Guide paroissial - paroisse Sainte-Élisabeth-de

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Guide paroissial - paroisse Sainte-Élisabeth-de
Guide paroissial 2008-2009
L'Eglise
Sainte-Elisabeth
de Hongrie
Dans ce Guide,
vous trouverez :
- visite de Sainte-Elisabeth
p. 4
- biographie de Sainte-Elisabeth p. 7
- une Eglise qui accueille p. 9
- une Eglise qui célébre
p. 10
- une Eglise qui prie
p. 13
- une Eglise au service
de la liturgie
p. 14
- Formation
p. 15
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édito
Bienvenus à Sainte-Elisabeth-NotreDame de Pitié !
Vous venez de pénétrer dans une église chargée d’histoire qui aujourd’hui
encore influence la vie paroissiale.
En effet notre église accueille non seulement la paroisse française du quartier du Temple mais également l’association française de l’Ordre de Malte et
la mission catholique chinoise de Paris.
Ceci colore la vie paroissiale et permet des
célébrations exceptionnelles quand deux
ou trois des communautés s’y rassemblent. Dans cette église finement décorée
nous essayons de soigner la qualité des
célébrations. La beauté conduit à Dieu !
La chorale polyphonique et l’orgue historique de Suret y contribuent largement.
Notre communauté paroissiale a l’allure d’une grande famille rassemblée
autour de son curé. Elle essaie d’être
attentive à tous. Elle a l’habitude d’accueillir touristes, membres de l’Ordre
de Malte, chinois, hongrois et membres
de la famille franciscaine attirés par
sainte Elisabeth de Hongrie, patronne
du Tiers Ordre franciscain.
Nous essayons humblement d’être au
cœur de ce quartier du Temple, signe
de l’Amour du Christ pour chacun.
Résidents, passants, visiteurs n’hésitez pas
à rencontrer à l’accueil ou à la sortie d’une
messe un prêtre ou un paroissien !
Sainte-Elisabeth en prière
Photo paroisse
Photo paroisse
Abbé Xavier Snoëk, curé
 1. Historique
La 1ère pierre est posée le 14 Mai 1628
par Marie de Médicis pour des religieuses du Tiers Ordre de saint François
fondée par le Père Vincent Mussard.
Cette fondation s’inscrit dans le renouveau des Ordres religieux en France. Ces
fondations allient la tradition séculaire
d’ordres fondés au Moyen age et la spiritualité de l’école française centrée sur la
relation au Christ à travers, entre autre,
l’adoration eucharistique et l’oraison. Les
franciscaines de sainte Elisabeth pouvaient disposer de 2 chœurs un chœur de
jour (actuelle chapelle Sainte Elisabeth)
et un chœur de nuit au dessus de l’autel
de l’époque c'est-à-dire au dessus de la
grille du chœur actuelle ou derrière.
L’église est dédiée à sainte Elisabeth de
Hongrie, patronne du tiers Ordre franciscain
L’église s’édifie lentement elle n’est dédicacée qu’en 1646 (le 14 Juillet)
Le roi Louis XIII a consacré la France à
la Vierge Marie le 15 Août 1638 devant
une image de Notre Dame de Pitié,
c'est-à-dire la Vierge recevant au soir du
Vendredi Saint le Corps de son fils dans
ses bras. Cette dévotion s’inscrit dans
le courant spirituel doloriste de l’époque. Le monument qui le commémore
à la cathédrale Notre Dame est une
Pieta. Aussi la reine Anne d’Autriche
fera ajouter le vocable Notre Dame de
Pitié à celui de sainte Elisabeth. A la
même époque de nombreux sanctuaires
reçoivent ce vocable.
La Révolution chasse les religieuses.
Leur aumônier le Père Georges Girault
refuse de signer la constitution civile du
clergé. Il est arrêté, emprisonné au couvent des Carmes et a le triste privilège
d’être le premier tué lors des massacres
de Septembre 1792.
En face, les chevaliers de Malte sont
dépossédés de l’enclos du Temple. La
famille royale est enfermée dans la Tour.
