbres un important volet d’actions de sensibilisation aux esthétiques anciennes auprès
des pratiques et des publics locaux.
Ainsi, 2 sessions participatives, en préambule à la recréation de Proserpine, sont proposées au
département de musique ancienne de l’Ecole départementale de musique de la Haute-Saône (vendredi 27
mars / vendredi 29 et samedi 30 mai). Un temps de sensibilisation à "la chasse aux concerts" est
également prévu dans les écoles de la Communauté de communes des 1000 Etangs (lundi 8 et mardi 9
juin).
SAMEDI 30 MAI, 17 H 30
ESPACE FRICHET, LUXEUIL-LES-BAINS
PROJET LULLY
Extraits des plus belles pièces instrumentales de l'Opéra Proserpine
Elèves et enseignants avec l’ensemble Les Timbres
Reprenant la musique d'origine d'un opéra de Lully, donné en version "de chambre" du vivant du
composteur, les participants au stage Lully et l'ensemble Les Timbres se retrouvent plongés au cœur du
e
XVII siècle, se délectant de références mythologiques et d’agréments à la française.
Ils travaillent ensemble une dizaine d'extraits instrumentaux de Proserpine, cette tragédie en
musique qui suscita l'enthousiasme de ses contemporains, comme en témoigne par exemple Madame de
Sévigné : « l'opéra est au-dessus de tous les autres ! ».
Cette démarche de transmission est une opportunité, à la fois pour les participants et le public, d'entrevoir
ce que sera la recréation de la version d'Anvers de Proserpine (1682), en ouverture de la 22e édition du
festival Musique et Mémoire, le 17 juillet à la basilique Saint-Pierre de Luxeuil-les-Bains.
28 participants (élèves et enseignants
enseignants de l’Ecole départementale de musique, élèves du CRR du Grand Besançon,
amateurs). / Gratuit
Ces actions de sensibilisation et de transmission sont proposées en partenariat avec l’Addim 70, avec le soutien
spécifique de l’Etat (FNADT) dans le cadre de la Convention interrégionale du Massif des Vosges 2015-2020.
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Résidence Ensemble Les Timbres 20142014-20152015-2016
Les musiciens fondateurs de cette formation de la nouvelle scène baroque, Yoko Kawakubo, Myriam
Rignol et Julien Wolfs, évoquent ce compagnonnage artistique au long cours.
Comment et pourquoi l’ensemble Les Timbres estest-il né ? Quelles sont ses caractéristiques et spécificités ?
Il est des coïncidences dans la vie qui ne s’expliquent pas… On a l’impression que c’est du ressort du
hasard, et en même temps, que ça n’aurait pas pu être autrement.
C’est le cas de la création de l’ensemble Les Timbres : l’histoire banale de trois jeunes étudiants musiciens
qui décident de faire de la musique de chambre ensemble. L’histoire aurait pu s’arrêter là. Mais voilà que
la « mayonnaise prend », que les récompenses de grands concours internationaux font connaître le
groupe, et que, à un moment donné, sans qu’on en ait perçu la gestation, un ensemble est né, dont les
caractéristiques sont d’autant plus fortes qu’elles n’ont pas eues à être imaginées, mais qu’elles s’ancrent
dans une réalité observable.
Les Timbres pratiquent leur musique dans un souci démocratique, en donnant à chaque voix, même la plus
petite, la place d’être entendue : par conséquent, l’ensemble n’a pas de directeur artistique. Même si Yoko,
Myriam et Julien se partagent des tâches administratives qui déclenchent parfois des choix artistiques,
tous les artistes réunis sont également partie prenante du projet musical. C’est pour cela que l’ensemble
se consacre, sans distinction d’esthétiques ou même de disciplines, à des projets légers, ne dépassant pas
une dizaine d’artistes, qui permettent à chacun de s’exprimer.
Quels sont les enjeux de cette résidence pour Les Timbres ?
Mais, si la naissance de l’ensemble s’est faite sans douleur, nous voici maintenant au moment toujours
délicat de la mise en place de ce qui lui permettra de perdurer : il faut cadrer, structurer, projeter, etc. C’est
en ce sens que la main tendue par Fabrice Creux et toute l’équipe de Musique et Mémoire est une chance
non négligeable pour Les Timbres. Cette résidence s’inscrivant dans la durée permet d’envisager des
projets à plus long terme, et en trois années, nous pouvons imaginer trouver un certain équilibre entre les
trois pôles principaux à travers lesquels nous travaillons : recherche, art et transmission.
Comment l’ensemble peutpeut-il conjuguer ses propres perspectives de développement avec celles du
festival ?
Les Timbres appréciant d’écouter la position des autres acteurs culturels, leur but n’est pas de faire
cavalier seul, mais bien de se rallier à des idées essentielles, élaborées et expérimentées sur le territoire
par le festival. Quand ces idées rejoignent les convictions profondes des membres du groupe comme c’est
le cas ici, on imagine aisément à quel point peut être forte l’envie de travailler ensemble ! Il nous semble
ainsi important d’élaborer des perspectives de développement de concert avec celles du festival et de son
territoire, car c’est ainsi, croyons-nous, que notre triade chercheur-artiste-enseignant sera la plus à même
de tisser un rapport judicieux avec un public précis.
La résidence de l'ensemble Les Timbres est soutenue par la DRAC de Franche-Comté, Ministère de la
Culture et de la Communication.
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VENDREDI 17 JUILLET, 21 H
BASILIQUE SAINT-PIERRE DE LUXEUIL-LES-BAINS
PROSERPINE
Un opéra de JeanJean-Baptiste Lully (1632(1632-1687)
1687) en version "de chambre" (Anvers, 1682)
Reconstitution en première mondiale (commande du festival)
Ensemble Les Timbres
Proserpine (dessus) : Julia Kirchner
Cérès (bas-dessus) : Cécile Pilorger
Mercure (haute-contre) : Branislav Rakic
Alphée (taille) : Josep Benet
Jupiter et Ascalaphe (basse-taille) : Josep Cabré
Pluton (basse) : Marc Busnel
Yoko Kawakubo et Maite Larburu, violons
Elise Ferrière, flûtes à bec
Benoît Laurent, hautbois et flûtes à bec
Myriam Rignol, viole de gambe
Etienne Floutier, violone
Julien Wolfs, clavecin
Miléna Duflo, percussions
Jana Rémond, mise en espace
Benoît Colardelle, lumières
Tragédie en musique sur un livret de Philippe Quinault, Proserpine fut créée le 3 février 1680 à SaintGermain en Laye. A cette date, Lully est à la tête de l’Académie Royale de musique depuis déjà 8 ans, et il
règne en maître sur le monde musical de la Cour du Roi Soleil, dont il a éclipsé par sa renommée et son
caractère la plupart de ses collègues compositeurs dramatiques.
Cette tragédie en musique suscita l'enthousiasme de ses contemporains, comme en témoignent Madame
de Sévigné dans sa lettre du 9 février 1680 : « l'opéra est au-dessus de tous les autres », et le nombre de
reprises de cette œuvre : plus de 10 fois entre 1680 et 1758 à Fontainebleau et au théâtre du Palais
Royal, elle fut représentée également à Wolfenbüttel en 1685, à Amsterdam, le 15 septembre 1688 et en
1703 ; des représentations eurent lieu également à Lyon en 1694, à Rouen en 1695.
Proserpine fut un des premiers opéras représentés à Anvers, fin 1682, du vivant de son auteur, et c’est
cette version-là que l’ensemble Les Timbres se propose de récréer.
Au musée Vleeshuis d’Anvers, les partitions originales utilisées lors de cette représentation sont
conservées. Grâce au concours du conservateur du musée, l’ensemble Les Timbres a pu accéder aux
partitions, et en avoir des copies. Ces partitions sont d’un intérêt extrême, car elles permettent de déduire
facilement l’instrumentation utilisée pour cette représentation : 2 dessus et basse-continue. Cette
instrumentation, si tant est qu’elle puisse surprendre actuellement (réduire l’effectif d’un opéra à une
poignée de musiciens !), est des plus courante à l’époque : en effet, l’orchestre de Lully était alors très
fourni - 5 parties de cordes et de nombreux vents -, et il était donc difficile d’imaginer pouvoir jouer avec
cette formation dans un cadre restreint. Réduire l’effectif instrumental permettait ainsi de pouvoir
« transporter » la musique (comme on le fait peut-être aujourd’hui avec les enregistrements ?). De plus,
alors qu’en général, il ne subsiste des partitions d’orchestre de Lully que le dessus et la basse et que les
parties intérieures sont à restituer, les partitions d’Anvers sont toutes originales, et toutes les parties
soigneusement notées à l’époque.
Cette instrumentation légère convient particulièrement à l’ensemble Les Timbres, qui promeut la musique
de chambre, et non pas l’orchestre. Et l’on peut dire que la version d’Anvers de Proserpine de Lully est une
version " de chambre" d’un grand opéra français.
17 h > répétition publique
Réservation
Réservation conseillée
20 €, 5 € (réduit), 15
15 € (adhérents Musique et Mémoire et de la MGEN)
MGEN)
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SAMEDI 18 JUILLET, 17 H
ESPACE MELIES, CINEMA
INEMA INTERCOMMUNAL DU PAYS DE LURE
TOUS LES MATINS DU MONDE
Film français d’Alain Corneau (1991) - 1 h54, d’après le roman de Pascal Quignard
Avec Jean-Pierre Marielle (Sainte Colombe), Gérard Depardieu (Marin Marais âgé), Guillaume Depardieu (Marin Marais
jeune), Anne Brochet (Madeleine), Caroline Sihol (Mme de Sainte Colombe), Carole Richert (Toinette), Michel Bouquet
(Baugin), Yves Gasc (Caignet)
Le célèbre violiste Marin Marais se souvient de son maître, un musicien solitaire, monsieur de Sainte
Colombe. Il raconte la vie austère de cet homme, l’éducation sévère qu’il infligea à ses deux filles après la
mort de sa femme, ainsi que la recherche d’une perfection absolue dans son art. Il raconte l’initiation qu’il
reçut de lui et surtout l’antagonisme qui opposa le jeune ambitieux désireux d’être reconnu par la Cour au
vieux musicien de l’ombre, intransigeant. À la suite d’une querelle avec son maître, Marin Marais poursuivit
son apprentissage avec Madeleine, la fille aînée de Sainte Colombe, qui devint aussi sa maîtresse. Elle lui
sacrifia tout, mais le jeune musicien s’éloigna pour mener une carrière brillante. La jeune femme se flétrit
puis se suicida. Hanté par les secrets du grand maître, Marin Marais épia la cabane dans laquelle Sainte
Colombe avait pris l’habitude de jouer pour faire revenir sa femme. Un soir, cependant, le vieil homme
surprit son ancien disciple et lui révéla enfin son art.
Réservation conseillée
5, 50 €
SAMEDI 18 JUILLET, 21 H
COUR DE L’HOTEL DE VILLE DE LURE
LE CARNAVAL
CARNAVAL DES ANIMAUX
Une satire du genre humain ! Et si nous étions tous des animaux ?
