Petit passage à la « Nuit debout
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Petit passage à la « Nuit debout
Petit passage à la « Nuit debout » toulousaine Des dires des quelques rencontres de cette nuit, la soirée a été riche en échanges, prises de paroles directes ou par le biais d’une crieuse (qui permet utilement à celleux qui né se le sentent pas de pouvoir quand même faire entendre une voix dans l’assemblée). publié le mercredi 6 avril à 9:04 A 1h00, l’heure est à la relâche, à la musique, à la picole et à des multiples appartés joyeux où se partagent les ressentis sur les moments vécus ensemble en ce moment. Visiblement, l’AG ou ses commissions n’auraient pas dégagé d’actions très précises ni de « perspectives politiques » comme on en cherche aussi dans certains milieux militants. Mais l’envie est là de « faire des choses », d’occuper la ville, d’y laisser sa marque en peinture ou autrement. S’inscrivant dans la lignée de la « Nuit Debout » à Paris et ailleurs, plusieurs centaines de personnes ont occupé le Capitole jusque tard dans la nuit. Petite chronique d’un court passage sur la place et de quelques rencontres. Visiblement, des textes issus de la commission communication de la « Nuit Debout » de Toulouse devraient prochainement être publiés sur nuitdebouttoulouse.fr. C’est plus ici d’un regard extérieur et de passage qu’il est question. A 2H30 encore une centaine de personnes occupe la place du Capitole. Certaines semblent avoir prévu d’y dormir. Pas un flic à l’horizon ni sur la place ni aux alentours. Du moins pas plus que d’habitude (voire moins ?). L’idée semble inscrite chez les pandores et leur chefs que les participant-e-s à la « Nuit Debout » à Toulouse serait toléré-e-s ce soir. Pas mal de personnes croisées cette nuit s’enthousiasment d’être là, d’y être nombreu-ses-x, d’y avoir fait des rencontres, d’avoir « parlé politique ». Pour plusieurs étudiant-e-s qui trainent au Capitole, tant les manifestations parfois dynamiques du jour ou de ces dernières semaines, que le bouillonement des AG dans leurs établissements ou des différents moments dans le mouvement sont une première. Beaucoup né connaissent pas Iaata.info [1], ce qu’est une “legal team” ou les différents lieux de rendez-vous militants à Toulouse. Et les milieux politiques que tout cela représente né semblent d’ailleurs pas (plus ?) tellement présents au Capitole. Pour des organisateureuses de la Nuit, c’est peut-être le signe d’un certain clivage, corroboré par l’absence totale d’uniformes. Ça serait dommage que cette sensation de clivage perdure. 1 Pas mal de monde partage aussi des récits de la journée en manif, exprime une joie d’une liberté et de possibles vécus pour la première fois, la blaze face à une surprésence policière, la malice des contournements dans les petites rues ou lors de la brève occupation de la gare. Même si ce n’est pas forcément la pratique des gens présentes, les formes plus dynamiques ou offensives en manif sont vues avec une certaine bienveillance et compréhension. Une intervention lors des prises de parole a retenu l’attention de certain-e-s : c’est chouette de se réunir là et de faire de la musique jusque tard dans la nuit, mais il y à la conscience que les premier-e-s concerné-e-s par la violence du travail et de son monde n’y sont pas. L’idée a été lancée de se joindre à d’autres vécus, en déplaçant par exemple la Nuit Debout dans un quartier populaire de Toulouse. Si demain, le rendez-vous est encore pris au Capitole, le sur-lendemain pourrait se dérouler ailleurs, au Mirail par exemple… Le collectif à l’initiative de cette nuit semble se dire que s’il y a assez de monde demain pour renouveler l’expérience, d’autres pourraient prendre le relais et se réapproprier l’initiative. Ça semble en tout cas clair pour tout le monde que la « Loi Travail » n’est que l’étincelle d’une rage plus profonde et générale. [1] Et donc c’est ici et vous pouvez proposer des textes en vous créant très rapidement un compte. Réflexions sur la « violence » en manifestation sur le terme « violence », tout en admettant qu’il n’est pas terrible. L’utilité de la violence publié le mardi 5 avril à 9:16 Il y a régulièrement des discussions sur l’utilité de la violence. Pour schématiser les deux visions opposées, on aurait d’un côté les gens « hyper légalistes », pour qui tout « débordement » (même dont la « violence » est relative) nuit à l’image du mouvement ; de l’autre des gens pour qui la violence est le seul outil révolutionnaire et tout le reste des conneries de réformistes. Petit texte de réflexions autour des questions de la “violence” et de son usage en manifestation, de ses objectifs et limites, repiqué au blog Lacets rouges et vernis noir. Ce texte est intégralement issu du blog féministe Lacets rouges et vernis noir Pour les personnes qui n’auraient pas remarqué, on est dans une période de mouvement social contre la loi travail. Je né vais pas m’épancher sur le fait que cette loi est pourrie (y a-t-il vraiment beaucoup de gens pour la défendre ?) ni même sur la bouffée d’espoir que suscite un mouvement social un peu massif après des années de recul sociaux sans grande lutte. Dans ce petit billet, je voudrais plutôt m’attarder sur une question qui revient régulièrement lorsqu’il y a une lutte d’ampleur, c’est-à-dire le rapport aux moyens d’action, à la « violence » ou aux « manifs plan-plan ». Ceci parce qu’il me semble avoir vu passer un certain nombre de textes appelant à l’insurrection qui vient enfin, comme Le monde ou rien publié sur Lundi.am [1]. En résumant à la hache, ces textes disent en substance : pas besoin de « massification » et de manifs plan-plan, mais des action « déterminées »: La question, c’est pas celle de la massification, c’est celle de la justesse et de la détermination. Chacun sait que ce qui fait reculer un gouvernement, ce n’est pas le nombre de gens dans la rue, mais leur détermination. La seule chose qui fasse reculer un gouvernement, c’est le spectre du soulèvement, la possibilité d’une perte de contrôle totale. Je né vais pas spécialement disséquer ce texte, ni les autres, et encore moins (parce que c’est compliqué d’en parler dans un article public) la mise en pratique concrète dans des actions. Je voudrais simplement exprimer mes réflexions actuelles sur la « violence », les « manifs ronronnantes » et le rapport entre les deux. Une note sur le terme « violence » J’emploie le terme « violence » parce que c’est celui qui est souvent utilisé, même s’il me paraît assez problématique sur un certain nombre de points. Le fait de casser du matériel qui appartient non pas à des individus mais à des entreprises ou institutions