Guide paroissial - paroisse Sainte-Élisabeth-de
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Guide paroissial - paroisse Sainte-Élisabeth-de
Guide paroissial 2008-2009 L'Eglise Sainte-Elisabeth de Hongrie Dans ce Guide, vous trouverez : - visite de Sainte-Elisabeth p. 4 - biographie de Sainte-Elisabeth p. 7 - une Eglise qui accueille p. 9 - une Eglise qui célébre p. 10 - une Eglise qui prie p. 13 - une Eglise au service de la liturgie p. 14 - Formation p. 15 Page publicité édito Bienvenus à Sainte-Elisabeth-NotreDame de Pitié ! Vous venez de pénétrer dans une église chargée d’histoire qui aujourd’hui encore influence la vie paroissiale. En effet notre église accueille non seulement la paroisse française du quartier du Temple mais également l’association française de l’Ordre de Malte et la mission catholique chinoise de Paris. Ceci colore la vie paroissiale et permet des célébrations exceptionnelles quand deux ou trois des communautés s’y rassemblent. Dans cette église finement décorée nous essayons de soigner la qualité des célébrations. La beauté conduit à Dieu ! La chorale polyphonique et l’orgue historique de Suret y contribuent largement. Notre communauté paroissiale a l’allure d’une grande famille rassemblée autour de son curé. Elle essaie d’être attentive à tous. Elle a l’habitude d’accueillir touristes, membres de l’Ordre de Malte, chinois, hongrois et membres de la famille franciscaine attirés par sainte Elisabeth de Hongrie, patronne du Tiers Ordre franciscain. Nous essayons humblement d’être au cœur de ce quartier du Temple, signe de l’Amour du Christ pour chacun. Résidents, passants, visiteurs n’hésitez pas à rencontrer à l’accueil ou à la sortie d’une messe un prêtre ou un paroissien ! Sainte-Elisabeth en prière Photo paroisse Photo paroisse Abbé Xavier Snoëk, curé 1. Historique La 1ère pierre est posée le 14 Mai 1628 par Marie de Médicis pour des religieuses du Tiers Ordre de saint François fondée par le Père Vincent Mussard. Cette fondation s’inscrit dans le renouveau des Ordres religieux en France. Ces fondations allient la tradition séculaire d’ordres fondés au Moyen age et la spiritualité de l’école française centrée sur la relation au Christ à travers, entre autre, l’adoration eucharistique et l’oraison. Les franciscaines de sainte Elisabeth pouvaient disposer de 2 chœurs un chœur de jour (actuelle chapelle Sainte Elisabeth) et un chœur de nuit au dessus de l’autel de l’époque c'est-à-dire au dessus de la grille du chœur actuelle ou derrière. L’église est dédiée à sainte Elisabeth de Hongrie, patronne du tiers Ordre franciscain L’église s’édifie lentement elle n’est dédicacée qu’en 1646 (le 14 Juillet) Le roi Louis XIII a consacré la France à la Vierge Marie le 15 Août 1638 devant une image de Notre Dame de Pitié, c'est-à-dire la Vierge recevant au soir du Vendredi Saint le Corps de son fils dans ses bras. Cette dévotion s’inscrit dans le courant spirituel doloriste de l’époque. Le monument qui le commémore à la cathédrale Notre Dame est une Pieta. Aussi la reine Anne d’Autriche fera ajouter le vocable Notre Dame de Pitié à celui de sainte Elisabeth. A la même époque de nombreux sanctuaires reçoivent ce vocable. La Révolution chasse les religieuses. Leur aumônier le Père Georges Girault refuse de signer la constitution civile du clergé. Il est arrêté, emprisonné au couvent des Carmes et a le triste privilège d’être le premier tué lors des massacres de Septembre 1792. En face, les chevaliers de Malte sont dépossédés de l’enclos du Temple. La famille royale est enfermée dans la Tour. C’est là que Louis XVI rédigera