LA SUISSE, SWISS, LE TRAFIC AÉRIEN

Transcription

LA SUISSE, SWISS, LE TRAFIC AÉRIEN
La Fondation Swiss Aviation a cinq ans
SWISS et Lufthansa: une
­combinaison gagnante
SWISS a réussi à préserver son
autonomie et a connu une évolution
très satisfaisante depuis son
rachat par Lufthansa. Les objectifs
de son intégration ont été atteints.
La compagnie nationale est parée
pour l’avenir.
SWISS s’est positionnée avec sa propre marque
en Suisse, en Europe et dans le reste du monde.
Quelques accomplissements depuis l’intégration
en 2005:
> l’amélioration spectaculaire du résultat opérationnel, passant d’une perte de 14 millions
de francs à un bénéfice de 368 millions en 2010
> la création de plus de 1000 emplois directs
Si le réseau s’est étendu vers l’Europe au départ
de Zurich, Genève et Bâle, il s’est également
enrichi de nouvelles destinations intercontinentales (Delhi, Shanghai et San Francisco). Le
nombre de dessertes a progressé dans presque
toutes les destinations. Bien que SWISS réalise
près des deux tiers de son chiffre d’affaires à
l’étranger, en qualité de société exportatrice,
90% de ses postes de travail sont en Suisse. La
compagnie génère également des emplois
indirects chez les prestataires (assistance au sol,
catering), dans le tourisme et dans l’ensemble de
l’économie. La mise en circulation d’un nouvel
Airbus A330, par exemple, permet la création de
320 emplois et génère une valeur ajoutée de
plus de 30 millions de francs – cinq fois plus qu’une
compagnie aérienne étrangère desservant la
Suisse avec le même type d’avion.
La modification d’innombrables accords aériens a
également contribué au développement de ces
dernières années. Elle a eu pour effet que SWISS
continue à être reconnue en qualité de compagnie suisse dans d’autres pays.
> l’augmentation de 50% du nombre de passagers
> l’extension de 25% des capacités
> l’ouverture de 15 nouvelles lignes européennes
et 3 intercontinentales
La Fondation Swiss Aviation
La Fondation Swiss Aviation a pour
objectif l’intégration de SWISS
au sein de l’alliance aérienne formée
autour de Lufthansa ainsi que le
développement du transport aérien
et de son infrastructure en Suisse.
Le Conseil de Fondation se réunit en moyenne
quatre fois par an. Il est informé en détail de la
marche des affaires de SWISS par la direction et
le conseil d’administration de la compagnie. La
Fondation suit également l’évolution du transport
aérien européen et intercontinental ainsi que
les questions relatives aux droits de trafic inter­
nationaux.
Les contrats avec Lufthansa prévoient qu’en
échange de son autonomie, SWISS bénéficie de
bonnes conditions d’exercice.
Objectif croissance durable
Grâce au remplacement progressif de la flotte par
des avions de plus grosse capacité, à la fois
plus modernes et plus écologiques, le nombre de
mouvements aériens est resté à peu près stable en
Afin de suivre objectivement l’évolution du trans­
port aérien en Suisse, en particulier à l’aéroport
de Zurich, le Conseil de Fondation a confié au
Center for Aviation Competence de l’Université
de Saint-Gall la tâche d’élaborer et de gérer un
système d’audit. Faisant usage des données que
lui fournissent SWISS, Lufthansa et l’Office
fédéral de l’aviation civile, ce système permet au
Conseil de Fondation d’obtenir des informations
régulières sur les courants de trafic.
Le Conseil de Fondation s’attache également aux
débats politiques et aux tractations relatives
aux limitations de survol imposées par l’Allemagne
ainsi qu’à diverses initiatives en faveur d’autres
limitations dans le canton de Zurich. Il fait
connaître sa position dans les sphères politiques:
sur l’initiative de plafonnement, par une lettre
ouverte aux conseillers du canton de Zurich en
amont de la votation; sur l’initiative populaire du
canton de Zurich concernant la répartition du
bruit des avions; sur le projet fédéral de création
d’un financement spécial en faveur du trafic
aérien.
dépit de l’augmentation du nombre de passagers
transportés. À l’époque de l’intégration de SWISS
au sein de Lufthansa, il n’était question que de
l’achat de deux avions long-courriers supplémentaires. L’acquisition de huit gros porteurs supplémentaires a largement dépassé les prévisions.