C’est là que Louis XVI rédigera son
testament à Noël 1792. Il y entendra la
messe le jour de son exécution. C’est
visite
de Sainte-Elisabeth
là que meurt isolé et privé de soins le
petit Louis XVII le 8 Juin 1795. Une
messe est célébrée à son intention chaque
année. Les bâtiments du Temple dont
l’église sont détruits en 1797. Aussi l’Ordre de Malte très éprouvé par les guerres
napoléoniennes recevra en 1938 Sainte
Elisabeth comme église conventuelle. A
ce titre les chevaliers français prononcent
leurs vœux dans cette église et participent aux célébrations liturgiques.
Le quartier comprend une nombreuse
population juive très éprouvée pendant
la dernière guerre mondiale. Le curé de
Sainte Elisabeth, le chanoine Marcadé,
a aidé financièrement la communauté
juive et a contribué à faire passer des personnes en zone dite libre. Il aurait également fait de faux certificat de baptême.
Aujourd’hui le quartier accueille également une forte communauté chinoise
venue dans les années 1920 pour travailler le cuir. Aussi l’église Ste Elisabeth
est un des deux lieux de culte de la mission chinoise de Paris.
 2. Architecture
La façade, le bas côté gauche, la nef
et la chapelle Sainte Elisabeth sont du
XVIIème construit par Michel Villedo
peut être sur des plans de Noblet
La décoration a été refaite au XIXème en
en respectant l’ambiance baroque.
Le chœur et le déambulatoire ainsi que
le bas côté droit et la chapelle des catéchismes dite aujourd’hui salle de l’Evangile sont ajoutés en 1829 par l’architecte
Godde. Il y avait aussi une vaste chapelle
dédiée à la sainte Vierge qui a été supprimée en 1858 pour faire passer la rue
Turbigo. Il en subsiste les vitraux replacés dans le bas côté droit et l’autel devenu
autel du Sacré Cœur.
 3. Les oeuvres d’art
L’église a bénéficié de la générosité et du
goût de 2 curé mécènes l’abbé Josselin au
XIX et l’abbé Marcadé au XXème. Aussi
ll est difficile de savoir si les œuvres d’art
ont été faites pour Sainte Elisabeth ou
acquises.
• L’œuvre la plus exceptionnelle est l’ensemble de 100 panneaux sculptés du
XVIIème attribué provenant de l’abbaye
St Vaast (près d’Arras). Ces panneaux, à
l’origine prévus pour de stalles, représentent une scène de la vie du Christ principalement de son enfance et de la Passion
ou une scène de l’ancien Testament.
Ces panneaux auraient été sculptés par
Laurent Gallet et son école entre 1623 et
1627. On y voir l’influence des maîtres
flamands.
• Au dessus 4 fresques du XIXème les 7
sacrements, les 7 œuvres de miséricorde
la religion et le jugement dernier. L’autel
du Sacré Cœur (ex de la Ste Vierge)
représente la Dormition de Virieu ainsi
que sa Présentation au Temple et son
mariage.
• En face de l’autel un ensemble composé d’un Christ monumental du XIXème
flanqué d’un Saint Jean ? et d’une Sainte
femme provenant d’une mise au tombeau XVII ou XVIIIème.
• L’orgue monumental est le chef d’œuvre de Suret réalisé en 1853. Il comprend
39 jeux, 3 claviers et un pédalier. Il a été
primé à l’exposition universelle de 1855.
L’actuel titulaire est Christophe d’Alessandro.
• Dans la chapelle Sainte Elisabeth on
peut voir un immense tableau de Merry
Joseph Blondel exécuté en 1824. Il représente sainte Elisabeth retirant sa couronne devant le Christ aux outrages. Elle
ne voulait pas rester couronnée de perles
alors que son Seigneur était couronné
d’épines. Derrière elle, sa belle mère
Sophie de Thuringe très courroucée. Au
1er plan sainte Elisabeth en mendiante
avec ses enfants lorsque, veuve de Louis
de Thuringe mort sur le chemin de la
croisade à Otrante, elle fut chassée du
château de la Warburg. A droite les croisés revenant de la guerre la rétablissent
dans ses droits. C’est la Résurrection
après la Passion. A droite 2 fresques de
Serrur représentant sainte Elisabeth en
prière et sainte Elisabeth soignant un
malade. La statue de sainte Elisabeth de
Caillouette rappelle le miracle des roses
lorsque les pains destinés aux pauvres
qu’elle cachait dans son manteau se sont
changés en roses. De l’autre côté une
statue de saint François de Dusseigneur.