Ensemble Les Timbres
Yoko Kawakubo, violon
Myriam Rignol, viole de gambe
Julien Wolfs, clavecin
Aymeric Pol, comédien
Jana Rémond, texte et mise en scène
Benoît Colardelle, lumières
Une satire du genre humain, tantôt tendre et moqueuse, tantôt piquante et interrogative : et si nous étions
tous des animaux ?
Un texte écrit par Jana Rémond, mettant en scène différents aspects de nos caractères sous la forme de
saynètes métaphoriques, illustrées par des œuvres du répertoire baroque français inspirées par les
animaux.
Ce Carnaval est une fantaisie baroque construite sur un répertoire musical du XVIIIe siècle prenant comme
thématique les animaux - Les Fauvettes Plaintives de Couperin, La Poule de Rameau, Le Dragon de Michel
de la Barre... Les pièces dialoguent avec des textes d’inspiration baroque, offrant une galerie de portraits
aussi cyniques que comiques. Dans cette vie en perpétuel changement, à quoi peut-on se raccrocher ?
Pour trouver des réponses, le narrateur part à la rencontre d'animaux qui ont chacun leur mot à dire sur la
question. Incarnant tour à tour les différents animaux des pièces musicales, le comédien se fait à la fois
dragon, rossignol, papillon, moucheron…. Le dialogue entre texte et musique rend complices l’acteur et les
musiciens, qui se font aussi partenaires de jeu.
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SAMEDI 18 JUILLET, 23 H
COUR DE L’HOTEL DE VILLE DE LURE
LA GAMME EN FORME DE PETIT
PETIT OPERA
Marin Marais (1656(1656-1728)
Morceaux de Simphonie pour le Violon, la Viole et le Clavecin (Paris, 1723),
Ensemble Les Timbres
Yoko Kawakubo, violon
Myriam Rignol, viole de gambe
Julien Wolfs, clavecin
Jana Rémond, projection
Simon Wolfs et Blaise Adilon, photographies
Benoît Colardelle, lumières
Lors de la publication de ses Morceaux de Simphonie pour le Violon, la Viole et le Clavecin en 1723, Marin
Marais avait soixante-sept ans. Deux ans plus tard, il abandonnait son poste d’ordinaire de la musique de la
Chambre du Roi pour la Viole et mourut en 1728. Ce n’est donc pas un novice mais au contraire un homme
mûr et plein d’expérience qui rendit public l’un des plus incroyables monuments de la musique baroque
française : La Gamme, sous-titrée En forme de petit Opéra, est une œuvre de presque 900 mesures et 45
minutes pour seulement trois instruments.
Si l’on est de nos jours impressionné par cette pièce titanesque, il en fut de même à l’époque baroque
pour les contemporains de Marais : avec une autre œuvre extraite de son Quatrième Livre de Pièces de
Viole (Le Labyrinthe), La Gamme justifia en effet l’apparition du compositeur dans le Parnasse françois de
Titon du Tillet (1677-1762). Celui-ci rapporte que Marais « a surpris encore davantage les Connoisseurs en
Musique par sa Piece appellée, La Gamme, qui est une Piece de Symphonie qui monte insensiblement par tous
les tons de l’Octave, & qu’on descend ensuite en parcourant ainsi par des Chants harmonieux & melodieux tous
les tons differens de la Musique. »
La musique instrumentale baroque pour soliste ou ensemble ayant presque toujours été présentée dans
un contexte de suite de danses ou de sonates, on peut comprendre à quel point La Gamme fit sensation et
continue de nos jours à être une œuvre incontournable, à la fois fascinante et déconcertante.
Réservation conseillée
Tarifs pour les 2 programmes : 15 €, 5 € (réduit), 12 € (adhérents Musique et Mémoire et de la MGEN)
MGEN)
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DIMANCHE 19 JUILLET, 11 H
CHAPELLE SAINT-MARTIN DE FAUCOGNEY
AUCOGNEY
LE CLAVECIN DU GRAND SIECLE
Jacques Champion de Chambonnières (vers 1601/2-1672), Louis Couperin (1626-1661)
et Jean-Henry D’Anglebert (1629-1691)
Julien Wolfs,
Wolfs clavecin
Benoît Colardelle, lumières
“Tout le monde sait que cet illustre personnage a excellé par-dessus les autres, tant à cause des pièces qu’il a
composées que parce qu’il a été la source de la belle manière du toucher, où il faisait paraître un jeu brillant, et un
jeu coulant si bien conduit et si bien ménagé l’un avec l’autre qu’il était impossible de mieux faire.” Voici ce que l’on
peut lire à propos de Jacques Champion de Chambonnières dans une lettre de Monsieur Le Gallois, Lettre à
Mademoiselle Regnault de Solier touchant la musique, publiée en 1680. Bien des années auparavant, en 1636,
Mersenne louait déjà les qualités de Chambonnières : “Mais apres avoir oüy le Clavecin touché par le sieur de
Chanbonniere, [...] je n’en peux exprimer mon sentiment, qu’en disant qu’il ne faut plus rien entendre apres, soit
qu’on desire les beaux chants & les belles parties de l’harmonie meslées ensemble, ou la beauté des mouvemens, le
beau toucher, & la legereté, & la vitesse de la main jointe à une oreille tres-delicate, de sorte qu’on peut dire que cet
Instrument a rencontré son dernier Maistre.”
Champion de Chambonnières a dû montrer des dons très particuliers pour la musique puisqu’il reprendra la
charge de son père, musicien du roi, dès 1611 (il a alors à peine 10 ans !). Il est par ailleurs reconnu comme l’un
des meilleurs danseurs de la cour de Louis XIII, et on l’a encore vu danser aux côté de Louis XIV et de Lully dans
le Ballet Royal de la Nuit en 1653. La synthèse de cette connaissance approfondie de la danse, et du style de
l’écriture pour luth (instrument roi au tout début du XVIIe siècle) va donner naissance à ce style si particulier de
l’école française de clavecin du XVIIe siècle, avec le succès que l’on a pu voir. À partir des années 1640,
l’activité de Chambonnières est débordante, avec en plus de ses fonctions royales la fondation en 1641 de
“l’Assemblée des Honnestes Curieux”, organisation - financée par Chambonnières lui-même - donnant deux
concerts par semaine.
C’est en 1651, à cette époque où il est considéré comme l’un des maîtres de la musique française, que
Chambonnières reçoit chez lui une aubade offerte par les trois frères Couperin (dont Louis, né vers 1626),
venus de Chaumes-en-Brie. Chambonnières, impressionné par le talent de Louis le fait venir à Paris. Louis
Couperin y passa le reste de sa courte (puisqu’il mourut en 1661) vie, occupant le poste d’organiste à SaintGervais - il aurait refusé de prendre la place de Chambonnières en tant que claveciniste du roi par
reconnaissance pour son maître ! Son œuvre, imprégnée d’un génie hors du commun, d’audaces harmoniques,
d’un savant contrepoint sous des apparences simples, est presque exclusivement consacrée au clavecin et à
l’orgue, et nous est parvenue en manuscrits dont le plus célèbre, pour le clavecin, est le Manuscrit Bauyn,
manuscrit anonyme où l’on trouve par ailleurs de nombreuses pièces de Chambonnières. Ses Préludes, nonmesurés et notés donc sans rythme, uniquement en notes blanches, sont parmi les sommets de l’écriture pour
clavecin.
Malheureusement pour lui, le succès semble soudain abandonner Chambonnières, qui se verra obligé de
vendre la charge refusée par Louis Couperin au troisième claveciniste de ce programme, Jean-Henry
D’Anglebert, nommé Ordinaire de la Musique de la Chambre du Roi pour le Clavecin en 1662. On s’interroge
encore sur les raisons de cette disgrâce : problèmes financiers, prétentions nobiliaires ridicules ? Un autre
élément a dû jouer : l’incapacité de Chambonnières à réaliser la nouvelle basse continue, aptitude rendue
nécessaire par la nomination en 1661 de Lully en tant que Surintendant de la musique et Compositeur de la
Musique de la Chambre (puis Maître de la Musique de la Famille Royale en 1662), aptitude où D’Anglebert a dû
exceller.
On ne sait pas d’où D’Anglebert, fils d’un cordonnier de Bar-le-Duc, reçut son éducation musicale. À Paris, il fut
d’abord organiste, puis employé au service du Duc d’Orléans, frère du Roi, poste par lequel il devint proche de
Lully. Son œuvre consiste principalement en un superbe livre de pièces de clavecin, publié à Paris en 1689, et
qui synthétise l’art de toute sa vie : danses richement ornées, d’une grandeur et d’une magnificence dignes de
ce que Lully a pu réaliser sur la scène, et superbes transcriptions de pièces de Lully dont il a dû réaliser la basse
continue, transcriptions qui sont parmi les plus beaux exemples du genre.
Réservation obligatoire
12 €, 5 € (réduit), 10
10 € (adhérents Musique et Mémoire et de la MGEN)
MGEN)
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DIMANCHE 19 JUILLET, 13 H
MONTAGNE SAINT-MARTIN DE FAUCOGNEY
SIMPHONIES POUR LES SOUPERS DU ROY
PiquePique-Nique sonore
création / commande du festival
Michel-Richard De Lalande (1657-1726)
Suites extraites des Simphonies pour les Soupers du Roy (Paris, 1703 et 1713)
Ensemble Les Timbres
Yoko Kawakubo et Maite Larburu, violons
Elise Ferrière, flûte à bec
Myriam Rignol, viole de gambe
En collaboration avec le Restaurant Le Terminus et l’association des Commerçants de Faucogney.
L’habitude d’accompagner les repas avec de la musique est déjà illustrée dans l’Antiquité. Au Moyen-âge,
on parle de jongleurs et de troubadours qui viennent divertir les convives. A partir du XVe siècle, la
tradition devient presque une obligation pour les repas officiels.
Le souper du Roy est un cérémonial qui a lieu à 22h dans l’Antichambre du Grand Couvert. Pour
accompagner ce cérémonial, le Roy choisit des mouvements de danses dans un recueil de pièces réunies
pour l’occasion (Les Simphonies pour les soupers du Roy, composées par Michel-Richard Delalande).
Le roi soupe en public. Il se tient assis à sa table, au milieu, le dos tourné à la cheminée. Derrière lui,
debout, son premier médecin et quelques privilégiés. Plus loin derrière dans l’embrasure des portes se
presse la foule des autres courtisans et curieux. A la gauche du roi, au bout de la table, auprès des fenêtres
qui donnent sur la cour de marbre, sont assis Monsieur, frère du roi, son épouse, Madame, ou d’autres
membres de la famille royale. Adossée au mur qui fait face au roi, se tient la tribune réservée à la musique
des soupers.
Le menu se compose de quatre services de plats : potages, entrées, rôtis et entremets.
La musique de Delalande intervenait entre deux services.
C’est pour lui une reconnaissance en tant que compositeur, qui le place dans les hautes sphères de la
royauté. Ces symphonies vont continuer à être jouées bien après la mort de Delalande malgré la volonté
des rois Louis XV et XVI de se soustraire à l’étiquette. En effet, les soupers ne seront publics
qu’occasionnellement, mais la musique de Delalande continuera à y être jouée (sous les règnes de Louis
XV et XVI).
C’est un déjeuner musical moins fastueux - mais non pas moins délicieux ! - que propose l’ensemble Les
Timbres).
