20 octobre 2011 - N° 20.369 - Ne peut être vendu
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20 octobre 2011 - N° 20.369 - Ne peut être vendu séparément -Vienne 2 un parcours, une conviction Jeudi 20 octobre 2011 VINCENT HORLACHER – CONCESSION FIAT DE POITIERS L’ADN du commerce Scientifique de formation, le nouveau patron de la concession Fiat, Lancia et Alfa Roméo de Poitiers a vite pris le virage de la distribution automobile. a formation le prédestinait plutôt à plancher sur les molécules et la génétique. Mais il n’a pas fallu longtemps à Vincent Horlacher pour choisir une autre voie. Tout juste un an chez Novartis : « J’ai tout plaqué pour aller à Paris. » C’est là qu’il a fait ses débuts de vendeur pour le compte d’un distributeur automobile. Presque un retour aux sources pour ce Bourguignon issu d’une famille de négociants en vin. Vincent Horlacher n’est pas resté vendeur bien longtemps. Promu chef de groupe, il est ensuite devenu responsable commercial de trois concessions Volkswagen en Île-deFrance puis a intégré la filiale de distribution du groupe Fiat. En janvier 2011, il a été recruté par le groupe choletais Jean Rouyer qui gère 46 concessions automobiles de la Loire-Atlantique à la Haute Vienne et du Loiret-Cher à la Gironde. Son nouvel employeur lui a confié la gestion de la concession Fiat, Lancia, Alfa Roméo et désormais Jeep de Poitiers, entre-temps rachetée au groupe Goutard. Challenge de taille pour un cadre de 34 ans formé au management participatif. Car à l’activité classique d’une concession qui compte 21 salariés et détient environ 4 % du marché local, s’ajoute un gros chantier : quitter le site historique du garage Fiat, à la Porte de Paris, pour la Zac des Montgorges, en bordure de la rocade ouest de Poitiers, non loin de l’aéroport. Ce déménagement est programmé en janvier 2012. Fini l’atelier et l’espace de vente S exigus. Aux portes de Biard, la nouvelle concession offrira à ses clients à showroom de 900 m2. Un atelier de 600 m2 et un local de pièces de rechanges de 150 m2 complèteront l’ensemble. « Il y aura des ambiances différentes selon les marques et un espace dédié aux professionnels », annonce Vincent Horlacher. Il envisage aussi de créer à terme une aire de réception pour les camping-cars. Mais tout l’enjeu sera d’abord d’amener une clientèle qui associe depuis des décennies Fiat à la Porte de Paris à prendre ses marques aux Montgorges. Vincent Horlacher a quelques atouts de taille, dans cette perspective. En premier des ventes qui se maintiennent sur un marché en régression : « On a augmenté notre volume de commandes.» Il garde aussi les yeux rivés sur l’indice de satisfaction des clients de la concession : « Il progresse. » Vincent Horlacher est passé des molécules aux véhicules sans difficultés. (Photo NR) Recruter le bon profil ! 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À 64 ans, il est président du directoire de la société. « Je m’occupe de la trésorerie, de la relation avec les banquiers, de la comptabilité, de la gestion… » Mais il s’efforce surtout de faire en sorte « qu’il y ait une bonne ambiance dans l’entreprise ». « Je sers de burette d’huile. Je mets de l’huile là où ça coince. » Et, pour ça, il a sa propre recette. « Il faut être vrai avec tout le monde, explique-til. Il faut être vrai, juste et honnête. Si les gens se sentent bien, après, ça marche. » Car son entreprise a beau être devenue une multinationale (elle est aussi implantée en Angleterre, en Belgique, Espagne et en Italie), il veut pouvoir continuer à « travailler en famille ». Quand l’entreprise « a été cotée en bourse », il a d’ailleurs rapidement « pris l’option de revenir à une entreprise familiale ». Ces valeurs lui ont été transmises par son père, qui a créé l’activité en 1946 « en faisant le commerce du fusil de chasse de la Manufacture d’armes de Châtellerault et des machines à coudre de l’usine Rocher de Cenon ». « En 1960, il y a eu un virage avec Susset père. Ils ont innové pour l’artisan », continue-t-il. Comme Jean-Christophe Susset, Jean-François Lavrard a rejoint son père. Mais pas tout de suite. « J’ai fait mes études d’ingénieur polytechnique à Grenoble, raconte-t-il. Je me suis plutôt spécialisé dans l’instrumentation nucléaire, les cyclotrons et les tours de réfrigération pour les centrales nucléaires. J’ai ensuite travaillé un an dans la thermique. Après, je J suis revenu aider mon père. Au départ, j’ai surtout fait de l’organisation de service. Petit à petit, j’ai fait de la stratégie et de la finance. J’ai dirigé une diversification dans le bricolage pour les particuliers. Mais c’est quelque chose qu’on a arrêté. » Lui et son associé ont repris les rênes de la société en 2000. Depuis, jour après jour, il « essaie d’être de plus en plus sage ». Encore plus. Alain Grimperelle Jean-François Lavrard : « Il faut être vrai, juste et honnête ». Le président du comité des banques de Poitou-Charentes ne manie pas la langue de bois. L’argent, c’est une histoire aussi de relations. ien ne lui échappe à Poitiers. Une capitale régionale dont il connaît le cœur et son souffle parfois saccadé par les différentes crises qu’elle a subies. Louis Bordonneau est solide. Et pas seulement grâce à sa surface financière, son physique d’ancien basketteur (1,88 mètre) du PB 86 dans les années soixante-dix lui confère une force tranquille qui dégage une sérénité certaine. Président du comité des banques de PoitouCharentes, directeur régional Poitou du Crédit Mutuel et directeur général du CM agricole et rural de Loire-Atlantique et du Centre-Ouest, Louis Bordonneau porte plusieurs casquettes. En intégrant en 1975 le Crédit Mutuel à bac +5 avec un DESS (Diplôme d’enseignement supérieur et spécialisé) — obtenu deux ans plus tôt —, il apprend son métier de banquier au fil des années pour être aujourd’hui le patron d’un réseau de caisses de crédit mutuel composé de vingt-cinq agences, d’une plateforme téléphonique, de deux SAV (service après vente), d’un centre d’affaires et de 250 salariés. La clef de ce parcours ? Collective. « La réussite est d’abord collective » assure-t-il. Fausse modestie ? Plutôt « iconoclaste » Louis Bordonneau. Qui ne pratique pas, non plus, la langue de bois. L’exsportif monte au filet pour donner l’impulsion aux directeurs d’agence qu’il dirige. Mais n’impose pas : « On discute ensemble sur les décisions à prendre, dit-il, puis après on a de la constance. » Louis Bordonneau est pragmatique « Il faut semer avant de récolter, insuffler un état positif afin qu’il rejaillisse sur les marchés. » Comme un entraîneur. Et cela, il sait le faire. En R jouant sur le relationnel tout en évitant les écueils. Ses principes restent simples : « Veiller aux fondamentaux, avoir un relationnel convivial, un esprit d’équipe et une progression collective. » Pas de culte de l’objectif individuel. Ce qui n’empêche pas la contre performance : « On peut être insuffisant mais on doit toujours travailler ; il y a demain et après-demain. » Quand on lui parle frilosité, la réponse est ramassée : « Les risques, les banques les prennent. Le service contentieux fonctionne malheureusement », constate Louis Bordonneau. Traduction : de nombreux clients à qui les banquiers ont accordé un prêt ne peuvent plus rembourser. « On ne finance pas pour autant les yeux fermés tous les projets mais il n’y a pas une volonté de repli. On est là pour financer l’économie et les projets des gens. Il n’y a pas de consigne de banque pour ne pas prêter. » Didier Monteil Louis Bordonneau : « C’est une crise qui ne mettra pas le système bancaire parterre. Je n’y crois pas ». www.citroen.fr CITROËN DS4 CRÉATIVE TECHNOLOGIE Modèle présenté : Citroën DS4 HDi 160 Sport Chic avec options. Consommations mixtes (norme CEE 99-100) et émissions de CO 2 de Citroën DS4 : de 4,4 à 6,5 l/100 km et de 114 à 149 g/km. 