Cette évolution est pérenne parce qu’elle permet
de retirer de la flotte de nombreux avions de
petite capacité et, ce faisant, de réduire le bruit et
le nombre de mouvements aériens proportionnellement au nombre de passagers transportés.
La politique d’extension de la flotte engagée par
SWISS s’inscrit dans la perspective d’une croissance durable, conformément aux attentes du
grand public. Sur le segment des vols court-­
courriers, la compagnie utilisera à partir de 2014
des avions moins bruyants et plus écologiques.
Compagnie de lancement pour ces avions de
nouvelle génération, elle favorisera leur pénétration sur le marché. Le programme d’investissements dans de nouveaux avions permettra à
SWISS de créer 2000 emplois. Dans les années à
venir, SWISS consacrera près des deux tiers de
ses investissements au progrès technologique, à
la protection contre le bruit et à l’écologie. Son
plan de gestion des ressources est exemplaire
en comparaison sectorielle. Efficience, économies
de kérosène, vols bien remplis sont les maîtresmots s'associant à la rentabilité et à la durabilité.
Le Conseil de Fondation
La Fondation Swiss Aviation est indépendante
de SWISS. Le Conseil de Fondation est nommé
par le Conseil fédéral. Voici sa composition:
> Moritz Leuenberger, président, ancien conseiller
fédéral, chef du Département fédéral de
l’environnement, des transports, de l’énergie et
de la communication (DETEC)
> Thomas Bieger, professeur, recteur de
­l’Université de Saint-Gall, directeur de l’Institut
de gestion systémique et de gouvernance du
secteur public
> Claudio Generali, vice-président du Conseil
d’administration de SRG SSR, Berne, et président de l’Association bancaire tessinoise (ABT)
>C
onrad Meyer (représentant du canton de Zurich),
professeur, chaire de comptabilité, Institut de
gestion des entreprises de ­l’Université de Zurich
> P eter Müller (représentant de la Confédération),­
directeur de l’Office fédéral de l’aviation civile
(OFAC)
Mentions légales
Rédaction: Fondation Swiss Aviation, Baarerstrasse 8, 6300 Zoug
Contact
Service de presse de la Fondation: Karin Rhomberg, tél. 044 202 52 65, [email protected]
Center for Aviation Competence de l’Université de Saint-Gall: Andreas Wittmer, tél. 071 224 25 25, [email protected]
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LA SUISSE, SWISS,
LE TRAFIC AÉRIEN
Éditorial
La Fondation Swiss Aviation a été créée il y a cinq
ans. Elle avait pour mission de s’assurer que
notre pays dispose de liaisons aériennes directes
performantes, et que SWISS préserve son
identité nationale au sein du groupe Lufthansa.
La crainte de l’époque, dans le contexte de la
faillite de Swissair, était que la Suisse soit privée
de sa propre compagnie aérienne et des liaisons
directes essentielles à sa prospérité.
L’avènement de la Fondation s’est révélé judicieux
puisqu’il a permis de renforcer le capital confiance.
Aujourd’hui, nul doute ne subsiste: notre compagnie est demeurée intrinsèquement suisse. Elle est
en pleine expansion, dans l’attente de nouveaux
avions et dessert de nouvelles destinations,
contrairement aux craintes initiales. SWISS répond
à nos attentes individuelles et à celles de notre
nation.
Elle n’est toutefois pas dans une situation facile.
Les débats sur l’évolution possible des aéroports
nationaux font apparaître une résistance
­caractérisée contre le transport aérien en tant que
tel. Toutes les régions fustigent le trafic existant
et, plus encore, son augmentation.
Toute infrastructure suppose une intervention
sur le milieu naturel et par conséquent un impact
environnemental, mais elle apporte également
des avantages. Tous en conviennent lorsqu’il est
question de transport ferroviaire. La vaste majorité des Suisses se déclare depuis des années déjà
favorable à des investissements en la matière.
En considération des avantages de ce moyen de
transport, le bruit et le tracé des lignes de chemin
de fer traversant les régions agricoles et les
agglomérations ne sont pas contestés, et ne font
souvent pas l’objet d’âpres négociations en vue
d’un compromis.