Réservation obligatoire
15 €, 8 € ((- de 12 ans)
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DIMANCHE 19 JUILLET, 15 H
FAUCOGNEY (places,
(places, rues, jardins, cours, église SaintSaint-Georges…)
LA CHASSE AUX
AUX CONCERTS
CONCERTS
Un parcours
parcours énigmatique interactif pour petits et grands
création / commande du festival
Ensemble Les Timbres
Yoko Kawakubo et Maite Larburu, violons
Elise Ferrière, flûte à bec
Myriam Rignol, viole de gambe
Jana Rémond, accessoires
Cette chasse aux concerts, construite sur le principe d’une chasse au trésor, est un prétexte à écouter de
courts instants de musique de manière inhabituelle et ludique.
Inhabituelle dans les lieux, car la musique investit la petite cité comtoise (rues, porches, cours, jardins…),
mais également inhabituelle dans l’écoute, puisqu’il s’agira lors de chaque moment musical de « chasser »
le prochain grâce à une énigme en relation avec la musique jouée et écoutée.
C’est simple et amusant… mais il est également possible d’écouter tout simplement !
La chasse aux concerts sera jumelée avec une visite guidée proposée par l’Office de tourisme des 1000
Etangs.
Gratuit
Action artistique > des temps de sensibilisation seront proposés aux enfants de la Communauté de communes des
1000 Etangs (lundi 8 et mardi 9 juin 2015).
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DIMANCHE 19 JUILLET, 17 H 30
EGLISE SAINT-JEAN BAPTISTE DE CORRAVILLERS
SONNONS EN TRIO !
L’apparition et l’évolution de la sonate en trio au XVIIe et XVIIIe en France
création / commande du festival
Michel Lambert (1610-1696), Marin Marais (1656-1728), François Couperin (1668-1733) et Jean-Marie
Leclair (1697-1764)
Ensemble Les Timbres
Yoko Kawakubo et Maite Larburu, violons
Myriam Rignol, viole de gambe
Julien Wolfs, clavecin
Benoît Colardelle, lumières
Si la sonate en trio fait immédiatement penser à l’Italie (avec son représentant le plus célèbre : Arcangelo
Corelli) et à l’Allemagne (avec le non moins célèbre Johann Sebastian Bach), ce programme s’attache à
retracer son apparition et son évolution en France au XVIIe et XVIIIe siècle, jusqu’à son abandon à la fin de
la période baroque.
Le recueil de Michel Lambert qui ouvre ce concert a été édité à Amsterdam en 1700 sous le titre de Pièces
en trio pour les Violons, Flûtes ou Hautbois. Cependant, ces pièces en trio ont en réalité été composées
comme préludes instrumentaux à des airs vocaux, pour les recueils d’Airs Sérieux et à Boire publiés par
Lambert en 1689. Avec cette réédition au siècle suivant sous ce titre très explicite de « Pièces en trio », il
semble tout de même véritablement justifié de les considérer parmi les premières pièces en trio
françaises du XVIIe siècle, ou en tout cas parmi les œuvres ayant inspiré les très nombreuses suites en trio
du XVIIIe siècle.
La filiation est d’ailleurs tout à fait perceptible avec la Suite en trio de Couperin, qui utilise exactement la
même formation : 2 dessus (ici des violons) et une basse continue. Le nom trio vient donc de l'écriture, et
n'est pas forcément liée au nombre des exécutants. Ainsi, la basse continue peut être réalisée par
plusieurs instruments en même temps, comme par exemple ici une viole de gambe et un clavecin. Les
parties des deux dessus peuvent être également jouées à l’unisson par plusieurs instruments, une
pratique très courante à cette époque. Enfin, une pièce en trio peut aussi n'être exécutée que par deux
instruments, un clavecin et un violon par exemple, le clavecin jouant simultanément une voix mélodique
et la basse, voire par un seul instrument capable de jouer toutes les voix, tel l’orgue.
C’est d’ailleurs une instrumentation quelque peu différente qui sera utilisée dans la Sonnerie de Marais,
ainsi que dans la Sonata VIII de Leclair, puisque c’est la viole qui tient le rôle de deuxième dessus, et le
clavecin seul qui assurera la basse continue.
De la Suite en trio à la Sonate en trio, il n’y a qu’un pas à franchir, qui est celui de la forme : en effet, la
suite de Couperin est composée de différents mouvements de danses (allemande, sarabande, menuet,
etc.), alors que les sonates de Leclair sont d’inspiration italienne avec 4 mouvements (lent-vif-lent-vif)
dont les titres indiquent des caractères et des tempi en italien.
Après Leclair, qui porta à son apogée le violon et la sonate en trio, cette formation déclina jusqu’à laisser
place au trio classique violon - violoncelle - piano et à toutes ses autres déclinaisons.
Réservation conseillée
12 €, 5 € (réduit), 10
10 € (adhérents Musique et Mémoire et de la MGEN)
MGEN)
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Ensemble Les Timbres
Fruit d'une amitié profonde qui se compléta avec les années d’une forte complicité musicale, l'ensemble
Les Timbres a été fondé par trois jeunes musiciens aux parcours variés : la violoniste japonaise Yoko
Kawakubo, la violiste française Myriam Rignol et le claveciniste belge Julien Wolfs. Les oeuvres en trio
constituant leur répertoire de prédilection, ils sont néanmoins rejoints de temps en temps par d’autres
artistes, comme la chanteuse Julia Kirchner, la flûtiste Anna Besson, le hautboïste Benoît Laurent, les
violistes Mathilde Vialle et Pau Marcos Vicens, ou encore la danseuse Anaïs Replumaz, avec lesquels ils
partagent de nouveaux projets musicaux ou transversaux.
Si certains se connaissent depuis l’enfance et ont fait leurs premières notes ensemble, la plupart des
membres des Timbres se sont rencontrés dans les Conservatoires Supérieurs d’Europe où ils effectuaient
leurs études (CNSMD de Lyon et de Paris, Conservatoire Supérieur d’Amsterdam et de La Haye,
Musikhochschule de Cologne et Leipzig, Conservatoire Royal de Bruxelles, …).
Peu après sa formation, l'ensemble a été lauréat du Xe Concours International de Musique de chambre
Premio Bonporti (Italie - 2008) avec un quatrième Premio, le Prix du Public et le Prix spécial du Jury pour la
meilleure interprétation de la basse continue.
L’année suivante, il remporta le Premier Prix au prestigieux Concours International de Musique de
chambre de Bruges (Belgique - 2009), ainsi que celui de la meilleure création contemporaine.
L’ensemble travaille très régulièrement ensemble, avec la volonté bien affirmée, non seulement de visiter
le répertoire si riche et magnifique composé aux XVIIe et XVIIIe siècles, mais aussi et surtout d'explorer et
de développer en profondeur le travail de la musique d'ensemble (que ce soit sur le plan des couleurs, de
la confiance et de la réactivité entre les membres ou encore sur celui de l'improvisation à plusieurs).
Ces jeunes musiciens sont également d'ardents défenseurs de leur instrument en tant que moyen
d'expression à part entière, et non pas uniquement comme un outil permettant d'interpréter seulement un
certain type de musique (en l'occurrence baroque et aux alentours). C'est pourquoi ils sont très intéressés
par les nouvelles musiques qui naissent pour les instruments historiques, et ont ainsi créé en 2009 au
festival Musica Antiqua de Bruges une œuvre qui fut primée (Keihatsu, de Yoju-mi Kawori). Par ailleurs, ils
sont à l’origine de la création d’un spectacle (« Les Caractères ») mêlant musique baroque et danse
contemporaine qui vit le jour en janvier 2012.
En concert, ils se sont produits de nombreuses fois depuis 2007, en France notamment (festival des
Jeunes Interprètes du Boulou, festival Jeunes Talents de Paris, festival de Tarantaise, festival d’Ambronay,
entre autres), ainsi qu'en Belgique (Concertgebouw de Bruges, festival de Wallonie, …), en Italie, en
Allemagne, en Espagne et au Japon.
L’Ensemble Les Timbres a bénéficié du soutien du CCR d’Ambronay dans le cadre de son programme de Résidences Jeunes
Ensembles, et de celui du Mécénat Musical Société Générale lors de ces récentes et futures tournées.
Discographie
Jean-Philippe Rameau, Pièces de clavecin en concert, ensemble Les Timbres / 1 CD digipack Musica Ficta,
février 2014, "Diapason d’Or" (septembre 2014)
www.leswww.les-timbres.com
timbres.com
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Vox Luminis / Lionel Meunier
Bach, une famille au long cours !
Bach en Allemand signifie ruisseau. Pourtant, lorsque l’on parle de la famille Bach en musique, on devrait
plutôt parler de fleuve, d’une longueur et d’une richesse inouïe grâce à ses nombreux affluents et
atteignant son apogée avec Johann Sebastian.
Johann Sebastian Bach a établi lui-même un premier arbre généalogique, qu’il a intitulé Ursprung der
musicalisch-Bachischen Familie. Plus de la moitié des membres de la famille furent organistes à Eisenach
ou dans les villes voisines. La famille est divisée en deux branches : celle d'Erfurt et celle d'Arnstadt.
Durant plus d'un siècle, la famille Bach a dominé la vie musicale d'Erfurt à tel point, qu'en 1793 encore,
tous les musiciens du conseil de la ville s’appelaient "Bach" ! Rien que dans les registres de l'Église des
Commerçants - Kaufmannskirche - sont consignés pas moins de soixante baptêmes, mariages et
enterrements pour cette famille.
Ce qui m’intéresse le plus c’est le parcours conduisant à l’avènement d’un tel maître unanimement
reconnu. Le berceau de cette lignée date du début du XVIIe siècle, qui est aussi ma période favorite. Le
thème de cette résidence s’est d’ailleurs imposé quasi instantanément à Fabrice Creux et moi et nous
n’eûmes pas besoin de plus de quelques minutes pour choisir dans l’euphorie les trois programmes et
décider du titre à lui donner. Nous nous réjouissions déjà d’entendre ces cantates de jeunesse du grand
Jean-Sébastien et aussi d’en approfondir le mystère de leur genèse.
Trois concerts ne permettent évidemment pas de tout passer en revue mais il est cependant possible
d’emmener le public dans un voyage unique, grâce au concept original de Musique et Mémoire.
Deux des concerts de Vox Luminis sont consacrés aux cantates sacrées.
Dans ce domaine le nom de Johann Sebastian Bach (1685-1750) s’impose de lui-même. À juste titre. Plus
de 200 cantates ont été retrouvées, et elles sont pour la plupart de véritables chefs d’œuvre. Celles qui
datent de son séjour à Leipzig, comportent le plus souvent un chœur d’entrée, une alternance d’airs et de
récits, et un choral.
Le style des cantates dites "de jeunesse" vient tout droit de ses prédécesseurs, aux premiers rangs
desquels figurent Johann Pachelbel (1653-1706) et Dietrich Buxtehude (1637-1707) et ne comportent
pas encore de récit ou de choral.
Pachelbel fut un ami proche du père de Johann Sebastian, Ambrosius Bach, au point de devenir le parrain
de Johanna Judita, l’une des sœurs de Johann Sebastian, ainsi que le professeur de Johann Christoph, son
frère ainé ; il faisait donc partie de la famille !