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Supplément écrit par la rédaction de la Vienne. Réalisation : service Thématiques de La NR La Nouvelle République du Centre-Ouest 1 ter rue du Moulin-à-Vent, BP 119, 86003 Poitiers Cedex, tél. 05.49.60.36.36, fax : 05.49.60.36.60 Directeur de la publication, Président du Directoire Olivier Saint-Cricq Directeur de la rédaction Philippe Rivière Rédacteur en chef Bruno Bécard Responsable Thématiques Dominique Lavrilleux Régie publicitaire NR Communication Poitiers : 05.49.62.68.16 Imprimerie La Nouvelle République - Tours CPPAP 0610 C 87037 - ISSN 0152-2590 FORTES DISPARITÉS. Les chiffres sont trompeurs : avec près de 3.000 femmes chefs d’entreprise dans la Vienne (artisanat, commerce, services et industrie confondus), on pourrait penser que le monde de l’entreprise s’est considérablement féminisé. Mais la proportion de dirigeantes reste très défavorable : la chambre de métiers annonce 24 % de femmes chefs d’entreprise ; et 18,8 % des ressortissants de la chambre de commerce et d’industrie (CCIV) sont des femmes. Surtout, ces chiffres cachent d’énormes disparités. Les activités de services et le commerce sont presque pour moitié entre les mains de « patronnes » (respectivement 46,4 et 44,5 %), ce qui ne surprendra guère. Patronnes qui, bien souvent, ne dirigent qu’elles-mêmes : 45 % des femmes inscrites à la CCIV relèvent de l’entreprise unipersonnelle. En revanche, les entreprises industrielles, celles qui pèsent en général du plus grand poids dans l’économie départementale, sont masculines à 90,9 %. Parmi les grosses PME du département, celles qui comptent plus de 70 salariés, quatre seulement sont dirigées par des femmes, dont trois dans le secteur des services (le laboratoire de La Roche-Posay, la clinique Saint-Charles à Poitiers et Cofatech à Loudun) et une seule entreprise industrielle, l’imprimeur Richard Laleu. PEU NOMBREUSES, MAIS PLUS SOUTENUES. Florence Richard, l’une des deux seules femmes membres du bureau de la CCIV, est une bonne observatrice du statut de la femme manager : elle-même a repris voici un an et demi dans des conditions pour le moins périlleuses une société de services, Challenger Event : « Pour être femme et chef d’entreprise, il faut être solide. C’est très difficile, ça passe par beaucoup de contraintes et de sacrifices. La semaine dernière, je ne suis pas sortie déjeuner une seule fois. Être chef d’entreprise, c’est une liberté extraordinaire mais elle a un prix », constate cette mère de quatre enfants avant de poursuivre : « Honnêtement, c’est difficile pour une femme, mais on a des avantages : comme on est peu nombreuses, on est plus soutenues. » Ce qui fait la différence entre un homme et une femme à la tête d’une entreprise ? Florence Richard hésite : « Les femmes ont plus de simplicité et de gentillesse que les hommes. Elles s’intéressent peut-être plus aux gens. Mais attention : on n’est pas des copines. Nos collaborateurs attendent de nous qu’on tranche. » PAS DE MISOGYNIE. On pourrait penser que ce monde hypermasculin de l’entreprise basculerait facilement dans la misogynie. Florence Richard affirme le contraire : « Les hommes se disent : si elle est là, c’est qu’elle a les qualités pour. » Les qualités et la volonté : « Les femmes qui arrivent là, à la tête d’une entreprise, je ne parle pas de moi, ces femmes-là sont admirables ! » Vincent Buche en chiffres 211. Nombre d’entreprises industrielles de la Vienne dirigées par une femme. I 1.032. Nombre de commerces dirigés par une femme. I 1.076. Nombre d’entreprises de services dirigées par une femme. I 1.678. Nombre de femmes à la tête d’une entreprise artisanale. I 46,8. Moyenne d’âge des femmes chefs d’entreprise dans la Vienne (hors artisanat). I 258. Créations ou reprises d’entreprises commerciales, industrielles ou de services par une femme en 2010, sur un total de 1.260. I Jeudi 20 octobre 2011 dossier manager au féminin 5 DEASTANCES SERVICES Le travail s’adapte à l’humain Pamela Bryant a créé, l’an dernier, Deastances Services. Une entreprise adaptée. Depuis, elle a recruté. À 26 ans, la jeune femme, a atteint son objectif. INTÉGRATION. À l’heure où on parle « burn out », mal être dans l’entreprise, la société Deastances Services a choisi de placer l’humain au cœur de son projet d’entreprise en facilitant l’intégration des personnes en situation de handicap ou très éloignées de l’emploi. Créée il y a juste un an, avec une salariée, cette TPE du secteur tertiaire, abritée au centre d’entreprises et d’innovations (CEI) du Futuroscope, s’appuie sur un concept particulièrement original, ce qui lui a valu de recevoir, l’an dernier, le prix de l’innovation 2010. LOI DE 2005 SUR LE HANDICAP. « Deastances est une entreprise adaptée, c’està-dire qu’elle doit employer au moins 80 % de personnes en situation de handicap ou loin de l’emploi. Notre créneau est la prestation de services dans les domaines du secrétariat, de l’accueil téléphonique et du marketing. Nous faisons tout à distance. Et par ce biais, nous permettons à nos clients de remplir leurs obligations par rapport à la loi de 2005, sur le handicap. » À 26 ans, Pamela Bryant qui avait annoncé la création de deux autres emplois en un an (dix en trois ans) a atteint son objectif. Cette jeune femme qui, à 15 ans, donnait des cours d'équithérapie, fourmille d’idées pour développer son entreprise. La prospection, c’est elle. Elle vient d’ajouter d’autres cordes à son arc en développant, entre autres, du service dans le marketing et le domaine commercial. « Nous apportons un renfort à l’entreprise cliente en prenant en charge, à distance, toutes les missions qu’assure une assistante commerciale. Ça permet aux commerciaux d’augmenter leur temps de face à face client. » EN PLEINE ÉVOLUTION. En quelques mois, le fichier « clients » de Deastances Services s’est étoffé. « Nous en avions au départ une petite dizaine. Aujourd’hui, c’est en pleine évolution. » L’entreprise compte maintenant trois salariés qui, à moyen ou long terme, pourront intégrer une entreprise traditionnelle. Sylvaine Hausseguy deastances services I 2 allée Galilée CEI -Téléport 1 Chasseneuil. I Secteur tertiaire et action sociale I Activité : prestation de services et insertion I Effectif : trois salariés I CA : non communiqué. Pamela Bryant a accueilli deux autres salariés depuis la création de son entreprise. (Photo NR) Des experts au service de vos projets d’entreprise : Création, Développement, Transmission... Pour accompagner vos besoins de chef d’entreprise : Financements, placements-assurances, gestion de flux et trésorerie... Et optimiser vos choix patrimoniaux : Bilans, conseils et recherche de solutions personnalisées. Direction Régionale du Crédit Mutuel du Poitou Centre d’affaires : À Poitiers, quartier du Pâtis, 1 rue de la Maison Coupée - 86000 Poitiers PME /Professionnels - Florence Gilquin & Damien Grimal 06 78 97 97 61 / [email protected] 06 86 21 44 13 / [email protected] Pôle Gestion de Patrimoine - Vincent Germanaud 06 76 92 31 19 / [email protected] Caisse Régionale de Crédit Mutuel de Loire-Atlantique et du Centre-Ouest - Société Coopérative de Crédit à Capital Variable - Capital initial de 336 912, 33 euros - Intermédiaire d’assurances : N° ORIAS 07 003 758 ( information consultable auprès de l’ORIAS, 1 rue Jules Lefebvre 75009 Paris, www.orias.fr ) - Siège social : 46 rue Port Boyer BP 92 636 44 326 NANTES Cedex 3 - SIREN 870 800 299 RCS NANTES - TVA intracommunautaire : FR OV870800299 - CCP Nantes 7-68 U. 6 dossier manager au féminin Jeudi 20 octobre 2011 CENTRE AUTO MATIC Elle pilote le garage Centre Auto Christine Pagnon, 54 ans, dirige le centre-auto et garage Centre Auto Matic à Fontaine-le-Comte depuis 2004. Elle a développé l’activité et s’apprête à le faire encore. Christine Pagnon a ouvert le garage suite au départ d’Auchan. Tous les travaux de mécanique sont maintenant assurés. (Photo NR) UNE ENTREPRISE À TAILLE HUMAINE. « Je suis une commerçante dans l’âme. J’essaie d’être près des clients mais aussi des employés. À titre personnel, c’est un vrai bonheur que de gérer une entreprise. » Christine Pagnon dirige le centre-auto et garage Centre Auto Matic, sur la zone d’activités les Portes d’Aquitaine, à Fontaine-leComte. Une entreprise à taille humaine et familiale. D’abord aide-soignante, puis auxilliairepuéricultrice, responsable des marchandises dans la grande distribution, Christine Pagnon a repris un premier centre-auto avec son mari en 1994, sous l’enseigne Formule 1. CHANGEMENT D'ORGANIGRAMME. En 1997, ils rachètent le 18 rue Jean-Moulin pour, quatre ans plus tard, le transformer en Centre Auto Matic, le premier de France. À la disparition de son mari, en 2004, Christine Pagnon, jusque là secrétaire-comptable, le remplace à la tête de la société qui compte aujourd’hui sept salariés, dont sa fille. Son fils doit aussi les rejoindre bientôt. Avec la fermeture, en 2007, du supermaché Auchan, la petite équipe fait face à un deuxième coup dur menaçant directement l'entreprise. Mais Christine a de la ressource et des idées. « Suite à cela, j’ai développé l’activité de mécanique, explique la gérante. On fait maintenant de tout, pour répondre à toutes les demandes. » Après une légère baisse du chiffre d’affaires entre 2007 et 2009, l'activité repart à la hausse. « On devrait pousser le chiffre, pense-t-elle. Nor- malement, nous sommes sur une phase ascendante. » PRÊTE À S’ADAPTER. Pour Christine, être une femme chef d’entreprise, dans un monde d’hommes de surcroît, présente plus d’avantages que d’inconvénients. « En tant que femme, c’est un challenge. L’inconvénient, c’est que je ne connaissais pas la mécanique. J’ai dû assister à des expertises, mettre le nez dans un moteur, apprendre à faire confiance et à déléguer. Je me sens aujourd’hui dans mon élément. L’aspect relationnel est intéressant, ainsi que le fait de suivre les choses d’un bout à l’autre de la chaîne. » Dans un an, un cinéma ouvrira à Fontaine. « Je suis encore prête à m’adapter », conclut-elle confiante. Stéphanie Comte centre auto matic Centre Auto Matic 7 employés I CA 2010 : 700.000 euros I Société créée en 1997 I 18 rue Jean-Moulin 86240 Fontaine-le-Comte Tél : 05.49.37.50.87 I I La SEP en 2010 a fêté ses 50 années d’existence consacrées à l’aménagement, le développement économique, touristique et urbain et la construction d’équipements publics ou de locaux et bureaux d’entreprises. Après avoir aménagé de très nombreux parcs d’activités (République à Poitiers, Saint Nicolas à Migné-Auxances...) aujourd’hui, elle inscrit ce type de réalisation dans une démarche environnementale où activité économique se conjugue avec développement durable. Ces principes sont illustrés par les parcs d’activité de Chaumont et de l’éco-quartier des Montgorges à Poitiers ou les Parcs Monory à Antran et Châtellerault. Depuis plusieurs décennies, elle réalise bureaux et locaux d’entreprises (Magneti Marelli, Imprimerie Aubin, SNECMA...). Bien avant que cela ne devienne une règle et des normes, elle a développé un savoir faire aujourd’hui labellisé pour la construction de bâtiments HQE®. Parmi ses dernières réalisations : l’Hôtel d’entreprises de biotechnologie, le siège de la DIRECCTE à Saint-Benoît, l’Hôtel consulaire et bureaux de la CCIV à Chasseneuil-du-Poitou, la pépinière d’entreprises René Monory à Châtellerault. ECO-QUARTIER DES MONTGORGES À POITIERS PARC D’ACTIVITÉS RENÉ MONORY À ANTRAN DIRECCTE À SAINT-BENOÎT C PÉPINIÈRE D’ENTREPRISES RENÉ MONORY À HÂTELLERAULT HÔTEL CONSULAIRE ET LOCAUX DE LA CCIV À CHASSENEUIL-DU-POITOU 3, rue du Chanoine Duret - Acropole Rivaud - BP 40456 - 86 011 Poitiers 1, grand rue de Châteauneuf - 86100 Châtellerault Tél 05.49.30.17.19 - N° Vert 0800 801 089 - www.sep86.fr Jeudi 20 octobre 2011 dossier manager au féminin 7 INTERMARCHÉ La distribution des rôles Pour diriger cette PME qui ne connaît pas la crise, Lisiane Plaisant n’est pas seule. Son mari, Christophe, directeur général, est toujours à ses côtés. parfois pour la secrétaire… Mais peu importe ce que chacun pense. On est des indépendants, je ne suis pas là pour plaire aux autres… », affirme Lisiane. ELLE SAIT CE QU’ELLE VEUT. Nageuse de haut niveau quand elle était jeune — championne de France en 1982 avec le Stade poitevin — elle n’a rien perdu de cet esprit de compétition. Face aux hommes, pas de complexe. Au contraire, elle sait se faire entendre. Mais pas n’importe comment : « Je n’aime pas le conflit. J’ai appris qu’on n’obtient rien par la force. » Pour elle, être femme est au contraire un atout dans ce milieu : « La majorité de nos clients sont des femmes. Et la majorité de nos salariés aussi. Mieux que les hommes, je pense, je comprends leurs soucis, leur façon de fonctionner, je sais être à leur écoute. Par exemple, on doit être un des seuls supermarchés en France avec des caissières qui ont encore des heures fixes de travail. » Jamais très loin, son mari confirme : « Lisiane a une sensibilité que je n’ai pas. En tant que femme, elle a aussi un souci de l’esthétisme et du détail qu’on a peut-être moins. » FAIRE ENTENDRE SES IDÉES. Il y a un an, Lisiane Plaisant a intégré le bureau de la CCI. Pour faire entendre ses idées, « pas par goût du pouvoir », assure-t-elle, préférant se concentrer sur la destinée de son magasin, appelé à grandir encore avec un grand projet de galerie marchande à l’étude. Anthony Floc’h Lisiane Plaisant siège aujourd’hui à la CCI. (Photo NR, Anthony Floc’h) l eil e uv ccu tre o N d'a cen ce rs a p ie es oit àP Les recettes de saison d'un Chef étoilé pour vos réceptions et réunions de travail : cocktails, repas, buffets, plateaux repas, pauses café... 18, rue de la tranchée 86000 POITIERS Tél. : 05 49 11 59 26 [email protected] [email protected] ÉLEVÉE DANS CE MILIEU. À la tête d'un supermarché Intermarché à Jardres depuis dix ans, Lisiane Plaisant, 42 ans a su s’imposer dans ce secteur difficile. L’alimentaire, elle « baigne dedans depuis tout petite ». Lisiane Plaisant, PDG de l’Intermarché de Jardres, est la fille du couple Faure, bien connu localement pour avoir dirigé plusieurs commerces alimentaires. « Mes parents m’ont raconté que j’ai failli naître dans un magasin… C’est pour vous dire à quel point j’ai été élevée dans ce milieu ! » Déjà presque 10 ans que la commerçante a racheté la société de ses parents. À l’époque, le magasin comptait une cinquantaine de salariés. Aujourd’hui, ils sont 74, pour un chiffre d’affaires de plus de 28 millions d'euros. LE GOÛT DU TRAVAIL. Au sein du couple, les responsabilités sont bien partagées : « Christophe s’occupe de l’organisation opérationnelle, moi de tout le volet administratif. » Leur point commun ? Le goût du travail : « On n’a pas vraiment de vie à côté », confie-t-elle. Deux jours par semaine, la commerçante monte à Paris, au siège d’Intermarché, pour assurer le tiers-temps imposé aux adhérents indépendants du groupement. « Je travaille sur la communication externe clients. J’apporte aux professionnels de la com’ mon œil de terrain. » LUTTER CONTRE LES PRÉJUGÉS. Elle y croise tous ses collègues dirigeants de supermarché… Presque tous des hommes. « C’est pas toujours facile de se faire sa place. Il faut toujours prouver davantage pour lutter contre les préjugés. Il y a les blagues un peu lourdes, on me prend 8 dossier manager au féminin Jeudi 20 octobre 2011 MOREAU-LATHUS Le bâtiment au féminin Moreau-Lathus, entreprise générale de bâtiment dirigée par Catherine Lathus, assure de gros chantiers, pour les collectivités et les promoteurs. Catherine Lathus a pris le relais de son mari au poste de PDG en 2002. UN SAVOIR-FAIRE. Toute la partie neuve d’Isaac de l’Étoile, le Centre national