Bulletin N°37 - Aconchego France

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Bulletin N°37 - Aconchego France
Il y a un an nous vous annoncions enfin l’entrée des enfants dans le bâtiment construit à Varzea
pour les accueillir . Aujourd’hui ils sont un soixantaine à pouvoir bénéficier de l’attention du
personnel de LSF (Lar Sem Fronteira).
Les messages de Rosana indiquent que sa motivation a trouvé un nouvel élan avec l’occupation
d’un local répondant aux besoins des enfants et de l’équipe qu’elle dirige. Bien sûr il y a des
améliorations à apporter, des équipements à prévoir. Mais notre action s’inscrit dans la durée et
« Paris ne s’est pas fait en un jour ».
Les visiteurs brésiliens qui viennent au centre sont impressionnés et admiratifs, ainsi Juninho, l‘un
des joueurs de foot brésiliens de l’Olympique Lyonnais, dont la grand-mère est native de Varzea.
A l’issue de sa visite, lors de ses vacances de Noël à Recife, il a décidé d’apporter son soutien en
achetant un téléviseur, une chaîne hi-fi et un magnétoscope. Il va aussi faire couvrir les murs
intérieurs de faïence sur une hauteur de 1,5 mètres. De plus il parrainera « Le Ballon de
l ‘Espoir 2006 », grand projet que nous vous présentons dans ce bulletin.
La période des vœux est aussi souvent celle des bonnes résolutions. En voici une : nous
n’attendrons pas un an pour éditer le prochain bulletin ! Et en ce qui concerne les vœux les
membres du bureau d’Aconchego vous adressent les leurs, pour vous et vos enfants : nous vous
souhaitons plein de petits et grands bonheurs en 2004, de petits et grands succès, mais surtout
une bonne santé et une forme à toute épreuve !
Compte rendu de l’Assemblée Générale 2003
Le 17 mai 2003 notre Assemblée Générale s’est tenue à Bernin près de Grenoble. Nous
remercions la famille Gallet, qui habite cette commune, et grâce à qui Aconchego a obtenu la mise
à disposition de la « Maison Michel » pour cette occasion.
Nous nous sommes retrouvés aux alentours de midi pour un pique-nique convivial sous les grands
arbres qui ombragent la cour. C’est la pluie, nous incitant à nous mettre à l’abri, qui nous a
rappelés à l’ordre et mis au travail : l’assemblée générale a commencée vers 14h30.
Le compte rendu ci-dessous respecte dans l’ensemble la chronologie de la séance.
Ouverture de l’assemblée
Jean-Marie Gallet a pris la parole pour exprimer le plaisir de nous accueillir à Bernin et rappeler
que les liens qui nous unissent sont le fait de nos enfants et qu’il est important de les préserver.
Bertrand Woestelandt, président d’Aconchego, a ensuite remercié les personnes pour leur
présence. Ses remerciements sont allés aussi à tous ceux qui, de quelque manière que ce soit,
apportent leur soutien à Aconchego.
Il a expliqué que ses nombreuses absences de Grenoble ne lui ont pas permis de s’impliquer
dans la vie de l’association comme il l’aurait souhaité, et de ce fait a donné la parole aux membres
du bureau.
Rappelons pour faciliter la compréhension de la suite qu’il y a deux associations au Brésil : LSF
(Lar Sem Frontiera) et NAVI. La première fait vivre la crèche et la seconde a pris en charge les
travaux de construction. Ivan est le président de NAVI.
En France Aconchego et ASUP, réunies au sein de CAP (collectif d’Associations pour le
Pernambouco.), ont été rejointes par Enfants du Brésil.
Bilan financier d’Aconchego
Jean-Louis Delastre, trésorier, a attiré notre attention sur le fait que le bilan correspond à la
période du 01/04/02 au 31/03/03, la date de la dernière AG (02/11/02) n’ayant pas modifié la date
de clôture de l’exercice.
Pour le détail des comptes voir le bilan ci-joint.
En résumé, on note un résultat négatif de 1 328 €. En effet cette année le montant des recettes,
14 229 €, est inférieur à celui des dépenses qui s’élèvent à 15 757 €.
Il faut noter que les dépenses comprennent le remboursement de l’emprunt contracté pour
finaliser le financement des travaux du bâtiment de Varzea. Par contre les recettes n’intègrent pas
le produit des soirées d’Annecy (23 mars) et de Grenoble (4 avril).
Voici ci-dessous les grands postes de recettes et de dépenses.
Recettes
Cotisations
Dons
Virements
Rouen + St Jean
Total recettes
3 978 €
3 588 €
4 330 €
2 132 €
14 229 €
Dépenses
Envois Brésil + Cap
Remboursement prêt
Timbres, copies
MASF
Total dépenses
7 812 €
6 658 €
513 €
129 €
15 757 €
Le solde de trésorerie au 31/03/03 s’élève à 5 098 € ( 6 426 € au 31/03/02).
Les estimations du bénéfice des soirées se situent entre 5 900 et 6 000 € pour celle d’Annecy et
entre 6 000 et 6 100 € pour celle de Grenoble.
L’emprunt auprès de la banque sera complètement remboursé en juin 04, il reste 13 mensualités,
d’un montant de 555 €.