La chapelle conserve sa toiture XVII en
petites tuiles. A l’entrée de la chapelle
2 peintures sur bois (sûrement l’acquisition de l’un de nos curés mécènes)
sainte Domna et sainte Febronie. Les 3
médaillons de l’autel représentent la Foi,
Photo paroisse
l’Espérance et la Charité, peintures sur
lave émaillée de Volvic d’Abel de Pujol.
Le vitrail de saint Joseph de Lobin a été
abondamment copié, en particulier en
Angleterre.
• Dans le déambulatoire plusieurs statues : saint Antoine de Padoue et sainte
Thérèse de Lisieux de Parvillée, saint
Joseph de Roblot, particulièrement jeune
et sainte Elisabeth de Pyrs (fin XXème).
• A l’entrée du chœur sainte Jeanne
d’Arc et saint Michel, bronze milieu
XXème, de Vermare offerts par le chanoine Marcadé.
• La décoration du chœur est XIXème
le retable évoque les peintres florentins
de la Renaissance. L’autel est de Charles
François Marie Iguel réalisé en 1848
et représente la Résurrection. Au dessus une fresque représente le triomphe
de sainte Elisabeth de Allaux. Elle est
représentée en tertiaire franciscaine. Les
2 grands vitraux (le miracle des roses
et la translation des reliques de saine
Elisabeth) sont de Lobin (1891) Au
dessus des stalles les 4 évangélistes en
chêne. La statue de la Vierge Marie
en buis est une copie mise en place en
1954 d’une statue XIXème réalisée pour la
promulgation du dogme de l’Immaculée
Conception en 1854.
• Dans le bas côté gauche un grand
tableau de Bézard représentant sainte
Geneviève, 3 vitraux provenant de la
chapelle de la sainte Vierge d’après des
cartons de Abel de Pujol et 2 de Bessac
plus ternes . Les fons baptismaux du
XVIIème proviennent de l’église Saint
Le vitrail "le miracle des Roses"
Sauveur qui était proche de la place de
la République.
• La chaire est classée. Un panneau figure
le bon Pasteur, l’autre la religion. Certains
éléments sont antérieurs au XIXème
comme la colombe du Saint Esprit.
• La Pieta du XVIème est de l’école de
Troyes, sa provenance est inconnue.
• Au dessus de la porte, en face, le bienheureux Georges Girault encadré par le
pharisien et le publicain.
• Les fresques du bas côté droit sont
endommagées par l’humidité persistante. Nous sommes dans le Marais !
• Dans la salle de l’Evangile 4 tableaux
sur le thème de l’enseignement : Jésus
parmi les docteurs, Jésus accueillant les
petits enfants en présence de saint Joseph
et de sainte Marie Madeleine ce qui est
inhabituel (s’agit-il de la signature des
donateurs ?), le Sermon sur la montagne
et sainte Anne enseignant la sainte Vierge
dans un style archaïsant de Biennoury.
• Un tableau représentant les adieux de
Louis XVI à la famille royale rappelle le
souvenir du Temple ainsi que les 4 petits
tableaux autour du chœur, la maquette
de la Tour et celle de l’église ste Marie.
