Chapitre 1 MATERIELS ET LOGICIELS DE BASE
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Chapitre 1 MATERIELS ET LOGICIELS DE BASE
Ecole de Formation Continue et de Perfectionnement des Cadres Centre des Ingénieurs et Techniciens des Travaux Publics et des Mines (CI2TPM -Abidjan) Ecole de Formation Continue et de Perfectionnement des Cadres Centre des Ingénieurs et Techniciens des Travaux Publics et des Mines (CI2TPM -Abidjan) 1.3.1.1 Le code Chapitre 1 MATERIELS ET LOGICIELS DE BASE Un code est un ensemble de règles qui définissent l’utilisation de symbole pour la représentation d’une information. Ces symboles sont de trois ordres : - 1.1. L’INFORMATION - 1.1.1 Définition Depuis toujours, l’homme a collecté et traité des faits qu’il enregistre et interprète en vue de prendre des décisions. Mais d’abord limité par ses propres moyens dans des domaines où le nombre des opérations répétitives ne dépassait pas les capacités humaines, il a part la suite essayé de rechercher des moyens techniques pour effectuer des traitements systématiques surtout à base de calculs. De ce qui précède, il peut être retenu la définition suivante : « L’information est tout ce qui peut s’écrire sur un support pour être communiqué entre hommes, entre machines ou entre hommes et machines, pour enregistrer un fait en vue de prendre une décision ou mener un action. » - 1.3.1.2 La codification C’est l’opération qui consiste à élaborer, créer et appliquer un code. Il existe deux formes de codification : - La codification fonctionnelle : traduction d’une information littérale dans un code fait de symboles, à partir de règles établies. La codification technologique : traduction de l’information littérale codifiée en langage de machine en vue d’un traitement automatique. La codification a pour objet, de confidencialiser, normaliser, condenser et contrôler l’information. 1.1.2 Traitement de l’information Notion de codification technologique Au sens informatique, traiter l’information consiste en ce qu’une information, quelle qu’elle soit, peut-être : - Les symboles conventionnels faits de lettres et de chiffres (Exemple : Numéro d’immatriculation d’une voiture) Les symboles graphiques (exemple : les panneaux de signalisation rouitère) Les symboles phonique ou sons organisés (exemple : le langage, les notes de musique, les sirènes). Des informations transmises en langage humain par l’ordinateur sont transcrites de la machine en langage binaire. Dans son fonctionnement, la machine est caractérisée par deux possibilités : Ajouter à une autre Soustraite à une autre Divisée par une autre Comparée à une autre Conservée Imprimée (restituée) - Soit le courant passe (Etat 1) Soit le courant ne passe pas (Etat 2) 1.2- L’INFORMATIQUE Le langage de la machine ne correspond qu’à ces deux états. Le mot Informatique (de l’anglais Electronical data processing) est né du rapprochement des termes « traitement automatique de l’information » qui s’est effectué comme suit. La première apparition du terme Informatique » remonte à 1962, mais ce ne fut qu’en 1966 que l’académie française l’a adopté sous la définition : « L’informatique est la science du traitement rationnel, notamment par des machines, automatique de l’information considérée comme support des communications dans les domaines techniques, économiques et sociaux. » L’informatique a donc comme caractéristique essentielle, une grande capacité de traitement et de stockage de l’information. Pour son universalité, elle recouvre tous les domaines de l’activité humaine, notamment la gestion, la médecine, l’astronomie, la production industrielle, les arts, le génie civil, etc. 1.3.2 Système binaire Dans ce système, le langage est composé de 0 et 1. Chaque caractère doit être traduit en une suite de chiffres binaires (0 et 1) appelés bits (Binary Digits). Cette représentation doit être organisée et reposée sur des règles de traduction : c’est le système binaire. 