26-28 MAI - Festival LULUBERLU 2016 | Odyssud Blagnac
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26-28 MAI - Festival LULUBERLU 2016 | Odyssud Blagnac
ACCADEMIA PERDUTA / ROMAGNA TEATRI SAISON 2010 / 2011 LA BELLE ET LA BÊTE 26-28 MAI Espace pour la culture de la ville de Blagnac Scène Conventionnée par l’Etat, la Région et le Département www.odyssud.com 4 avenue du Parc 31706 Blagnac Cedex Tél. : 05 61 71 75 15 LA BELLE ET LA BETE ACCADEMIA PERDUTA ROMAGNA TEATRI De Roberto Anglisani et Liliana Letterese Mise en scène Roberto Anglisani et Caterina Tavolini Avec Liliana Letterese et Andrea Lugli Le spectacle La Belle et La Bête propose un parcours sur un mode de narration original à deux voix et sur le thème de la diversité. A travers un fascinant entrecroisement du texte de cette fable classique, nous entendons évoquer quelques aspects de ce thème si actuel, et tout particulièrement dans ce cas, de ce " différent " qui existe en chacun de nous. La trame et ses significations Un marchand, père de trois filles, se perd dans la forêt au retour d'un malchanceux voyage d'affaire. Il trouve refuge dans le palais de la Bête, un être monstrueux, moitié homme, moitié animal... Parce qu'il tente de cueillir une rose pour sa fille cadette, La Bête le condamne à mourir. Il sera épargné à la seule condition qu'il envoie une de ses filles périr à sa place. Belle accepte le sacrifice et se rend au palais. Mais un destin moins tragique attendra la généreuse Belle… Voici la synthèse la plus commune des nombreuses version de " La Belle et la Bête " arrivées jusqu'à nos jours. La version la plus connue est celle écrite par Madame Leprince de Beaumont en 1755, elle-même s'étant inspirée d'un récit de Madame de Villeneuve, extrait d'un recueil de 1740, " La jeune Américaine et les contes marins ". Cette fable a donc donné lieu au cours des années à plusieurs adaptations littéraires et cinématographiques, dont le splendide film de Jean Cocteau en 1946 avec Jean Marais et Josette Day, le roman d'Italo Calvino " Belinda et le Monstre " ou bien d'Angela Carter, " La cour de Mister Lion " et " The tiger's bride " et pour être complet, nous devons citer également le fameux dessin animé produit par les studios Walt Disney. Il s'agit donc d'une fable qui a eu et a encore aujourd'hui un grand succès. Mais à quoi est du cet intérêt à travers les siècles ? Pour ce qui nous concerne nous pensons que cela est le résultat des nombreuses significations contenues et cachées dans ce conte, significations, pouvons-nous dire, quasi ataviques et aux racines profondes, si profondes qu'elles semblent hors du temps et donc immédiatement repérables dans l'expérience quotidienne de chacun de nous. Au travers la classique histoire d'un amour impossible, d'un amour qui vainc toutes les barrières, La Belle et la Bête nous parle surtout du thème de la différence, et en particulier de l'acceptation du différent et de " celui qui n'est pas comme soi ". Une différence qui se manifeste également dans la réalité telle qu'elle est racontée dans la fable c'est à dire l'acceptation d'un aspect physique différent : de la couleur de la peau comme de la maigreur ou de l'obésité, de toute façon, loin des canons de la beauté proposés pas les médias. Et magiquement, dans cette histoire le public finit par s'identifier au personnage de la Bête, en partageant avec lui sa douleur et ses tourments, éprouvant pour lui une grande compréhension et une grande affection à travers un parcours émotif qui va du refus pour cet être monstrueux et apparemment méchant jusqu'au sentiment de partage de la condition du " différent ", ne désirant plus sa mort mais son bonheur. " La Belle et la Bête " est une histoire qui parle à notre cœur avec délicatesse, également pour nous enseigner à chercher la beauté dans les choses et les personnes au-delà des apparences à comprendre ce qui se cache sous un aspect " rebutant " : seulement en apprenant à dépasser les apparences et les conventions nous apprécierons la vraie beauté, la beauté intérieure et donc plus profonde. Mais c'est un objectif qui ne s'obtient pas immédiatement et ni sans difficulté : le conte représente en ce sens, un long et important processus de maturité. Et il appartient à Belle de réaliser ce parcours, qui la porte