relève-ils vraiment de la violence ? Les défilés en masse, même parfaitement légaux et « en bon ordre » des homophobes de La Manif Pour Tous me semblent personnellement plus violents, de même que les licenciements massifs d’Air France me semblent plus violents que la chemise arrachée à leur DRH. Il serait peut-être plus judicieux de parler d’illégalité, mais ça né me paraît pas non plus être la bonne catégorie (par exemple, l’enquête sur Tefal d’une inspectrice du travail a été condamnée comme illégale, ce n’est pourtant pas le genre d’actions discutées ici). Il faudrait peut-être plutôt parler d’« action qui a des chances d’être réprimée de manière brutale ». Comme c’est un peu long, je vais rester 2 Personnellement, je pense que la « violence » (au sens large défini précédemment) est un outil comme un autre. Parfois utile voire nécessaire, il né faut pas le nier, et en même temps pas un truc à fétichiser (pour détourner un dicton, quand on a un marteau entre les mains, tout ressemble à une vitrine à péter). Il me semble que le recours à la « violence » a surtout deux intérêts : d’une part permettre d’atteindre un objectif politique « tactique » (occuper un lieu, poursuivre une manifestation, bloquer quelque chose) et d’autre part permettre d’avoir une plus grande confiance en soi. Elle comporte, en revanche, des risques. La question est donc de savoir, au cas par cas, si « le jeu en vaut la chandelle » (tout en admettant que des personnes ou des groupes différents auront sans doute là dessus des réponses différentes). Les objectifs politiques La « violence » est parfois utile, voire nécessaire, pour atteindre un objectif politique précis. Par exemple, si tu sais qu’une manifestation contre l’état d’urgence est interdite, il n’y a que deux choix : l’annuler, ou la maintenir dans un cadre où tu sais qu’il y a de forts risques de répression. Si tu veux manifester alors que les flics veulent t’en empêcher, il y a un affrontement qui paraît assez inévitable. En revanche, j’aurais tendance à penser que la fétichisation autour de la violence physique, de l’insurrection, etc. ce n’est pas forcément ce qui permet le mieux d’atteindre ces objectifs. Par exemple, pour poursuivre une manifestation interdite, il sera sans doute plus efficace de réussir à contourner les keufs, en se limitant à quelques bousculades, plutôt que de partir dans une confrontation frontale avec eux à coup de jets de pierre et de cocktails molotovs. Certes, cette deuxième option est plus spectaculaire, peut-être plus jouissive, je né sais pas, mais les policiers étant en général mieux armés et mieux formés, elle a plus de chance d’aboutir à un face à face stérile qui s’éternise et à un nombre élevé d’interpellations, sans forcément permettre la poursuite de la manifestation. (Certes, le face à face peut en soi être un objectif politique tactique, mais j’avoue que ce n’est en général pas le mien.) Je pense qu’il faut garder en tête les objectifs qu’on a avant de fétichiser des moyens d’action (je parle évidemment en terme d’analyse à froid ; évidemment, la réaction qu’on a quand on se prend une volée de gaz lacrymo et un coup de tonfa est de manière assez compréhensible un peu plus impulsive et moins réfléchie), ou d’en dénigrer d’autres. Par exemple, on peut critiquer les « manifs plan-plan avec des ballons syndicaux » ; en attendant si le but est de bloquer temporairement une ville et d’être visible, une manifestation massive, même plan-plan, sera plus efficace que cinquante personnes hyper-déterminées en face-à-face pendant deux heures avec la police dans une ruelle. La très médiatisée affaire des « caténaires » qui a entraîné une fumeuse enquête anti-terroriste tendrait à faire oublier qu’il y a eu bien moins de trains bloqués ainsi que par une seule journée de grève des cheminot·e·s. Les formes d’actions « violentes » sont légitimes et peuvent être utiles, mais il me semble important de né pas surestimer leur efficacité sous prétexte que c’est la chose qu’on va retenir d’une manifestation ou que ça procure une montée d’adrénaline. Prendre confiance Un autre aspect non négligeable des actions « violentes » ou « directes » (j’ai vraiment du mal à trouver un bon terme), c’est que ça permet de prendre confiance, de réaliser qu’on a de la force et qu’on peut parfois faire autre chose que baisser la tête. Entendons nous bien : je parle de prise de confiance et de force collective, autrement dit en quelque sorte d’augmenter une « conscience de classe » (ou peut-être « confiance de classe »). Par exemple pour les actions anticapitalistes, réaliser qu’on peut reprendre du pouvoir dans sa boîte face à son patron, pour les actions féministes réaliser qu’on peut riposter face aux machos, etc. Par conséquent, le but est de faire en sorte que cette prise de confiance puisse toucher un maximum de personnes (même si pas forcément au même degré), et pas que ça concerne une forme d’« élite » ou uniquement une catégorie très limitée de personnes. Pour le dire crûment, des groupes capables d’une superbe violence viriliste révolutionnaire face aux flics et aux fascistes, s’ils né sont constitués que de mecs blancs hétéros en bonne santé et qui font des entraînements deux fois par semaine, je né trouve pas ça hyper intéressant. (J’irais même plus loin : je pense que c’est assez dangereux, parce que l’expérience m’a montré que souvent les mêmes gars étaient aussi capables de violence face à leur meufs, des camarades lesbiennes, etc.) Si on se bat pour une société où on est tou·te·s à égalité, ce n’est pas pour que ça passé à la trappe dès que ça devient un peu chaud. De même, si on garde en tête que le but est de développer une mise en confiance collective, le corollaire c’est de faire gaffe à ce que les moyens choisis né conduisent pas des personnes à repartir chez elles précipitamment parce qu’elles sont flippées. Ça né veut pas forcément dire qu’il faut absolument avoir une « bonne image » ou quoi, mais prendre en compte qu’on a pas tou·te·s le même rapport à la violence, les mêmes capacités physiques, que parfois y’a des personnes qui peuvent pas faire garder leur gosse alors elles viennent en manif avec, etc., et faire en sorte de né pas les mettre en danger. (Et évidemment, pour rejoindre ce que je disais juste au-dessus, d’éviter les insultes sexistes ou homophobes face à la police. Sur ce sujet, cf. le texte Non, les keufs né sont pas des pédés ou des enculés.) Minimiser les risques Ce qui rejoint un autre aspect : à partir du moment où on a à se confronter (même éventuellement) à la répression policière, il y à la question des risques. Il n’est d’ailleurs pas inutile de rappeler que tout le monde né prend pas les mêmes : une personne sans papiers n’encourt pas les mêmes risques à finir en garde à vue ; une personne trans né subira pas les mêmes violences de la part de la police ; une personne en mauvaise santé ou enceinte n’encaissera pas les coups ou la lacrymo de la même façon, etc.. Par conséquent, il me semble important de faire le maximum pour les minimiser. Que ce soit pour le groupe de personnes qui participent à l’action, mais aussi pour les autres (notamment dans le cas d’actions qui ont lieu en marge de manifestations). Certes, on né peut jamais tout prévoir, et notamment la réaction des keufs, mais on peut au moins limiter les risques. C’est une chose de participer à une action en sachant qu’il y aura des risques, c’en est une autre quand les gens qui l’organisent né prennent pas la peine de te prévenir de tel ou tel aspect ou décident de partir en courant alors que toi tu né peux pas les suivre. 3 C’est aussi important de faire en sorte que des personnes se sentent mieux, ou moins mal, lors d’une action. Avoir du sérum physiologique après un envoi de lacrymos, rassurer quelqu’un qui est au bord de la crise d’angoisse, parfois juste avoir pensé à prendre une bouteille d’eau, bref prendre soin les un·e·s des autres, c’est aussi un truc qui est super important. C’est certes moins spectaculaire qu’un affrontement physique avec les flics, mais personnellement je sais que des souvenirs positifs que je garde de manifs « chaudes » c’est avant tout ceux là. Massification Je voudrais finir en revenant un peu sur la « massification » et sur le fait que c’est parfois mis en opposition avec des actions plus radicales. Je pense vraiment que c’est une erreur. D’abord parce que l’un n’empêche pas l’autre (tu peux participer à une « manif plan-plan » le matin et à une « action violente » l’après-midi) mais au contraire je pense que ça se nourrit, en tout cas ça peut. Y’a plein de gens qui participent au début uniquement à des manifs calmes puis qui vont prendre confiance pour d’autres moyens d’action. De même, le fait qu’il y ait des actions plus pêchues peut aussi motiver des gens à soutenir le mouvement sans participer directement à ces actions, mais en venant des manifestations, en posant des jours de grève, etc. Il me semble qu’on peut reconnaître l’intérêt des actions dites « violentes » tout en admettant qu’elles né sont pas forcément accessibles de la même manière à tout le monde. Bref, faire en sorte que chacun·e puisse s’impliquer dans la lutte en fonction de ses capacités, ses envies, etc. plutôt que de dresser un portrait très restrictif et au final un peu élitiste du Vrai Militant Radical. Parce qu’en fait le mot « radical », ça vient de « racine », et que s’attaquer à la racine du problème c’est pas juste le spectacle du cocktail molotov qui explose sur un commissariat, mais aussi tout le travail à long terme pour soutenir des salarié·e·s dans leur entreprise, faire en sorte qu’il y ait une meilleure répartition des tâches homme/femmes (pour éviter que des meufs se retrouvent à né pas pouvoir participer à la lutte parce qu’elles doivent s’occuper des enfants et des tâches domestiques), défendre l’égalité et combattre les oppressions au quotidien, etc. Bref, peut-être qu’il serait temps de sortir de la dichotomie entre « condamner les méchant·e·s casseu·r·se·s » et « mépriser les manifestant·e·s pépères ». [1] Je mets celui-là en exemple parce qu’il faut bien partir de quelque part. On pourra trouver d’autres exemples en regardant le reste de la production actuelle sur Lundi.am ou un certain nombre d’articles sur les Indymedia et autres sites d’informations militants locaux. Suivi en direct de la journée du 5 avril à Toulouse publié le mardi 5 avril à 8:19 Assemblées, répression… blocages, manifestations, actions, occupations, IAATA vous informe tout au long de la journée du déroulé de la mobilisation contre la loi « Travaille ! ». Si vous êtes témoin d’une interpellation (ou que vous êtes le/la proche d’un-e interpellé-e), n’oubliez pas de prévenir la legal team au 07.53.66.05.66 ou [email protected] Et pendant la manif, faites gaffe aux voltigeurs. Suivi de la journée Suivez-nous aussi sur Twitter ! 01h00 du mat Toujours environ 200 personnes place du Capitole pour #NuitDebout. Ca discute, ca s’organise, ca se rencontre, ca résiste… Il est question d’un autre rendez-vous pour demain Mercredi 6 avril. On apprend que 4 des 8 personnes interpellées ont été relachées (certainement suite à un contrôle d’identité). 20h30 L’assemblée continue, les prises de paroles s’enchainent. Elle se divise en groupes de travail : commission action, animation des assemblées, etc. Un retour en grand groupe est prévu à 21h30. 18h35 La BAC a interpellé une personne devant la gare. 16h48 La BAC et les CRS encadrent la manif sur la gauche pour empêcher l’accès au centre ville, les voltigeurs patrouillent sur la droite du cortège. Quelques pétards lancés dans les keufs entre Saint Georges et Victor Hugo. Sinon, ambiance molle… 18h30 à la Gare, la manifestation s’est dispersée. Rendez vous au Capitole pour #NuitDebout 16h40 Le Service d’Ordre de la CGT est présent à l’arrière de la manif, environ 1000 manifestant.e.s. 18h25 La BAC charge sur les voies de la Gare Matabiau, au moins une arrestation 16h25 11 camions de CRS rue de Metz 500 personnes partent en direction d’Arnaud Bernard. On chante “Tout le monde déteste la loi travail ! ” 19h51 Bilan : entre 7 et 8 interpellations. 18h20 La manif sauvage se fait un peu gazer par la flicaille mais entre dans la gare matabiau. 18h05 une centaine de personnes au capitole au rassemblement #NuiDebout. La manif sauvage compte 200/300 personnes, bloque la circulation et brûle les poubelles, des tags fleurissent sur son passage 18h03 La manif sauvage prend la rue de la balance en direction du canal 17h55 se remet en route vers les minimes avenue Honoré Serres et biffurque sur la droite rue Godolin. 17h40 La manifestation s’engouffre à Arnaud Bernard 17h25 Les lycéens font un sitting à l’avant de la manif 16h12 : Environ 400 personnes à la manif. Il y ya des barrières anti émeutes rue de lille et rue de Metz avec 40/50flics. Il y a des bacqueux un peu partout autour de la manif. 15 CRS sont planqués dans le centre commercial St Georges. Les voligeurs patrouillent vers le jardin des plantes. 11h35 : Des conseils à relire avant la manif’ de cet après-midi : Chouette une manif ! Merde la police… et Quelques conseils pratiques en manif. On n’en parle peu, mais pensez aussi à protéger votre santé auditive cet après-midi. Si vous êtes témoin d’une interpellation (ou que vous êtes le/la proche d’un-e interpellé-e), n’oubliez pas de prévenir la legal team au 07.53.66.05.66. Et pendant la manif, faites gaffe aux voltigeurs. 