1.3.2.1 Principe Le système binaire ou système de numération à base 2 se compose de deux chiffres 0 et 1. En ajoutant une unité à un nombre non nul, on obtient le nombre immédiatement supérieur. Deux unités d’un nombre donné, donnent une unité d’ordre supérieur. 1.3-REPRESENTATION DE L’INFORMATION 0+0=0 0+1=1 1 + 1 = (10)2 1.3.1 Le codage de l’Information 10 + 1 = (11)2 11 + 1 = (100)2 Toute unité d’un ordre quelconque est donc une puissance de 2 1 Dr KADJO T. L. Module Informatique 2010- 2011 2 Dr KADJO T. L. Module Informatique 2010- 2011 Ecole de Formation Continue et de Perfectionnement des Cadres Centre des Ingénieurs et Techniciens des Travaux Publics et des Mines (CI2TPM -Abidjan) Ecole de Formation Continue et de Perfectionnement des Cadres Centre des Ingénieurs et Techniciens des Travaux Publics et des Mines (CI2TPM -Abidjan) 1 20 10 21 100 22 1000 23 = 210 octets = 1 024 octets 1 mébioctet (Mio) = 220 octets = 1 024 Kio = 1 048 576 octets 1 kibioctet (Kio) 1 gibioctet (Gio) Tout nombre binaire peut s’écrire comme une somme de puissance de 2 Exemple : 1 tébioctet (Tio) 1100 = 1 x 23 + 1 x 22 + 0 x 21 + 0 x 20 = 1 x 1000 + 1 x 100 + 0 x 10 + 0 x 1 1 exbioctet (Eio) 1 pébioctet (Pio) = 230 octets = 1 024 Mio = 1 073 741 824 octets = 240 octets = 1 024 Gio = 1 099 511 627 776 octets = 250 octets = 1 024 Tio = 1 125 899 906 842 624 octets = 260 octets = 1 024 Pio = 1 152 921 504 606 846 976 octets = 270 octets = 1 024 Eio = 1 180 591 620 717 411 303 424 octets 1 yobioctet (Yio) = 280 octets = 1 024 Zio = 1 208 925 819 614 629 174 706 176 octets 1 zébioctet (Zio) 1.3.2.2 Procédure de conversion Les préfixes kilo, méga, giga, téra, etc., correspondent aux mêmes multiplicateurs que dans tous les autres domaines : des puissances de 10. Appliqué à l'informatique, cela donne : Le nombre décimal est divisé par la base considérée (ici la base 2) puis les quotients successifs divisés par cette nouvelle base (ici 2) jusqu’à obtenir le premier quotient nul. On arrête alors les divisions successives. La représentation du nombre dans la nouvelle base est donnée par les restes des divisions successives avec pour premier chiffre, le dernier reste obtenu suivi du reste de l’avant dernière division et ainsi de suite jusqu’au reste de la première division. = 103 octets = 1 000 octets 1 mégaoctet (Mo) = 106 octets = 1 000 ko = 1 000 000 octets 1 kilooctet (ko) 1 téraoctet (To) = 109 octets = 1 000 Mo = 1 000 000 000 octets = 1012 octets = 1 000 Go = 1 000 000 000 000 octets 1 pétaoctet (Po) = 1015 octets = 1 000 To = 1 000 000 000 000 000 octets 1 gigaoctet (Go) Exemple avec 91 1.3.3 Ordre de grandeur 1.3.3.2.2 Multiples traditionnels 1.3.3.1 Symboles De manière erronée selon le SI, avant la normalisation de 1998, et encore de nos jours dans l'usage courant, on utilise les unités dérivées que sont le kilo-octet, le méga-octet, le gigaoctet, etc. pour représenter les valeurs suivantes en puissance de 2 : Le symbole de l’octet est la lettre « o » minuscule. 1.3.3.2 Multiples = 210 octets = 1 024 o = 1 024 octets, soit 2 à la puissance 10 1 méga-octet (Mo) = 220 octets = 1 024 Ko = 1 048 576 octets 1 kilo-octet (ko) Traditionnellement, lorsqu'ils sont appliqués aux octets, les préfixes « kilo », « méga », 3 10 « giga », etc., ne représentent pas un multiple de 10 = 1000, mais un multiple de 2 = 1 024. Cependant cette tradition viole les normes en vigueur pour les autres unités, y compris le bit, et n'est même pas appliquée uniformément aux octets, notamment dans la mesure de la capacité des disques durs. Une nouvelle norme a donc été créée pour noter les multiples de 210 = 1 024 : les «kibi », « mébi », «gibi », etc. 1 giga-octet (Go) 1.3.3.2.1 Multiples normalisés 1 exa-octet (Eo) La normalisation des préfixes binaires de 1998 par la Commission Electrotechnique Internationale spécifie les préfixes suivants pour représenter les puissances de 2 : 1 zetta-octet (Zo) − − − − 1 téra-octet (To) 1 péta-octet (Po) = 230 octets = 1 024 Mo = 1 073 741 824 octets = 240 octets = 1 024 Go = 1 099 511 627 776 octets = 250 octets = 1 024 To = 1 125 899 906 842 624 octets = 260 octets = 1 024 Po = 1 152 921 504 606 846 976 octets = 270 octets = 1 