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Budget de LSF
Par ailleurs il a précisé que le budget de LSF était sans grand changement par rapport à la
situation exposée lors de l’AG du 2 novembre 2002 : du mois de juillet 2001 à juin 2002 nous
avons fait parvenir à LSF environ 100 000 F, soit 68,5 % de son budget. Cela représente 2000 à
2500 F par an et par enfant (le nombre varie d’un mois sur l’autre). Pour plus de détails se reporter
au bulletin de janvier 2003.
Le coût de fonctionnement du centre se situe aux alentours de 18 000 € par an. Aconchego
contribue à son financement pour une moitié, l’autre étant, les actions de CAP et la participation
de l’ASUP permettant de boucler le budget. La contribution des associations n’apparaît pas
totalement dans les comptes présentés : Enfants du Brésil, par exemple, a remis directement au
Brésil de l’argent à NAVI / LSF et a effectué des achats (réfrigérateur). Des jeux en bois seront
fabriqués et installés dans la cour par leur école de menuiserie de Jao Pesao*.
Bilan rapide du coût de la construction du centre de Varzea
Pour répondre à des questions de membres de l’assemblée Jean-Pierre a rappelé que le terrain 1100 m² - avait coûté environ 120 000 F et que la construction avait nécessité environ 470 000 F
pour 370 m² habitables. Cette surface pourrait être augmentée, les fondations ayant été prévues
pour cela.
Quelqu’un a fait remarquer que le Brésil n’avait pas participé autant qu’on aurait pu l’espérer en
dons de matériaux, etc… C’est vrai, et c’est en partie la conséquence d’un choix, celui de
construire aussi vite que possible afin de loger LSF correctement. Attendre les opportunités de
dons pour avancer aurait inévitablement retardé le transfert des enfants.
N’oublions pas cependant que chaque fois que nous envoyons 15 €, 7€ sont trouvés sur place,
principalement sous forme de dons en nature (alimentation par exemple).
Et c’est ainsi que nous sommes passé naturellement du bilan financier à ce qui se passe au Brésil.
Notre action au Brésil
Les enfants sont accueillis dans le bâtiment construit pour eux depuis début janvier 2003. Le
centre a été baptisé par l’équipe brésilienne « Nucleo Esperanza ». Nucleo Esperanza, noyau
d’espoir en français, exprime bien le sens de notre démarche qui vise à donner un meilleur départ
dans la vie aux enfants et favoriser leur développement, tant physique qu’intellectuel (thème
développé dans le bulletin n° 36).
Il a beaucoup été question de l’équipement du centre qui est encore assez démuni et de certaines
améliorations à apporter au bâtiment .
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à une collecte pour trouver la somme nécessaire à cet achat.
Elle nous a aussi rapporté les remarques de Rosana à propos de l’insonorisation et de l’aération,
insuffisantes. Ces remarques nous avaient déjà été communiquées par Ivan, président de NAVI.
Ivan va s’en occuper.
La « rehausse » du mur d’enceinte est nécessaire pour faire face aux intrusions de jeunes
habitants des environs qui ont pris l’habitude de venir s’installer la nuit sur le toit pour « fumer». De
ce fait les tuiles sont régulièrement cassées, entraînant des voies d’eau à l’intérieur. Cette
rehausse devrait aussi réduire les risques de voir les murs devenir la cible des « tagueurs »
comme cela a déjà été le cas.
Nous avions demandé à Rosana de nous écrire un mot afin de le lire pendant notre assemblée
générale. Reçu seulement quelques jours avant l’A.G.il n’était pas traduit. Danièle Pereira nous en
a donc fait une traduction « en live », en voici le résumé.
Rosana donne le montant des dons brésiliens que LSF a reçus depuis la dernière AG. Elle
indique qu’elle a fait le nécessaire auprès de la préfecture de Recife pour réactualiser la demande
de subvention de LSF. Puis elle met en avant certains aspects du travail réalisé. Le centre
accueille 60 enfants dont 10 en soutien scolaire et 10 autres en alphabétisation. Des cours
d’activité manuelles sont organisés pour les familles des enfants dans le but de leur faire
développer une activité artisanale source de revenus complémentaires. Les enseignants sont des
bénévoles. L’alphabétisation des mères est prévue et sera peut-être étendue à d’autres adultes.
Tous les enfants bénéficient d’une consultation ophtalmologique et si nécessaire un opticien
fournit des lunettes gratuitement. Le suivi de leur dentition est réalisé par l’intermédiaire du
dentiste du poste de santé du quartier qui a mis en place une distribution de fluor au centre
Nucleo Esperanza. Une animatrice professionnelle, bénévole, est venue pour mettre en place des
activités variées ( peinture, travaux manuels, musique, danse, théâtre, etc…) afin de canaliser
l’énergie des enfants et favoriser l’émergence de dons artistiques. Et pour Noël les enfants ont
participé à divers spectacles au sein du centre. Rosana conclut : LSF continue donc ses activités
en direction d’une population démunie tout en sollicitant des dons de toutes natures.
Informations concernant NAVI
Le 23 avril 2003 le conseil d’administration de NAVI a réélu Ivan en tant que président, pour 3
ans. Parmi les membres de ce conseil citons Beth ainsi que Suely, la femme de Ivan, Mauro le
mari de Cleidie. Un nouveau membre a été coopté afin d’étoffer l’équipe qui s’était amenuisée au
fil du temps. Il s’agit d’une collègue de travail d’Ivan à la fac de pharmacie de Recife.