son testament à Noël 1792. Il y entendra la messe le jour de son exécution. C’est visite de Sainte-Elisabeth là que meurt isolé et privé de soins le petit Louis XVII le 8 Juin 1795. Une messe est célébrée à son intention chaque année. Les bâtiments du Temple dont l’église sont détruits en 1797. Aussi l’Ordre de Malte très éprouvé par les guerres napoléoniennes recevra en 1938 Sainte Elisabeth comme église conventuelle. A ce titre les chevaliers français prononcent leurs vœux dans cette église et participent aux célébrations liturgiques. Le quartier comprend une nombreuse population juive très éprouvée pendant la dernière guerre mondiale. Le curé de Sainte Elisabeth, le chanoine Marcadé, a aidé financièrement la communauté juive et a contribué à faire passer des personnes en zone dite libre. Il aurait également fait de faux certificat de baptême. Aujourd’hui le quartier accueille également une forte communauté chinoise venue dans les années 1920 pour travailler le cuir. Aussi l’église Ste Elisabeth est un des deux lieux de culte de la mission chinoise de Paris. 2. Architecture La façade, le bas côté gauche, la nef et la chapelle Sainte Elisabeth sont du XVIIème construit par Michel Villedo peut être sur des plans de Noblet La décoration a été refaite au XIXème en en respectant l’ambiance baroque. Le chœur et le déambulatoire ainsi que le bas côté droit et la chapelle des catéchismes dite aujourd’hui salle de l’Evangile sont ajoutés en 1829 par l’architecte Godde. Il y avait aussi une vaste chapelle dédiée à la sainte Vierge qui a été supprimée en 1858 pour faire passer la rue Turbigo. Il en subsiste les vitraux replacés dans le bas côté droit et l’autel devenu autel du Sacré Cœur. 3. Les oeuvres d’art L’église a bénéficié de la générosité et du goût de 2 curé mécènes l’abbé Josselin au XIX et l’abbé Marcadé au XXème. Aussi ll est difficile de savoir si les œuvres d’art ont été faites pour Sainte Elisabeth ou acquises. • L’œuvre la plus exceptionnelle est l’ensemble de 100 panneaux sculptés du XVIIème attribué provenant de l’abbaye St Vaast (près d’Arras). Ces panneaux, à l’origine prévus pour de stalles, représentent une scène de la vie du Christ principalement de son enfance et de la Passion ou une scène de l’ancien Testament. Ces panneaux auraient été sculptés par Laurent Gallet et son école entre 1623 et 1627. On y voir l’influence des maîtres flamands. • Au dessus 4 fresques du XIXème les 7 sacrements, les 7 œuvres de miséricorde la religion et le jugement dernier. L’autel du Sacré Cœur (ex de la Ste Vierge) représente la Dormition de Virieu ainsi que sa Présentation au Temple et son mariage. • En face de l’autel un ensemble composé d’un Christ monumental du XIXème flanqué d’un Saint Jean ? et d’une Sainte femme provenant d’une mise au tombeau XVII ou XVIIIème. • L’orgue monumental est le chef d’œuvre de Suret réalisé en 1853. Il comprend 39 jeux, 3 claviers et un pédalier. Il a été primé à l’exposition universelle de 1855. L’actuel titulaire est Christophe d’Alessandro. • Dans la chapelle Sainte Elisabeth on peut voir un immense tableau de Merry Joseph Blondel exécuté en 1824. Il représente sainte Elisabeth retirant sa couronne devant le Christ aux outrages. Elle ne voulait pas rester couronnée de perles alors que son Seigneur était couronné d’épines. Derrière elle, sa belle mère Sophie de Thuringe très courroucée. Au 1er plan sainte Elisabeth en mendiante avec ses enfants lorsque, veuve de Louis de Thuringe mort sur le chemin de la croisade à Otrante, elle fut chassée du château de la Warburg. A droite les croisés revenant de la guerre