Ces cantates qui s’enchainent d’un trait impressionnent l’auditeur. Christ lag in Todesbanden BWV 4 fascine
particulièrement par sa beauté mais aussi par le lien qu’elle tisse avec le passé. Son instrumentation vient
tout droit des cantates données à Arnstadt dont Vox Luminis fera entendre un florilège. Il célèbrera en
2015 les 400 ans de la naissance de cette lignée avec Heinrich Bach (1615-1692) qui donna naissance
notamment à Johann Christoph (1642-1703) et Johann Michael Bach (1648-1694). Johann Sebastian
épousera d’ailleurs Maria Barbara la fille de ce dernier. Le public entendra également la version originale
de Pachelbel dont Bach, sans aucun doute possible, s’est inspiré.
Enfin, cette cantate, avec notamment l’utilisation d’un cantus firmus tout au long de l’œuvre, fait penser
immanquablement au Choralmottete - motet basée sur un choral allemand en cantus firmus - et aux motets
en général. Incontestablement, le motet est l’autre genre de composition sacrée le plus répandu à
l’époque baroque. Celui-ci me permet d’ajouter en plus des deux fils d’Henrich, deux autres membres de
la famille d’Erfurt, Johann et Johann Ludwig.
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Ce concert dédié à la dynastie des Bach montrera la diversité de leurs compositions mais aussi l’évolution
qui conduira à l’écriture des célèbres, et légitimement célébrés, motets de Johann Sebastian Bach. Il les
admirait au point d’en posséder des copies personnelles.
Un parcours unique et passionnant grâce au festival Musique et Mémoire et à son directeur artistique
Fabrice Creux. En écrivant ces lignes je ne regrette qu’une seule chose : ne pas pouvoir être dans le public
parmi vous !
Lionel Meunier
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Vox Luminis / Lionel Meunier
Bach, une famille au long cours
cours !
Bach est le plus brillant représentant d'une dynastie musicale exceptionnelle. Toutefois, les œuvres de ses
ancêtres et cousins sont largement méconnues. Une injustice que répare le brillant ensemble belge Vox
Luminis, encensé par la critique internationale depuis l’obtention d’un prestigieux "Gramophone
Recording of the Year", considéré comme l'équivalent des Oscars pour la musique classique !
A l’issue des concerts, Lionel Meunier dédicacera le nouvel enregistrement de Vox Luminis consacré aux motets
de la famille Bach (1 CD Ricercar, 2015).
VENDREDI 24 JUILLET, 21 H
EGLISE LUTHERIENNE D’HERICOURT
LA DYNASTIE BACH
100 ans de motets
Johann Bach (1604-1673), Johann Christoph Bach (1642-1703), Johann Ludwig Bach (1642-1703), Johann Michael
Bach (1648-1694)
Ensemble Vox Luminis
Zsuzsi Tóth et Kristen Witmer, sopranos
Daniel Elgersma, Barnabás Hegyi et Jan Kullmann, altos
Olivier Berten, Robert Buckland et Philippe Froeliger, ténors
Achim Hoffmann et Lionel Meunier, basses
Bart Jacobs, orgue positif
Benoit Vanden Bemden, violone
Benoît Colardelle, lumières
Johann, Johann Michael, Johann Christoph, Johann Ludwig… Difficile de s’y retrouver entre tous les Johann
de cette véritable dynastie ! Cependant une chose est certaine, ils ont tous été admirés par le plus célèbre
des Bach, Johann… Sebastian qui possédait dans sa bibliothèque musicale à Leipzig des copies
personnelles de certaines de leurs compositions.
C’est donc une plongée dans les œuvres de cette famille qui permet de mieux comprendre d’où viendront
les motets du grand Johann Sebastian. Mais cette immersion permet surtout d’entendre une grande
diversité d’écriture dans ces motets, généralement courts et écrits à partir d’un texte sacré. C’est tour à
tour des doubles chœurs classiques, des choralmottete à 5 voix, des doubles chœurs asymétriques, un
ensemble de chanteurs caché à la demande du compositeur, un motet où une soprano apparait
soudainement et même un motet à 6 voix (rare) festif pour le nouvel an qui se succèderont et permettront
de tenir en haleine l’auditeur. Un sublime voyage… mélange de recueillement, d’émotion, de suavité et de
joie.
17 h > répétition publique
Réservation conseillée
15 €, 5 € (réduit), 12
12 € (adhérents Musique et Mémoire et de la MGEN)
MGEN)
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SAMEDI 25 JUILLET, 21 H
EGLISE SAINT-MARTIN DE LURE
BACH LA LIGNEE D'ARNSTADT
Heinrich Bach (1615-1692)
Ich danke dir Gott
Johann Michael Bach (1648-1694)
Herr, der König freuet sich
Liebster Jesu, hör mein Flehen
Johann Christoph Bach (1642-1703)
Die Furcht des Herren
Herr, wende dich und sei mir gnädig
Johann Sebastian Bach (1685-1750)
Christ lag in Todesbanden BWV 4
Ensemble Vox Luminis
10 chanteurs, 2 violons, 2 altos et basse continue (basson, violoncelle, contrebasse/violone et orgue positif)
Benoît Colardelle, lumières
Il n’est pas aisé de s’y retrouver chez les Bach et de démêler les différentes lignées. Ils portent tous le
même nom et beaucoup sont musiciens/compositeurs. L’ensemble Vox Luminis a choisi de s’intéresser à
la lignée d’Arnstadt, berceau le plus prolifique de la famille Bach.
Il y a exactement 400 ans que naquit Heinrich Bach (1615-1692), le patriarche de cette lignée. Celui-ci a
écrit une seule cantate à 5 voix et 2 violons, 2 altos et basse continue dans un style se rapprochant de
Schütz. Il donna naissance à deux fils compositeurs plus connus : Johann Michael (1648-1694) et Johann
Christoph (1642-1703).
Ces derniers ont écrit des cantates pour les mêmes effectifs vocaux (4 ou 5 voix) et instrumentaux (cordes)
suivant l’exemple du père mais dans un style déjà plus baroque. Mais le hasard et l’amour font plutôt bien
les choses : Johann Sebastian est nommé organiste à Arnstadt à 18 ans mais a aussi épousé en première
noce une Bach, Maria Barbara, qui n’est autre que la fille de Johann Michael ! A l’évidence, La cantate Christ
lag in Todesbanden (BWV 4), écrite pour 4 voix, 2 violons, 2 altos et basse continue, s’inscrit dans cette
même veine musicale. Elle n’est pas datée de façon tout à fait certaine mais semble avoir été écrite dans
les mois suivant le départ d’Arnstadt pour Mühlhausen de Johann Sebastian ou peut-être juste avant. Une
chose est certaine, c’est un chef d’œuvre et une manière parfaite de conclure ce fabuleux parcours dans la
même…ligne.
18 h > répétition publique
Réservation
Réservation conseillée
15 €, 5 € (réduit), 12
12 € (adhérents Musique et Mémoire et de la MGEN)
MGEN)
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DIMANCHE 26 JUILLET, 17 H
EGLISE SAINTE-ANTIDE DE FRESSE
PACHELBEL ET BACH
Cantates de jeunesse
Johann Pachelbel (1653-1706)
Christ lag in Todesbanden
Was Gott tutt das ist Wohlgetan
Johann Sebastian Bach (1685-1750)
Aus der Tiefe, ruf ich Herr zu dir BWV 131
Weinen, klagen, sorgen BWV 12
Ensemble Vox Luminis
9 chanteurs, 2 violons, 2 altos, hautbois et basse continue (basson, violoncelle, contrebasse/violone, orgue positif)
Benoît Colardelle, lumières
Quand on parle de cantates, le nom de Johann Sebastian Bach (1685-1750) s’impose immédiatement. À
juste titre, car plus de deux cents d’entre elles ont été retrouvées et sont pour la plupart de véritables
chefs d’œuvre. Celles de la période de Leipzig comportent le plus souvent un chœur d’entrée, une
alternance d’airs et de récits, et un choral. Mais Vox Luminis s’intéresse ici à celles que l’on nomme
habituellement les "cantates de jeunesse". D’un style hérité de ses prédécesseurs, elles ne comportent
pas encore de récit ou de choral harmonisé.
Pachelbel, fut un ami proche du père de Johann Sebastian, Ambrosius Bach, au point de devenir le parrain
de Johanna Judita, l’une des sœurs du futur Cantor de Leipzig, ainsi que le professeur de Johann
Christoph, son frère ainé.
La mise en perspective de ces cantates "continues" sans pause, permet de comprendre à quel point
Johann Sebastian maîtrise ce style dès son plus jeune âge, et témoigne de sa filiation évidente avec
Pachelbel.
Ce magnifique programme illustre la filiation musicale évidente entre Bach et Pachelbel.
Réservation conseillée
15 €, 5 € (réduit), 12
12 € (adhérents Musique et Mémoire et de la MGEN)
MGEN)
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Vox Luminis / Lionel Meunier
« L'effectif du jeune ensemble Vox Luminis donne de ces œuvres aux styles contrastés mais toutes
tournées vers le passé (de l'époque), des interprétations raffinées et éloquentes, portées par des voix très
justes, aux timbres corsés mais capables de se fondre en une couleur commune. » Martine Dumont, La Libre
Belgique
C'est en 2004 que l'ensemble Vox Luminis voit le jour à l'occasion d'un concert donné à Namur (Belgique).
Dès le départ, l'ensemble se définit comme un groupe à géométrie variable composé de voix solistes, d’un
continuo et d’instrumentistes additionnels suivant les besoins. Les membres de l'ensemble sont, dans leur
grande majorité, passé par le creuset vivifiant d'un des principaux centres européens de musique
ancienne: le Conservatoire Royal de musique de La Haye. C'est depuis cette ville que Vox Luminis déploie
tout d'abord ses activités avant de se fixer définitivement à Namur à partir de 2009.
Fort de la stabilité et de la cohésion de son effectif depuis sa création, l'ensemble impressionne et séduit,
tant par la personnalité qui émane de chaque timbre, que par la cohésion dans l'équilibre et
l'homogénéité des voix qui se fondent en une couleur commune. Vox Luminis se caractérise aussi par
l'enthousiasme de ses membres à partager leur passion de la musique ancienne avec le public.
L'ensemble se consacre essentiellement au répertoire italien et allemand du XVIe au XVIIe siècle.
Depuis sa création, Vox Luminis s’est produit dans de nombreux festivals en Belgique, France, Croatie et
Pays-Bas et notamment au festival d’Ambronay, aux Rencontres Musicales de Vézelay, au festival de SaintMichel en Thiérarche, au Juillet Musical de Saint-Hubert, aux Nuits de septembre de Liège, au festival de
Stavelot, au Midsummer festival d’Hardelot, à l’Automne Musical de Spa, au festival Bach en Combrailles.