11h20 : Étant donné la journée déjà bien chargée, l’assemblée de lutte qui était prévue pour ce soir à la Chapelle est annulée. 10h : Tracé de la manif tel qu’il a été déposé en préfecture : François Verdier, Jean Jaurès, Arnaud Bernard. Pour l’instant ce sont les taxis qui mettent le bordel. Les accès à l’aéroport sont bloqués. Tisséo nous apprend que : En raison d’une manifestation dans le secteur de l’aéroport Toulouse-Blagnac : la ligne de tram T2 est suspendue. Une navette relie la station Aéroconstellation au parking P5 de l’aéroport. La Navette Aéroport fait terminus au parking P5. Le service bus est normal (sauf lignes 17, 21, 25, 30, 64). Les services Tisséo desservant l’aéroport restent perturbés toute la journée. 17h15 les sucettes JC decaux volent en éclats, ambiance tendue Une 17h00 4 Rendez-vous de la journée Et pendant ce temps de l’autre côté du Touch, le projet de centre commercial Val Tolosa poursuit son petit bonhomme de chemin. 7h : Selon La Dépêche, la CGT s’apprête à bloquer la rocade comme cela avait été fait le 24 mars Violence commando militaro-patronale 10h : Assemblée de mobilisation de la Coordination des Intermittents et des Précaires au Théâtre Garonne Cette semaine on a beaucoup parlé de la soit-disant “occupation” du théâtre Garonne (organisée avec l’accord du directeur…), mais très peu de la mairie de quartier de Lafourguette que des sinistrés d’AZF ont tenue pendant quelques heures en exigeant une entrevue avec le ministre de la Justice, avant d’être évacué-e-s de force par les keufs. 10h : Assemblée générale d’organisation Nuit Debout Toulouse au Théâtre Garonne (atelier 2) 12h30 : Assemblée générale à la fac du Mirail, amphi 9 16h : Manif au Monument aux morts à l’appel des lycéens et des étudiants Gros effectifs de baqueux et de gendarmes mobilisés pour interpeller quatre membres d’un “gang” qui ont effrontément volé des voitures et du matos dans l’ouest de Toulouse. On conseille aux patrons propriétaires qui voudraient se charger eux mêmes de cette sale besogne de se payer un stages commando proposés par l’armée dans le cadre du parcours défense-Entrepreneurs initié par le Medef et l’armée française. Les gangs n’ont qu’à bien se tenir. 18h : Rassemblement Place du Capitole pour une nouvelle Nuit Debout. 18h : Assemblée des Minimes au 33 rue Antoine Puget Photo illustration article : Maxime Reynié. Et pendant ce temps de l’autre côté de la Montagne Noire, les sites de stockage de déchets des mines d’or de la vallée de l’Orbiel déversent tranquillement de l’arsenic dans les rivières. Revue de stress #3 — Semaine du 28.03.2016 Système médico-carcéral publié le lundi 4 avril à 21:24 Des auxillaires de vie sociale (AVS), parfois appelées aide à domicile, s’organisent en ce moment pour protester contre leurs conditions de travail ultra-précaires et souvent très pénibles. Un prisonnier s’en prend à deux matons à la maison d’arrêt de Montauban. Et pendant ce temps, l’internement forcé des diagnostiqué-e-s autistes et non-verbaux, ca existe encore autour de nous. Cette semaine dans la revue de stress, patrons et militaires entraînés aux actions commando mangent du cadavre d’agneaux dans leurs villas de Colomiers et Plaisance-du-Touch, bien protégés des gangs de cambrioleurs par la bac et les gendarmes, pendant que le mouvement social s’amplifie. Un peu. Mais Saint-Sernin né brûle pas encore. Joyeuses Pâques, mes agneaux Au XXIème siècle, les églises se vident, mais les boucheries et les abattoirs né désemplissent pas. Du coup en guise de messe on nous sert un gros bourrage de crâné sur “l’agnau pascal”, qui est d’ailleurs bon toute l’année, mais encore meilleur si il est fRancais bien sûr. Pour celleux qui aiment leur cadavre encore chaud et palpitant, la chasse reste toujours la facon privilégiée de relationner avec les animaux. 32 Mars Le mouvement social initié par la loi “Travaille !” et qui est en train de prendre de l’ampleur a été couvert largement. Voilà quand même en pièce jointe quelques articles de Médiapart sur le sujet où il y a quelques infos intéressantes : Loi sur le travail : la mobilisation Quand le bien-être arrive en ville Le projet de rénovation de la place Saint-Sernin avance bon train, malgré l’épineuse question du sort des grilles construites au XIXè siècle qui protègaient sans doute la noble bâtisse de la plèbe trop encline à s’approcher des richesses divines. Un problème d’actualité à Bagatelle où on construit toujours plus de murs anti-pauvres. On pourra fort heureusement inviter la métropole à revoir son dossier le jeudi 12 mai à 18 h 30 aux Espaces Vanel (au dessus de la médiathèque) autour d’une chaleureuse partie de monopoly géant avec les rues du quartier. Pour celleux qui ont du mal à s’exprimer calmement devant des élus autoritaires, aucun problème, puisque la métropole s’occupera elle-même de mesurer leur bien être, c’est-à-dire “ce qui fait que la vie vaut la peine d’être vécue”, et notamment le “nombre de dessertes aériennes, de sièges sociaux” et la “présence d’enseignes internationales de mode ou de luxe”. 5 Entre police et manifestants, l’escalade La « Nuit Debout » s’étire jusqu’au « 32 mars » On se retrouve sur le pad pour cette nouvelle semaine qui commence ! de https://lite6.framapad.org/p/revuedestress-iaata Y’aurait besoin d’un peu plus de monde c’est un boulot un peu lourd… Qui fait la ville et pour qui ? Le procureur demande quatre mois ferme pour Guillaume publié le lundi 4 avril à 15:47 JEUDI 14 AVRIL 20H À la Maison de quartier de Bagatelle Projections-débat autour de deux films sur la restructuration urbaine et la chasse aux pauvres : “La place du Morvan” (2010) sur la lutte des habitant-e-s du quartier de Bagatelle contre le projet de résidentialisation, et “Paris grand capital”, sorti en novembre 2015, sur les anciennes banlieues “rouges” de Paris et les résistances contre les expulsions. publié le lundi 4 avril à 18:56 Ces deux films seront l’occasion de revenir sur les processus de gentrification à Toulouse et de métropolisation, ainsi que les luttes qui s’y opposent. Petite restauration sur place Guillaume, jugé ce lundi 4 avril 2016 pour refus de prélèvement ADN, s’est bien défendu aujourd’hui en arguant qu’un fichage ADN d’une durée de 40 ans était inadmissible pour une simple participation à une manifestation (en hommage à Rémi Fraisse). Le procureur a tout de même demandé du ferme (4 mois au total). Le rendu de la décision aura lieu le 9 mai 2016. Petit rappel des faits : Guillaume a subi, comme beaucoup d’autres, la répression policière des mouvements d’indignation faisant suite aux évènements