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CAP
Comme cela avait été rappelé en début de séance trois associations composent CAP :
Aconchego, Asup et Enfants du Brésil. Nous sommes revenus sur les avantages de ce
regroupement qui ne se limite pas seulement à un regroupement de ressources financières ayant
facilité la construction du centre de Varzea. Il s’est accompagné d’un enrichissement de la
réflexion sur notre action au Brésil en faveur des enfants. Ainsi par exemple, Enfants du Brésil
nous a fait part des limites de leur action de parrainage individuel, qui semble installer des jeunes
dans une situation de dépendance : malgré la formation dont ils ont bénéficié, ils continuent à vivre
grâce à l’aide d’Enfants du Brésil et ne manifeste guère de motivation pour trouver leur autonomie
financière. C’est d’ailleurs l’une des raisons qui les ont décidé à participer à l’action de LSF et à la
construction du bâtiment.
Adoption
L’engagement d’Aconchego dans le MASF, Mouvement pour l’Adoption Sans Frontières, se
réalise par l’intermédiaire de CAP.
Le MASF fait partie du Conseil Supérieur de l’Adoption (CSA). Trois membres d’Aconchego
assistent aux réunions du conseil d’administration du MASF. Il s’agit de Danièle Pereira, Laurent
Guillaume et Annie Delastre.
Nous ne sommes pas revenus sur le détail des positions prises par le MASF à propos de
l’adoption internationale, que vous pourrez retrouver dans compte rendu de l’A.G. de
novembre2002. En résumé, les associations constituant le MASF restent mobilisées pour que :
- la démarche individuelle reste possible*
- le service public de l’adoption, tel qu’il existe, continue d’exister, et soit doté de moyens
suffisants.
- les autorités de l’état ne cautionnent pas une « marchandisation » de l’enfant sous couvert
de « contribution humanitaire » et ne légitime une tarification par enfant adopté, imposée à
chaque famille*.
« Le MASF préconise des programmes d’aide globale aux enfants défavorisés, par le biais d’une
fondation et de fonds essentiellement publics. Ce qui n’empêcherait pas le don libre sur place,
après l’adoption, et éventuellement la prise en charge des « frais d’entretien » correspondant au
séjour après l’apparentement. Son souci est de déconnecter totalement l’adoption d’un enfant de
tout versement d’argent. » Extrait du compte rendu de l’A.G. de Sardieu de novembre 2002.
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Evolution de l adoption internationale
Voici les données relatives à l’adoption internationale pour l ‘année 2002. Ces données n’ont pas
été toutes présentées lors de l’A.G.
Année
Nbre total
1997
3533
1998
3768
1999
3597
2000
2971
2001
3094
2002
3551
Depuis 1979 on compte 60 844 enfants adoptés dans une centaine de pays. 70 % d’entre eux
sont originaires de 12 pays seulement.
Le nombre de pays d’origine a considérablement augmenté, passant de 6 en 1979 à 104 en 2002.
Le classement des pays d’origine évolue chaque année. Ainsi le Brésil occupait la 1ère place en
1990 avec 683 enfants adoptés par des français, mais la 3ème en 1995, la 5ème 2000 et la 12ème en
2002.
Commentaires :
- 70 % des enfants sont originaire de 10 pays,
- 80 % sont nés dans des pays n’ayant pas ratifié la convention de La Haye,
- 66 % ont été adoptés par démarche individuelle,
- 34 % l’ont été par l’intermédiaire des O.A.A. dont les plus « actifs » sont Médecins du
Monde (le 1er avec 375 adoptions), Le Rayon de Soleil de l’Enfant Etranger ( 150 ), Les
Amis des Enfants du Monde (80), Les Enfants de Reine Miséricorde (80), L’Oeuvre de
l’Adoption (65) et Vivre en Famille (70). Les nombres sont estimés d’après la lecture d’un
graphique.
Au Brésil le nombre d’adoptions reste inférieur à 100 depuis 3 ans. Les adoptions concernent
majoritairement des enfants « grands » (4/7ans). A Recife il n’y aurait plus beaucoup de possibilité
d’adoption, et seulement par l’intermédiaire d’un O.A.A. agréé par les autorités brésiliennes.
Malheureusement cela ne signifie sans doute pas que le nombre d’enfants sans famille ait
diminué. Les deux représentations graphiques suivantes situent le Brésil sur la scène de l’adoption
internationale.
Vous trouverez des informations complémentaires sur le site Internet de la Mission de l’Adoption
Internationale : http://www.diplomatie.gouv.fr/MAI
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A Grenoble, la troupe théâtrale à laquelle appartient Jean-Marie Gallet, a inclus Aconchego dans
une action en faveur d’organisation humanitaire en novembre 02. Il s’agissait de vendre des billets
pour des représentations dont les bénéfices étaient versés aux associations au prorata des billets
vendus. Le succès de l’opération a incité la troupe Ballades théâtrales à organiser le même
événement en octobre 2003 et l’équipe Aconchego Genoble s’est engagée à vendre 150 billets
(65 en 2002)
Thérèse Woestelandt a proposé la candidature d’Aconchego en tant que bénéficiaire de
l’opération annuelle « Bol de riz » de l’école que fréquente l’un de ses fils. L’association des
parents d’élèves a pris en charge la préparation du riz. Environ 800 € ont été recueillis et reversés
à Aconchego.