la rétablissent dans ses droits. C’est la Résurrection après la Passion. A droite 2 fresques de Serrur représentant sainte Elisabeth en prière et sainte Elisabeth soignant un malade. La statue de sainte Elisabeth de Caillouette rappelle le miracle des roses lorsque les pains destinés aux pauvres qu’elle cachait dans son manteau se sont changés en roses. De l’autre côté une statue de saint François de Dusseigneur. La chapelle conserve sa toiture XVII en petites tuiles. A l’entrée de la chapelle 2 peintures sur bois (sûrement l’acquisition de l’un de nos curés mécènes) sainte Domna et sainte Febronie. Les 3 médaillons de l’autel représentent la Foi, Photo paroisse l’Espérance et la Charité, peintures sur lave émaillée de Volvic d’Abel de Pujol. Le vitrail de saint Joseph de Lobin a été abondamment copié, en particulier en Angleterre. • Dans le déambulatoire plusieurs statues : saint Antoine de Padoue et sainte Thérèse de Lisieux de Parvillée, saint Joseph de Roblot, particulièrement jeune et sainte Elisabeth de Pyrs (fin XXème). • A l’entrée du chœur sainte Jeanne d’Arc et saint Michel, bronze milieu XXème, de Vermare offerts par le chanoine Marcadé. • La décoration du chœur est XIXème le retable évoque les peintres florentins de la Renaissance. L’autel est de Charles François Marie Iguel réalisé en 1848 et représente la Résurrection. Au dessus une fresque représente le triomphe de sainte Elisabeth de Allaux. Elle est représentée en tertiaire franciscaine. Les 2 grands vitraux (le miracle des roses et la translation des reliques de saine Elisabeth) sont de Lobin (1891) Au dessus des stalles les 4 évangélistes en chêne. La statue de la Vierge Marie en buis est une copie mise en place en 1954 d’une statue XIXème réalisée pour la promulgation du dogme de l’Immaculée Conception en 1854. • Dans le bas côté gauche un grand tableau de Bézard représentant sainte Geneviève, 3 vitraux provenant de la chapelle de la sainte Vierge d’après des cartons de Abel de Pujol et 2 de Bessac plus ternes . Les fons baptismaux du XVIIème proviennent de l’église Saint Le vitrail "le miracle des Roses" Sauveur qui était proche de la place de la République. • La chaire est classée. Un panneau figure le bon Pasteur, l’autre la religion. Certains éléments sont antérieurs au XIXème comme la colombe du Saint Esprit. • La Pieta du XVIème est de l’école de Troyes, sa provenance est inconnue. • Au dessus de la porte, en face, le bienheureux Georges Girault encadré par le pharisien et le publicain. • Les fresques du bas côté droit sont endommagées par l’humidité persistante. Nous sommes dans le Marais ! • Dans la salle de l’Evangile 4 tableaux sur le thème de l’enseignement : Jésus parmi les docteurs, Jésus accueillant les petits enfants en présence de saint Joseph et de sainte Marie Madeleine ce qui est inhabituel (s’agit-il de la signature des donateurs ?), le Sermon sur la montagne et sainte Anne enseignant la sainte Vierge dans un style archaïsant de Biennoury. • Un tableau représentant les adieux de Louis XVI à la famille royale rappelle le souvenir du Temple ainsi que les 4 petits tableaux autour du chœur, la maquette de la Tour et celle de l’église ste Marie. Photo paroisse 4. La façade Le tableau de Sainte-Elisabeth C’est la façade d’origine mais les statues ont été remplacées. Elles évoquaient toute la famille franciscaine : saint François bien sûr et trois tertiaire sainte Elisabeth, saint Louis et la bienheureuse Isabelle de France. Mais l’impératrice Eugénie l’a faite remplacer par sa sainte patronne. Au dessus de la porte une Pieta pour le vocable de Notre Dame