de la fonction publique à Poitiers, le magasin Boulanger sur la zone de Chasseneuil… La société MoreauLathus, dont le siège se trouve à Fontaine-leComte dispose de solides preuves de son savoir-faire. L'entreprise qui ne compte plus les gros contrats, conduit en permanence une vingtaine de chantiers en parallèle. Elle doit d'ailleurs se positionner prochainement sur le projet du futur Center Parcs. Dirigée par Catherine Lathus depuis 2002, l'entreprise compte aujourd’hui 98 employés (dont cinq femmes) répartis entre son siège de la zone d’activités les Portes d’Aquitaine et un établissement secondaire, ouvert en 2010, à Châtellerault. RALENTISSEMENT. Créée au lendemain de la Deuxième Guerre mondiale, la société a connu une période florissante puis une activité en dents de scie. Catherine Lathus et son mari Fabrice, elle P-DG, lui directeur commercial, ont repris l'activité en 1990. Aujourd'hui, ils doivent composer avec « un marché très concurrentiel et un ralentissement des mises en chantiers. Les nouvelles orientations fiscales pourraient donner un coup aux promoteurs », expliquent-t-ils. Promoteurs qui représentent avec les commerçants et artisans 50 % de la clientèle. Les collectivités représentent, elles, l’autre moitié de l'activité. 60 % DE L’ACTIVITÉ LIÉS AUX COLLECTIVITÉS. Moreau-Lathus gère le gros œuvre pour la construction de logements collectifs (60 % de l’activité), publics ou privés, de bâtiments publics, industriels, dans une moindre mesure pour celle de maisons pour particuliers dans la Vienne et les départements limitrophes. Après un coup de frein il y a quelques années, l’activité était repartie. « Aujourd’hui, compte tenu du contexte, nous n’avons pas de velléités de croissance. Nous allons nous attacher à améliorer nos marges. » Catherine Lathus, 47 ans, gérait la partie administrative tandis que son mari, aujourd’hui directeur commercial, occupait le poste de P-DG. Les rôles se sont inversés il y a quelques années. Patronne de 93 hommes, la chef d’entreprise n’a « jamais ressenti de discrimination » lié à son sexe. « Ça ne m’a jamais posé de problème, j’ai été élevée dans un milieu masculin, raconte-t-elle. Je me sens bien dans mon rôle. » S. C. moreau-lathus Entreprise fondée en 1947. Nombre d’employés : 98 dont 20 à Châtellerault. I CA 2010 : 12 millions d’euros. I 49 rue du Vercors 86240 Fontaine-leComte. Tél : 05.49.57.18.94. I Site : www.moreau-lathus-cie.com I I Vos dépenses d’énergie sont-elles toutes bien justifiées ? Sorégies vous conseille en économie d’énergie L’énergie est notre avenir, économisons-la ! Jeudi 20 octobre 2011 dossier manager au féminin 9 STIVENT INDUSTRIE Une patronne très entourée Pascale Martin n’avait pas prévu de diriger seule la PME fondée par son père à Mirebeau. Aidée par ses pairs comme par son personnel, elle essaie aujourd’hui de renvoyer l’ascenseur. UNE PATRONNE DÉTERMINÉE. Disparu en août dernier, Roland Bonneau est parti l’âme en paix : l’entreprise qu’il a fondée à Mirebeau en 1963, Stivent industrie et dont il avait confié les rênes à sa fille Pascale en 1988 a su faire plus que résister aux crises économiques et humaines qu’elle a dû traverser. Dans la tourmente, Pascale Martin s’est avérée une patronne déterminée et efficace, à qui ses collègues et son personnel ont apporté tout leur soutien. Pendant dix-sept ans, Pascale Martin a géré son entreprise de ventilateurs industriels et de tuyauterie, avec à ses côtés son époux et associé Claude. Lui s’occupait de tout ce qui est commercial, du développement des produits. Elle, la fille de Roland, c’était la patronne au quotidien, celle qui toute petite suivait son père dans les allées de l’usine et se faisait expliquer le fonctionnement des machines. RENVOYER L’ASCENSEUR. « La vie de l’entreprise est faite de surprises, d’aléas qu’il faut gérer au quotidien », soupire Pascale Martin qui a eu la tristesse de perdre son compagnon en 2005 et de se retrouver seule avec sur les bras le sort de l’entreprise et de sa trentaine de salariés. « Ce qui m’a sauvée, se souvient la patronne de Stivent industrie, c’est l’UIMM (Union interprofessionnelle des métiers de la métallurgie, NDLR). J’ai été très soutenue, spontanément. Ils ont su me donner une bouffée d’espoir. » Six ans après, l’entreprise depuis longtemps remise dans les bons rails, Pascale Martin a eu à cœur de renvoyer l’ascenseur : elle est l’unique femme administrateur de l’UIMM : « C’était aussi pour sortir de ma bulle, reconnaîtelle. Il fallait que j’occupe mes jours. » De ce côté-là, c’est gagné : en siégeant à l’UIMM, au Medef, au bureau de la chambre de commerce, puis en présidant l’association « Initiatives et économie en Mirebalais » qu’elle a fondée en septembre 2009 pour fédérer les entreprises locales, Pascale Martin n’a pas le temps de s’ennuyer ni de ressasser les « aléas de la vie ». HOMMAGE À SON PERSONNEL. Quand elle revient malgré tout sur ces six dernières années, la patronne de Stivent rend aussi un vibrant hommage à son personnel, dont le soutien s’est avéré au moins aussi important : « J’ai une équipe formidable : elle a toujours cru dans cette entreprise. » L’histoire exemplaire de la patronne courage de Stivent industrie a connu un nouveau tournant décisif en 2008 : c’est à cette date que le directeur commercial de l’entreprise, Philippe Bécel, le fidèle parmi les fidèles, a accepté d’en devenir l’actionnaire associé, marquant ainsi sa volonté de poursuivre sur le long terme le chemin entamé avec Pascale Martin. Celle-ci a pu s’appuyer sur ses compétences pour ne pas traverser seule la tourmente de la crise économique. Aux côtés de Pascale Martin, Philippe Bécel a développé un bureau d’études performant, lancé toute une gamme de nouveaux produits et conquis de nouveaux marchés dans des filières aussi porteuses que l’aéronautique, le ferroviaire ou l’automobile. Désormais rassurée sur la capacité de son entreprise à aller de l’avant, Pascale Martin peut se consacrer pleinement à rendre aux autres tout ce qu’on lui a apporté aux heures noires de sa vie de patronne. Vincent Buche stivent industrie Zone industrielle de Mirebeau P-DG : Pascale Martin I 28 salariés. I CA : 2,6 M€ I I Toute petite, Pascale Martin suivait déjà son père dans les allées de l’usine pour découvrir le fonctionnement des machines. SUD GRANULATS La finesse au milieu des cailloux Béatrice Pohin veut faire de sa société le spécialiste de l’aménagement extérieur avec du matériel de moyenne et haut de gamme. Sud Granulats diversifie son activité sur l’ensemble de l’aménagement extérieur. (Photo NR, Laurence Chegaray) RÉORIENTATION DE L'ACTIVITÉ. Sud Granulats vend bien plus que du gravier de base comme son nom pourrait le laisser croire. Des galets, des roches de toutes les couleurs, des minéraux divers et variés pour décorer des massifs, aménager des terrasses, des allées, des accès… À la tête de l’entreprise, Béatrice Pohin, qui peut aisément troquer ses talons aiguilles pour des chaussures de sécurité afin de charger du caillou. Elle a abandonné le canevas et la mercerie pour se consacrer au minéral en 2006. Sud Granulats était alors situé à Poitiers, en association avec les piscines Bella. « On s’est vite orientés vers la décoration. En 2008, nous avons déménagé dans la zone d’activité des Portes d’Aquitaine », explique cette chef d’entreprise de 43 ans, qui n’a pas les deux pieds dans le même sabot. Béatrice Pohin, qui continuait à faire les marchés, se consacre désormais totalement à sa société, tout en s’occupant de sa famille. « On a été les premiers, dans le secteur, à développer les galets. On en a de toutes sortes, environ 70 références. Souvent, les gens commencent par un massif et vont peu à peu le compléter. L’avantage, c’est qu’on a un jardin propre et beau toute l’année », commente la patronne de Sud Granulats DIVERSIFICATION DES