Retour vers le futur
L’intégration de SWISS au sein de Lufthansa s’est parfaitement bien déroulée.
Un des objectifs principaux de Swiss Aviation est ainsi atteint. Au cours
des cinq années à venir, la Fondation Swiss Aviation projette de sensibiliser
davantage l’opinion publique à l’importance du transport aérien pour notre
pays. De grands défis s’annoncent pour en pérenniser l’existence.
Le rachat de SWISS par Lufthansa en 2005 avait
suscité la crainte que la compagnie suisse perde
son autonomie au sein de l’alliance Lufthansa et
que l’intérêt de la Suisse à bénéficier de liaisons
aériennes performantes ne soit pas suffisamment
défendu. C’est dans ce contexte que les parties
concernées ont décidé, en octobre 2005, de
créer la Fondation Swiss Aviation pour défendre
les intérêts suisses. Au terme de cinq années,
il apparait clairement que cette crainte était sans
fondement. SWISS a connu, bien au contraire,
une évolution spectaculaire: elle a étendu
son réseau, augmenté le nombre de passagers
transportés et créé de nombreux emplois.
Cette brochure vise précisément à mettre cette
relation en évidence.
Les conditions d’exercice du transport aérien
sont en pleine évolution dans le monde entier, en
particulier en Europe. Aussi devons-nous veiller
à nos propres intérêts. Il est avéré qu’en comparaison avec tous les autres carrefours aériens
européens, l’aéroport de Zurich est soumis aux
restrictions les plus draconiennes. Les aéroports
étrangers en concurrence avec le nôtre mènent
à bien de vastes projets d’expansion. A l’instar de
l’élaboration du réseau routier national, de la
construction de la NLFA ou du tunnel du SaintGothard qui ont été planifiés pendant des
­dizaines d’années, les perspectives d’évolution
du transport aérien devraient faire l’objet d’une
planification sur le long terme.
Moritz Leuenberger
Président de la Fondation Swiss Aviation
Le transport aérien suisse, à savoir, les aéroports,
SWISS et toutes les branches économiques
associées à leurs activités, font face à une sé-
Pour SWISS, les choses sont moins aisées. Pourtant, presque chacun d’entre nous fait usage du
transport aérien, directement ou indirectement:
les produits alimentaires et les biens en provenance du monde entier sont disponibles grâce à
lui. Les entreprises internationales s’installent dans
notre pays en considération des liaisons aériennes
que nous proposons, et s’acquittent chez nous de
leurs impôts. Tout cela semble si naturel que l’on
oublie la relation entre trafic aérien et prospérité.
rieuse concurrence internationale. Tandis que
d’autres acteurs économiques poursuivent leur
croissance dans l’intérêt de leur pays, nous
débattons ici de nouvelles restrictions, au risque
que le carrefour suisse perde de son attractivité.
Si SWISS devait réduire ses destinations et ses
capacités, les liaisons internationales de la Suisse
en pâtiraient et l’autonomie de la compagnie,
sur laquelle doit veiller la Fondation, se verrait
compromise.
Il est bien évident que les intérêts du transport
aérien ne doivent pas être défendus au détriment
des groupes de population concernés, raison
pour laquelle SWISS a réalisé de multiples
­investissements en faveur de l’écologie et de la
protection contre le bruit et compte bien ne pas
s’arrêter sur sa lancée. A l’instar de tous les
protagonistes des transports publics, SWISS vise
la pérennité de ses opérations. Le transport aérien
est là pour, et non contre, la population. Il doit
donc la prendre en considération.
Nous ne sommes pas tous suffisamment
conscients des avantages directs et indirects que
nous tirons du transport aérien. Dans les années
à venir, d’importants jalons seront posés par les
autorités comme par les électeurs. La Fondation
Swiss Aviation, prévue pour une durée totale
de dix ans, profite de la «mi-temps» pour contribuer à la sensibilisation de l’opinion publique.
Le transport aérien est un important pilier de la
­prospérité et de la cohésion de notre pays et doit
être protégé à ce titre.
11.04.11 13:34
Des armes inégales
Dans le contexte d’une compétitivité
internationale renforcée, Zurich, le
plus important aéroport de Suisse,
menace d’être mis à l’écart.