de l'amour paternel initial ( rapport oedipien) au choix d'un amour plus mature, plus adulte et conscient. Un passage que nous avons voulu diviser en trois parties, selon le schéma narratif de la fable de Calvino, dans laquelle le passage entre les diverses phases de la croissance se décline tout d'abord par l'utilisation d'un objet magique ( l'anneau) et successivement à l'aide d'un élément naturel (l'arbre). L’instrumentarium, « un décor vibrant » Constitué d’impressionnantes percussions métalliques et de tout un bazar d’objets sonores, le décor se pare d’étranges contours sous la magie d’une lumière expressionniste aux effets cinématographiques. La scène supporte un instrumentarium composé de structures mobiles, modulables à l’envie selon les trajets-territoires de l’Enfant sans nom. Des Tubals suisses PanArt, sorte de steeldrum à suspendre, à la silhouette massive, des cloches symphoniques aux timbres suaves, des clochettes à bureau en rappel à l’ordre, un thérémine transistorisé par Moog pour le mystère, des câbles à vélo, des bacs à graviers, autant de sonorités insolites qui constituent l’univers musical singulier de L’Enfant sans nom. Formé à l’école des Beaux-Arts de Nantes et d’Angers, Loëiz Le Guillerm, peintre, sculpteur, plasticien et musicien, s’inscrit dans un parcours singulier, entre productions personnelles, décoration, construction, animations d’ateliers peintures et carnavals. Depuis des années, il explore tous les possibles à partir de récupérations glanées dans les ultimes dépotoirs ou modernes abattoirs disséminés aux abords des villes. Établi au Mans, avec l’atelier Zigomart, il réalise pour de nombreuses communes des bestiaires géants de carnaval. Il a collaboré à la scénographie de L’Ébloui, spectacle musical créé par Papaq en février 2007. L’usage des percussions De l’instrument de musique au principe physique, la percussion est un phénomène sonore lié à la vie, reliée au mouvement, au choc ou au geste. Elle comporte de multiples facettes culturelles et artistiques : de la respiration du corps aux mouvements des pieds qui martèlent le sol et des mains qui claquent, frappent, scandent, la percussion est un instrument convivial d’initiation et de découverte musicale. Elle offre une incomparable diversité sonore tout en restant simple d’approche. Par elle, se côtoient deux éléments fondamentaux pour l’apprentissage musical : le rythme – sa rigueur, sa force collective, son pouvoir structurant – et la richesse des timbres, porte ouverte à l’imaginaire, la rencontre, l’écoute. Le thérémine Inventé par le russe Léon Theremin en 1919, le thérémine est un des plus anciens instruments électroniques. Son principe consiste à faire varier les ondes d’un circuit oscillant en approchant ou en éloignant la main de deux tiges métalliques qui sortent d’un boitier électrique. Sans jamais toucher l’instrument, le musicien active la tige verticale de sa main droite pour contrôler la hauteur de la note, et la tige horizontale de sa main gauche pour régler le volume. Fasciné, Lénine prit des leçons de thérémine et envoya son inventeur présenter l’instrument en Europe et aux États-Unis où il fut breveté en 1928. En 1961, Robert Moog créé une version transistorisée du thérémine. C’est celui-ci qu’utilise Papaq Compagnie dans L’Enfant sans nom. Créant une atmosphère étrange, quasi fantomatique, le thérémine fut souvent employé dans des films d’horreur. Edgard Varèse et Bohuslav Martinu ont eu recours à cet instrument dans plusieurs de leurs compositions. Parmi les musiciens contemporains, on peut citer Jean- Michel Jarre, Zazie, ou encore Led Zeppelin et Portishead. ODYSSUD Espace pour la Culture de la ville de Blagnac Scène Conventionnée par l’Etat, la Région et le Département 4 avenue du Parc 31 706 Blagnac Cedex Contacts Gaétanne Dupont-Bauverie (remplaçante Laure Nusset absente) Coordinatrice Jeune Public et Action Culturelle Tél. : 05 61 71 75 24 / [email protected] Christine Kubik Secrétaire Jeune Public Tél. : 05 61 71 75 53 / [email protected] NOUVEAU ! TRAMWAY ligne T1 (Aéroconstellation - Blagnac - Arènes) Mise en service le 29 Novembre 2010 ∆ accès Odyssud : station ODYSSUD / RITOURET ∆ accès Petit Théâtre Saint-Exupère : station PLACE DU RELAIS Renseignements Tisséo : 05 61 41 70 70 | tisséo.fr