PRODUITS. Après les cailloux, Sud Granulats a développé tout ce qui concerne l’aménagement extérieur : terrasses en pierre naturelle, bois et bois composite, mobilier de jardin, canapés, parasols, toiles d’ombrage, planchas, et mêmes des spas. L’entreprise se positionne dans le moyen et haut de gamme avec une nouvelle marque qui fait référence et dont Sud Granulats a l’exclusivité : Unopiu. « C’est une marque italienne de très belle qualité qui n’était diffusée que par correspondance. Ils sont spécialisés dans le mobilier extérieur et vendent aussi éclairages, claustras, treillages, cover-car… », précise Béatrice Pohin. Même si l’été 2011 a été morose, la belle saison printanière a permis de réaliser un bon chiffre. « Le chiffre d’affaires progresse constamment. Ce qui manque maintenant, c’est une vitrine car les gens ignorent qu’on fait du mobilier. De la route, ils ne voient que le minéral. » Être une femme dans le monde du gravier peut surprendre. « Quand les clients me voient remplir et charger des sacs, ils sont étonnés. Mais ici, tout le monde fait tout, et quand il n’y a pas de gros bras, je m’y colle. J’aime ça. Chez moi, je préfère gratter un parterre plutôt que passer l’aspirateur. » Laurence Chegaray sud granulats Dirigeant : Béatrice Pohin Nombre de salariés : trois employés et un commercial indépendant I CA 2010 : 500 K€. I I 10 dossier manager au féminin Jeudi 20 octobre 2011 SOLEIL LAVANT Et de deux pour Isabelle Trois ans après la création de sa petite entreprise de services à la personne, Isabelle Landrault remet ça. Elle a créé « Soleil Lavant », sa seconde société. De l’énergie, Isabelle Landrault n’en manque pas. La gérante de « Soleil Lavant » est aujourd’hui à la tête de deux sociétés. (Photo NR) TEMPS PRÉCIEUX. D’un côté son portable, de l’autre son fixe, Isabelle Landrault est en permanence sollicitée. Peu ou pas de répit pour cette chef de PME, prestataire de services à domicile, située à Buxerolles. Elle préfère de loin « que ça bouge ». Et ça bouge. Un rendez-vous pris plus tard, elle a enfin un peu de temps, cette fois pour elle. Elle sait le temps précieux. C’est ce qu’elle offre à travers les services (garde d’enfants, ménage, repassage, gardiennage, etc.) et, depuis 2009, une aide à l’autonomie (posthospitalisation, handicap, dépendances) que Soleil Lavant propose sur le territoire du Grand Poitiers. Isabelle Landrault a débuté son activité en 2008 dans son propre garage à Buxerolles, « plutôt pratique quand j’ai démarré et que je travaillais sept jours sur sept », explique-t-elle. Aujourd’hui, elle s’accorde quelques pauses mais peu. Elle a basé son organisation sur la souplesse et la réactivité. « Si parmi l’équipe, personne ne peut intervenir, j’y vais moi-même, tout simplement. » ADAPTABILITÉ. Réactive, elle l’a toujours été. Mais elle a aussi une très grande adaptabilité. Son parcours professionnel en témoigne. Elle a piloté pendant treize ans le rayon CD-Vidéo d’une grande surface, passé son TOIC après une formation en anglais de seize semaines, puis assuré l’accueil et le standard d’une école de commerce pendant deux ans, etc. Certains pourraient voir là une certaine instabilité… Pas elle. « J’aime apprendre. Et toutes ces expé- riences ont profilé mon poste, tout simplement ». PRÉVOIR. Isabelle Landrault ne se laisse pas facilement abattre. Cette femme qui a dû faire face à des situations particulièrement difficiles envisage l’avenir avec confiance, en dépit d’une menace qui plane sur l’aide au financement des services à la personne. « Je ne m’inquiète pas et pourtant la clientèle de l’entreprise est exclusivement constituée de particuliers qui paient en Cesu (Ndlr : chèque emploi service universel). Actuellement, la politique tend à développer le Cesu préfinancé, comme le système des chèques restaurants. » Elle s’y est aussi préparée. « Je viens de créer Soleil Lavant, si un jour, il n’y a plus de produits défiscalisables. Cette seconde société propose tous services de nettoyage comme le ménage en entreprises, chez les particuliers, etc. » S. H. soleil lavant 4 rue des Libellules Buxerolles. Branche : action sociale. I Activités Services à la personne et aide à l’autonomie. I Effectifs : 19 salariés équivalent à 7 temps plein. I CA 2010 : 112.000 € I I Restaurants Réunions - Séminaires Le Novotel Futuroscope Choisissez un lieu différent pour vos réunions et manifestations • Son restaurant climatisé : Le NovotelCafé ouvert en permanence jusqu'à 22 h 30 • Bar - Coin cosy clair et chaleureux • Wifi gratuit dans tout l'établissement • Espace Fitness - Institut nature et bien être • Grandes salles de réunion claires et climatisées (jusqu'a 400 personnes) Tél. 05 49 49 91 91 [email protected] http://www.hotels-futuroscope.biz E N Q U Ê T E RETOMBÉES DE LA LGV Les espoirs sont-ils fondés ? A moins de six mois du démarrage du chantier, les espoirs fondés dans la Vienne, sur l’arrivée de la nouvelle ligne ferroviaire à grande vitesse, ne semblent que partiellement comblés. Le magnifique siège de Cosea à Biard a déjà permis à plusieurs entreprises de la Vienne de faire montre de leur savoir-faire. (Photo Patrick Lavaud) L GV : depuis près de deux ans, ces trois lettres sont devenues synonyme d’espoir pour l’économie picto-charentaise. Ce chantier pharaonique de 302 km de voies nouvelles entre Tours et Bordeaux a été confié, pour la première fois en France, à un groupe privé, Vinci, qui sera chargé ultérieurement de l’exploitation de la voie. Une sorte de concession à l’image des autoroutes, sur lesquelles Vinci est déjà fortement implanté (ASF, Cofiroute). Pour emporter le morceau, Vinci s’est engagé à réserver le plus possible de retombées économiques aux quatre départements traversés par la future voie, et tout particulièrement à la Vienne et à la Charente. Mais à moins de six mois du démarrage des travaux, si les emplois nouveaux semblent devoir être au rendez-vous, la part réservée aux entreprises locales relève encore de la portion congrue. Il est significatif à cet égard que Cosea, la filiale de Vinci chargée de la construction de la ligne SudEurope-Atlantique, se montre intarissable sur le dispositif mis en place avec le conseil régional pour la création d’emplois nouveaux, mais extrêmement taiseuse sur ses contacts avec les entrepreneurs locaux. Pour l’heure, les contrats de sous-traitance signés avec des PME de la Vienne pour le chantier lui-même, se comptent encore sur les doigts d’une seule main. Mais il est vrai que bon nombre d’entreprises du bâtiment ou de services ont auparavant obtenu une large part de la construction du somptueux siège social de Cosea, face à l’aéroport de Poitiers-Biard. Des emplois temporaires et des portes de sortie que l’on cherche Au terme du contrat signé avec l’État, Cosea s’engage à réserver 20 % du volume total à des entreprises autres que les partenaires habituels de Vinci. Mais le recours à des entreprises strictement locales n’est pas une obligation. Cela étant noté, il serait injuste de minimiser les retombées réelles quoiqu’indirectes du chantier. Si on s’en tient au ratio communément admis pour ce type de réalisation, 2.500 emplois induits pourraient être créés par les restaurateurs, hôteliers, patrons de camping et autres prestataires de service pour qui les milliers de salariés attendus sur le chantier vont constituer une nouvelle et providentielle clientèle. Directement, Cosea annonce 5.000 emplois (1) au plus fort du chantier, c’est-à-dire à partir de juin 2011 et pour au moins dix-huit mois. 1.300 de ces emplois seront recrutés localement, dont 7 à 800 dans la Vienne et en Charente. Une bonne partie d’entre eux sont en cours de formation et un dispositif est d’ores et déjà prévu pour tenter de trouver des portes de sortie à ces futurs salariés à l’issue de leur mission : « On n’est pas venus construire une ligne et se casser