En 2012, Vox Luminis est en résidence au festival Musique et Mémoire et apparaitra pour la première fois
au Oude Muziek d’Utrecht, à Musica Antiqua de Bruges, à AMUZ Antwerpen, au festival van Vlanderen
Gent, au festival de Saintes, au Centro Culturel Belém de Lisbonne…
Vox Luminis enregistre en exclusivité pour le label belge Ricercar. Pour celui-ci l’ensemble a enregistré le
Stabat Mater à 10 voix de Domenico Scarlatti, les Sacrae Cantiones de Samuel Scheidt, les Musicalische
Exequien de Heinrich Schütz et English Royal Funeral Music (Purcell, Morley, Tomkin). Ces Cds ont été
acclamés par la critique internationale et ont reçu de nombreux prix comme le "Diapason d’Or", l’ "Editor’s
Choice" de Gramophone, le "Preis der Deutschen Schallplatten Kritik", le "Choc" de Classica,, le "Joker" de
Crescendo, le "Coup de Cœur" de l’Académie Charles Cros ou la "Muse d’or" de Muse Baroque. Le dernier
CD de Vox Luminis, consacré à Schütz, a fait l’unanimité de la critique internationale. Cette unanimité s’est
notamment concrétisée par un prestigieux "International Classical Music Award", un "Diapason d’Or" en
France et le prix "Caecilia" de la presse musicale Belge.
L'ensemble Vox Luminis est reconnu par la Communauté Française Wallonie Bruxelles de Belgique et les
Tournées Art et Vie, et est soutenu par la Ville de Namur.
www.voxluminis.com
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Ensemble Les Surprises / Louis Noël Bestion de Camboulas
L'Opéra, du salon à l'église…
L’ensemble Les Surprises est né sous l'étoile de l'opéra français. Ainsi nommé en référence aux Surprises
de l'Amour, opéra-ballet de Jean-Philippe Rameau, il revendique son attachement à ce compositeur, à la
musique française baroque et à la redécouverte de son répertoire oublié à l’image de cet opéra peu
connu.
Né à Florence, véritable fusion entre le théâtre et la musique, l’opéra est le lieu de déploiement idéal de la
pensée baroque. Que ce soit par sa théâtralité de tous les instants, son hyper-expressivité ou son goût des
vifs contrastes, la musique des XVIIe et XVIIIe siècles est éminemment dramatique.
En France, au début des années 1670, Quinault et Lully inventent la tragédie lyrique. Synthétisant la noble
déclamation de la tragédie classique, elle émerveille par sa dimension spectaculaire, due aux jeux de
machines et aux décors somptueux. Elle sera concurrencée, dès les années1700, par l’opéra-ballet, genre
plus léger, tout en demeurant la forme de théâtre lyrique privilégiée tout au long du XVIIIe siècle.
L’ensemble Les Surprises évoque cet art qui irradie tous les espaces… grandioses ou intimes… profanes ou
sacrés. Un parcours sous le signe du merveilleux !
La Musique Française
L’ensemble Les Surprises est né sous l'étoile de l'opéra français. Ainsi nommé en référence aux Surprises
de l'Amour, opéra-ballet de Jean-Philippe Rameau, il revendique son attachement à ce compositeur, à la
musique française baroque et à la redécouverte de son répertoire oublié à l’image de cet opéra peu
connu.
Le programme en création Les Éléments sera donc naturellement consacré à la musique d’opéra. L’opéraballet Les Éléments, co-écrit par Delalande et Destouches, sera ici traité en opéra de salon, tel qu’on le
faisait au XVIIIe siècle pour transporter la musique « à la mode » dans des lieux plus ou moins grands pour
différentes circonstances. Cet opéra, créé en 1721 et joué jusqu’en 1781, sera redonné en première
recréation mondiale.
Parallèlement et dans le souci de défendre des compositeurs peu connus l’ensemble Les Surprises
donnera un programme de musique française centré autour de Sébastien de Brossard : Songes Sacrés,
programme qui fait se rencontrer musique sacrée pour trois voix d’hommes et musique profane
instrumentale.
Musique autour du Grand Orgue
L’orgue, instrument qui trouve ses origines au 3e siècle avant J-C, présente l’intérêt d’être un témoin de
l’histoire musicale et architecturale tout en étant un patrimoine local vivant.
Pour un ensemble de musique baroque, travailler aujourd’hui avec un Grand Orgue c’est s’inscrire dans la
recherche d’une pratique et d’un son historique. En effet un grand nombre de compositions des XVIIe et
XVIIIe siècles (que ce soit de musique sacré ou profane), ont été pensé pour être jouées avec un orgue de
tribune ou du moins un orgue de grande taille. De plus l’orgue permet de caractériser une esthétique
sonore en fonction d’un pays.
Plusieurs projets verront le jour pendant le festival 2015, autour de la musique pour et avec orgue.
Tout d’abord El Siglo de Oro, programme présentant les musiques des cours hispaniques au XVIe et au
début du XVIIe siècle, celles-ci étant présentes aussi bien en Espagne que dans les Flandres ou dans le
Nouveau Monde.
L’ensemble Les Surprises participera également à une journée consacrée au patrimoine organistique de la
ville de Belfort.
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MERCREDI 29 JUILLET, 21 H
ESPACE FRICHET, LUXEUIL-LES-BAINS
Mise en Oreille
Conférence présentation du travail de recherche autour Des Eléments (l’opéra de Salon au XVIIIe siècle)
LouisLouis-Noël Bestion de Camboulas
En 1721, Louis XV, alors âgé de onze ans, n’est pas encore couronné malgré la disparition six ans plus tôt
de son glorieux prédécesseur. Comme pour préfigurer son couronnement, et à l’image du Roi Soleil
fervent défenseur des arts, le jeune Louis doit montrer à tous sa maîtrise de la danse.
C’est lors de la première représentation des Eléments, co-écrit par Delalande et Destouches, que « dansa
avec beaucoup de grâce » Louis XV, entouré des « jeunes seigneurs de la Cour ».
Louis-Noël Bestion de Camboulas présente cet opéra-ballet et évoque la démarche de l’ensemble Les
Surprises de le faire entendre en version de chambre, pratique courante à l’époque.
Gratuit
L’opéra de salon au XVIIIe siècle
La France au XVIIIe siècle fut le théâtre d'un grand nombre de créations lyriques dont la qualité et la
diversité restent aujourd'hui étonnantes : tragédies lyriques, opéra-ballets, pastorales héroïques,
comédies lyriques, intermèdes, etc. Ainsi, on recense à l'Académie Royale de Musique près de cent
créations d'œuvres lyriques entre 1700 et 1750.
Mais l'opéra n'était pas l'apanage de cette grande institution parisienne, et les problèmes découlant de
l'interprétation d’œuvres d’envergure n'étaient pas sans rappeler les préoccupations budgétaires
modernes. On aimait alors à transporter les opéras dans des cadres plus intimes, et jouir ainsi des derniers
« airs à la mode ». Pour ces occasions, les opéras étaient remaniés par les compositeurs eux-mêmes ou
par leurs collègues, afin d’être en cohérence avec le lieu et l'effectif instrumental à disposition. Un bel
exemple de cet art de la transposition est l'arrangement pour deux violes et continuo de l'opéra-ballet Les
Surprises de l'Amour de Jean-Philippe Rameau, fait par Ludwig Christian Hesse, dont le père fut
simultanément l’élève de Marin Marais et Antoine Forqueray. De même, Jean-Philippe Rameau édita en
1735 ses Indes Galantes réduites à quatre « Grands Concerts » en précisant dans sa préface qu'il les avait
ordonnées « en pièces de clavecin […] sans que cela puisse empêcher de les jouer sur d'autres
instruments ». Ces petits opéras en formation de chambre permettaient aux amateurs éclairés
d'interpréter eux-mêmes les œuvres entendues à l'Académie Royale. D'ailleurs, la cantate, genre musical
tant apprécié par la bonne société parisienne du XVIIIe siècle, n'est-elle pas un opéra de salon ? Il n'est pas
étonnant de voir cette pratique se développer à une époque où les idées des Lumières commencent à se
répandre dans les soirées et concerts privés.
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JEUDI 30 JUILLET, 21 H
BASILIQUE SAINT-PIERRE DE LUXEUIL-LES-BAINS (TRANSEPT)
EL SIGLO DE ORO
Musiques des cours hispaniques de Madrid à Innsbruck en passant
passant par l’Amérique Latine
Ensemble Les Surprises
Eugénie Lefebvre, soprano
Alice Julien-Laferrière, violon
Juliette Guignard, viole de gambe
Louis-Noël Bestion de Camboulas, orgue positif
Benoit Colardelle, lumières
El Siglo de Oro illustre la musique des cours hispaniques, qui aux XVIe et XVIIe siècles avait de
nombreuses places fortes aussi bien en Espagne qu'en Belgique, aux Pays-Bas, ou encore dans le «
Nouveau Monde ». Ce programme inédit propose des œuvres de compositeurs emblématiques de cette
époque, tels Antonio de Cabezon, Joan Cabanilles, mais aussi Peter Philipps, ou Bartoloméo de Selma,
Peeter Cornet, Juan Guerrero.
Réservation conseillée
15 €, 5 € (réduit), 12
12 € (adhérents Musique et Mémoire et de la MGEN)
MGEN)
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VENDREDI
ENDREDI 31 JUILLET, 21 H
BASILIQUE SAINT-PIERRE DE LUXEUIL-LES-BAINS
LES ELEMENTS
De Mrs Delalande et Destouches
Reconstitution en première mondiale (commande du festival)
Ensemble Les Surprises
Louis-Noël Bestion de Camboulas, clavecin et direction
Hasnaa Bennani, soprano
Eugénie Lefebvre, soprano
Étienne Bazola, basse
Alice Julien-Laferrière, Gabriel Ferry, violons
Sandra Latour, traverso
Matthieu Bertaud, flûtes
Laura Duthuillé, hautbois
Sophie Iwamura, alto
Juliette Guignard, viole
Marie-Amélie Clément, contrebasse
Anaïs Ramage, basson
Etienne Galletier, théorbe
Sylvain Fabre, percussions
Benoit Colardelle, lumières
Les thématiques des éléments et du chaos ont fortement marqué les compositeurs d’opéras au XVIIe et
XVIIIe siècles. Ainsi en 1721 est créé au Palais des Tuileries Les Eléments, ballet de Michel-Richard
Delalande et André-Cardinal Destouches, avec la participation exceptionnelle à la danse du jeune Louis
XV, alors âgé de onze ans, et de tous les « jeunes seigneurs de la Cour ».
Cet opéra-ballet aura connu un grand succès et aura une influence très importante durant tout ce siècle,
puisqu’il sera rejoué aussi bien à Paris qu’à Versailles, ou à Fontainebleau jusqu’en 1781.
Mais l’opéra n’était pas uniquement l’apanage de grandes institutions, on aimait alors à transporter les
opéras dans des cadres plus intimes, et jouir ainsi des derniers « airs à la mode ». Nombreux sont les
exemples de concerts privés, aux effectifs variés, s’adaptant tant aux cours royales qu’aux salons
bourgeois. Les œuvres étaient remaniées afin d’être en cohérence avec le lieu et l’effectif à disposition.
C’est dans cette démarche que l’ensemble Les Surprises présente Le Concert des Eléments, tel que l’avait
fait Jean-Philippe Rameau pour ses Indes Galantes (Indes Galantes réduites à quatre Grands Concerts),
recréant ainsi un nouveau livret, une nouvelle dramaturgie, illustrant au plus près le chaos, l’air, le feu, la
terre et l’onde.