de Sivens et au meurtre de Rémi. Il plaidait non coupable des faits qui lui étaient reprochés, mais fut condamné (à trois mois de prison avec sursis, plus dommages et intérêts pour les parties civiles) pour le délit de violences volontaires sur personnes dépositaires de l’autorité publique, et n’a pas pu faire appel de son jugement. Pour cela, la loi le somme de se soumettre au prélèvement biologique qui permettra d’établir son profil génétique et de l’inscrire au FNAEG (Fichier National Automatisés des Empreintes Génétiques), et ce pour une durée minimale de 40 ans. Convoqué, il s’est présenté à la section de la Sureté Départementale du commissariat central de Toulouse pour signifier son refus, arguant d’un viol de l’Etat de son intimité et du caractère disproportionné voir inutile, et dangereux de ce fichage, que certains aimeraient imposer à tout citoyen dès la naissance sous le prétexte falacieux d’un besoin toujours plus grand de sécurité. C’est un nouveau délit, et il est passible d’un an d’emprisonnement et de 15000 euros d’ammende. Rassemblement contre le fichage ADN 3 avril 6 Prix libre et participation nécessaire ! Rassemblement contre le fichage ADN publié le dimanche 3 avril à 7:05 Rassemblement pour soutenir Guillaume qui comparaît pour refus de prélèvement biologique (fichage ADN) Petit rappel des faits : Guillaume a subi, comme beaucoup d’autres, la répression policière des mouvements d’indignation faisant suite aux évènements de Sivens et au meurtre de Rémi. Il plaidait non coupable des faits qui lui étaient reprochés, mais fut condamné (à trois mois de prison avec sursis, plus dommages et intérêts pour les parties civiles) pour le délit de violences volontaires sur personnes dépositaires de l’autorité publique, et n’a pas pu faire appel de son jugement. Pour cela, la loi le somme de se soumettre au prélèvement biologique qui permettra d’établir son profil génétique et de l’inscrire au FNAEG (Fichier National Automatisés des Empreintes Génétiques), et ce pour une durée minimale de 40 ans. Convoqué, il s’est présenté à la section de la Sureté Départementale du commissariat central de Toulouse pour signifier son refus, arguant d’un viol de l’Etat de son intimité et du caractère disproportionné voir inutile, et dangereux de ce fichage, que certains aimeraient imposer à tout citoyen dès la naissance sous le prétexte falacieux d’un besoin toujours plus grand de sécurité. C’est un nouveau délit, et il est passible d’un an d’emprisonnement et de 15000 euros d’ammende. Récit de l’occupation et de l’expulsion de la Maison du 32 mars publié le samedi 2 avril à 21:31 Venir le soutenir, c’est le défendre sur ses droits en tant qu’individu, mais c’est aussi et surtout défendre le droit de tous contre les dérives totalitaires de la loi. Lundi à 13h30 au Tribunal de Grande Instance de Toulouse, TOU.TE.S CONTRE LE FICHAGE ADN !!! Pourquoi ce lieu de lutte a été occupé, puis expulsé ; comment 19 personnes ont fait 24h de garde-à-vue et comment la solidarité s’est affirmée ! Occupation de la Maison du 32 horizontalement contre la loi travail Mars : s’organiser A Toulouse, en tout début de semaine avait été ouverte au 36 rue Roquelaine (Jeanne d’Arc) la Maison du 32 Mars. Il s’agissait, après un mois de tergiversations et de rendez-vous manqués, de s’organiser horizontalement en dehors des syndicats et autres organisations politiques pour né pas passer à côté du mouvement social dans lequel les autres villes de France étaient déjà rentrées de plain-pied. Pour les occupantEs du 32 mars, aucune des trois journées de mobilisation ayant émaillé le mois de mars né fut à la hauteur. Nous né sommes pas reconnuEs dans les actions orchestrées par les syndicats : tours de Grand Rond et promenades inoffensives encadrées agressivement par les services d’ordre. La Maison du 32 mars avait été pensée comme un moyen de construire un mouvement qui nous 7 ressemble, et un nouveau rapport de force à même de dépasser l’échéance du 31 mars. Des assemblées générales réunissant entre 50 et 80 personnes s’y tenaient tous les soirs et des ateliers étaient organisés (confection de banderoles, conseils juridiques, déplacement en manif…) Récit de l’expulsion de la Maison du 32 mars Mercredi 30 mars, soit 48 heures exactement après son ouverture, la Maison du 32 mars est expulsée par la police. Récit. Vers 16 heures mercredi, RG et BAC traînent dans le quartier. Quelques minutes plus tard, BAC et nationaux arrivent en nombre devant le bâtiment. Sans dialoguer, ils s’empressent de défoncer la porte. Les têtes qui essayent de regarder à travers la fenêtre se font systématiquement visées au flashball. Après quelques minutes, les condés parviennent à enfoncer les portes : “Au sol, mains derrière la nuque, vous bougez pas”. Quelques baqueux montent sur les toits à l’aide d’une échelle. Les condés opèrent fouilles, palpations, prises d’identité, fouinent dans le bâtiment occupé et même dans le faux plafond. Une par une, les personnes sont fouillées, leur identité est relevée, elles sont mises de côté puis les condés les menottent avec des serre-flex. Les personnes sont ensuite descendues au rez-de-chaussée et filmées une à une. Quelques baqueux jouent les mecs virils et font des blagues homophobes. Une fois leur sale besogne accomplie, ils fouinent, amassent et ramènent au commissariat ce qu’ils qualifieront, à grand renfort médiatique, de “projectiles artisanaux”. En l’espèce : des ampoules de peinture. La presse s’empresse de faire son travail de désinformation en relayant les mensonges de la police Plusieurs articles des médias mainstream titrent sur la découverte de “projectiles artisanaux” à l’intérieur de la Maison du 32 mars. L’expression mérite que l’on s’y arrête tant elle est vicieuse. C’est le syndicat policier Alliance qui l’a utilisée en premier dans un communiqué pour désigner… des ampoules remplies de peinture. Bien entendu, le lecteur entendra, au mieux, “des cocktails molotov”. Alors que la plupart des médias (La Dépêche, Le Figaro, Fr3 Régions) se contentent de reprendre sans aucun recul le communiqué policier (ce qui est déjà assez gratiné…), 20 minutes fait du zèle et nous qualifie de “squat de Black Blocs”. Dix-neuf gardes-à-vue Croyant visiblement avoir mis la main sur un vivier de méchantEs casseuses, les flics transfèrent au comico les 19 personnes qui se trouvaient là pour une garde-à-vue. Vingt-quatre heures plus tard, devant un dossier vide et face au refus des personnes présentes de collaborer à cette blague, celles-ci sont relâchées avec un rappel à la loi pour 17 d’entre elles, et des poursuites pour les 2 autres (avec comme chef d’inculpation : dégradation