024 Eo = 1 180 591 620 717 411 303 424 octets 1 yotta-octet (Yo) = 280 octets = 1 024 Zo = 1 208 925 819 614 629 174 706 176 octets kibi pour « kilo binaire » ; mébi pour « méga binaire » ; gibi pour « giga binaire » ; tébi pour « téra binaire » ; et ainsi de suite. Concernant les multiples de l'octet, cela donne : 3 Dr KADJO T. L. Module Informatique 2010- 2011 4 Dr KADJO T. L. Module Informatique 2010- 2011 Ecole de Formation Continue et de Perfectionnement des Cadres Centre des Ingénieurs et Techniciens des Travaux Publics et des Mines (CI2TPM -Abidjan) Ecole de Formation Continue et de Perfectionnement des Cadres Centre des Ingénieurs et Techniciens des Travaux Publics et des Mines (CI2TPM -Abidjan) 1.4 L’ORDINATEUR ET SES COMPOSANTS Le terme anglais « Computer » signifiait au départ « Calculateur ». Le terme français « Ordinateur » parait mieux adapté aujourd’hui. Il s’éloigne de la connotation numérique. L’ordinateur se définit maintenant comme un ensemble de composants électroniques modulaires à programme enregistré, constitué par des ressources matérielles (hardware) et des ressources logicielles (software) permettant de traiter l’information. 1.4.1. Les différents types d’ordinateur On peut classer les ordinateurs suivant plusieurs critères mais les principaux sont : - Le domaine d’application La taille de l’ordinateur L’architecture utilisée 1.4.1.1 Les types d’ordinateur selon le domaine d’application On distingue les ordinateurs suivants : - Les ordinateurs de taille moyenne du type IBM AS/400-series, RS/6000 Les ordinateurs personnels Les serveurs Les systèmes embarqués 1.4.1.2 Les types d’ordinateur selon la taille On enregistre les ordinateurs suivants : - Ordinateur de poche : Assistant personnel ou PDA Ordinateur portable : Ultraportable, Tablette PC, Ordinateur portable ou Laptop Ordinateur de bureau : Mini PC, ordinateur de bureau ou Destop, station de travail Ordinateur intermédiaire : mini-ordinateur Ordinateur géant : Mainframe, Superordinateur 1.4.2.1 Processeur ou Unité Centrale de Traitement (CPU : Central Processing Unit) Aussi connu sous le nom de Micro-Processeur (pour les ordinateurs personnels) car de plus en plus petit, il est le véritable cerveau de l'ordinateur car c'est à lui que revient la tâche d'effectuer tous les calculs nécessaires à l'exécution des programmes et instructions. Les principaux éléments d’un microprocesseur sont : 1.4.1.3 Les types d’ordinateur selon l’architecture interne On distingue dans cette catégorie : - Amiga Atari ST Compatible PC Macintosh Stations SPARC − − − − 1.4.2. Les composants de l’ordinateur En première approche, un ordinateur est constitué : - d’un processeur d’une mémoire centrale des périphériques une horloge qui rythme le processeur. A chaque TOP d’horloge, le processeur effectue une instruction. Ainsi plus l’horloge possède une fréquence élevée, plus le processeur effectue d’instructions par seconde (MIPS : Millions d’Instruction Par Seconde). Par exemple un ordinateur ayant une fréquence de 100 mégahertz (MHz) effectue 100 000 000 d’instructions par seconde; une unité de gestion des bus qui gère les flux d’informations entrant et sortant; une unité d’instruction qui lit les données, les décode puis les envoie à l’unité d’exécution; une unité d’exécution accomplit les tâches données par l’unité d’instruction. On distingue actuellement deux grandes familles de processeurs pour ordinateurs : - Tous ces constituants sont reliés entre eux par l’intermédiaire de bus, qui constituent les artères centrales et leur permet de s’échanger des données. - les processeurs mobiles : Intel ( Core 2 Duo pour mobile, Core Duo, Pentium M, Celeron M), AMD (Turion X2, Turion Sempron mobiles) les processeurs pour ordinateurs fixes : Intel (Core 2 Duo, Core Duo, Pentium D et Pentium 4) et AMD (Athlons X2, Athlon 64, Sempron et Athlon FX) 5 Dr KADJO T. L. Module Informatique 2010- 2011 6 Dr KADJO T. L. Module Informatique 2010- 2011 Ecole de Formation Continue et de Perfectionnement des Cadres Centre des Ingénieurs et Techniciens des Travaux Publics et des Mines (CI2TPM -Abidjan) Ecole de Formation Continue et de Perfectionnement des Cadres Centre des Ingénieurs et Techniciens des Travaux Publics et des Mines (CI2TPM -Abidjan) Les données du BIOS, modifiées ou non, sont toujours écrites dans une "RAM CMOS" associée à une pile au lithium (10 ans de vie). 