Les aéroports nationaux de Zurich, Genève et
Bâle sont pour la Suisse les portes du monde. La
plateforme aérienne zurichoise joue un rôle
essentiel pour tout le pays. Elle accueille plus de
58% du trafic national, plus de 80% des passagers internationaux et près de 80% du fret. Le
plus grand aéroport de Suisse est, avec 112 000
postes de travail, un important moteur pour
l’emploi. Il crée chaque année une valeur ajoutée
de 19,5 milliards de francs. Il est en outre vital
pour nos exportations: un franc sur trois à
l’export provient de marchandises transportées
hors du pays par voie aérienne.
La position concurrentielle et l’évolution future
de l’aéroport de Zurich sont toutefois menacées
à moyen et long terme, comme le montre la
présentation ci-dessous. Zurich cumule à la fois
les capacités les plus faibles et les restrictions les
plus fortes de tous les hubs européens. L’aéroport
détient également le record de durée portant
sur l’interdiction des vols de nuit. Alors que
d’importants aéroports européens concurrents
mènent à bien d’ambitieux projets d’expansion,
Zurich est menacé de stagnation. Les aéroports
de Munich, Vienne ou Amsterdam pourraient
profiter de cette situation au détriment des
aéro­ports suisses, en particulier de Zurich. Or
il n’en va pas uniquement du sort des aéroports
mais de la prospérité des espaces socio-économiques qui en dépendent, et par conséquent de
la prospérité du pays tout entier.
Pourquoi la Suisse a-t-elle besoin
d’une plaque tournante à Zurich?
L’objectif de tout pôle économique est de pro­
poser un maximum de liaisons internationales et
intercontinentales sans escale. Pour que les
opérations aériennes soient rentables, un certain
nombre de vols d’apport doit permettre d’acheminer des passagers vers le carrefour aérien
ou «hub» pour prendre un vol en correspondance.
Des conditions minimales sont donc requises pour
qu’un hub soit attractif et compétitif.
Des capacités adaptées
Les correspondances d’un hub doivent être aussi
efficaces que possible. Plus de vols atterrissent
juste avant ou décollent juste après l’atterrissage
des vols intercontinentaux importants, plus la
plaque tournante est attrayante pour la clientèle
et donc plus de destinations peuvent être desservies sans escale. Ce mécanisme doit évidemment
s’assortir d’un système de pistes adéquat pour les
vagues d’atterrissages et de décollages.
Des horaires d’exploitation standard
Les horaires des vols intercontinentaux doivent
par nature tenir compte du décalage horaire.
Les vols en provenance d’Asie atterrissent très tôt,
car ils ne peuvent pas décoller d’Asie en pleine
nuit. Les vols à destination de l’Amérique latine
ou de l’Afrique du Sud décollent tard afin d’atteindre leur destination à une heure raisonnable.
Tout ceci requiert des horaires d’exploitation
relativement longs et suffisamment souples.
se ­transforme à l’avenir en méga-hub mais plutôt
qu’il réponde durablement aux besoins du pays
en offrant autant de vols directs que possible.
S’il continue à subir de plus en plus de limitations –
concernant aussi bien ses horaires d’exploitation
que l’extension de ses pistes – il court le risque
de perdre des passagers en correspondance au
profit d’aéroports concurrents. Les liaisons directes
actuelles au départ de Zurich seraient alors
remises en cause, ce qui affecterait également
les passagers suisses.
Parmi les petits aéroports d’Europe, Zurich est
celui qui offre le plus de liaisons internationales
directes, au grand bénéfice de la Suisse.
Il n’est pas question que l’aéroport de Zurich
En comparaison européenne, Zurich cumule les capacités les plus faibles et les dispositions
les plus strictes relatives aux vols de nuit.
Les graves conséquences
d’un plafonnement du trafic
83
108
Les futures tâches opérationnelles
et prévisionnelles de l’aéroport
de Zurich sont très étendues. Elles
doivent être envisagées dans le
détail bien à l’avance en raison des
impératifs de planification.
83
108
Copenhague
120
Capacité total
prévisionnelle
Amsterdam
120
74
39
(Mouvements aériens
par heure)
81
39
120
74
Londres-Heathrow
Augmentation prévue
95
Bruxelles
112
Capacité
actuelle
Francfort
Aéroport
Paris-Charles de Gaulle
90
29
66
Munich
66
112
Environ 22 millions de passagers transitent
annuellement par l’aéroport de Zurich. D’après les
prévisions de l’Office fédéral de l’aviation civile
datant de 2005, ce nombre devrait passer à
30 millions dès 2020 puis à 40 millions en 2030.