de cellule et récidive de refus de signalétique). Une balade sauvage En soutien à notre lieu de lutte et à nos copains et copines restéEs à l’intérieur, une soixantaine de personnes se rendent sur les lieux dès 16 heure. Un cordon policier nous empêche évidemment de nous approcher. Pour autant, on né peut pas se résigner à les regarder cambrioler le bâtiment sans rien faire. Une trentaine d’entre nous part en manif sauvage. Nous voilà partiEs crier notre haine des flics en direction de la rue Matabiau, balançant en travers de la route tout ce qui nous passé par la main. On allège un récup’ verre de quelques bouteilles. Magnifique accueil de la part des futurs gentrifiéEs de la rue Bayard, où apparemment on n’est pas les seulEs à avoir quelques comptes à régler avec la police. ArrivéEs place Belfort, on croise une patrouille de la nationale, trop occupée à faire chier Dieu-sait-qui pour nous calculer. On se volatilise rue Héliot. Celles et ceux qui sont restéEs sur place, entre 30 et 40 personnes, filent au commissariat soutenir les camarades prisonnièrEs. Les keufs leur réservent un accueil… Ils.elles se font enfermer dans une nasse, filméEs et contrôléEs, avant d’être libéréEs peu après. 8 Pourtant, ces même médias disposaient d’une autre source ; le groupe Facebook de la Maison du 32 mars, sur lequel ils ont pompé allègrement leurs photos d’illustration. Or, il n’y avait pas que des photos sur ce groupe… Le tract que nous avions rédigé collectivement pour expliquer notre démarche, ainsi que l’agenda des différents ateliers y étaient publiquement disponibles. Mais parions qu’on vend plus de papier avec des black blocs qu’avec des luttes sociales… Une raison de plus, s’il en fallait, pour faire vivre nos propres médias, comme ici ! Le 32 mars après l’évacuation Le bâtiment est dorénavant surveillé par la police et gardé par deux vigiles qui affirment que les keufs ont procédé à des relevés d’empreinte. La “Maison du 32 Mars” (un bâtiment appartenant au Ministère de l’Économie et des Finances) est désormais tout aussi vide qu’avant. Continuons à la faire vivre dans la rue ! Pour né pas laisser l’expulsion muette, des barricades enflammées ont été érigées jeudi matin sur les boulevards longeant le canal du Midi, entre Bonnefoy et les Minimes. Une banderole a aussi été préparée pour la manif : Retrouvez le programme des 10 jours d’autodéfense populaire. Il sera mis à jour autant que possible. N’hésitez pas à consulter le site pour plus d’informations, d’actualités et pour les textes traduits en différentes langues : www.autodefensepopulaire.net Vous pouvez aussi télécharger, imprimer et diffez l’affiche et le flyer des 10 jours. Vendredi 15 avril : De 14 à 17h – Centre Social Autogéré (CSA) — Accueil 17h – CSA – Assemblée Générale d’organisation des 10 jours anti-rép 19h – CSA – Cantine populaire Le mois de mars n’est pas terminé. Au vue de la manifestation d’hier, on peut même dire qu’il né fait que commencer. 20h30 – CSA – Concert : Embuscade Master Pils (chant marin révolutionnaire – Toulouse), la Collectore (fanfare – Bordeaux), Punk Haine Roll (punk – Toulouse) A bientôt, dans la rue. Samedi 16 avril : Journée autour des luttes des migrants 12h – Chapelle – Cantine populaire 14h – Place Arnaud Bernard – Journée organisée par la Clime, le Collectif Etrangers Malades, la CLIC (cercle des voisins de Cornebarrieu…), la CREA … Au programme : ateliers d’autodéfense juridique, guichet préfecture, quizz, info-kiosk, atelier préjugés, stand de présentation de divers collectifs, débat mouvant, animations pour les enfants … Ouverture d’un lieu : la Maison du 32 mars 30 mars 19h – Place Arnaud Bernard – Cantine populaire (préparée par la CLIME/CEM) 20h30 – Place Arnaud Bernard – Concert : groupe de Chaabi (Toulouse), , Aman Aman (musique anatolie – Marseille/Cevennes), Ladja (rap – Marseille) Dimanche 17 avril : Journée internationale des prisonniers palestiniens ! Campagne de soutien avec le Palestian Youth Center 12h – La Chapelle – Cantine populaire Loi « Travaille ! » : rendez-vous et suivi de la semaine du 3 au 10 avril. 7 avril Programme des 10 jours d’autodéfense populaire 12h – La Chapelle – Exposition, cellograff, discussions, intervenants, projections, petit concert, serigraphie 19h – La Chapelle – Cantine populaire/Barbecue (préparée par Coup Pour Coup 31) 20h – La Chapelle – Petit concert groupe de musique Kabyle Lundi 18 avril : Journée autour de la gentrification et lutte des ZAD publié le samedi 2 avril à 21:30 9 10h – CSA – Petit déj (Collectif Soutien Espagne Toulouse) 11h – CSA – Projection “La Resistance respire” 16h – CSA – Présentation de journal El Canero (luttes prisonniers Mexique), lecture, projection (Les 3 Passants) 12h30 – CSA – Cantine populaire 17h – CSA – Ateliers Soutien aux longues peines et sur l’entraide Solidarité juridique pour les personnes incarcérées (Perce-Pierre et Kamelibre, deux collectifs de Marseille) 12h30 – CSA – Emission Front du Lundi en direct 14h – CSA – Discussion autour de la répression sur les ZAD 15h – CSA – Projection de « Le vent de la révolte » d’Alessi dell’Umbria, autour de la lutte contre le mégaprojet d’éoliennes au Mexique. 19h – CSA – Cantine populaire 19h – CSA – Emission Bruits de Tole en direct 20h – CSA – Présentation du dernier journal de L’Envolée “Ça fait 20 ans …” discussion les peines infinies et les peines intérieures, à travers des récits et présentation de loi contre la criminalité organisée (L’Envolée) + Témoignage de vécu en centre de détention ou en centre de rétention (CREA) 18h – CSA – Discussion avec le STRASS, Via de Leone, Attiéké – Intervention de Djamal d’ESMA sur le processus de gentrification à Toulouse. 19h – CSA – Cantine populaire 20h – CSA – Projection du documentaire “Paris Grand Capital” de F. Lathullière, sur la restructuration urbaine des anciennes banlieues « rouges » de Paris et les résistances populaires. En présence du réalisateur Vendredi 22 avril : Quartiers populaires, violences policières, islamophobie 22h – CSA – Soirée guinguette Mardi 19 avril : 11h – CSA – Atelier : construire un réseau de contre enquête populaire sur la répression Luttes féministes, LGBT /santé communautaire, anti-psychiatrie 12h – CSA – Cantine populaire 14h – CSA – Conférence sur la répression actuelle en Espagne (Collectif Soutien Espagne Toulouse) 10h – CSA – Systema en non mixité. 10h – CSA – Atelier mécanique non-mixte. 15h – CSA – Discussion avec le Collectif Angles Morts, Urgence Notre Police Assasine, Collectif des blessé-es par la police, Comité Vérité et Justice, ESMA et Djamal (+ une projection) 12h – CSA – Cantine populaire 14h – CSA – Tatoo circus. Atelier herboristerie. 