comme des malpropres », explique joliment Érik Leleu, directeur des relations humaines du projet. De son côté, la chambre de commerce et d’industrie de la Vienne, qui suit avec l’intérêt qu’on imagine les retombées économiques de la future LGV, ne se montre pas particulièrement inquiète des retards pris pour la signature de contrats de sous-traitance : « Ils jouent le jeu », commente Bertrand Le Roncé, chargé des contacts avec Cosea pour qui les marchés seront passés au fur et à mesure de l’évolution du chantier, principalement pour faire face aux besoins urgents : « On sait déjà que le transport, par exemple, va être beaucoup sous-traité. Ils n’ont pas de flotte et on pourrait même assister à une carence locale de camions ». Vincent Buche (1) S’y ajoutent les emplois que seront amenés à créer les sous-traitants de Cosea, dont le nombre est impossible à déterminer pour le moment. On sait simplement qu’au total, 5.000 autres personnes devraient travailler sur le chantier pour ces sous-traitants. les entreprises trop gourmandes ? Une explication, parmi d’autres, du petit nombre de contrats déjà signés par Cosea avec des entreprises locales : nos PME, confondant le groupe Vinci avec une vache à lait (une vache chargée de faire circuler les trains, quel paradoxe !), auraient un peu trop tiré sur les prix. Les cadres de Vinci, qui en ont vu d’autres, attendraient donc sagement, que leurs éventuels futurs partenaires reviennent dans les prix du marché pour signer éventuellement avec eux. 12 enquête retombées de la lgv Jeudi 20 octobre 2011 SAVEURS ET CRÉATIONS Sa part du gâteau Un an après avoir regroupé deux prestigieuses enseignes poitevines, le traiteur Jean-François Roos travaille avec Cosea : une référence pour une jeune PME. out bon stratège le sait : si on veut gagner la bataille, il faut que l’intendance suive. Sur les 302 km de la future LGV, la nourriture des hommes sera une donnée essentielle à la bonne marche du chantier. Très tôt, les entreprises de restauration collective et les traiteurs se sont positionnés pour obtenir leur part du gâteau. A ce jeu, Saveurs et Tradition, PME créée en avril 2010, ne s’est pas mal débrouillée. T 2 enseignes pour 2 clientèles Il est vrai que Jean-François Roos, son fondateur, ne partait pas de rien : en rachetant l’an passé deux enseignes bien connues dans le Poitou et au-delà, Lord Traiteur à Poitiers et Lacour Traiteur à Fleuré, il construisait son nouveau navire amiral sur du solide. Désormais, la marque Lacour se consacrerait uniquement à son cœur de métier : la clientèle des particuliers, avec les mariages, baptêmes, communions et autres réceptions ; Lord Traiteur se consacrerait, lui, au marché des professionnels et des collectivités. Un chef étoilé Lord traiteur : de la restauration haut de gamme, sous le patronage exigeant d’un grand chef, choisi par Jean-François Roos. (Photo NR) Mais dans une agglomération poitevine qui se caractérise par un nombre important de traiteurs, souvent de grande qualité, il faut savoir se distinguer. Ce qu’a fait Jean-François Roos en associant à son enseigne le nom désormais prestigieux de Richard Toix, le chef étoilé de Passions et Gourmandises, à Saint-Benoît. Grâce à ce consultant de luxe, qui a assuré la formation de son personnel, Lord Traiteur s’est imposé en quelques mois comme l’un des traiteurs haut de gamme de la place, capable de servir des mets de qualité à 2.400 personnes, comme aux vœux du maire de Poitiers. Toujours à l’affût de ce qui pourrait porter la réputation de son établissement tout en dopant son chiffre d’affaires, Jean-François Roos s’est précipité chez Cosea pour lui proposer ses services et a su se montrer convaincant. C’est Lord Traiteur qui a réalisé le banquet d’inauguration des locaux, fourni à plusieurs reprises les plateaux-repas des conventions de Cosea au palais des congrès du Futuroscope comme des réunions de travail. « Pour nous, c’est une référence, très claire, explique l’entrepreneur. Ce sont des gens très exigeants : pour une jeune entreprise comme la mienne, c’est très formateur. En même temps, ils sont reconnaissants. Et quand on a quelques clients comme ça dans une entreprise, ça en facilite l’organisation. » Sur un simple coup de fil Contrairement aux sous-traitants classiques, ceux qui assurent la restauration collective par exemple, Lord Traiteur n’a pas à soumissionner pour des lots mis à la concurrence. Tout ce qu’on attend de lui, c’est d’être prêt à répondre à la demande sur un simple coup de fil. Et ça, c’est précisément son métier. V. B. saveurs et créations Guille 86340 Fleuré. P-D G : Jean-Freançois Roos. I 11 salariés permanents, une centaine d’extras. I Entreprise créée en avril 2010. I Marques : Lord Traiteur, Lacour Traiteur. I I Un notaire est là pour vous aider à prendre les bonnes décisions, les rédiger et en assurer la conservation illimitée. Un acte notarié est l’expression d’une relation amiable dans laquelle le notaire s’engage. C’est un acte incontestable aux yeux de la loi. Souvent utilisé pour les problématiques de l’immobilier d’entreprise, son incontestabilité garantit la sécurité et la véracité des décisions importantes de la vie de l’entreprise. Sûrement et pour longtemps. Rendez-vous sur www.chambre-vienne.notaires.fr La Roche-Posay un lieu stratégique pour développer votre activité Zone d’Activités Économiques des Chaumettes : idéale pour rayonner sur trois départements 5 ² m e HT l INVESTISSEZ en Zone de Revitalisation Rurale et BÉNÉFICIEZ dexonérations fiscales PROFITEZ daides financières attractives (F Fonds GERIS...) (Fonds TOU CHÂ RS - 1H . TEL LER AU LT A10 - 20 min . H. UX - 1 O R TEAU CHÂ RS - 40 POITIE min. Contact : Communauté de communes omm munes des Vals de Gartempe pe et et Creuse 05.49.19.77.08 [email protected] -ccreuse.ccom www.vals-gartempe-creuse.com Conception : Communauté de communes des Vals de Gartempe et Creuse - Service Communication / Crédit photos : Mairie de La Roche-Posay 15 lots viabilisés de 500 à 10 000 m² 14 enquête retombées de la lgv Jeudi 20 octobre 2011 ADECCO « On est prêt » Adecco Poitou-Charentes se mobilise depuis un an pour fournir en main-d’œuvre intérimaire le chantier de la LGV. a filiale de Vinci, Cosea, a été chargée de construire le segment Tours-Angoulême de la LGV Sud-Europe Atlantique, dont les travaux doivent débuter au printemps prochain. Pour ce faire, elle aura besoin d’entreprises, mais aussi d’intérimaires. Pour lui en fournir, elle a sollicité Adecco en tant que leader du secteur en Poitou-Charentes et en France. « On a déjà eu une entrée en matière avec Cosea, se félicite Didier Maignant, le directeur du secteur Poitou-Charentes de la société d’intérim. Adecco est le leader des ressources humaines. Et on est bien implanté sur l’axe Poitiers-Bordeaux. » Pour autant, aucun contrat n’a été signé. Et Adecco n’est sans doute pas la seule sur les rangs. Mais elle a l’ambition d’être « un des principaux acteurs du recrutement pour la LGV ». L prêt que la société d’intérim a même déjà prévu la nomination d’un « monsieur LGV », d’un « chargé BTP »… Selon le directeur du secteur Poitou-Charentes, la LGV « sera le plus gros chantier d’Europe dans les cinq années à venir ». Il devrait employer « plusieurs centaines de collaborateurs intérimaires ». Des « conducteurs d’engins, ferrailleurs »… « Les gens qui cherchent du boulot peuvent venir nous voir », souligne Didier Maignant. À vos CV ! Alain Grimperelle Avoir le potentiel suffisant L’entreprise est mobilisée sur ce dossier depuis un an. « On fait un travail en amont pour déterminer les candidats potentiels, explique Daniel Ouvrard, chargé « de toute la problématique recrutement ». On travaille auprès de nos personnels. On met aussi un certain nombre d’actions en œuvre pour pouvoir avoir le potentiel suffisant. On est obligé de se créer un fichier