Philippe Couturier a présenté un grand projet lié à l’inauguration du nouveau stade de
l’agglomération grenobloise qui devrait voir le jour en 2005. L’idée consiste en l’organisation d’un
match entre le club de Grenoble, le GF 38, et une équipe de grands joueurs brésiliens évoluant
en France (Raï par exemple). Il a demandé et obtenu l’aval de l’assemblée et du bureau pour
constituer une association dédiée entièrement à cet événement. A suivre…
Approbation des bilans et renouvellement partiel du Conseil d’Administration
Les bilans, financier et moral, ont été approuvés à l’unanimité.
Le bureau est renouvelable par moitié tous les ans. Ont été élus :
Jean-Pierre Argoud
Annie Delastre
Josette Jouve
Geneviève Perrier*
Le Conseil d’Administration comprend en outre : Anne-Marie Altwegg, Jean-Louis Delastre, Eliane
Mesny et Bertrand Woestelandt.
*Geneviève est une nouvelle élue. Les membres du bureau l’ont remerciée de mettre son temps
et ses compétences au service d’Aconchego et d’avoir accepté de participer à la vie du bureau.
Clôture de l’Assemblée Générale
Nous n’avons pas fixé la date de la prochaine assemblée générale mais elle se tiendra à la
période habituelle, c’est à dire au printemps 2004.
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plus d'exclus», a-t-il dit.
Source : Agence France-Presse
Le Ballon de l’Espoir
Message de Marine Lazarotto
Aux enfants du Brésil
Il y a maintenant dix neuf ans que la plupart de nos parents s’occupent de notre association.
Aujourd’hui il serait bien que nous, les enfants, nous prenions un peu le relais, afin de suppléer à
une certaine lassitude ou démotivation.
Les parents ont pour projet d’organiser un grand match de foot entre le GF 38 et les Brésiliens
jouant en France. En proposant des idées, le projet pourrait arriver, peut être, plus vite à terme.
Philippe COUTURIER est déjà en rapport avec les joueurs brésiliens de Lyon. Juhnino s’est même
déjà rendu à la crèche à Recife.
La mobilisation ne doit pas être à sens unique, alors donnez un coup de main. Aidons à notre
façon, nous, les jeunes du Brésil français, ceux qui n’ont pas eu encore la chance de vivre
heureux.
Marine Lazzarotto
Communication de l’Association le Ballon de l’Espoir, La lettre de l’espoir
Le Ballon de l’Espoir, ça y est le coup d’envoi est donné !!!!!!
Nous avons le plaisir de vous annoncer la naissance du dernier-né d’Aconchego-France.
Ce nouveau-né, très sportif, a vu le jour le 4 juin 2003, il se prénomme
« Le Ballon de l’Espoir »
De quoi s’agit-il ?
Une poignée de membres d’Aconchego, ont fait un rêve un peu fou. En réunissant leur cœur et leur
passion ils ont décidé de s’associer pour consacrer un peu de leur temps à l’organisation de
manifestations sportives et/ou culturelles au profit des enfants défavorisés du Brésil.
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Quel est le premier projet sur lequel travaille l’équipe du « Ballon de l’Espoir » ?
Cette équipe très motivée a décidé d’organiser à GRENOBLE début 2006, à l’occasion de
L’INAUGURATION DU NOUVEAU STADE D’AGGLOMERATION, une rencontre de football
exceptionnelle et sans précédent.
Pour cela, elle envisage d’organiser un MATCH de GALA entre l’équipe professionnelle de Grenoble et
une sélection de joueurs brésiliens, évoluant en France et peut être en Europe, Cette sélection serait
dirigée par RAI, ancien capitaine de l’équipe du Brésil, cofondateur de la fondation GOL DE LETRA qui
assure au Brésil l’aide et l’éducation à 800 enfants défavorisés et qui est reconnue par l’UNESCO comme
modèle mondial d’aide à l’enfance .
Demandez.
le Programme !!!!!!!
Match de lever de rideau
entre une équipe de grands sportifs au grand cœur « Les Onze pour Sans »composée de skieurs,
hockeyeurs, patineurs et une équipe junior de jeunes joueurs brésiliens issus des quartiers défavorisés
Match de gala
Entre l’équipe professionnelle de Grenoble et les Brésiliens de France et d’ Europe
Soirée de gala
Ambiance brésilienne , danses, repas ,
Avec la présence des joueurs, du comité de parrainage constitué de sportifs de haut niveau de différentes
disciplines, de VIP et des représentants des institutions et de chefs d’entreprise de la région
Notre ambition est d’associer à cet évènement sportif, des rencontres culturelles et économiques entre la
France et le Brésil pour les universités et entreprises de la région.
Et nos enfants que font-ils dans ce projet ?
Nous voulons absolument les associer, nous attendons vos propositions et les leurs, car ce sont eux qui
assureront peut-être la relève dans nos associations.
Nous sommes à l’écoute de toutes vos suggestions.
Appel aux membres d’Aconchego, d’Asup, d’Enfants du Brésil et à la population !!!!!!
Pour que cette opération soit un succès, nous avons besoin de vous tous, de vos relations, de vos contacts
pour porter la bonne parole afin que toute la région soit au courant de cette manifestation.