19h30 – Mix-Art Myrys – Cantine populaire 17h – CSA – Projection du documentaire “Live Nude Girls Unite”, suivit d’un débat animé par le STRASS de Toulouse. 20h30 – Mix-Art Myrys – Concerts : Cerna (hip-hop – Ariege), Sitou Koudadjé & Koffi Anani (Dangereux Dinosaures – rap – Paris), Première ligne (hip-hop 93 ! indépendant – Paris) et Yeahman ! (DJ set) 19h – CSA – Cantine populaire 20h – CSA – Discussion autour de la folie et de notre rapport à la psychiatrie animé par le collectif Anti-psy et le SAS (Santé Active Solidaire) Samedi 23 avril : 22h – CSA – MyMitchelle en showcase ! 10h – CSA – Atelier auto-défense numérique Mercredi 20 avril : Thématiques autour administrative 12h – CSA – Cantine populaire du logement et des squats + anti-rép 14h – Toulouse – Manif’ convivial 18h – Le Hangar – Présentation du livre “Guide d’autodéfense juridique : Face à la police /face à la justice” par le collectif Cadecol. 12h – CSA – Cantine populaire 14h – CSA – Journée organisée par la CREA : divers ateliers, traduction de brochures, sérigraphie, expo photos, témoignages audio et écrits, projections de vidéos, dessins d’enfants… 19h30 – Le Hangar – Cantine populaire 20h30 – Le Hangar – Concert : El Communero (chant révolutionnaire espagnol – Toulouse), Faux Départ (punk rock – Lyon), Bernays Propaganda (indie, electro new-wave – Skopje, Macédoine ) 12h – CSA/La chapelle/Ailleurs/Partout – Kermesse enfant en parallèle 17h – CSA – Grand loto de la CREA Dimanche 24 avril : 19h – CSA – Cantine populaire 20h – CSA – Anniversaire des 5 ans de la CREA Journée consacrée au mouvement social et bilan 20h – CSA – Chorale L’Ebranleuse ! 12h – CSA – Cantine populaire Jeudi 21 avril : 15h – ? – Action. 18h – CSA – Débrief, bilan Journée anti-carcérale 19h – CSA – Repas de fin 12h – CSA – Cantine populaire 13h30 – CSA – Atelier anti-psy 15h – CSA – Discussion sur l’abolition des poursuites judiciaires 10 Y’a un mouvement social ? Réponse dans les médias libres partout en France Service Général du Renseignement et de la Sécurité de l’armée ainsi que par différents services anti-terroristes d’autres pays européens. C’est en 2014 que l’enquête est close, aboutissant aujourd’hui au renvoi devant la Chambre du Conseil de douze anarchistes et anti-autoritaires. publié le samedi 2 avril à 21:27 Voilà ce que l’on peut se demander en allumant sa télé ou sa radio ou encore en lisant les journaux de la presse bourgeoise. Après la surexposition des débuts nous revoilà revenus à l’habituel blackout médiatique. Bonne nouvelle puisque si c’est pour dire des conneries autant qu’ils la ferment… Tour de piste de la presse libre par le site la Rotative à Tours et complément sur les sites du réseau Mutu Toulouse, Caen, Strasbourg, Marseille, Montpellier : les manifestations du 31 mars racontées par les médias libres à lire sur la Rotative Après une séance de légalisation des méthodes particulières de recherché utilisées dans le cadre de cette enquête (filatures, écoutes téléphoniques, placement de microphones dans un domicile, perquisitions en cachette, tentatives d’infiltration, placement de dispositifs de vidéo-surveillance devant des domiciles et à l’intérieur d’un domicile) en octobre 2015, le dossier est renvoyé devant la Chambre du Conseil. La séance de cette Chambre est fixée pour le 10 mai 2016 et déterminera s’il y a lieu de confirmer la tenue d’un procès et, si oui, sous quelles accusations. De son enquête, le Parquet Fédéral s’est efforcé de tirer pas moins de 29 inculpations individualisées. Neuf compagnons sont accusés d’appartenance à une organisation terroriste et de participation à des activités terroristes pendant des périodes plus ou moins longues. Trois d’entre eux sont en plus accusés d’en être les « dirigeants ». Par ailleurs, trois autres personnes ayant été arrêtées dans la foulée d’une attaque contre le commissariat des Marolles sont quant à elles accusées d’appartenance à ce groupe terroriste pendant un jour, ainsi Pour suivre l’actualité du mouvement social raconté par lui même l’aggrégation des flux des sites d’informations locales et collaboratives du réseau mutu (Paris, Lyon, Tours, Montpellier, Marseille, Brest) Pendant ce temps la place de la république à Paris n’en finit pas d’être réoccupée. que des différentes inculpations se rapportant à cette attaque. Ça c’est pour l’accusation générale. [Belgique] Procès “antiterroriste” contre des anarchistes. Celle-ci est ensuite complétée par des accusations plus spécifiques telles que participation à une manifestation sauvage devant le centre fermé 127bis à Steenokkerzeel (transformée en « tentative d’incendie volontaire » et d « ‘infraction terroriste » par le parquet), préparation et participation à une attaque contre le commissariat de police dans les Marolles (qualifiée par le parquet d’ « infraction terroriste »), coups et blessures sur des agents de police à plusieurs reprises, obstruction de la voie publique, dégradations diverses et variées, vols à l’étalage, incendie de voitures de gardiens de prison sur le parking de la prison de Ittre, incitation à commettre des infractions terroristes… Il est à préciser que ces accusations spécifiques visent à chaque fois des compagnons spécifiques, c’est-à-dire que tout le monde n’est pas inculpé pour l’ensemble des faits reprochés. publié le samedi 2 avril à 21:20 Si se battre pour la liberté est un crime, l’innocence serait vraiment le pire de tout. A propos du procès antiterroriste à venir contre des anarchistes et anti-autoritaires en Belgique Fin 2008, en pleine période d’hostilités diffuses déclenchées par la révolte en Grèce suite à l’assassinat d’Alexis par la police, le Parquet Fédéral belge lance une enquête visant des anarchistes et des anti-autoritaires. En 2010, sur base d’une liste d’actions que la police attribue à la « mouvance anarchiste » et alors que la lutte contre la construction d’un nouveau centre fermé à Steenokkerzeel se fraye un chemin, la juge d’instruction Isabelle Panou est affectée à l’enquête qui relève désormais de l’antiterrorisme. En mai, puis en septembre 2013, une dizaine de perquisitions ont lieu dans le cadre de cette enquête, ces perquisitions visent différents domiciles ainsi que la bibliothèque anarchiste Acrata située à Bruxelles. C’est à cette occasion que l’existence d’une enquête antiterroriste se donne à voir pour la première fois. Cette enquête est menée par la section antiterroriste de la police judiciaire fédérale qui se retrouvera épaulée tantôt par la Sûreté de l’État, tantôt par le 11 En arrière-plan de cette enquête qui a duré plusieurs années et qui a produit pas moins de 32 cartons de paperasses, le Parquet Fédéral émet l’hypothèse