de candidats beaucoup plus important qu’il ne l’est. On travaille avec les écoles, des organismes de formation… » « On met tout en place pour pouvoir répondre à 100 %, souligne Didier Maignant. On est vraiment prêt sur ce chantier et sur ce dossier. » Tellement adecco poitou-charentes I 26 agences, dont 5 spécialisées dans le BTP. I 100 salariés permanents. I CA prévisionnel 2011 : 110 millions d'euros . I 5 rue Jean-Perrin – 86100 Châtellerault. I Tél : 05.49.85.87.70 I www.adecco.fr. Didier Maignant et Daniel Ouvrard : « On met tout en place pour pouvoir répondre à 100 %. » (Photo NR) enquête retombées de la lgv Jeudi 20 octobre 2011 15 STPG Des « bricoles » bienvenues L’entreprise de travaux publics d’Availles-en-Châtellerault est candidate pour des travaux de démolition, voire de fourniture de granulats. Une goutte d’eau dans ce chantier gigantesque. omparée au géant Vinci et à ses puissants sous-traitants, la PME STPG d’Availles-enChâtellerault apparaît comme un Lilliputien. Mais un Lilliputien qui n’aurait peur de rien. Son directeur, Jérôme Guérault, n’a pas hésité à candidater pour quelques chantiers de sous-traitance et STPG a été la première entreprise de la Vienne à signer avec Cosea. « Pour des bricoles », précise tout de même le patron de cette filiale (depuis 1998) du groupe breton Pigeon, spécialisée dans la démolition, le désamiantage et la fourniture de matériaux de carrières. Il n’empêche... À l’avenir, STPG pourra se targuer d’avoir démoli la première maison sur les 302 km de la future ligne à grande vitesse. Ça s’est passé ces jours derniers du côté de MarignyBrizay. C S'impliquer sans se désorganiser. STPG a soumissionné pour encore sept ou huit autres chantiers de démolition entre Poitiers et Châtellerault. Pas de quoi désorganiser l’activité de l’entreprise, conformément aux vœux de son dirigeant, soucieux de l’après LGV. Jérôme Guérault est également en attente de réponse sur sa proposition de fournir des granulats extraits de la carrière de Craon, dans le Mirebalais : « On va bien voir, on essaye », commente prudemment le chef d’entreprise pour qui travailler sur ce gigantesque chantier représente une belle opportunité pour soutenir l’activité de l’entreprise dans une période pas très facile. « C’est pas avec ça qu’on va faire notre chiffre d’affaires », prévient tout de même le directeur opérationnel de STPG, finalement satisfait de ses relations avec ce qu’il qualifie de « grosse machine » : « Cosea a fait l’effort de faire quelques petits lots pour que les entreprises locales puissent intervenir. C’est bien. » L’arrivée des mastodontes du BTP Le chef d’entreprise châtelleraudais reste assez estomaqué par le professionnalisme de ses interlocuteurs : « Chez eux, c’est un chantier zéro défaut et ça me semble bien parti pour que ça le soit.» Sans savoir ce qui a poussé Cosea à retenir STPG, son patron est persuadé que le fait d’être adossé à un groupe d’importance moyenne, qui a luimême candidaté à travers un groupement d’entreprises, pour d’autres parties du chantier, a été déterminant. Les excellentes relations qu’il entretient avec Cosea et la légitime satisfaction d’avoir vu son entreprise retenue n’empêchent pas Jérôme Guérault d’envisager l’arrivée dans la Vienne de ces mastodontes du BTP avec une certaine circonscription. Et de poser cette question qui, paraît-il, tarabuste plus d’un patron de PME de la Vienne : « Mais où vont-ils donc aller chercher la maind’œuvre dont ils ont besoin ? » V. B. stpg (groupe pigeon) ZI des Varennes, Availles-en-Châtellerault. Directeur opérationnel : Jérôme Guérault. I 45 salariés. I CA 2010 : cinq millions d’euros. I I Le premier souci de Jérôme Guérault : ne pas mettre en danger la pérennité de son entreprise en concentrant trop de moyens sur le chantier de la LGV. (Photo NR) N O U V E L L E TOYOTA YA R I S TOYOTA FRANCE - 20 bd de la République, 92420 Vaucresson - SAS au capital de 2 123 127 € - RCS Nanterre B 712 034 040 - L A TOYOTA M A D E I N F R A N C E À PARTIR DE 219 € MOIS (1) SANS APPORT AVEC ENTRETIEN INCLUS (2) LOA composée de 48 loyers de 218,95 € TTC après un 1er loyer de 400 € TTC correspondant au Bonus Ecologique. Montant total dû en cas d’acquisition 15154,79€ TTC. Du 15 septembre au 31 décembre 2011 Consommations L/100 km (Normes CE) : cycle urbain/extra-urbain/mixte de 4,8/3,4/3,9 à 6,8/4,7/5,5. Emissions de CO2 (Normes CE) : cycle mixte de 103 à 127 g/km (B à C). Un crédit vous engage et doit être remboursé. Vérifiez vos capacités de remboursement avant de vous engager. 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Recrutées comme sous-traitants par Eurovia (groupe Vinci, comme Cosea), les entreprises du groupe dirigé par Stéphane et Claudine Cothet ont réalisé les clôtures, les portails et naturellement les plantations du siège social du constructeur. « Nous sommes déjà plus qu’un peu implantés », constate avec satisfaction Stéphane Cothet. Au besoin, une balade dans Cœur d’Agglo, à Poitiers, sur la place de la Brèche à Niort ou dans les allées du Futuroscope complétera l’excellente impression que le groupe a déjà laissée à ses interlocuteurs. S attend la réponse. Les époux Cothet s’appuient sur un réseau national de PME paysagistes, Exovert, dont plusieurs sont présentes entre Tours et Bordeaux et qui espèrent se partager une partie du chantier : « On n’a pas l’intention de tout manger, prévient encore Stéphane Cothet. Si on arrive à travailler sur quelque chose, ce sera bien. S’il y en a trop, on appellera des collègues. Il faut faire attention de ne pas mettre tous nos œufs dans le même panier et savoir partager le gâteau. » Un nombre d’arbres suffisants ? Reste la crainte, manifestée voici quelques mois par la CCI, que les pépiniéristes et paysagistes locaux, confrontés à une gigantesque demande de Cosea, ne disposent pas du nombre d’arbres suffisants. Mais Stéphane Cothet est sûr de lui : « Les arbres, on les aura ! » Une palette multiple pour des marchés publics complexes V. B. brunet paysage I 33 rue des Landes, ZI République, Poitiers. N 15 salariés N CA 2010 : 1,5 million d’euros. I Poitou Paysage, N ZI Naurais-Bachaud, Naintré. N 20 salariés N CA : 2 millions d’euros I Bouchet TP Paysage N Guesnes N 2 salariés N CA : 300.000 € N Dirigeants : Stéphane et Claudine Cothet. Stéphane Cothet : la diversité de son groupe lui permet de maîtriser le travail de paysagiste de A à Z. (Photo NR) - Automobiles PEUGEOT 552 144 503 RCS Paris. Vieille entreprise poitevine, Brunet Paysage a été rachetée en 2001 par le couple Cothet, propriétaire de Poitou Paysage à Naintré. Duo qui dirige également une toute petite entreprise de travaux publics liés à l’activité de paysagiste ainsi qu’une société d’entretien de jardins particuliers. Cette palette multiple permet aux époux Cothet de soumissionner à des marchés publics complexes (aménagement extérieur, terrassement, défrichage, élagage, plantation, dallage, clôture, murs végétalisés…) qui représentent plus ou moins la moitié de leur chiffre d’affaires, selon les années : « On ne pourrait se contenter de la clientèle des particuliers », souligne ainsi Stéphane Cothet. Rien d’étonnant à ce que Brunet Paysage et ses cousins soient sur les rangs pour une partie du chantier paysagiste de la LGV : les offres ont été déposées, on sous condition de reprise* sous condition de reprise* 9700 € Expert HDi HT (3) sous condition de reprise* 13600 € sous condition de reprise* Boxer HDi HT (4) à partir de Partner HDi à partir de 8 800 € HT (2) à partir de 8300 € Partner Origin HDi HT (1) à partir de à partir de Bipper HDi 14 900 € HT (5) sous condition de reprise* (1) (2) (3) (4) (5) Sommes restant à payer, déduction faite d’une remise sur le tarif Peugeot 11D conseillé du 04/07/2011 de (1) 2850€ HT pour l’achat d’un Bipper Standard 117 L1 1,4 L HDi 70ch neuf, (2) 3 950€ HT pour l’achat