17 h > répétition publique
Réservation conseillée
20 €, 5 € (réduit), 15
15 € (adhérents Musique et Mémoire et de la MGEN)
MGEN)
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Hasnaa Bennani, soprano
Hasnaa Bennani est diplômée du CNSMD de Paris en chant, dans la classe de Glenn Chambers, elle se
perfectionne en musique ancienne auprès d’Howard Crook, Isabelle Poulenard et Stéphane Fuget. Hasnaa
Bennani a remporté en 2011 le 1er Prix du Concours de Chant Baroque de Froville.
A l’opéra, Hasnaa Bennani a incarné le rôle-titre de l’Enfant et les sortilèges de Ravel, celui de Barbarina
dans Le Nozze di Figaro de Mozart avec Opéra Eclaté mis en scène par Olivier Desbordes. Elle a joué le rôle
de Teosena dans Caligula Delirante de Pagliardi avec Le Poème Harmonique dirigé par Vincent Dumestre
en tournée en France et en Belgique.
Hasnaa Bennani a joué Venus dans Venus et Adonis de Blow sous la direction de Jean-Claude Malgoire au
Théâtre de Tourcoing et au Théâtre des Champs Elysées à Paris. Avec le Poème Harmonique, elle a
enregistré Les Leçons des Ténèbres de Couperin pour le Label Alpha au Château de Versailles. Elle était
également Corisande dans Amadis de Lully au Festival de Beaune et au Château de Versailles avec
lesTalens Lyriques sous la direction de Christophe Rousset. Elle chante également La Messe en si mineur de
Bach sous la direction de Marc Minkowski à Amsterdam, Lausanne et Vienne.
La saison 2014-2015 sera marquée par les rôles de Cléone et une Ombre heureuse dans Castor et Pollux
de Rameau au Théâtre du Capitole avec les Talens Lyriques, ainsi que dans la production de Castor et
Pollux au Théâtre des Champs Elysées avec Le Concert Spirituel dirigé par Hervé Niquet. Elle sera
également Amour dans Zaïs de Rameau avec les Talens Lyriques, au Concertgebouw d'Amsterdam et à
l'Opéra Royal de Versailles.
Eugénie Lefebvre, Soprano
Eugénie Lefebvre intègre en 2007 le Centre de Musique Baroque de Versailles puis se perfectionne à la
Guildhall School of Music and Drama de Londres. Elle se perfectionne avec Howard Crook et Isabelle
Poulenard et Stéphane Fuget. En septembre 2013, elle est lauréate du concours international de chant
baroque de Froville.
Eugénie Lefebvre aborde les rôles de l’Hymen dans l'opéra Cadmus et Hermione de Lully avec le Poème
Harmonique sous la direction de Vincent Dumestre à l'Opéra-Comique, et Hersilie dans Le Pouvoir de
l'Amour de Pancrace Royer avec Patrick Bismuth. Elle a également chanté le rôle de La Conversation dans
Les Plaisirs de Versailles de Charpentier à l'Opéra de Lille dirigé par Emmanuelle Haïm. Eugénie Lefebvre
s’est produite dans le spectacle Le Bourgeois Gentilhomme avec François Morel, en collaboration avec
l’ensemble La Rêveuse, en tournée dans toute la France.
Par ailleurs Eugénie Lefebvre chante régulièrement sous la direction d’Emmanuelle Haïm (Hippolyte et
Aricie), Pierre Cao (Magnificat de Bach), Olivier Schneebeli, Vincent Dumestre et Jean-Claude Malgoire.
Etienne Bazola, Baryton
Pianiste et chanteur de formation, Etienne Bazola est diplômé du CNSMD Lyon dans la classe d’Isabelle
Germain et de Fabrice Boulanger. Il se perfectionne avec Francois Leroux, Christian Immler, Rosemary
Joshua et Udo Reinemann.
A la scène il tient le rôle de Figaro (Les noces de Figaro, Mozart), Gasparo (Rita ou le mari battu, Donizetti) et
chante les parties solistes du Regina Coeli de Mozart, de La passion selon St Matthieu de Bach, du Requiem
de Fauré, de la Lamentation pour le Mercredi Saint de Zelenka, du Dixit Dominus, et de nombreux motets et
psaumes de Charpentier.
Il chante sous la direction de Jean Tubery avec l'académie européenne d'Ambronay en tournée en France
(Paris, Marseille, Toulouse, Avigon, Ambronay...) et en Italie (Venise, Brescia, Modena). Il chante également
sous la direction de Ton Koopmann, Françoise Lasserre et avec les ensembles Pygmalion,
Correspondances, Concerto Soave, etc. Il a enregistré trois disques pour les labels Harmonia Mundi,
Ambronay Editions et Zig-Zag Territoires, notamment en 2013 le premier disque de l’ensemble Les
Surprises.
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SAMEDI 1ER AOUT
BELFORT / L’ORGUE EN SCENE
16 H, EGLISE SAINTESAINTE-ODILE
Orgue italien Gérald Guillemin (1979)
FRESCOBALDI
RESCOBALDI, L’ANGE DU CLAVIER
L'art du maître de Saint-Pierre de Rome, de sa musique sacrée à sa musique profane.
extraits des Fiori Musicali, Arie, Partite et Canzone
Ensemble Les Surprises
Alice Julien-Laferrière, violon
Stephen Collardelle, ténor
Louis-Noël Bestion de Camboulas, orgue italien (Gérald Guillemin, 1979)
Benoit Colardelle, lumières
Girolamo Frescobaldi, né en 1683, fut l’exact contemporain de Claudio Monteverdi. Si ce dernier est
considéré comme le maître incontesté de la musique vocale, Frescobaldi fut tout autant célébré pour son
art du clavier.
Né à Ferrare, il effectue dans sa jeunesse un voyage dans les Flandres, où il aurait rencontré notamment
Sweelinck et Peter Philips, toute la fine fleur de l’école de clavier au tournant du XVIIe siècle !
Vers l’âge de 28 ans il devient organiste de Saint Pierre de Rome, et ce jusqu’à sa mort en 1643.
Il consacra l’essentiel de son travail à la composition pour clavier, mais bien qu’étant musicien d’église,
une grande partie de son œuvre est profane, comme l’atteste ses nombreuses toccate, arias vocales ou
canzoni pour instrument de dessus et basse-continue. Sa seule œuvre pour clavier ayant une destination
religieuse est le recueil des Fiori Musicali (Fleurs musicales), qui présentent des versets à alterner avec le
chant grégorien, ainsi que des toccate et ricercari.
Que ce soit dans le domaine profane ou sacré, Frescobaldi fut un maître déployant une écriture très fine,
dépassant les conventions rythmiques, au service de l’expression dramatique.
Réservation
Réservation conseillée
12 €, 5 € (réduit), 10
10 € (adhérents Musique et Mémoire et de la MGEN)
MGEN)
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21 H, CATHEDRALE SAINT
SAINTNT-CHRISTOPHE
Orgue historique Waltrin-Callinet-Schwenkedel (1750-1848-1971)
MIROIR DU TEMPS… DU XVIIIE AU XXE SIECLE
Louis Marchand (1669-1732) et Jehan Alain (1911-1940), deux compositeurs poètes
Ensemble Les Surprises
Stephen Collardelle, ténor
Louis-Noël Bestion de Camboulas, orgue historique
Benoit Colardelle, lumières
« Cette pièce doit être jouée comme les Préludes dont parlait Couperin…avec fraîcheur et
tendresse. » (Jehan Alain)
Personnalité musicale hors du commun et esprit cosmopolite, Jehan Alain vouait une admiration profonde
pour la musique ancienne, qu’il appréciait spécialement pour sa liberté́ d'interprétation, ses couleurs et
son sens de l'ornementation.
Les maîtres français de l’orgue et les instruments de l’époque classique vont inspirer avec constance son
œuvre, en particulier son univers harmonique et sonore. Les Variations sur un thème de Clément Jannequin,
composées après une visite en 1937 de l’orgue du Petit-Andelys (XVIIe siècle français, alors intouché), en
sont une illustration emblématique.
Ce concert sera le fruit d’une rencontre entre deux musiciens distant de 250 ans : Louis Marchand et Jehan
Alain. Tous deux précoces virtuoses de l’orgue, ils ont une même attirance pour la liberté de composition
et le déploiement d’un langage harmonique personnel. Le chant grégorien, source d’inspiration commune,
unira leurs œuvres en forme de suite à la française.
L’orgue historique de la Cathédrale St Christophe, choisi par Marie-Claire Alain pour l’enregistrement de sa
première intégrale de l’œuvre d’orgue de son frère, sera le traducteur sonore idéal de cette évocation en
miroir.
Réservation
Réservation conseillée
12 €, 5 € (réduit), 10
10 € (adhérents Musique et Mémoire et de la MGEN)
MGEN)
Tarifs pour les 2 concerts (16 h et 21 h)
15 €, 5 € (réduit), 12
12 € (adhérents Musique et Mémoire,
Mémoire, des Amis de l’Orgue et de la Musique de Belfort et de la
MGEN)
MGEN)
Concerts proposés par Musique et Mémoire en collaboration avec les Amis de l’Orgue et de la Musique de Belfort,
avec le soutien spécifique de l’Etat (FNADT) dans le cadre de la Convention interrégionale du Massif des Vosges
2015-2020, du Conseil général du Territoire de Belfort et de la Ville de Belfort.
28
L’ORGUE EN SCENE
Le mouvement de retour au baroque s'est attaché tout particulièrement à retrouver le son originel. Pour
Philippe Beaussant, c'est la « recherche du son, de la couleur du son, de la vérité du son, de la vérité
sonore d'une œuvre » qui importe vraiment.
Dans les années 70, alors que le répertoire d'orgue ancien se jouait sur des instruments inadaptés et que
les instruments antérieurs au XVIIIe siècle sont meurtris, quelques organistes "pionniers" redonnent vie à
un patrimoine oublié. Ils explorent les répertoires en redécouvrant les principes d'interprétation et
révèlent au public des pages majeures de la mémoire musicale.
Ainsi, grâce à la restauration scrupuleuse des orgues d'époque et la construction d'instruments typés, les
organistes ont retrouvé progressivement les sonorités adaptées aux différentes littératures européennes
des XVIIe et XVIIIe siècles.
C'est dans ce contexte que Jean-Charles Ablitzer a initié à Belfort la construction d'instruments aux
esthétiques sonores affirmées : l'orgue italien de l'église Sainte-Odile (Gérald Guillemin, 1979) et l'orgue
nordique du temple Saint-Jean (Marc Garnier, 1984).
Avec l’orgue historique français de la cathédrale Saint-Christophe, ces instruments aux esthétiques
sonores très affirmées, constituent un ensemble patrimonial unique en France, permettant d’interpréter
dans des conditions idéales les répertoires français, italiens et nord allemands de l’époque baroque.
Depuis 2006, le festival Musique et Mémoire conduit, en partenariat avec l’Association des Amis de
l’Orgue et de la Musique de Belfort, une action originale de valorisation et de mise en scène des orgues
baroques de la Ville de Belfort.
Cette collaboration a donné naissance à de nombreuses productions inédites défendues par l’organiste
Jean-Charles Ablitzer avec le concours d’artistes et d’ensembles de notoriété internationale (Robin
Renucci, Ludus Modalis, ensemble Correspondances, ensemble Les Timbres…).