Pour tous ceux qui veulent nous aider nous avons besoin de vos contacts pour :
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relatives à ce projet soient coordonnées. Vous pouvez contacter Philippe COUTURIER, auteur de cette
« Lettre de l’Espoir n° 1 » dans ce bulletin.
Tél : 06 80 75 77 81 ou 04 76 47 69 07(domicile)
Email : [email protected]
Adresse : 11 rue Docteur Mazet 38000 GRENOBLE
Bien sûr vous pouvez devenir membre du « Ballon de l’Espoir » ( cotisation annuelle : 50 euros à joindre au
bulletin d’adhésion ci-joint.)
Où en sommes nous dans nos démarches ?
-
Parrainage de Juninho joueur brésilien de l’Olympique Lyonnais,
Accord écrit de Rai et de sa fondation GOL DE LETRA,
Accord écrit du club de Grenoble,
Accord écrit de l’association « Onze pour Sans »,
Avis favorable de Didier Migaud, Président de la METRO (Communauté de l’agglomération
Grenobloise),
Avis favorable de Michel Destot, Maire de Grenoble,
Avis favorable de André Vallini, Président du Conseil Général de l’Isère,
Accord écrit de H. Drouvot, Directeur de l ’Institut Franco Brésilien d’Administration des Entreprises
et Maître de Conférences à l’Ecole Supérieure des Affaires de Grenoble,
Contacts avec des clubs ayant organisés des tournois internationaux de juniors,
Contacts avec l’Olympique Lyonnais,
Contacts avec l’association lyonnaise « Sports dans la ville »,
Contacts avec des anciens joueurs, membres de la commission contrôle de gestion à la Fédération
Française de Football,
Aide technique de la Société ALGOE, cabinet conseil spécialisé dans l’organisation de grandes
manifestations sportives,
Différents contacts avec des sportifs connus pour constitution du comité de parrainage,
Composition du conseil d’administration du « Ballon de l’Espoir »
Le Ballon de l’Espoir est une association loi 1901 dont le conseil d’administration est composé de 7
membres bénévoles :
Président
Président adjoint
Vice-Président
Trésorier
Trésorier adjoint
Secrétaire
Secrétaire adjoint
: Philippe Couturier
: ACONCHEGO, actuellement représenté par Annie Delastre
: Alain Brémon
: Peter Dorsett
: Claude Ruget
: Iris Mazuré
: Yves Mermet
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Fax de Rosana
Recife le 13/01/04
Bonjour à tous,
Le beau-frère de Juninho (Luis Gorzaga) est venu, accompagné de deux architectes, d’un
menuisier et d’un maçon, pour définir la pose de carrelage dans tout l’intérieur du bâtiment.
Le maçon a mesuré et a indiqué à M. Luis Gorzaga les besoins en matériaux, s’organisant pour
qu’ils soient livrés aujourd’hui (13/01) au centre afin de pouvoir commencer le travail
immédiatement, lequel travail sera exécuté de façon à ne pas perturber trop le fonctionnement (du
centre). Ainsi le travail sera poursuivi pendant les week-ends.
Il (Luis Gorzaga) a acheté un téléviseur, une chaîne hi-fi (« sono »), et un magnétoscope
(« video ») doit être livré aujourd’hui.
Le menuisier, (selon les orientations données par les architectes, comme pour le carrelage) a
prévu la fabrication de 15 petites tables avec 4 chaises pour chacune, conformément à notre
besoin.
Le carrelage atteindra une hauteur de 1,5 mètre.
Je vais me renseigner pour les portemanteaux (« portamento ») des enfants, la seule de nos
demandes pour laquelle il n’y a pas eu de réponse.
Tout ceci est vraiment un don très important (« grande »).
Je vous embrasse.
Rosana
Texte traduit, en italiques : commentaire AD, entre parenthèses : mot utilisé par Rosana
Aconchego sur le net !
Visitez le centre de Varzea comme si vous y étiez grâce aux nombreuses photos de notre site
Internet, créé et maintenu par Patrick Mesny. Vos remarques sont attendues avec impatience !
www.multimania.com/aconchego
Jeunes : Rappel sur le service militaire au Brésil
Ceci concerne cette année plus particulièrement les garçons nés en 1986.
Pour le Brésil, les personnes nées au sur le sol brésilien sont considérées comme des Brésiliens.
Aussi le consulat du Brésil à Paris nous a expliqué la situation militaire des garçons. Voici en
résumé ce qu’il faut savoir :
L’année de leurs 18 ans, entre le 1 janvier et le 30 juin, quelque soit leur date de naissance, ils
doivent se présenter au consulat à Paris, avec les documents suivants :
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l ouverture du consulat au jour prévu (les jours fériés du Brésil ne correspondent pas tous avec
les nôtres)
75008 Paris
Voici les coordonnées du consulat : 34 cours Albert 1er
Tel : 01 44 13 90 33 Fax : 01 43 59 03 26
Site Internet : www.brésil.org
Remarque importante : Le certificat militaire est obligatoire pour obtenir le passeport brésilien et le
passeport est indispensable pour entrer au Brésil si on y est né, même si on possède aussi un
passeport français en tant que français.
Autre remarque : L’état brésilien ne peut répondre favorablement à toutes les candidatures, il y a
beaucoup moins d’appelés que de candidats, alors pas de panique, nos garçons n’ont rien à
craindre de ce côté là !
