Syméon Aux membres du Comité cinéma Cescole 2013 Colombier

Transcription

Syméon Aux membres du Comité cinéma Cescole 2013 Colombier
Syméon
Aux membres du
Comité cinéma
Cescole
2013 Colombier
Colombier, le 27 septembre 2013
Madame, Monsieur,
Le projet de participation au festival de Castellinaria m’a tout de suite
intéressé.
Sans attendre, je me suis mis à travailler plus pour obtenir de meilleurs
résultats afin de mettre plus de chances de mon côté pour accompagner M.
Polletta à Bellinzone.
Pour commencer, je vais vous faire part de mes motivations. Premièrement,
je suis fasciné par tout ce qui se passe derrière la caméra dans la
préparation d’un film. C’est pourquoi, participer à ce festival me permettrait
de pouvoir en découvrir plus à ce propos et d’échanger avec différents
acteurs, réalisateurs et metteurs en scène. J’aimerais voir des films d’autres
cultures et développer mon esprit critique. Faire partie d’un jury implique
de donner son avis, et cela me plairait que mon opinion soit prise en
compte. D’autre part, c’est exaltant d’avoir l’occasion d’être une personne
active d’un grand évènement et cela me motive d’autant plus.
Plus tard, j’aimerais travailler dans le domaine du cinéma, mais aussi dans
le cadre d’organisation de festivals de films. Et j’ai entendu dire que
participer au projet «Castellinaria» ouvrait des portes pour aller au festival
de Locarno. De ce fait, si je pouvais y participer, je me ferais une idée plus
précise de ce que cela représente.
J’aime voyager et j’ai envie de découvrir Bellinzone et de faire de nouvelles
rencontres avec les autres membres du jury.
Pour continuer, je vais vous parler de mes quelques expériences. En
dixième année, j’ai réalisé en partie un pocket film pour la journée cinéma.
Dans un camp de musique, j’ai inventé le scénario d’un film et joué un des
rôles principaux et cela m’a donné une idée de comment se passe un
véritable tournage.
J’aime la musique et je joue du trombone depuis bientôt huit ans. J’ai
participé aux représentations du «Fantôme de l’opéra» avec l’harmonie de
Colombier, ce qui m’a appris comment se préparait une comédie musicale.
D’autre part, j’ai l’habitude de côtoyer des personnes plus âgées que moi.
Voilà pourquoi j’espère vivement être choisi pour faire partie du groupe qui
ira à Bellinzone. Je vous remercie d’organiser ce projet si exaltant et vous
adresse mes salutations les meilleures.
Syméon
Annexes : - Pourquoi j’aime le cinéma
- Un bon film
- Autorisation
Pourquoi j’aime le cinéma ?
J’aime le cinéma pour toutes sortes de raisons.
J'aime m’identifier à des personnages, vivre leurs émotions et imaginer une
suite à leur histoire. Par exemple : dans «Le bon, la brute et le truand» de
Sergio Leone, j’ai aimé m’identifier au bon (Clint Eastwood) car c’est le plus
malin et il s’en sort toujours. Il fait un peu rêver d’être comme lui.
J’aime qu’on me raconte des histoires et c’est très agréable de se laisser
porter par les images et la musique, tel un voyage hors du quotidien.
Parfois, on peut apprendre des choses au cinéma, par exemple dans le film
« Walkyries» de Bryan Singer, j’ai appris comment s’était déroulé le plus
grand attentat contre la vie d’Hitler. Et avec « Les temps modernes » de
Charlie Chaplin, j’en ai appris plus sur la révolution industrielle.
Le cinéma est un moyen très efficace pour faire passer des idées et c’est un
art qui m’attire plus que d’autres. Je trouve que c’est un moyen d’expression
artistique très complet, il utilise la vue et l’ouïe, il est en mouvement. C’est
peut-être pour ça qu’il m’attire autant, comme spectateur et comme
éventuel futur réalisateur. Aussi, je suis très content de pouvoir participer
aux Acf cinéma avec Monsieur Polletta.
Mes parents m’ont montré des films de différentes époques et certains
m’ont laissé un bon souvenir, comme des films avec De Funès, Redford,
Fernandel, Tati, Bourvil, Belmondo.
J’aime les films d’action car il s’y passe toujours quelque chose. J’aime aussi
les films comiques pour me mettre de bonne humeur et ça me laisse de
bons souvenirs. J’aime bien les films fantastiques pour imaginer un monde
meilleur.
Tout comptes faits, si je pouvais, j’y passerais tout mon temps.
Un bon film.
Il y a plusieurs films que j’ai beaucoup aimés, mais j’ai choisi « L’Arnaque »
de Georges Roy Hill car c’est un film qui mélange l’action et le comique.
C’est l’histoire de petits truands qui volent par hasard un mafieux qui
transportait une énorme somme d’argent. Un des complices est alors tué
par la mafia. Pour venger leur ami, Hooker (Robert Redford) et Gondorff
(Paul Newman) montent une vaste escroquerie avec pour pigeon Lonnegan
(Robert Shaw), un patron mafieux.
Le scénario est excellent et l’intrigue est bien ficelée. C’est une escroquerie
difficile à imaginer, pourtant elle est plausible, puisque le film est inspiré de
faits réels.
Tout le long du film, les faits s’enchaînent à un bon rythme, on n’a pas le
temps de s’ennuyer.
Ce sont des bons acteurs et j’ai particulièrement apprécié Paul Newman et
Robert Redford. On est complètement pris par leurs personnages. C’est
intéressant, parce que les acteurs jouent à deux niveaux ; ils jouent leur
personnage, mais ces personnages jouent encore un autre rôle. On doute
toujours de ce qui est vrai, de ce qui est faux. Newman joue très bien quand
ils font une partie de poker dans le train. Il fait croire à tout le monde qu’il a
trop bu et qu’il méprise son adversaire. Même le spectateur doute et ne sait
plus très bien s’il est soûl ou pas, pourtant, on l’a vu vider le gin dans le
lavabo.
A la fin, quand Gondorff tire sur Hooker, on croit que c’est vrai mais en fait
c’est encore du faux. Il a tiré à blanc et Hooker avait une capsule de sang
dans la bouche. Même les agents du FBI sont faux.
La musique correspond bien au thème et à l’époque où se passe le film.
Finalement, ça fait plaisir que l’arnaque marche, car c’est les personnages
auxquels on s’est attaché qui «gagnent».
Autorisation.
Nous sous-signés Alain et Isabelle Kropf autorisons notre fils Syméon Kropf
à participer au Festival International de Cinéma de Jeunesse de Bellinzone,
Castellinaria, du 16 au 23 novembre 2013.
Alain Kropf
Isabelle Kropf