Photo paroisse
 4. La façade
Le tableau de Sainte-Elisabeth
C’est la façade d’origine mais les statues
ont été remplacées. Elles évoquaient toute
la famille franciscaine : saint François
bien sûr et trois tertiaire sainte Elisabeth,
saint Louis et la bienheureuse Isabelle
de France. Mais l’impératrice Eugénie l’a
faite remplacer par sa sainte patronne. Au
dessus de la porte une Pieta pour le vocable
de Notre Dame de Pitié. Comme toutes
les façades baroques celle-ci comprend des
fenêtres qui éclairent des salles.
biographie
de Sainte-Elisabeth
(1207-1231)
Il y a 800 ans, naissait en 1207, vraisemblablement à Sàrospatak, Elisabeth, fille
du roi André II de Hongrie (1177-1235),
descendant du roi apostolique saint Etienne
1er (975-1038), et de Gertrude d'AndechsMeran (+1213), qui avait dans ses ancêtres
Charlemagne. En 1211, une députation
solennelle alla chercher en Hongrie la
petite princesse royale Elisabeth, âgée de
quatre ans, et l’amena en Allemagne, au
château de la Wartbourg, pourvue d’une
dot impressionnante, pour épouser le jeune
landgrave Louis IV de Thuringe. Fille et
femme de souverains, Elisabeth ne joua
aucun rôle politique, c'est son inlassable
charité envers les pauvres et les malades qui
sera l'œuvre de toute sa vie. Devenue veuve,
Louis étant mort en croisade en 1227, elle
revêtira l’habit gris des pénitents et utilisera
toute sa dot au service des pauvres et des
malades. Le 17 novembre 1231 Elisabeth
mourra à Marbourg, à l'âge de 24 ans. A la
Pentecôte de 1235, elle sera canonisée par le
pape Grégoire IX dans l'église des dominicains de Pérouse, avec la reconnaissance de
plusieurs centaines de miracles attestés par
l’Eglise. Dix ans plus tard, on déposera ses
reliques dans une châsse d’or.
Exceptionnelle, Elisabeth le fut dans
tous les domaines. Epouse amoureuse et
tendrement aimée, mère comblée par trois
enfants, le fait qu'Elisabeth aima passionnément son mari n'impliqua pas qu'elle
aima moins Dieu. Grande mystique bien
que vivant dans le monde et témoignant
de sa foi par une ardente charité, Elisabeth
définira un nouvel espace de la sainteté,
avec une figure résolument moderne et
innovante, une forme de sainteté comme il
en existe peu dans l’hagiographie.
Elisabeth lutta toute sa vie pour pouvoir
vivre sa spiritualité comme elle le désirait.
La puissance de sa charité, si radicale, si
ardente, divisa les esprits dans sa propre
famille et dans son entourage, pour les
uns elle fut un scandale, pour les autres un
modèle. Nous comprenons le sens profond
de son combat, lorsque nous la voyons,
encore adolescente, retirer sa couronne
princière, dans l’église d’Eisenach, pour la
déposer aux pieds du Christ en croix, puis
veuve, errer seule la nuit dans les rues à
la recherche d’un abri. Elle qui avait tout
ce qu’une jeune femme de sa condition
pouvait espérer, renonça à tant de richesses pour vivre dans cette simplicité qui se
dévoile à nous lorsque nous regardons ses
reliques, témoignages d’une vie de pauvreté, et enfin femme seule affirmant son
droit à la chasteté en refusant de se remarier
malgré les multiples pressions familiales.
Elisabeth a atteint les plus hauts degrés
de la sainteté. Les visions, les locutions, les
miracles jalonnent sa vie. Les pénitences et
les ascèses les plus dures font son quotidien.
L’origine de la charité d’Elisabeth s’enracine
dans l’amour du Dieu, l’exemplarité de la
dynastie des Arpàd et le courant spirituel
des ordres mendiants.
Dès son enfance, Elisabeth avait manifesté cette piété qui donna plusieurs saints dans
la dynastie des Arpàd. Les miracles d’Elisabeth commencèrent lors de ses années de
bonheur avec Louis. Elisabeth a guéri toutes
sortes d’infirmités, n’a reculé devant aucune
plaie, aucune odeur fétide, aucun risque de
une Eglise
qui accueille
Photo paroisse
Sainte Elisabeth soignant un malade
comme une étoile filante dans le firmament
de l’Eglise, laissant derrière elle un souffle
vivifiant et porteur d’une forme nouvelle de
spiritualité, une sainteté associant dans une
vie laïque de femme mariée, une ardente
charité, se perpétuant à travers les siècles
comme un modèle novateur si lumineux.