d’un Partner Origin Standard 120 L1 1,6L HDi 75 ch neuf, (3) 3950€ HT pour l’achat d’un Partner Standard 120 L1 1,6L HDi 75 ch neuf, (4) 5900€ HT pour l’achat d’un Expert Standard 220 L1H1 1,6L HDi 90 ch neuf, (4) 6650€ HT pour l’achat d’un Boxer Standard 330 L1H1 2,2L HDi 100 ch neuf, et de 1 500€ HT de Prime Verte Peugeot*. Offres non cumulables, réservée aux professionnels pour un usage professionnel, hors loueurs et flottes, valables sur véhicules en stock, identifiés, commandés et livrés entre le 1er septembre et le 31 décembre 2011 dans le réseau Peugeot participant. *Prime Verte Peugeot de 1 500€ HT pour la reprise d’un véhicule de plus de 10 ans destiné ou non à la casse, et pour l’achat d’un véhicule VUL neuf, à usage professionnel. POITIERS 05 49 30 03 30 BUXEROLLES 05 49 45 21 22 CIVRAY 05 49 87 01 77 ETS GEORGET CHATELLERAULT 05 49 20 00 80 Jeudi 20 octobre 2011 enquête retombées de la lgv 17 BOUTILLET SAS La LGV avant Center Parcs Poids lourd départemental du bâtiment, Boutillet a réalisé une grosse partie de la maçonnerie du siège social de Cosea et est partante pour construire quelques ponts. Q uand, en 1948, Paul Boutillet a lancé sa petite entreprise de maçonnerie à La ChapelleViviers, il était loin d’imaginer que, 60 ans plus tard, son fils Jean-Paul participerait à l’un des plus grands chantiers ferroviaires d'Europe. C’est qu’au fil des ans la société Boutillet est devenue un poids lourd du bâtiment, au moins à l’échelle départementale, présent aussi bien sur le marché de la maison individuelle clefs en main que dans les grands chantiers publics, sa plus grande fierté restant d’avoir participé à la construction de la centrale nucléaire de Civaux et du Futuroscope. Un troisième centre de production à Tours Désormais, Boutillet intervient régulièrement non seulement sur la Vienne mais aussi dans tous les départements voisins. Après s’être implantée à Issoudun, la société vient d’ouvrir, l’an passé, un troisième centre de production à Tours, justifié par le dynamisme immobilier de la capitale tourangelle. En terme de notoriété, La participation de Boutillet, même modeste, au chantier de la future LGV sera un des marchés majeurs de la PME chauvinoise des ces trente dernières années. Boutillet a d’ores et déjà frappé un grand coup en obtenant l’offre lancée par le groupe Vinci pour la partie béton des locaux de sa filiale Cosea (Construction de la ligne Sud Europe Atlantique), à Biard. Très bien placée pour les lots à venir « La difficulté, c’est qu’il fallait s’associer à la filiale de Vinci Sogea, basée à Nantes. En fait, ça s’est très boutillet sas Route de Montmorillon, 86300 Chauvigny. Agences à Issoudun et Tours. I P-DG : Jean-Paul Boutillet I CA 2010: 28 millions d’euros. I 200 salariés. I I www.aigle.com les bottes boyfriend : les bottes volées aux hommes. Jean-Paul Boutillet (à gauche), avec deux de ses collaborateurs : de la petite PME familiale, il a fait un des leaders départementaux du BTP. (Photo NR) bien passé. Ils étaient tellement satisfaits de ce que nous avons fait sur le bâtiment principal qu’ils nous en ont commandé un second ! », raconte Jean-Paul Boutillet. L’entreprise chauvinoise se trouve donc très bien placée pour les lots à venir mais ne veut pas vendre la peau de l’ours avant qu’il ne soit tué : « Je leur ai dit que j’aimerais bien participer pour les petits ponts. Il y aura aussi quelques bâtiments à construire mais ce sera peut-être des collègues qui le feront », concède Jean-Paul Boutillet, que ses fonctions au sein de la Fédération française du bâtiment (dont il fut naguère le président départemental) et de la chambre de commerce et d’industrie poussent naturellement à l’altruisme. En chef d’entreprise avisé, Jean-Paul Boutillet a toujours un temps d’avance. Attentif aux opportunités que pourrait lui offrir le groupe Cosea, le bâtisseur a déjà les yeux rivés sur le futur Center Parcs du Loudunais, persuadé que cet autre futur énorme chantier dans la Vienne constituera pour les entreprises du BTP de la Vienne un enjeu autrement plus lucratif que celui de la LGV. V. B. DX^Xj`e[Ëlj`e\1Q@[\JX`ek$Ljki\$IE('$/-))'@E>I8E;<JJLIM@<EE< Kc1',%+0%')%*/%)'$;lcle[`XljXd\[`[\0_~(0_$nnn%X`^c\%Zfd 18 enquête retombées de la lgv Jeudi 20 octobre 2011 HÔTEL IBIS Un partenariat très profitable Dès l’arrivée des premiers cadres du futur chantier, l’hôtel Ibis du Futuroscope a vu son chiffre d’affaires sensiblement dopé. e propre de l’échassier consiste à planer majestueusement après avoir pris un envol souvent chaotique. L’Ibis de Chasseneuil n’a pas échappé à cette image ornithologique. Fondé en 1987, à l’époque sous le nom d’Hôtel d’Angleterre, le premier établissement hôtelier de la zone du Futuroscope, conçu par le même architecte que le parc d’attractions et construit à la même époque, n’a tenu qu’un an avant de déposer le bilan. Ce qui s’appelle un décollage raté. Mais tel le phénix, celui qui n’était pas encore l’Ibis, allait renaître de ses cendres, et de quelle manière : racheté en 1989 par un couple d’investisseurs, M. et Mme Girault, l’hôtel d’Angleterre prend la franchise Ibis en 1991 : « Encore à l’époque, il fallait croire au Futuroscope, ce n’était pas évident », souligne Didier Raquet, l’actuel directeur général de l’hôtel. L L’hôtel a obtenu de Cosea un précieux référencement Cette fois, le pari s’est avéré payant : depuis vingt ans, l’activité de l’hôtel Ibis croît avec celle du parc : en 1994, les propriétaires décident de porter de 80 à 140 le nombre de leurs chambres, histoire de ne pas laisser le champ libre aux projets d’une concurrence d’autant plus active qu’elle arrive avec un temps de retard. Cet Ibis est atypique : alors que l’activité de la marque du groupe Accor est très majoritairement liée à l’activité d’affaires, à Chasseneuil, 60 % de la clientèle séjourne pour les loisirs, à savoir la visite du parc, voire de plus en plus des autres sites touristiques de la Vienne. Le nombre de visiteurs du parc semblant avoir atteint un palier, Didier Raquet mise aujourd’hui sur des séjours plus longs : « La Vienne accueille désormais un tourisme de destination », constate le patron de l’Ibis. L’arrivée inespérée du chantier de la LGV va cependant contribuer à rééquilibrer la part de la clientèle d’affaires, au moins pour 2010 : « Quand Vinci et Cosea sont venus s’installer, on a eu la chance que ce soit sur le Futuroscope », explique Didier Raquet dont l’établissement a, grâce aux premiers cadres du futur chantier, fait le plein de septembre à décembre : « 20.000 € par mois de chiffre d’affaires en plus, ce n’est pas rien. » Pour réaliser ce résultat, l’hôtel Ibis a bénéficié du précieux référencement accordé par Cosea à ceux qu’il considère comme les meilleurs prestataires de service pour ses cadres et ses hôtes. Une nouvelle vague de clients Depuis l’installation de Cosea dans ses locaux définitifs de Vouneuil-sous-Biard, la manne s’est cependant un peu tarie : « ça s’est dilué, constate sans amertume Didier Raquet. Ils ont élargi sur tout Poitiers, notamment sur les autres Ibis… » Sans vouloir trop parier sur l’avenir, le directeur d’Ibis attend avec confiance le démarrage du gros œuvre entre Châtellerault et Poitiers, qui pourrait lui amener une nouvelle vague de clients. V. B. hôtel ibis du futuroscope I Avenue Thomas-Edison, 86360 Chasseneuil-du-Poitou. I 34 salariés en moyenne. I CA 2010 : 5 millions d’euros. Didier Raquet dirige le plus ancien hôtel du Futuroscope depuis maintenant 18 ans. (Photo NR) Restaurant Juliette La Petite France INSIGNIA LA RÉFÉRENCE. La meilleure automobile que nous ayons jamais conçue. www.opel.fr Ave de la Loge - MIGNÉ-AUXANCES Tél : 05 49 54 21 21 ZI du Sanital - CHÂTELLERAULT Tél : 05 49 23 24 24 www.groupe-gibaud.com Wir leben Autos : Nous vivons l’Automobile. 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