Après avoir célébré en 2014 le 30e anniversaire de l’orgue nordique Marc Garnier du temple Saint-Jean, le
festival Musique et Mémoire renouvelle en 2015 ce lien fort tissé au fil des ans avec les orgues de la Cité
du Lion, en proposant une nouvelle forme de valorisation avec la mise en œuvre d’un parcours artistique
permettant au public d’appréhender toute la richesse et la singularité de l’orgue italien de l’église Sainte
Odile (Gérald Guillemin, 1979) et le grand orgue historique de la cathédrale Saint-Christophe (WaltrinCallinet-Schwenkedel, 1750-1848-1971)
29
DIMANCHE 2 AOUT, 11 H
CHŒUR ROMAN DE MELISEY
LA VIOLE DANS
DANS TOUS SES ETATS
musique baroque et musique contemporaine
Juliette Guignard,
Guignard viole de gambe
Benoit Colardelle, lumières
Adapter, changer, ornementer, inventer ; le musicien baroque a toujours été amené à transformer ce qu’il
joue.
Le langage est le premier outil du musicien ; mais est-il unique ou pluriel ? C’est le sujet de ce concert
dans lequel seront abordées les différences et variétés de langages.
À travers un voyage dans l’Europe et dans le temps, ce programme propose de découvrir des pièces
initialement écrites pour violon ou violoncelle de Johann Sebastian Bach associées à des œuvres pour
piano de John Cage. C’est l’expérimentation de l’appropriation d’un langage.
Les œuvres de Marin Marais serviront de référence à un langage propre à la viole de gambe tandis que des
créations contemporaines écrites pour la viole de gambe interrogeront l’ancienne parole.
Réservation obligatoire
15 €, 5 € (réduit), 12
12 € (adhérents Musique et Mémoire et de la MGEN)
MGEN)
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DIMANCHE 2 AOUT, 17 H
EGLISE NOTRE-DAME DE L’ASSOMPTION DE SERVANCE
SONGES SACRES
Motets de Sébastien Brossard (1665-1730) et Louis-Nicolas Clérambault (1676-1749)
Extraits des Méditations pour le Carême de Marc-Antoine Charpentier (1643-1704)
Œuvres instrumentales de Louis Couperin (1626-1661) et Marin Marais (1656-1728)
Ensemble Les Surprises
Stephen Collardelle, haute-contre
Matthieu Chapuis, taille
Étienne Bazola, basse-taille
Juliette Guignard, viole de gambe
Étienne Galletier, théorbe
Louis-Noël Bestion de Camboulas, orgue et clavecin
Benoit Colardelle, lumières
À l’image des Leçons de Ténèbres, qui prennent au tournant du XVIIIe siècle une dimension théâtrale et
attirent les foules mondaines, férues de concerts et de divertissements, la musique sacrée française révèle
une dramaturgie proche de l’opéra. Elle atteint quelques fois une richesse harmonique et une suavité, qui
iront jusqu’à choquer les dévots les plus fervents !
Les motets et histoires sacrées comportent ainsi des scènes de genres, comme les scènes de songes, ou
les scènes de batailles, qui sont également typiques de l’opéra français.
Ce programme met en valeur le répertoire écrit à la fin du XVIIe et au début du XVIIIe siècle, pour voix
d’hommes et continuo. Cet effectif très apprécié à l’époque pour sa couleur intimiste, passe d’une teinte
tantôt ténébreuse à une teinte puissante et rayonnante ; grâce au large ambitus possible de la voix de
basse à la voix de haute-contre.
Cet effectif vocal possède également une grande dimension théâtrale, car les différentes voix d’hommes
incarnent tour à tour des rôles bibliques (l’Âme, Jésus, un prophète, l’Homme, …).
En miroir à cette musique d’église seront présentés dans ce programme des Tombeaux. "Méditation
profane sur la mort", ces œuvres instrumentales deviennent de véritables prières profanes, rendant
hommage à des amis ou maîtres, et passant par un grand nombre d’affects contrastés reflétant les
caractères de ces personnes regrettées.
Réservation conseillée
15 €, 5 € (réduit), 12
12 € (adhérents Musique et Mémoire et de la MGEN)
MGEN)
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Ensemble les Surprises
Juliette Guignard et LouisLouis-Noël Bestion de Camboulas
« Tact, élégance jamais compassée, expression aussi intense que dépourvue d’emphase, radieuse vitalité
rythmique. On guette le prochain concert des Surprises avec une impatience. En attendant, découvrez sans plus
attendre le premier CD d’un jeune ensemble à suivre de très près. » (Alain Cochard,ConcertClassic)
Fondé par Juliette Guignard et Louis-Noël Bestion de Camboulas en 2010, l'ensemble Les Surprises
transmet, à travers des programmes variés et originaux, sa passion pour les musiques des XVIIe et XVIIIe
siècles. Ensemble à géométrie variable se métamorphosant d’un ensemble de chambre à une formation
orchestrale, c'est en référence à l'opéra-ballet de Jean-Philippe Rameau, Les Surprises de l'Amour, qu'il se
nomme. Ses membres ont été formés dans les conservatoires supérieurs européens et travaillent sous la
direction de personnalités telles qu’Hervé Niquet, William Christie ou Christophe Rousset.
Vif et curieux, l’ensemble Les Surprises a pour projet d’ouvrir vers de nouveaux chemins d’écoute par ses
interprétations singulières mais toujours au plus près de l’écriture. Il contribue également au
développement du répertoire contemporain pour instruments anciens par des commandes auprès de
compositeurs, et œuvre pour l'élargissement du public de la musique baroque. L’ensemble a eu l’occasion
de travailler en résidence au Centre Culturel de Rencontre d’Ambronay, au festival d’Aix-en-Provence et à
la Cité de la Voix de Vézelay. Il est également lauréat de l’ « International Young Artists Presentation », à
Anvers (Belgique).
En 2014, l’ensemble s’est produit dans de nombreux festivals à travers l’Europe : Semaine Musicale de
Quimper, festival de Saint-Michel-en-Thiérache, festival de Saint-Riquier, festival Musique et Mémoire,
festival Monteverdi (Cremona), Pavie, Allemagne, etc. Il effectuera également une tournée en Israël.
L’ensemble Les Surprises enregistre en 2013 son premier disque pour le label Ambronay éditions distribué
par Harmonia Mundi, celui-ci a reçu de vifs éloges dans la presse nationale et internationale.
En 2014, l’ensemble Les Surprises a reçu le prix "Révélation musicale" décerné par le Syndicat
professionnel de la critique de théâtre musique et danse, prix attribué pour la première fois à un
ensemble de musique baroque en cinquante ans de palmarès.
www.leswww.les-surprises.fr
L’ensemble Les Surprises reçoit le soutien de la ville de Bordeaux, le Conseil Général de la Gironde et la DRAC
Aquitaine et ponctuellement de l’ADAMI, la SPEDIDAM, l’Institut Français, l’IDDAC et l’OARA. Il est soutenu par le CCR
d’Ambronay.
Discographie
Rebel de père en fils, Ensemble Les Surprises / 1 CD Ambronay éditions, collection Jeunes Ensembles
(distribution : Harmonia Mundi), novembre 2013
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LouisLouis-Noël Bestion de Camboulas
Né en 1989, Louis-Noël Bestion de Camboulas étudie l’orgue, le clavecin, la musique de chambre et la
direction, aux Conservatoires Supérieurs de Lyon et Paris, recevant notamment l’enseignement de Michel
Bourcier, Jean-Baptiste Robin, François Espinasse, Yves Rechsteiner, Olivier Baumont et Blandine Rannou.
Il a eu l’occasion de travailler avec différents pédagogues réputés tels Jan-Willem Jansen, Louis Robilliard,
Wolfgang Zerer.
Il est lauréat de plusieurs concours nationaux et internationaux : Grand-Prix d’Orgue Jean-Louis Florentz
de l’Académie des Beaux-Arts en 2009, puis 1e Prix décerné à l’unanimité du Concours d’orgue Gottfried
Silbermann de Freiberg (Allemagne) en 2011. En 2013, il reçoit le 1e Prix du prestigieux Concours
International Xavier Darasse de Toulouse. Il crée, en 2010, l’ensemble Les Surprises, avec lequel il
enregistre pour le label Ambronay Editions en 2013. Il s’est produit avec celui-ci en France, Belgique,
Allemagne et Italie. Il a travaillé avec des chefs tels qu’Hervé Niquet, Arie Van Beck, Roberto Forés Veses. Il
se produit tant en soliste à Paris, Lyon, en Allemagne, en Italie...
Louis-Noël Bestion est artiste en résidence à la Fondation Royaumont 2014-2016 sur l’orgue Cavaillé-Coll
de l’Abbaye.
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Journée européenne du patrimoine
Tricentenaire de la mort de Louis XIV
VENDREDI 18 SEPTEMBRE, 20 H 30
Cathédrale SaintSaint-Christophe de Belfort
LULLY, LE MUSICIEN DU ROI-SOLEIL
Airs et transcriptions
Jean-Charles Ablitzer, orgue historique
Françoise Masset, dessus
Josep Cabré, basse-taille
Sous l’instigation de Mazarin, l’opéra italien arrive en France vers 1645. La découverte de ce
genre nouveau dans le paysage musical français va bouleverser l’écriture pour orgue. La stricte
polyphonie cède le pas aux récits, aux dialogues, aux trios et les instruments se dotent
systématiquement de deux ou trois claviers permettant les contrastes et la mise en avant d’une
ligne mélodique imitant souvent la voix ou l’orchestre.
La commémoration du tricentenaire de la mort de Louis XIV est l’occasion de s’inspirer de la
démarche des organistes du Grand Siècle en présentant au public un choix d’œuvres de JeanBaptiste Lully. Il est frappant de constater que l’écriture du surintendant de la musique s’adapte
parfaitement au clavier. Pour ce concert, l’orgue soliste alternera avec une sélection des plus
beaux airs des tragédies mises en musique par Lully, mettant ainsi en avant le côté universel de
son œuvre.
Réservation conseillée
15 €, 5 € (réduit), 12
12 € (adhérents Musique et Mémoire et des Amis de l’Orgue et de la Musique de Belfort)
Belfort)
Concert proposé par les Amis de l’Orgue et de la Musique de Belfort et Musique et Mémoire avec le soutien
spécifique de l’Etat (FNADT) dans le cadre de la Convention interrégionale du Massif des Vosges 2015-2020 et de la
Ville de Belfort.
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JeanJean-Charles Ablitzer, artiste associé
« (...) Ablitzer déploya des trésors d'inventivité et d'esprit à travers l'articulation, le phrasé, le souffle et l'art du
chant, mettant à profit une projection instrumentale souple et “naturelle” (...) »
Michel Roubinet, concertclassic.com, 16 juillet 2010
Jean-Charles Ablitzer est titulaire de l'orgue de la Cathédrale Saint-Christophe à Belfort.
Il mène une carrière internationale de concertiste. En France, il est invité par des festivals réputés
(Avignon, Bach en Combrailles, La Roque d'Anthéron, Masevaux, Musique et mémoire, Toulouse les Orgues
...). Il participe également à des émissions télévisées et radiodiffusées. Il est régulièrement l'invité de
France Musique dans l'émission Organo pleno.