Cette année est célébrée à la paroisse SainteElisabeth à Paris, du 10 au 18 novembre
2007, le huitième centenaire de sa naissance,
avec un colloque historique et spirituel le
samedi 10 novembre, une messe pontificale le dimanche 11 novembre présidée par
le cardinal Jean-Louis Tauran, la vénération toute la semaine du manteau de saint
François d’Assise porté par Elisabeth, ainsi
qu’une procession à travers la capitale avec
la relique du cœur de sainte Elisabeth,
conservée à la paroisse de Cambrai, jusqu’à la cathédrale Notre-Dame où sera
célébrée une messe solennelle présidée par
Monseigneur André Vingt-trois, archevêque de Paris.
Suzanne de La Messelière
Docteur des. en Théologie de l’Université de Fribourg/Suisse ; D.E.A. Histoire
des religions, Paris IV Sorbonne ; Docteur
en Médecine de la Faculté de Paris ;
Auteur de la Thèse : "Sainte Elisabeth
de Hongrie, biographie et hagiographie",
soutenue en 2007 à l’Université de Fribourg
/ Suisse.
Trois
communautés se réunissent à sainte Elisabeth :
- La paroisse française
- L’Ordre de Malte
- La mission chinoise
Conseil pastoral :
Abbés Xavier Snoëk et Marc
Constantieux, Véronique Porcher (vice
présidente), Bénédicte et Joël Bertrand,
Emeric Burin des Roziers, Philippe
Duris, Isabelle Plessis, Tarcisius Januel,
Jean Luc Marchand, Chloé Vagenheim,
Jean Louis Lefèbvre (Ordre de Malte),
Abbés Pierre Wang et Joseph Yang
(paroisse chinoise).
Conseil pour les affaires
économiques :
Photo paroisse
contagion. Lorsque son cercueil fut ouvert,
les témoins relatèrent qu’une suave odeur
florale émanait de son corps, suprême grâce
pour celle dont les mains soignèrent les plaies
les plus nauséabondes. Sainte Elisabeth ne
fonda aucun ordre religieux, et ne laissa
aucun écrit. C’est par son exemple de vie
qu’elle exerça une influence si profonde.
Nous voyons la progression de sa charité
qui va du simple geste au miracle. Elisabeth
donne un peu, puis beaucoup, puis de plus
en plus, sa charité dépasse lentement les
possibilités humaines pour devenir une charité surnaturelle où ce n’est plus Elisabeth
qui donne mais Dieu qui donne à travers
elle, et lorsque Dieu donne, Il le fait parfois
avec des miracles. Ainsi Elisabeth soigne
des malades, puis plus particulièrement des
lépreux, puis nettoie et peigne elle-même
l’un d’entre eux dans son verger, ensuite
elle leur lave les pieds et les embrasse le
Jeudi Saint, puis enfin Elisabeth couche un
lépreux dans son propre lit et c’est le Christ
que Louis IV de Thuringe verra à la place
du malheureux.
Vivre dans le monde comme une religieuse, tel fut le défi d’Elisabeth qui évoluait
dans une cour princière prestigieuse, célébrée
dans toute l’Europe pour ses fastes. La direction spirituelle de l’austère Maître Conrad de
Marbourg et la rencontre avec les franciscains
approfondirent la détermination d’Elisabeth
à vivre l’idéal évangélique. Elisabeth progressivement se désolidarisa de son milieu social
car son adhésion à la pauvreté et la pénitence
fut difficile à concilier avec son rang et ses
obligations princières. Devenue veuve, son
engagement devint radical. Elle partit pour
Marbourg, revêtit l’habit gris des pénitents,
utilisa tout son argent à construire un hôpital
où elle travailla sans relâche, et distribua en
une journée la totalité de sa dot en disant :
"Nous avons l'obligation de rendre les gens
heureux". Les miracles se multiplièrent, les
pauvres gens accoururent de toutes parts, et
ce fut tout un peuple en larmes qui suivit son
cortège funéraire, rassemblant les pauvres
comme les riches, les bien-portants comme
les infirmes, les religieux comme les laïcs,
pour la porter en gloire.