1.4.2.2 Mémoire vive La mémoire vive, généralement appelée RAM (Random Access Memory, traduisez mémoire à accès aléatoire) ce qui signifie que l’on peut accéder instantanément à n’importe quelle partie de la mémoire, permet de stocker des informations pendant tout le temps de fonctionnement de l’ordinateur. Par contre, la mémoire vive est volatile, c'est-à-dire qu'elle permet uniquement de stocker des données tant qu'elle est alimentée électriquement. Ainsi, à chaque fois que l'ordinateur est éteint, toutes les données présentes en mémoire sont irrémédiablement effacées. Il existe de deux types de mémoires vives : - - 1.4.2.5 Mémoire flash La mémoire flash est un compromis entre les mémoires de type RAM et les mémoires mortes. En effet, la mémoire Flash possède la non-volatilité des mémoires mortes tout en pouvant facilement être accessible en lecture ou en écriture. En contrepartie les temps d'accès des mémoires flash sont plus importants que ceux de la mémoire vive. Il existe un grand nombre de formats de cartes mémoires non compatibles entre eux Parmi ces formats de cartes mémoire les plus courants sont : − Les cartes Compact Flash − Les cartes Secure Digital (appelées SD Card) − Les cartes Memory Stick − Les cartes SmartMedia − Les cartes MMC (MultimediaCard) − Les cartes xD picture card Les DRAM ou RAM dynamique se présentant toutes sous la forme de barrettes de mémoire enfichables sur la carte mère Les SRAM ou RAM statique utilisées pour les mémoires cache du processeur. Quelle quantité de mémoire RAM utiliser ? − 256 Mo, 512 Mo : Les applications risquent d'être lentes. − 1 Go (soit 1024 Mo) : Suffisant pour la bureautique, l’écoute de la musique ou la navigation sur l’Internet. − 2 Go (soit 2048 Mo) : Idéal pour une utilisation un peu plus intensive (vidéo, jeux, photo...), et notamment lancement de plusieurs applications gourmandes en mémoire. − 4 Go (soit 2048 Mo) : Configuration professionnelle (vidéo, retouche d'image, ...) ou de joueurs. − 6 Go et plus : les utilisateurs professionnels. 1.4.2.6 Disque dur Le disque dur est l’organe de l’ordinateur servant à conserver les données de manière permanente, contrairement à la RAM, qui s'efface à chaque redémarrage de l'ordinateur. Il a été inventé au début des années 50 par IBM. Le disque dur est relié à la carte-mère par l'intermédiaire d'un contrôleur de disque dur faisant l'interface entre le processeur et le disque dur. Ce contrôleur gère les disques qui lui sont reliés, interprète les commandes envoyées par le processeur et les achemine au disque concerné. On distingue généralement les interfaces suivantes IDE, SCSI, Serial ATA. 1.4.2.3 Mémoire cache C’est une mémoire volatile (RAM statique) rapide servant de réservoir d'instructions ou de données pour le processeur. On distingue 3 types de caches: L1, L2 et L3. Ces mémoires tampons sauvegardent les instructions et les données les plus souvent utilisées et réduisent les accès aux mémoires RAM. 1.4.2.4 Mémoire ROM C’est une mémoire conçue pour conserver les données en permanence (le BIOS, le chargeur d'amorce, le Power-On Self Test, le Setup CMOS). Les divers paramètres qui sont présent dans le BIOS peuvent être modifiés, mais le programme interne ne peut pas être modifié. Il existe plusieurs types de mémoire ROM : − Les ROM (Read Only Memory) dont le contenu est défini lors de la fabrication. − Les PROM (Programmable Read Only Memory) sont programmables par l’utilisateur, mais une seule fois en raison du moyen de stockage. − Les EPROM (Erasable Programmable Read Only Memory) sont effaçables et programmables par l’utilisateur. Comme l’effaçage se fait en plaçant la mémoire dans une machine spéciale, la mémoire doit être facilement otable de son support. − Les EEPROM (Electrically Erasable Programmable Read Only Memory) sont effaçables et programmables par l’utilisateur. Elles sont plus faciles à effacer que les EPROM car elles sont effaçables électriquement donc sans manipulations physiques. − Les UVPROM (Ultra Violet Programmable Read Only Memory) sont des mémoires programmables par l'utilisateur. Elles sont effaçables en les mettant dans une chambre à ultraviolet. Les UVPROM n'ont plus de raison d'être aujourd'hui car de nouvelles mémoires (par exemple, mémoire Flash) bien plus pratiques les remplacent. 