En parallèle à cette activité, il travaille avec des chanteurs et instrumentistes. Il collabore particulièrement
avec le baryton catalan Josep Cabré. Durant près de 15 années la Fondation Royaumont l'a engagé en
qualité de continuiste et comme organiste de l'ensemble Il Séminario Musicale dirigé par Gérard Lesne.
Jean-Charles Ablitzer a initié à Belfort la construction d'instruments aux esthétiques sonores affirmées :
l'orgue de l'église Sainte-Odile, construit dans le style italien par Gérald Guillemin en 1979, ainsi que
l'orgue nordique du temple Saint-Jean, construit en 1984 par Marc Garnier. Dans le cadre de
l'enseignement qu'il a dispensé au Conservatoire de Belfort de 1971 à 2007, ces instruments,
complémentaires à celui de la Cathédrale Saint-Christophe, se sont révélés de précieux outils
pédagogiques.
En 2005, il prend l'initiative de la réhabilitation et la reconstruction de l'orgue mythique (1596) du
château de Gröningen en Allemagne, instrument joué par Michael Praetorius pendant toute la durée de
son poste de maître de chapelle au service du duc de Brunswick. En reconnaissance à son rôle de
fondateur de ce fabuleux projet, il est élu Président d'honneur de l'association OGR (Organum Gruningense
Redivivum) à Halberstadt en Allemagne.
En 2000, Jean-Charles Ablitzer est nommé Chevalier de l'Ordre des Arts et des Lettres par le Ministère de
la Culture et de la Communication, et en novembre 2010, Chevalier dans l'Ordre national du Mérite.
Discographie
Depuis 1983 où il enregistre live l'un des premiers CD consacrés à l'orgue intitulé Bach et son siècle, sa
discographie va se poursuivre avec Couperin, Brahms, Titelouze, Boehm, Dandrieu et l'intégrale de l'œuvre
pour orgue de Diderik Buxtehude en six CD sur six instruments historiques d'Allemagne du Nord. Ses
enregistrements sont accueillis par la presse musicale comme des interprétations de référence. En 2008, il
reçoit le prix de la deutsche Schallplaten Kritik pour son enregistrement en première mondiale des
œuvres pour orgue de Michael Praetorius. La même année, il enregistre un CD pour le label Musique et
Mémoire productions sur l'art de la transcription à la fin de la Renaissance, enregistrement effectué sur
l'orgue historique Compenius (1610) du château royal de Frederiksborg au Danemark. En 2009, c'est la
Messe pour les couvents de François Couperin, reconstitution musicologique de l'intégralité de l'office avec
orgue, plain chant et motets sur l'orgue historique Tribuot (1699) de Seurre en Bourgogne. Enfin, un CD
illustrant la célèbre rencontre d'organistes à Gröningen en 1596 avec des œuvres de Hieronymus
Praetorius, Hans Leo Hassler, Michael Praetorius, enregistré sur l'orgue historique Gottfried Fritzsche
(1622) de Harbke, en Allemagne centrale (Musique et Mémoire productions). Le printemps 2013 a été
marqué par l’édition d’un troisième enregistrement pour le label Musique et Mémoire productions,
consacré à l’intégrale de l’œuvre du compositeur aragonais Sebastián Aguilera de Heredia, personnalité
musicale de premier plan dans l’Espagne du début du XVIIe siècle (orgue historique de Salvatierra de Esca,
Aragon). Il vient d’enregistrer un nouvel album pour le label Ligia Digital, conscacré à l’école nordique aux
XVIIe et XVIIIe siècles à l’occasion du 30ème anniversaire de l’orgue Garnier du Temple Saint-Jean de Belfort.
http://pagespersohttp://pagesperso-orange.fr/ablitzer
orange.fr/ablitzer
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Tarifs et conditions
Tarifs
15 €, 5 € (réduit) et 12 € (adhérents Musique et Mémoire et de la MGEN)*
er
er
Applicables à tous les concerts,
concerts, sauf les
les 17, 19
19 (11 h et 17 h 30) 31 juillet, 1 août (16 h et 21 h)
Tarifs spécifiques concerts des 17 et 31 juillet
20 €, 5 € (réduit) et 15 € (adhérents Musique et Mémoire et de la MGEN)
er
Tarifs spécifiques concerts des 19 juillet (11 h et 17 h 30) et 1er août (16 h et 21 h)
12 €, 5 € (réduit) et 10 € (adhérents Musique et Mémoire et de la MGEN)
Film Tous les matins du monde (samedi 18 juillet,
juillet, 17 h)
h)
5, 50 €
PiquePique-nique sonore (dimanche 19 juillet, 13
13 h)
15 €, 8 € (- de 12 ans) / Réservation obligatoire, uniquement par correspondance au moyen du coupon de réservation
de la brochure du festival.
Conférence
onférence louislouis-Noël Bestion de Camboulas
Camboulas (mercredi 30 juillet, 21 h)
Gratuit
Pass WeekWeek-end
17, 18 et 19 juillet (4 concerts)
50 €, 15 € (réduit), 43 € (adhérents Musique et Mémoire et de la MGEN)
24, 25 et 26 juillet (3
(3 concerts)
40 €, 12 € (réduit), 33 € (adhérents Musique et Mémoire et de la MGEN)
er
30, 31 juillet, 1 et 2 août (6 concerts)
75 €, 22 € (réduit), 57 € (adhérents Musique et Mémoire et de la MGEN)
Formule « Tutti » (abonnement 13
13 concerts, du 17
17 juillet au 2 août)
165 €, 49 € (réduit), 133 € (adhérents Musique et Mémoire)
Adhésion à l’association Musique et Mémoire
Membre actif / 25 € - Adhérent mécène / 260 €
Les adhérents mécènes bénéficient :
- une déduction fiscale de 66 % du montant de votre don, soit 171, 60 € (pour un don de 260 €)
- une réduction de 65 € sur le montant total de vos entrées au festival
- tarif adhérent
- placement en zone "partenaires"
Le tarif réduit est applicable aux - de 18 ans, étudiants, allocataires du RSA, demandeurs d’emploi, sur présentation
des justificatifs correspondants
Le tarif "adhérents" est réservé aux adhérents de l’association Musique et Mémoire* et de la MGEN
Carte avantages jeunes
1 place gratuite offerte pour 1 concert du festival, dans la limite des places disponibles et uniquement sur
réservation / coupon à télécharger
télécharger sur www.avantagesjeunes.com
er
er
Réservation conseillée pour les concerts des 17, 18, 19 (17 h 30), 24,
24 25,
25 26,
26 30,
30 31 juillet, 1 et 2 août (17 h).
Réservation obligatoire pour les concerts des 19 juillet (11 h), 2 août (11 h) et pour le Pique-nique sonore du 19
juillet.
Réservation conseillée pour le film Tous les matins du monde, samedi 18 juillet
Réservation conseillée pour la conférence de Louis-Noël Bestion de Camboulas, mercredi 29 juillet
er
*concerts des 1 août (16 h et 21 h) et 18 septembre : applicable également aux adhérents des Amis de l’Orgue et de
la Musique de Belfort.
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Informations pratiques
Ouverture des locations
Billets achetés par correspondance du mardi 26 mai au vendredi 3 juillet / Placement ZONE A
Jusqu’au vendredi 4 juillet, au moyen du coupon de réservation
Festival Musique et Mémoire, Maison de Pays, 23 rue Jeannot Lamboley, 70310 Faucogney
Demande accompagnée du règlement par chèque bancaire ou postal à l’ordre de "Musique et Mémoire",
ainsi qu’une enveloppe timbrée aux nom et adresse du destinataire pour l’envoi des billets.
Billets réservés par téléphone à partir du mardi 7 juillet / Placement ZONE B
03 84 49 33 46. Du mardi au vendredi de 9 h à 12 h et de 14 h à 17 h et le samedi de 10 h à 12 h.
Les billets sont tenus à votre disposition au plus tard 20 mn avant le début du concert. Les billets non
retirés dans ce délai seront remis en vente.
A l’entrée du concert
A l’exception des concerts pour lesquels la réservation est obligatoire des billets sont mis en vente, dans
la limite des places disponibles, 40 mn avant le début des concerts.
Billetterie en ligne sur www.musetmemoire.com
A l’exception de la formule « Tutti », des Pass week-end, du Pique-nique sonore et du film Tous les matins
du monde.
Les abonnés (13 concerts, du 17 juillet au 2 août) sont placés en ZONE TUTTI
Les adhérents mécènes sont placés en ZONE PARTENAIRES
Les personnes possédant un Pass weekweek-end sont placés en ZONE A
Pour tous renseignements 03 84 49 33 46 / [email protected]
Présentation détaillée sur www.musetmemoire.com
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Production et partenaires
Association Musique et mémoire
Maison de Pays
23, rue Jeannot Lamboley
70310 Faucogney
Tél. 03 84 49 33 46
[email protected]
www.musetmemoire.com
Président : Dominique Parrot ([email protected])
Direction artistique : Fabrice Creux, 06 85 30 43 23 ([email protected])
Chargée d’organisation : Françoise Cordier ([email protected])
Conception graphique : Les Editions Et Pourquoi pas ?
Illustration originale: Françoise Cordier, "Le messager des flots" (huile sur toile, 2015)
Partenaires institutionnels : L’Etat/FNADT (Convention interrégionale du Massif des Vosges 2015-2020),
Assemblée nationale / Réserve parlementaire, Direction régionale des affaires culturelles de FrancheComté, Conseil régional de Franche-Comté, Conseil départemental de la Haute-Saône, Conseil général du
Territoire de Belfort, Communautés de communes des 1000 étangs, de la Haute Vallée de l’Ognon et du
Pays d’Héricourt, Villes de Belfort, Héricourt, Lure et de Luxeuil-les-Bains.
Entreprises mécènes : Crédit Agricole de Franche-Comté, La Caisse des Dépôts et Consignations,
Vétoquinol, Société André Bazin, Centre E. Leclerc de Lure, Hôtel Restaurant Beau Site, Résidence les
Sources, Restaurant Le Pont de l’Ognon, Restaurant Le Terminus, Maison d’hôtes du Parc, Musique Gur,
Vesoul Electro Diesel et Franç’déco.
Fonds de soutien : L’Adami et le FCM
Partenaires média : France 3 Bourgogne Franche-Comté, L’Est Républicain, France Bleu Belfort
Montbéliard, France Bleu Besançon, RCF, Classiquenews.com et Onfaikoi.com.
Collaborations
Communes de Belfort, Corravillers, Faucogney, Fresse, Héricourt, Lure, Luxeuil-les-Bains, Melisey,
et Servance, Communauté de communes du Pays de Lure, Addim 70, association des Amis de l’Orgue et de
la Musique de Belfort, Espace Méliès / Cinéma intercommunal du Pays de Lure, Comité régional de
tourisme de Franche-Comté, Destination 70, Offices de tourisme de la Haute-Vallée de l’Ognon et des
1000 étangs.
Musique et Mémoire bénéficie du soutien technique de l’Addim 70 / www.addim-haute-saone.fr et de l’atelier David
Boinnard, facteur de clavecins (Foucaucourt-sur-Thabas - Meuse)
Musique et Mémoire est membre de Profedim / Syndicat Professionnel des Producteurs, Festivals, Ensembles, Diffuseurs
Indépendants de Musique
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