La vie d’Elisabeth fut courte mais passa
Les chevaliers de l'ordre de Malte
L’église est ouverte de 9h à 20h tous les
jours et le Dimanche de 9h à 12h30 et
de 15h à 17h.
Accueil et standard de 9h à 18h30 du
Lundi au Samedi.
Prêtres de la paroisse française :
Curé : Abbé Xavier Snoëk
Vicaire : Abbé Marc Constantieux
Prêtres de la paroisse chinoise :
Curé : Abbé Pierre Wang
Vicaires : Abbé Joseph Yang, Abbé Paul
Wang.
Jean Luc Marchand (vice président),
Dominique Sabourdin (denier de
l’église) Alain Schaudecker, Jean Pierre
Conquet (délégué diocésain).
Sacristie :
Marie Bernadette Bemou, Jacqueline
Christophe, Ginette Vallant.
Secrétariat paroissial :
Monique Clouet
Accueil de midi :
Toutes les personnes qui le souhaitent
peuvent déjeuner salle de l’Evangile
(apporter son repas, four micro onde,
café, thé, participation aux frais 1e).
Le curé et une paroissienne vous
accueillent de 12h à 14h.
une Eglise
qui célèbre
 Le baptême
On peut recevoir le baptême à tout
âge :
• Les adultes se préparent dans le
cadre du groupe du catéchuménat.
Le groupe se retrouve une fois par
mois en soirée.Le cheminement est
ponctué d'étapes liturgiques. Prendre
contact avec le curé par le biais de
l'accueil paroissial ou à la fin d'une
messe.
• Les jeunes de l'aumônerie et les
enfants du catéchisme non baptisés
peuvent au bout de quelques mois
demander le baptême. Ils rejoindront
alors le groupe qui les y préparera.
Le cheminement habituellement
s'étale sur une année scolaire.
• Les enfants de plus de 3 ans non
catéchisés reçoivent une petite formation avant d'être baptisés.
• Les enfants de moins de 3 ans
sont habituellement baptisés après
la messe de 11h le Dimanche. Leurs
parents préparent le baptême au
cours d'une rencontre avec le curé
qui peut se dérouler à leur domicile.
Il faut s'assurer d'être résident sur le
territoire paroissial.
10
 Eucharistie
On peut communier pour la 1ère fois à
tout âge :
• Les adultes qui veulent se préparer à
la 1ère communion suivent les réunions
du catéchuménat des adultes.
• Les jeunes de l'aumônerie et les
enfants du catéchisme qui veulent se
préparer à la 1ère communion le demandent au curé. Ils suivront une initiation
à la messe plusieurs mois à l'avance et
feront une retraite d'une journée. La
célébration est habituellement le jour
de la fête Dieu.
• La communion peut être portée à
domicile pour les malades, demande à
l’accueil paroissial ou par téléphone
 Confirmation
On peut recevoir la confirmation à tout
âge :
• Les adultes qui veulent recevoir la
confirmation s'y préparent dans le
cadre du catéchuménat des adultes
et reçoivent le sacrement lors d'une
des deux célébrations diocésaines dont
l'une à la Pentecôte.
• Les jeunes se préparent par des réunions spécifiques dans le cadre de
l'aumônerie. La célébration est en Juin.
 Mariage
• La préparation dure 6 mois. Le curé
reçoit chaque couple plusieurs fois en
soirée ou le week-end. Les couples
participent à deux dimanches de préparation avec des paroissiens
• La célébration peut avoir lieu sur
place ou ailleurs mais le curé ne se
déplace pas. Il faut donc s'assurer
d'avoir un célébrant.
• Le curé assure la préparation du dossier administratif.
• Le mieux est de s'inscrire auprès de
l'accueil le plus tôt possible ou d'envoyer
un mail à la paroisse. Il faut s'assurer de
résider sur le territoire paroissial.
11
 Réconciliation
• Un prêtre est disponible à l'accueil du
mardi au Vendredi de 17h à 19h.
• On peut aussi prendre rendez vous
avec un prêtre ou tenter sa chance en
dehors des horaires ci-dessus !