de Pitié. Comme toutes les façades baroques celle-ci comprend des fenêtres qui éclairent des salles. biographie de Sainte-Elisabeth (1207-1231) Il y a 800 ans, naissait en 1207, vraisemblablement à Sàrospatak, Elisabeth, fille du roi André II de Hongrie (1177-1235), descendant du roi apostolique saint Etienne 1er (975-1038), et de Gertrude d'AndechsMeran (+1213), qui avait dans ses ancêtres Charlemagne. En 1211, une députation solennelle alla chercher en Hongrie la petite princesse royale Elisabeth, âgée de quatre ans, et l’amena en Allemagne, au château de la Wartbourg, pourvue d’une dot impressionnante, pour épouser le jeune landgrave Louis IV de Thuringe. Fille et femme de souverains, Elisabeth ne joua aucun rôle politique, c'est son inlassable charité envers les pauvres et les malades qui sera l'œuvre de toute sa vie. Devenue veuve, Louis étant mort en croisade en 1227, elle revêtira l’habit gris des pénitents et utilisera toute sa dot au service des pauvres et des malades. Le 17 novembre 1231 Elisabeth mourra à Marbourg, à l'âge de 24 ans. A la Pentecôte de 1235, elle sera canonisée par le pape Grégoire IX dans l'église des dominicains de Pérouse, avec la reconnaissance de plusieurs centaines de miracles attestés par l’Eglise. Dix ans plus tard, on déposera ses reliques dans une châsse d’or. Exceptionnelle, Elisabeth le fut dans tous les domaines. Epouse amoureuse et tendrement aimée, mère comblée par trois enfants, le fait qu'Elisabeth aima passionnément son mari n'impliqua pas qu'elle aima moins Dieu. Grande mystique bien que vivant dans le monde et témoignant de sa foi par une ardente charité, Elisabeth définira un nouvel espace de la sainteté, avec une figure résolument moderne et innovante, une forme de sainteté comme il en existe peu dans l’hagiographie. Elisabeth lutta toute sa vie pour pouvoir vivre sa spiritualité comme elle le désirait. La puissance de sa charité, si radicale, si ardente, divisa les esprits dans sa propre famille et dans son entourage, pour les uns elle fut un scandale, pour les autres un modèle. Nous comprenons le sens profond de son combat, lorsque nous la voyons, encore adolescente, retirer sa couronne princière, dans l’église d’Eisenach, pour la déposer aux pieds du Christ en croix, puis veuve, errer seule la nuit dans les rues à la recherche d’un abri. Elle qui avait tout ce qu’une jeune femme de sa condition pouvait espérer, renonça à tant de richesses pour vivre dans cette simplicité qui se dévoile à nous lorsque nous regardons ses reliques, témoignages d’une vie de pauvreté, et enfin femme seule affirmant son droit à la chasteté en refusant de se remarier malgré les multiples pressions familiales. Elisabeth a atteint les plus hauts degrés de la sainteté. Les visions, les locutions, les miracles jalonnent sa vie. Les pénitences et les ascèses les plus dures font son quotidien. L’origine de la charité d’Elisabeth s’enracine dans l’amour du Dieu, l’exemplarité de la dynastie des Arpàd et le courant spirituel des ordres mendiants. Dès son enfance, Elisabeth avait manifesté cette piété qui donna plusieurs saints dans la dynastie des Arpàd. Les miracles d’Elisabeth commencèrent lors de ses années de bonheur avec Louis. Elisabeth a guéri toutes sortes d’infirmités, n’a reculé devant aucune plaie, aucune odeur fétide, aucun risque de une Eglise qui accueille Photo paroisse Sainte Elisabeth soignant un malade comme une étoile filante dans le firmament de l’Eglise, laissant derrière elle un souffle vivifiant et porteur d’une forme nouvelle de spiritualité, une sainteté associant dans une vie laïque de femme