L’aéroport ne doit pas seulement satisfaire la
30
81
Bien que l’aéroport de Zurich assume une
­fonction nationale, ses conditions d’exercice sont
tributaires de décisions prises aux niveaux local
et cantonal, comme vient récemment de l’illustrer
la récente extension de l’interdiction des vols de
nuit. Son avenir repose en grande partie sur les
dispositions du «Plan sectoriel de l’infrastructure
aéronautique» (PSIA) pour lequel une procédure
d’audition à large échelle s’est terminée au
quatrième trimestre 2010. Le Conseil fédéral
devrait en approuver les plans directeurs dans
le courant de 2012.
demande mais également l’infléchir durablement.
Il devra être décidé dans les années qui viennent
si l’on veut faire face à l’évolution de la demande
et de quelle manière.
Toutes les variantes opérationnelles du PSIA se
basent toutefois sur un nombre de mouvements
aériens équivalent à celui d’aujourd’hui. Les
autorités politiques cantonales et fédérales se
verront donc chargées d’une tâche ardue: élaborer
divers scénarios équilibrés et évolutifs, prévoyant à
la fois une protection efficace contre le bruit et des
possibilités d’évolution pour l’ensemble du pays.
La tendance des compagnies à se doter d’avions
moins bruyants doit être prise en compte, l’important étant le bruit effectif des avions et non le
nombre de mouvements aériens, comme la Suisse
le précise dans le conflit qui l’oppose à l’Allemagne
sur la question des approches par le nord.
Vienne
66
70
Zurich
70
120
La protection de l’environnement
et la lutte contre le bruit sont des
aspects cruciaux
Milan-Malpensa
22
98
Le trafic aérien s’accompagne d’émissions et
d’immissions. Le bruit des avions est une thématique de tout premier plan dans les débats
publics. La région aéroportuaire zurichoise n’a
toutefois rien perdu de son attrait. Au contraire,
elle affiche une croissance supérieure à celle de
n’importe quelle autre région de Suisse. La
population des communes riveraines de l’aéroport
a progressé de 85% au cours des 25 dernières
années tandis que le niveau de bruit, pour sa
part, reculait des deux tiers et que de sérieux
progrès étaient réalisés sur le plan écologique,
grâce à l’innovation technologique et à l’optimisation des procédures d’approches aériennes.
Madrid
Interdiction généralisée des vols de nuit
Amsterdam
non*
Milan
non*
Bruxelles
non*
Munich
non*, quota de bruit
Francfort
non*, quota de bruit
Paris
non*, quota de bruit
Copenhague
non*
Vienne
non*
Londres
non*, quota de bruit
Zurich
23 h 30 – 06 h 00
Madrid
non*
* Restrictions
éventuelles pour certaines catégories de bruit ou certains mouvements aériens
Luftfahrt_Stiftung_Flyer_f_3.indd 2-3
Source: FZAG / ADV
Le poids du transport
aérien: bilan
«Une importance économique
extraordinaire»
> L a Suisse fait partie des pays où la demande de
transport aérien par tête d’habitant est l’une
des plus élevées du monde. Les raisons en sont
le tourisme, des échanges scientifiques dynamiques, la présence de nombreuses organisations internationales, un produit intérieur brut
élevé et le fait que notre économie soit très
tournée vers l’international. Nation pauvre en
matières premières et très exportatrice, la Suisse
doit pouvoir compter sur un système aérien
performant.
«L’aviation suisse revêt une
importance économique
­extraordinaire pour notre pays,
par la place qu’elle occupe à
la fois dans la politique économique extérieure et intérieure
de la Suisse. Il convient par
conséquent d’en favoriser la
compétitivité.»
> Près de 190 000 emplois en Suisse sont
­directement ou indirectement liés au transport
aérien. Le secteur crée une valeur ajoutée de
33 milliards de francs.
Rapport du Conseil fédéral sur la politique
aéronautique de la Suisse, 2004
Bilan: le transport aérien contribue très
­largement au bien-être de la population.
11.04.11 13:34

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