Compte rendu de voyage de Nicole et Jacky Millet
Chers Amis,
Voici bien longtemps que je n'ai pas donné signe de vie. Je participe toujours à la vie
d'Aconchego à Recife auprès de Rosana et Betty. Je ne fais plus partie du bureau en France
car il faut déléguer les pouvoirs et surtout laisser aux nouveaux adhérents s'impliquer dans
une tâche humanitaire, surtout quand on a vécu et vu les conditions dans lesquelles vivent les
enfants pauvres de Recife. Dix ans de bénévolat cela épuise...
Nous rentrons du Brésil après un mois de visites féeriques et grandioses.
Cela faisait presque dix que nous n'étions pas retournés voir nos amis brésiliens et leur pays
si cher à nos cœurs. Il faut dire aussi que leurs visites régulières à la maison nous
réconfortaient et les nouvelles fraîches suffisaient à nous faire" vivre le Brésil"
Notre impression première à Rio a été de constater que la sécurité s'était nettement
améliorée et que visiter à pied le centre de la ville -de jour bien entendu- n'avait rien
d'effrayant. Jamais nous n'avons ressenti une moindre menace. Il ne faut surtout pas
provoquer avec des bijoux ou caméra... prendre en photos la vie de tous les jours des Carioca
donne à ceux-ci une joie et une certaine importance...
La pâtisserie Colombo est à voir : c'est une grande maison de style colonial où les confiseries
ont toujours été confectionnées. Nous y étions au moment des fêtes de Pâques et nous avons
été émerveillés par les "plafonds" recouverts de chocolat.
Les fêtes terminées, ces décorations sont offertes aux pauvres.
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contre-façon. Les grands fabricants de montres, de sacs, de vidéo etc...de réputation
mondiale ont du souci à se faire et ils n'arriveront pas à enrayer ce fléau : Les Etats brésilien
et Paraguayen non seulement ferment les yeux, mais cautionnent ce trafic car les rentrées
financières sont importantes et toutes les classes sociales en profitent. Il n'y a pratiquement
pas de chômage au Paraguay!
Le trafic routier entre les deux pays est si dense que si les douaniers se mettaient à
contrôler une seule voiture, un bouchon de plusieurs km se formerait. Il n'y a aucune solution
en vue et nous pensons que personne n'en cherche. Notre guide habitant la région nous a dit
que le trafic avait été multiplié par mille en dix ans!
Pour ce qui est du trafic routier, nous nous en sommes rendus compte.
Après nous avons été dans le Pantanal : c'est la partie du Brésil qui nous a laissé le plus beau
souvenir. C'est le VRAI paradis sur terre. Nicolas Hulot avait réalisé l'an dernier un
"Ushuaia" dans une ferme écologique. Nous avions été les premiers Français a être invités
dans cette ferme il y a dix ans. Depuis d'autres fermes pratiquent ce nouveau tourisme, peu
connu mais si culturel et éducatif. Rien n'a changé depuis dix ans. Les Brésiliens ont pris
conscience que la faune et la flore de cette partie du monde DOIVENT être protégées et ils
ont réussi : un projet avait été élaboré par le Brésil et la Bolivie pour la construction d'un
canal reliant l'Atlantique à la Bolivie afin de donner à ce pays un accès à la Mer. Nicolas Hulot
avait dénoncé ce projet qui devait détruire le tiers du Pantanal ! Depuis rien n'a été fait et
rien ne se fera. Tout a été abandonné par manque d'argent et surtout sous la pression des
écologistes.
Pendant notre séjour dans cette ferme nous avons écouté les paysans, rencontré des
scientifiques et partagé leurs passions, vu une faune exceptionnelle, marché dans une flore
irréelle et avons été escortés sans arrêt par le gérant de la ferme pour nous montrer le
travail réalisé par les fermiers pour conserver leur patrimoine.
C'est sûr nous y retournerons, mais avant nous voulons que nos enfants revoient leur pays
sous un aspect rural, et non pas urbain où la saleté, la corruption et la pauvreté règnent, afin
qu'ils gardent une image vraie et saine d'un pays qui n'est pas "sous-développé", mais
conscient de la protection de notre planète.
Puis nous sommes retournés en Amazonie. Rien n'a changé en dix ans. Seuls des progrès ont
été réalisés pour les touristes. Les pauvres demeurent toujours sur les bords du Rio Negro
sans hygiène, sans commodités, et avec la peur annuelle de voir leurs pauvres bâtisses partir
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de l excuser si elle ne répond pas à toutes les lettres qu elle reçoit aux moments des fêtes
de fin d'année. Elle pense à tous. Elle a eu la grande peine de perdre son mari l'an dernier.
Elle se remet tout doucement de son chagrin; heureusement pour elle ses petits enfants
l'occupent beaucoup.
Je suis allée seule visiter la crèche avec Betty :
-j'ai trouvé Rosana très fatiguée. Elle gère seule le fonctionnement de la crèche. Celle-ci se
trouve éloignée de Recife. J'ai trouvé l'accès difficile -sans la pluie c'est acceptable, mais je
m'imagine aux moments de la saison des pluies ce que cela doit être. Les routes ne sont pas
goudronnées et des trous formés par le passage des voitures doivent être des lacs !Depuis notre retour Betty nous a écrit et envoyé un article de journal décrivant les pluies
diluviennes et les marées montantes actuelles : Aux environs du 15 juin, les autorités
attendaient une montée des eaux exceptionnelles dans Recife, 2m40 ! Beaucoup de maisons
ont été évacuées et bien sûr ce sont les pauvres qui subissent cette catastrophe.