mariée, une ardente charité, se perpétuant à travers les siècles comme un modèle novateur si lumineux. Cette année est célébrée à la paroisse SainteElisabeth à Paris, du 10 au 18 novembre 2007, le huitième centenaire de sa naissance, avec un colloque historique et spirituel le samedi 10 novembre, une messe pontificale le dimanche 11 novembre présidée par le cardinal Jean-Louis Tauran, la vénération toute la semaine du manteau de saint François d’Assise porté par Elisabeth, ainsi qu’une procession à travers la capitale avec la relique du cœur de sainte Elisabeth, conservée à la paroisse de Cambrai, jusqu’à la cathédrale Notre-Dame où sera célébrée une messe solennelle présidée par Monseigneur André Vingt-trois, archevêque de Paris. Suzanne de La Messelière Docteur des. en Théologie de l’Université de Fribourg/Suisse ; D.E.A. Histoire des religions, Paris IV Sorbonne ; Docteur en Médecine de la Faculté de Paris ; Auteur de la Thèse : "Sainte Elisabeth de Hongrie, biographie et hagiographie", soutenue en 2007 à l’Université de Fribourg / Suisse. Trois communautés se réunissent à sainte Elisabeth : - La paroisse française - L’Ordre de Malte - La mission chinoise Conseil pastoral : Abbés Xavier Snoëk et Marc Constantieux, Véronique Porcher (vice présidente), Bénédicte et Joël Bertrand, Emeric Burin des Roziers, Philippe Duris, Isabelle Plessis, Tarcisius Januel, Jean Luc Marchand, Chloé Vagenheim, Jean Louis Lefèbvre (Ordre de Malte), Abbés Pierre Wang et Joseph Yang (paroisse chinoise). Conseil pour les affaires économiques : Photo paroisse contagion. Lorsque son cercueil fut ouvert, les témoins relatèrent qu’une suave odeur florale émanait de son corps, suprême grâce pour celle dont les mains soignèrent les plaies les plus nauséabondes. Sainte Elisabeth ne fonda aucun ordre religieux, et ne laissa aucun écrit. C’est par son exemple de vie qu’elle exerça une influence si profonde. Nous voyons la progression de sa charité qui va du simple geste au miracle. Elisabeth donne un peu, puis beaucoup, puis de plus en plus, sa charité dépasse lentement les possibilités humaines pour devenir une charité surnaturelle où ce n’est plus Elisabeth qui donne mais Dieu qui donne à travers elle, et lorsque Dieu donne, Il le fait parfois avec des miracles. Ainsi Elisabeth soigne des malades, puis plus particulièrement des lépreux, puis nettoie et peigne elle-même l’un d’entre eux dans son verger, ensuite elle leur lave les pieds et les embrasse le Jeudi Saint, puis enfin Elisabeth couche un lépreux dans son propre lit et c’est le Christ que Louis IV de Thuringe verra à la place du malheureux. Vivre dans le monde comme une religieuse, tel fut le défi d’Elisabeth qui évoluait dans une cour princière prestigieuse, célébrée dans toute l’Europe pour ses fastes. La direction spirituelle de l’austère Maître Conrad de Marbourg et la rencontre avec les franciscains approfondirent la détermination d’Elisabeth à vivre l’idéal évangélique. Elisabeth progressivement se désolidarisa de son milieu social car son adhésion à la pauvreté et la pénitence fut difficile à concilier avec son rang et ses obligations princières. Devenue veuve, son engagement devint radical. Elle partit pour Marbourg, revêtit l’habit gris des pénitents, utilisa tout son argent à construire un hôpital où elle travailla sans relâche, et distribua en une journée la totalité de sa dot en disant : "Nous avons l'obligation de rendre les gens heureux". Les miracles se multiplièrent, les pauvres gens accoururent de toutes parts, et ce fut tout un peuple en larmes qui suivit son cortège funéraire, rassemblant les