qu’un « groupe anarchiste terroriste » serait actif, notamment à Bruxelles, et que les inculpés auraient « participé à » ou « favorisé » ces activités. Il dresse par exemple une longue liste d’une 150-aine d’attaques, dont une bonne partie incendiaires, contre des structures de la domination, des commissariats, des tribunaux, des banques, des entreprises qui se font du beurre sur le dos de l’enfermement, des chantiers, des véhicules de diplomates, d’eurocrates et de fonctionnaires de l’OTAN, des antennes de téléphonie mobile,… Toutes ces attaques ont eu lieu à Bruxelles et dans ses environs entre 2008 et 2013. L’invention d’un groupe terroriste qui serait responsable de l’ensemble de ces faits (né serait-ce que par le fait de « les avoir rendus possibles ») permet de jolies pirouettes servant l’accusation : une bibliothèque devient un lieu de recrutement, des discussions deviennent des réunions clandestines, des tracts et des journaux de critique anarchiste deviennent des manuels de guérilla urbaine, des manifs et des rassemblements deviennent des appels au terrorisme, des liens affinitaires entre des personnes en lutte et l’auto-organisation qui peut en découler deviennent « un groupe terroriste structuré ». L’invention d’un « groupe terroriste anarchiste » est bien évidemment une tentative assez maladroite de la part de l’État de réduire la subversion anti-autoritaire et révolutionnaire à l’œuvre d’un seul « groupe structuré ». En tentant de mettre derrière les barreaux une poignée d’anarchistes qui dérangent, l’État cherche à décourager les réfractaires à passer à l’action directe contre ce qui nous opprime et exploite et d’imposer un silence absolu aux désirs, possibilités, réflexions et critiques qui s’affrontent à ce monde autoritaire. Ce qui est renvoyé devant le tribunal, c’est donc toute une mosaïque de luttes, de révoltes, d’idées, d’actions directes, de critiques, d’imaginaires révolutionnaires, d’agitations qui ont, pendant des années, cherché à s’attaquer à la domination. En cela, l’éventuel procès concerne non seulement les compagnons inculpés, mais aussi tout individu, tout anarchiste, tout révolutionnaire, tout réfractaire à l’ordre, tout insoumis à l’autorité qui né veut pas rester les bras croisés devant l’exploitation et l’oppression. Ce qui est visé, c’est la recherché de l’autonomie dans l’action, l’auto-organisation dans la lutte, l’action directe dans toute sa diversité, le choix de défendre et de diffuser des idées anarchistes et révolutionnaires, de participer ensemble avec d’autres révoltés à des combats auto-organisés et autonomes. Et finalement, sans doute, une approche combative de l’anarchisme qui part de l’individu, de l’affinité, de l’informalité. Il serait étrange de séparer la répression qui vise aujourd’hui quelques anarchistes et anti-autoritaires de l’ensemble de la répression qui cherche à mater (souvent préventivement) toute critique de l’ordre établi et la révolte. A coups de « menaces terroristes », de crise de réfugiés, de lutte contre la criminalité et de guerres bien réelles, la répression étatique passé aujourd’hui à la vitesse supérieure. Dans une période où les changements et les restructurations viennent toujours plus rapidement modifier les terrains de la conflictualité sociale, neutraliser ceux qui dérangent par leur pensée et leurs actes fait partie d’un ensemble qui cible les exploités et les opprimés : le durcissement des conditions de survie, la militarisation des frontières, l’imposition d’un contrôle technologique massif, la construction de nouveaux camps de détention,… Se défendre contre ce coup répressif qui veut renvoyer des compagnons devant un tribunal sous des accusations de terrorisme, c’est défendre la possibilité et l’espace de l’agir anarchiste et anti-autoritaire. Et, par la solidarité avec les compagnons inculpés, faire face à la répression étatique qui vise à paralyser toute action subversive. Si se battre pour la liberté est un crime, l’innocence serait vraiment le pire de tout. avril 2016 Loi « Travaille ! » : rendez-?vous et suivi de la semaine du 3 au 10 avril. publié le samedi 2 avril à 20:00 MAJ jeudi 19h : Open mic et concerts au Mirail. Occupation cette nuit et blocage demain matin Après l’occupation et l’expulsion de la Maison du 32 mars et la réussite des manifs et blocages du 31, continuons de nous organiser pour que Toulouse devienne une place forte de la mobilisation en cours. Article de suivi mis à jour régulièrement. Faisons de IAATA.info un espace de coordination autour de la lutte en cours. Il est possible de signaler tout oubli ou changement de lieu /d’horaire dans les commentaires. Vous pouvez aussi proposer à la publication des rendez-vous ou analyses ! MAJ jeudi 19h : Open mic et concerts au Mirail. Occupation cette nuit et blocage demain matin Ce matin, malgré la présence accrue des vigiles, une cinquantaine de personnes ont bloqué certains accès aux batiments et occupent le bâtiment 18. Dans une stratégie de casser la lutte, la présidence avait préventivement annoncé la veillle la décision de fermer administrativement la fac jeudi matin ; fermeture reconduite pour l’après-midi. L’AG de 14h reconduit le blocage jusqu’à la prochaine AG de lundi. MAJ mercredi soir : quelques dizaines de personnes organisent l’occupation du Mirail dans la nuit de mercredi à jeudi. Blocage prévu le matin, puis journée à la fac. Prochains rendez-vous de lutte : mercredi 8 avril : 18h : suite de la Nuit Debout place du Capitole jeudi 7 avril : journée à la fac du Mirail contre la loi travail Plus d’infos et contact… 7h30 : piquets de grève La Lime Caisse de solidarité bruxelloise [email protected] http://lalime.noblogs.org Réunion chaque premier lundi du mois à 19h30 à Acrata 10h30 : assemblée générale amphi 8 12h30 : banquet solidaire et convivial 14h : conférence d’un historien (S. Sirot) sur la façon dont le syndicalisme en France né s’est pas crée autour de la massification mais autour de la radicalité, amphi B Acrata bibliothèque anarchiste [email protected] https://acratabxl.wordpress.com/ Rue de la Grande Ile 32 — Bruxelles 16h30 : projection de « Fisura », amphi 8 17h : coordination des facs toulousaines 18h : concert scèné ouverte + open mic 19h : soirée « Rêver grave » : repas, concerts Samedi 9 avril : 12 11h : manif. Départ place Arnaud Bernard mardi 12 avril : : journée de blocages sur la ville Retour sur la semaine passée : 31 mars : retour sur une journée de blocages, d’occupations et d’actions 5 avril Récit de l’occupation et de l’expulsion de la Maison du 32 mars 2 avril Tous les articles de IAATA sur la loi travail sont répertoriés sous le mot-clé “Contre la loi Travail”. 13