Rosana est secondée par du personnel qu'elle doit sans cesse surveiller. Son "bras droit"
depuis 15 ans la quitte ce mois-ci pour la retraite. Elle se fait du souci car sa remplaçante
n'est pas très douée.
Le travail de Rosana est surtout ancré sur la recherche d'aides matérielle et financière
auprès des entreprises, des commerçants, et de la Mairie dont la crèche dépend. Ces aides
ne sont que ponctuelles, alors il lui faut constamment chercher des "sponsors". Cela n'est pas
évident. Toutes les personnes contactées sont sollicitées de part et d'autre surtout que la
misère est partout. Rosana avait un grand espoir pour la fin mai: elle avait obtenu un rendezvous avec le Maire pour obtenir une subvention annuelle à partir de cet été. Mais cela sera-til accepté par le Conseil Municipal pour toutes les années à venir ?
Un autre souci pour Rosana: l'acoustique intérieure est mauvaise. En effet, la propagation des
sons provoqués par les cris des enfants est telle que Rosana ne peut supporter longtemps
cette ambiance et est obligée de prendre de fréquents courts repos. J'ai demandé à Ana, la
fille de Betty, qui est architecte d'étudier le problème. Elle a été d'accord, mais quand cela
sera-t-il fait ? En attendant, j'ai offert des boules quiès à Rosana!
Pendant une année Rosana a attendu l'autorisation administrative d'ouverture de la nouvelle
crèche. Pendant ce temps, le centre a été squatté et des dégâts ont été faits -vol des
systèmes électriques, tags sur tous les murs etc... Il est dommage que les adoptions ne se
fassent plus car les futurs pères auraient pu repeindre les murs pour se passer le temps...
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Lors de ma visite j ai demandé à Rosana ce qui lui ferait plaisir pour le bon fonctionnement :
elle m'a répondu un sèche-linge. J'ai été étonnée. Elle m'a expliqué qu'à la période des pluies
- qui a commencé en mai- elle ne peut étendre le linge dehors et en plus on le lui vole! Les
serviettes éponges sont longues à sécher et c'est surtout ce genre de linge qu'elle utilise car
tous les matins les enfants sont douchés.
Je lui ai fait la promesse de récolter de l'argent auprès des anciens adhérents sans passer
par Aconchego France qui envoie l'argent pour le fonctionnement journalier et les salaires.
Une adhérente de Besançon, Josiane Caretti, que certains connaissent, part tout le mois de
juillet à Récife. Elle a accepté d'emporter l'argent.
La somme récoltée et emportée par Josiane est de 857 Euros. Plus qu'il n'en faut pour
acheter un sèche-linge. Rosana saura investir le surplus d'argent.
Je remercierai chacune et chacun personnellement dès que Josiane sera revenue. Je lui ai
demandé de me ramener une lettre de Rosana à l'attention de tous pour justifier la dépense.
Cette demande a été faite pour les enfants qui restent au Brésil et qui n'ont pas eu la chance
d'être nés riches.
Quant aux adoptions il n'y a toujours pas de grand espoir. Quelques adoptions se font à
Récife pour les étrangers. Ils ont fait preuve de patience car les Brésiliens sont prioritaires
et la CEJA -organisme d'Etat travaillant au Tribunal des Mineurs de Récife contrôle et gère
toutes les adoptions brésiliennes ou étrangères- donne préférence au Brésil. J'ai tout de
même vu dans l'avion du retour trois couples avec un bébé adopté. J'ai aussi vu que les
contrôles à la douane sont pratiquement inexistants.
Ce qui veut dire que les adoptions sont sévèrement contrôlées par la CEJA et que les couples
peuvent franchir la douane en toute sécurité. L'obstacle est que les couples doivent rester
pratiquement deux mois sur place pour effectuer l'adoption !
Un ami, époux de Sandra - jeune fille restée un an chez moi pour apprendre le Françaisprocureur de la République à Récife m'a dit que seule la crèche Lar do Néné pouvait faire des
adoptions pour l'étranger. Je me demande toujours ce que deviennent les enfants abandonnés
qui ne sont pas adoptés par les Brésiliens . Et il y en a!!!Voici les dernières nouvelles que nous avons rapportées de Récife après dix ans d'absence.
Nous avons eu beaucoup de plaisir à revoir certains quartiers de cette ville. Les émotions nous
sont revenues. Un bémol pourtant : notre chère crèche n'existe plus. Même si une pharmacie
avait été créée depuis 1993, il y a maintenant un immeuble en construction.
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Message de Francine et Gérard Fradin
Francine, Gérard et leur fille Mariam ont passé 9 mois en Amérique du Sud. Ils se rendus à
Varzea. Voici le message qu’ils nous ont fait parvenir.
« A l'occasion de notre passage à Recife, nous sommes bien sûr passés voir la crèche à Varzea;
c'était le mardi 25 février 2003.
Ivan nous avait montré le chemin, depuis l'Avenue Xatanga; en fait, ce n'est pas compliqué, car
elle se trouve à environ 100 mètres de cette grande avenue qui traverse Recife d'Ouest en Est.