pauvres comme les riches, les bien-portants comme les infirmes, les religieux comme les laïcs, pour la porter en gloire. La vie d’Elisabeth fut courte mais passa Les chevaliers de l'ordre de Malte L’église est ouverte de 9h à 20h tous les jours et le Dimanche de 9h à 12h30 et de 15h à 17h. Accueil et standard de 9h à 18h30 du Lundi au Samedi. Prêtres de la paroisse française : Curé : Abbé Xavier Snoëk Vicaire : Abbé Marc Constantieux Prêtres de la paroisse chinoise : Curé : Abbé Pierre Wang Vicaires : Abbé Joseph Yang, Abbé Paul Wang. Jean Luc Marchand (vice président), Dominique Sabourdin (denier de l’église) Alain Schaudecker, Jean Pierre Conquet (délégué diocésain). Sacristie : Marie Bernadette Bemou, Jacqueline Christophe, Ginette Vallant. Secrétariat paroissial : Monique Clouet Accueil de midi : Toutes les personnes qui le souhaitent peuvent déjeuner salle de l’Evangile (apporter son repas, four micro onde, café, thé, participation aux frais 1e). Le curé et une paroissienne vous accueillent de 12h à 14h. une Eglise qui célèbre Le baptême On peut recevoir le baptême à tout âge : • Les adultes se préparent dans le cadre du groupe du catéchuménat. Le groupe se retrouve une fois par mois en soirée.Le cheminement est ponctué d'étapes liturgiques. Prendre contact avec le curé par le biais de l'accueil paroissial ou à la fin d'une messe. • Les jeunes de l'aumônerie et les enfants du catéchisme non baptisés peuvent au bout de quelques mois demander le baptême. Ils rejoindront alors le groupe qui les y préparera. Le cheminement habituellement s'étale sur une année scolaire. • Les enfants de plus de 3 ans non catéchisés reçoivent une petite formation avant d'être baptisés. • Les enfants de moins de 3 ans sont habituellement baptisés après la messe de 11h le Dimanche. Leurs parents préparent le baptême au cours d'une rencontre avec le curé qui peut se dérouler à leur domicile. Il faut s'assurer d'être résident sur le territoire paroissial. 10 Eucharistie On peut communier pour la 1ère fois à tout âge : • Les adultes qui veulent se préparer à la 1ère communion suivent les réunions du catéchuménat des adultes. • Les jeunes de l'aumônerie et les enfants du catéchisme qui veulent se préparer à la 1ère communion le demandent au curé. Ils suivront une initiation à la messe plusieurs mois à l'avance et feront une retraite d'une journée. La célébration est habituellement le jour de la fête Dieu. • La communion peut être portée à domicile pour les malades, demande à l’accueil paroissial ou par téléphone Confirmation On peut recevoir la confirmation à tout âge : • Les adultes qui veulent recevoir la confirmation s'y préparent dans le cadre du catéchuménat des adultes et reçoivent le sacrement lors d'une des deux célébrations diocésaines dont l'une à la Pentecôte. • Les jeunes se préparent par des réunions spécifiques dans le cadre de l'aumônerie. La célébration est en Juin. Mariage • La préparation dure 6 mois. Le curé reçoit chaque couple plusieurs fois en soirée ou le week-end. Les couples participent à deux dimanches de préparation avec des paroissiens • La célébration peut avoir lieu sur place ou ailleurs mais le curé ne se déplace pas. Il faut donc s'assurer d'avoir un célébrant. • Le curé assure la préparation du dossier administratif. • Le mieux est de s'inscrire auprès de l'accueil le plus tôt possible ou d'envoyer un mail à la paroisse. Il faut s'assurer de résider sur le territoire paroissial. 