1.4.2.7 Carte mère Les composants matériels de l'ordinateur sont architecturés autour d'une carte principale appelée carte mère, comportant quelques circuits intégrés et beaucoup de composants électroniques tels que condensateurs, résistances, etc. Tous ces composants sont soudés sur la carte et sont reliés par les connexions du circuit imprimé et par un grand nombre de connecteurs (slots). 7 Dr KADJO T. L. Module Informatique 2010- 2011 8 Dr KADJO T. L. Module Informatique 2010- 2011 Ecole de Formation Continue et de Perfectionnement des Cadres Centre des Ingénieurs et Techniciens des Travaux Publics et des Mines (CI2TPM -Abidjan) Ecole de Formation Continue et de Perfectionnement des Cadres Centre des Ingénieurs et Techniciens des Travaux Publics et des Mines (CI2TPM -Abidjan) 1.4.2.8 Boîtier de capter le rayon réfléchi. Une lentille située à proximité du CD focalise le faisceau laser sur les alvéoles. La carte mère est logée dans un boîtier (ou châssis), comportant des emplacements pour les périphériques de stockage sur la face avant, ainsi que des boutons permettant de contrôler la mise sous tension de l'ordinateur et un certain nombre de voyants permettant de vérifier l'état de marche de l'appareil et l'activité des disques durs. Sur la face arrière, le boîtier présente des ouvertures en vis-à-vis des cartes d'extension et des interfaces d'entrée-sortie connectées sur la carte mère. 1.5 LES SYSTEMES D’EXPLOITATION 1.5.1 Définition Un système d'exploitation ou SE (OS : Operating System), est chargé d'assurer la liaison entre les ressources matérielles, l'utilisateur et les applications (traitement de texte, jeu vidéo, ...). Ainsi lorsqu'un programme désire accéder à une ressource matérielle, il ne lui est pas nécessaire d'envoyer des informations spécifiques au périphérique, il lui suffit d'envoyer les informations au système d'exploitation, qui se charge de les transmettre au périphérique concerné via son pilote. En l'absence de pilotes il faudrait que chaque programme reconnaisse et prenne en compte la communication avec chaque type de périphérique. On appelle Unité Centrale ou UC, l'ensemble composé du boîtier et des éléments qu'il contient. Les éléments externes à l'unité centrale sont appelés périphériques. 1.4.2.9 Bloc d'alimentation électrique Appelé communément alimentation, il chargé de fournir un courant électrique stable et continu à l'ensemble des éléments constitutifs de l'ordinateur. Il convertit le courant alternatif du secteur (220 ou 110 V) en une tension continue de 5 V pour les composants de l'ordinateur et de 12 volts pour certains périphériques internes (disques, lecteurs de CD-ROM, ...). Le bloc d'alimentation est caractérisé par sa puissance, qui conditionne le nombre de périphériques que l'ordinateur est capable d'alimenter. La puissance du bloc d'alimentation est généralement comprise entre 200 et 450 Watts. 1.5.2 Rôles d’un système d’exploitation Les rôles du système d'exploitation sont divers : • 1.4.2.10 Les périphériques • L'unité centrale doit être connectée à un ensemble de périphériques externes. Un ordinateur est généralement équipé au minimum des périphériques suivants : un écran (moniteur), un clavier et d'une souris. Il est possible de connecter une grande diversité de périphériques sur les interfaces d'entrée-sortie ( ports séries, port parallèle, port USB, port firewire, etc.) : - Imprimante Scanner Carte son externe Disque dur externe Appareil photo ou caméra numérique Modems Assistant personnel • • • D’autres