Le quartier n'est ni très pauvre, ni riche, on trouve autour de la crèche des baraques en bois pas
très reluisantes, mais aussi quelques petits immeubles résidentiels plutôt bien arrangés. La rue est
bordée de grands arbres, la crèche s'inscrit assez discrètement dans ce paysage urbain qui
surprend par son calme (peu de circulation dans cette rue).
Nous y sommes arrivés à l'improviste, en fin de matinée, sans avoir prévenu de notre passage;
Rosanna nous a très bien accueillis. Elle nous a fait visiter le bâtiment, puis nous avons discuté
autour d'un jus de fruit bien frais.
Il y avait là une vingtaine de tout petits, avec la nounou et une maman, une quinzaine de petits de
5 ans avec une institutrice, et 2 enfants en soutien scolaire avec une autre personne. il y avait
aussi 2 ou 3 mères de famille venues pour aider, plus 2 personnes employées à la cuisine.
Les enfants, tout habillés de bleu, avaient l'air très heureux d'être là, et aussi heureux de nous
voir. Il est vrai qu'ils étaient momentanément enfermés dans les salles, car des ouvriers étaient en
train d'installer une alarme. Rosanna nous a expliqué que cela allait coûter moins cher que de
payer un gardien nuits et week-end.
Rosanna est pleine d'entrain et est toujours enthousiaste pour tout un tas de projets, et l´entendre
en parler encourage vraiment à poursuivre les actions. L'implication (gratuite, bien sûr) de
médecins, l'aide de la municipalité, le soutien scolaire, bref le travail ne manque pas, et les idées
non plus. Rosanna est très contente d´être dans ces nouveaux locaux. Certes tout n'est pas
parfait, mais l'essentiel pour fonctionner est là, et les améliorations se feront petit a petit, avec
l´usage.
Si l'intérieur du bâtiment est plutôt agréable, les enfants ne bénéficient pas encore pleinement de
l'extérieur, pour l'instant en "herbe", et sans aucune fleur ou décoration particulière. Rosanna ne
dispose pas de jardinier. De plus, certains murs extérieurs sont couverts de tags. Vu de dehors,
l'ensemble apparaît donc un peu "tristounet", c'est dommage; visiblement, le terrain a été squatté
pendant la période d'inoccupation des locaux (les enfants y sont depuis le mois de janvier), les
squatters ont aussi investi le toit, et ce faisant, ont abîmé la toiture en tuiles (provisoire en
attendant un premier étage ..). Ainsi, en cas de forte pluie, la pièce centrale est inondée. C'est
aussi pour cela que Rosanna a fait murer l'escalier permettant de monter à l'étage.
Mais malgré ces petits inconvénients matériels, ce que nous retenons de notre visite, c'est l'image
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Deux bien tristes nouvelles
Marie Fernique nous a appris le décès de Raphaël Bernardi de la région niçoise, né en juillet 1986
à Recife.
Francine Fradin, de Grenoble, est décédée brutalement cet automne. Elle a fait partie du bureau
pendant plusieurs années et était toujours disponible pour Aconchego.
Manifestations prévues
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Vendredi 22 mars 2004 repas dansant à Pouilly ( invitation ci-jointe)
Samedi 29 novembre 2004 soirée dansante à Grenoble
Théâtre à St Imier à l’automne avec la troupe « Ballades théâtrales »
Au dernier trimestre soirée Asup à St Symphorien d’Ozon
2006 : le Ballon de l’Espoir, voir la « News Letter » jointe à ce bulletin
Et sans doute d’autres rendez-vous dont nous n’avons pas encore connaissance…
Lecture
Si vous avez encore l’envie de lire après la lecture de ce bulletin….
Si vous aimez la musique brésilienne, je vous recommande l’ouvrage suivant : « Brasil : a
musica » de Jean-Paul Delfino, paru aux Editions Parenthèses.
Guitariste et journaliste, l’auteur connaît son sujet ! Il nous fait voyager dans le temps et dans la
diversité des ambiances musicales de tout le Brésil pour brosser un tableau complet de la
musique brésilienne. Voici les deux dernières phrases de son livre :
« Faite de rires, de larmes, de sourires, de caresses, la musique brésilienne provoque autour du
monde un amour spontané. Elle ne demande qu’à être écoutée »
Annie
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Les membres du bureau se joignent à moi pour vous remercier de tous vos dons. Les reçus seront
envoyés courant février.
Jean Louis.
Aconchego France : Association loi de 1901
Secrétariat : Annie Delastre
Siège Social : Bertrand Woestelandt
23, rue des Plantées 38760 VARCES
2, rue de Belgrade 38000 GRENOBLE
04 76 72 99 17
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Souhaite devenir membre de l’association Ballon de l’Espoir dont la cotisation annuelle est de 50 €.
Souhaite faire un don de ………€ pour soutenir l’action du Ballon de l’Espoir
Souhaite mettre en place un virement mensuel ou trimestriel au profit du Ballon de l’Espoir pour
aider la petite enfance défavorisée au Brésil.
Merci de libeller votre chèque d’adhésion (50 €) et/ou de don à l’ordre du Ballon de l’Espoir.
Les sommes versées ouvrent droit à une déduction d’impôts, vous recevrez un reçu à joindre à votre
prochaine déclaration de revenus.
Pour des virements réguliers, demandez des autorisations de prélèvements au secrétariat.
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