11 Réconciliation • Un prêtre est disponible à l'accueil du mardi au Vendredi de 17h à 19h. • On peut aussi prendre rendez vous avec un prêtre ou tenter sa chance en dehors des horaires ci-dessus ! • Il y a une célébration du pardon au cours d'une messe pendant l'Avent et le Carême. une Eglise qui prie Sacrement des malades • Tout au long de l'année il est possible de recevoir le sacrement des malades lors d'une messe de semaine ou à domicile. Il faut s'adresser à l'accueil ou téléphoner. • Le sacrement est aussi donné lors de la messe solennelle des malades autour du 11 Février à 11h en présence de personnes handicapées ou malades amenées par l'Ordre de Malte. • Pour recevoir ce sacrement il faut sentir ses forces diminuer, avoir appris qu'on est atteint d'une grave maladie, avoir à subir une grave opération... N'hésitez pas à en parler à un prêtre Horaire des messes - Dimanche et fêtes 11h avec orgue et chorale polyphonique. - Samedi 18h30 messe anticipée du dimanche (orgue). - Du mardi au samedi messe à 12h30. - Du lundi au vendredi messe à 19h. Offices Du mardi au vendredi Vêpres à 18h40 et Laudes à 8h. Samedi, dimanche et fêtes Laudes à 9h30. Sacrement de l'ordre Voir le site www.mavocation.org du Service des Vocations du Diocèse de Paris. Adoration Mardi de 13h à 18h. Vendredi de 19h à 21h30 (de 20h30 à 21h30 adoration guidée franco chinoise). Les pompes funèbres que vous avez choisies prendront contact avec la paroisse pour définir l’horaire puis le célébrant vous rencontrera pour préparer la célébration. une Eglise qui célèbre 12 © Alain Pinoges/CIRIC Obsèques Confessions Du mardi à vendredi de 17h à 19h ou sur rendez vous éventuellement à domicile. Chapelet le samedi à 17h30. 13 formation une Eglise au service de la liturgie Catéchisme le Mercredi de 10h à 11h30 du CE1 au CM2 . Un éveil à la foi est proposé à partir de la moyenne section de maternelle. Chorale polyphonique Sainte Elisabeth Aumônerie Direction : Joël Bertrand Le mercredi après-midi de 17h301 à 9h, quelques sorties le week end. Chanter, c'est prier deux fois ! La chorale répète le mercredi de 19h30 21h30 et le dimanche avant la messe, de 10h30 à 11h. Vous êtes les bienvenus pour la rejoindre. Pour les adultes qui veulent se préparer au baptême, à la première communion ou à la confirmation un jeudi par mois à 20h30. Photo paroisse L’organiste Christophe d’Allessandro accompagne toutes les messes dominicales ainsi que mariages et obsèques. Les jours de fête Joseph d’Allessandro trompettiste et Tarcissius Januel, ténor apportent leur concours. L’ensemble baroque Le Parnasse, direction Louis Castelain participera à 5 offices dans l’année. Catéchuménat Servants de Messe Cours Alpha Enfants de l’âge du catéchisme, collégiens, lycées, étudiants et jeunes professionnels sont les bienvenus pour servir les offices. Ils contribuent ainsi comme la chorale à la beauté de la liturgie. Pour les adultes qui veulent recevoir une formation de base dans un cadre convivial. Deux sessions par an de 10 séances chacune le mardi soir comprenant un dîner, une intervention et un débat ainsi qu’un week end à l’extérieur; Conférence de Saint Vincent de Paul "La charité est le ciment qui lie les communautés à Dieu et les personnes entre elles". Saint Vincent de Paul Missions de la Conférence à Sainte Elisabeth : • visites aux personnes isolées, • soutien aux familles en difficulté, • soutien scolaire, • aide aux personnes handicapées, • actions ponctuelles. Une réunion mensuelle le samedi matin. 14 © Alain Pinoges/CIRIC Photo paroisse Avec des tâches spécifiques les filles assurent un service liturgique en lien avec l’assemblée (accueil, procession des offrandes, geste de paix…). © Corinne Simon/CIRIC Servantes de la liturgie 15 Page Publicité