périphériques d’entrée/sortie permettent de stocker des données. On distingue : - - les CD-ROM : Le CD (Compact Disc) est un disque optique permettant de stocker des informations numériques, correspondant à 650 Mo de données informatiques ou bien jusqu'à 74 minutes de données audio. Un trou circulaire de 15 mm de diamètre en son milieu permet de le centrer sur la platine de lecture. les DVD-ROM : Le DVD (Digital Versatile Disc, plus rarement Digital Video Disc) est une «alternative» au disque compact (CD) dont la capacité est six fois plus importante. • • Gestion du processeur : le système d'exploitation est chargé de gérer l'allocation du processeur entre les différents programmes grâce à un algorithme d'ordonnancement. Le type d'ordonnanceur est totalement dépendant du système d'exploitation, en fonction de l'objectif visé. Gestion de la mémoire vive : le système d'exploitation est chargé de gérer l'espace mémoire alloué à chaque application et, le cas échéant, à chaque usager. En cas d'insuffisance de mémoire physique, le système d'exploitation peut créer une zone mémoire sur le disque dur, appelée «mémoire virtuelle». La mémoire virtuelle permet de faire fonctionner des applications nécessitant plus de mémoire qu'il n'y a de mémoire vive disponible sur le système. En contrepartie cette mémoire est beaucoup plus lente. Gestion des entrées/sorties : le système d'exploitation permet d'unifier et de contrôler l'accès des programmes aux ressources matérielles par l'intermédiaire des pilotes (appelés également gestionnaires de périphériques ou gestionnaires d'entrée/sortie). Gestion de l'exécution des applications : le système d'exploitation est chargé de la bonne exécution des applications en leur affectant les ressources nécessaires à leur bon fonctionnement. Il permet à ce titre de «tuer» une application ne répondant plus correctement. Gestion des droits : le système d'exploitation est chargé de la sécurité liée à l'exécution des programmes en garantissant que les ressources ne sont utilisées que par les programmes et utilisateurs possédant les droits adéquats. Gestion des fichiers : le système d'exploitation gère la lecture et l'écriture et les droits d'accès aux fichiers par les utilisateurs et les applications. Gestion des informations : le système d'exploitation fournit un certain nombre d'indicateurs permettant de diagnostiquer le bon fonctionnement de la machine. 1.5.3 Exemples de systèmes d’exploitation Ces périphériques nécessitent un lecteur pouvant être rattaché à la carte mère par une nappe. La tête de lecture est composée d'un laser (Light Amplification by Stimulated Emission of Radiation) infrarouge émettant un faisceau lumineux et d'une cellule photoélectrique chargée Les plus connus sont : 9 Dr KADJO T. L. Module Informatique 2010- 2011 10 Dr KADJO T. L. Module Informatique 2010- 2011 Ecole de Formation Continue et de Perfectionnement des Cadres Centre des Ingénieurs et Techniciens des Travaux Publics et des Mines (CI2TPM -Abidjan) − Microsoft Windows : les systèmes d'exploitation de Microsoft sont actuellement préinstallés sur plus de 90 % des ordinateurs personnels. Ils existent en plusieurs versions (Windows XP, Windows Vista, Windows 7) − Dérivés d’UNIX dont : GNU/Linux : un système d'exploitation libre existant sous plusieurs distributions ( Debian, Ubuntu, Mandriva, Gentoo, Red Hat, Fedora, SuSE, Slackware, Edulinux, … la famille BSD : comprenant NetBSD, OpenBSD, FreeBSD, OpenSolaris de Sun les UNIX propriétaires : AIX (IBM, System V), Solaris (Sun, System V), HP-UX (Hewlett Packard, System V), SunOS (Sun, BSD) − Mac OS : le premier système d'exploitation des ordinateurs Apple Macintosh qui a été suivi de Mac OS X et d’iOS (ex-iPhone OS); − OS/2 d’IBM − OS/400 présent sur les moyens systèmes IBM (AS/400 - ISéries) ; − les systèmes d'exploitation grands systèmes (mainframes): o o o o Multics (père d'UNIX) IBM : MVS, VM, DOS/VSE, TPF Bull : GCOS Siemens : BS2000 Bibliographie 1. Site d’information « commentçamarche.net » 11 Dr KADJO T. L. Module Informatique 2010- 2011