• Il y a une célébration du pardon au
cours d'une messe pendant l'Avent et
le Carême.
une Eglise qui prie
 Sacrement des malades
• Tout au long de l'année il est possible
de recevoir le sacrement des malades lors d'une messe de semaine ou à
domicile. Il faut s'adresser à l'accueil
ou téléphoner.
• Le sacrement est aussi donné lors
de la messe solennelle des malades
autour du 11 Février à 11h en présence
de personnes handicapées ou malades
amenées par l'Ordre de Malte.
• Pour recevoir ce sacrement il faut
sentir ses forces diminuer, avoir appris
qu'on est atteint d'une grave maladie,
avoir à subir une grave opération...
N'hésitez pas à en parler à un prêtre
 Horaire des messes
- Dimanche et fêtes 11h avec orgue et
chorale polyphonique.
- Samedi 18h30 messe anticipée du
dimanche (orgue).
- Du mardi au samedi messe à 12h30.
- Du lundi au vendredi messe à 19h.
 Offices
Du mardi au vendredi Vêpres à 18h40
et Laudes à 8h.
Samedi, dimanche et fêtes Laudes à
9h30.
 Sacrement de l'ordre
Voir le site www.mavocation.org du
Service des Vocations du Diocèse de
Paris.
 Adoration
Mardi de 13h à 18h.
Vendredi de 19h à 21h30 (de 20h30
à 21h30 adoration guidée franco
chinoise).
Les pompes funèbres que vous avez
choisies prendront contact avec la
paroisse pour définir l’horaire puis le
célébrant vous rencontrera pour préparer la célébration.
une Eglise
qui célèbre
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© Alain Pinoges/CIRIC
 Obsèques
 Confessions
Du mardi à vendredi de 17h à 19h
ou sur rendez vous éventuellement à
domicile.
Chapelet le samedi à 17h30.
13
formation
une Eglise au service
de la liturgie
 Catéchisme
le Mercredi de 10h à 11h30 du CE1 au
CM2 . Un éveil à la foi est proposé à partir de la moyenne section de maternelle.
 Chorale polyphonique
Sainte Elisabeth
 Aumônerie
Direction : Joël Bertrand
Le mercredi après-midi de 17h301 à 9h,
quelques sorties le week end.
Chanter,
c'est prier deux fois !
La chorale répète le mercredi de 19h30
21h30 et le dimanche avant la messe, de
10h30 à 11h.
Vous êtes les bienvenus pour la rejoindre.
Pour les adultes qui veulent se préparer
au baptême, à la première communion
ou à la confirmation un jeudi par mois
à 20h30.
Photo paroisse
L’organiste Christophe d’Allessandro
accompagne toutes les messes dominicales ainsi que mariages et obsèques.
Les jours de fête Joseph d’Allessandro
trompettiste et Tarcissius Januel, ténor
apportent leur concours.
L’ensemble baroque Le Parnasse,
direction Louis Castelain participera à
5 offices dans l’année.
 Catéchuménat
 Servants de Messe
 Cours Alpha
Enfants de l’âge du catéchisme, collégiens, lycées, étudiants et jeunes professionnels sont les bienvenus pour
servir les offices. Ils contribuent ainsi
comme la chorale à la beauté de la
liturgie.
Pour les adultes qui veulent recevoir une
formation de base dans un cadre convivial. Deux sessions par an de 10 séances
chacune le mardi soir comprenant un
dîner, une intervention et un débat ainsi
qu’un week end à l’extérieur;
Conférence
de Saint Vincent
de Paul
"La charité est le ciment qui lie
les communautés à Dieu et les
personnes entre elles".
Saint Vincent de Paul
Missions de la Conférence
à Sainte Elisabeth :
• visites aux personnes isolées,
• soutien aux familles en difficulté,
• soutien scolaire,
• aide aux personnes handicapées,
• actions ponctuelles.
Une réunion mensuelle le samedi
matin.
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© Alain Pinoges/CIRIC
Photo paroisse
Avec des tâches spécifiques les filles
assurent un service liturgique en lien
avec l’assemblée (accueil, procession
des offrandes, geste de paix…).
© Corinne Simon/CIRIC
 Servantes de la liturgie
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