Pâques babyloniennes - Psaume 150 verset 6
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Pâques babyloniennes - Psaume 150 verset 6
Pâques babyloniennes Cette année la fête de pâque juive et les pâques babyloniennes catholiques ne se confondent pas. Voilà donc une excellente occasion de séparer le grain de l’ivraie. Dans les magasins réapparaissent les lapins et œufs en chocolat et quelques rappels s’imposent. Le printemps est dans l’air ! Les fleurs et les lapins décorent la maison. Papa aide les enfants à peindre de beaux dessins sur des œufs teints de couleurs différentes. Ces œufs qui, plus tard, seront cachés et que les enfants essaieront de retrouver, sont mis dans de beaux petits paniers. Le délicieux arôme des brioches que maman fait cuire remplit la maison. Les quarante jours de privation de certains mets se terminent demain. Toute la famille met ses vêtements du dimanche en vue du service religieux qui se tiendra au lever du soleil pour célébrer la résurrection du Sauveur et le renouveau de la vie. Tous ont hâte de manger le jambon et toutes les garnitures qui accompagnent les mets. Ce sera une journée joyeuse. Après tout, c’est une des fêtes religieuses les plus importantes de l’année. Pâques, n’est-ce pas ? Vous venez de lire une description d’une ancienne famille babylonienne — 2,000 ans avant le Christ — honorant la résurrection de leur dieu Thammuz, qui a été ramené des enfers par son épouse/mère, Ishtar (du nom de laquelle la fête a été nommée, Easter, Pâques en anglais). Dans la majorité des dialectes sémitiques « Isthar » se prononce « Easter ». Nous pourrions donc dire que les événements décrits ci-dessus constituent dans un certain sens la fête de Pâques. Bien entendu, cette occasion aurait aussi bien pu parler d’une famille phrygienne qui honorait Attis et Cybèle, ou encore une famille phénicienne adorant Adonis et Astarté. La description pourrait également très bien décrire une famille hébraïque hérétique qui honorait le dieu cananéen Baal et Ashtoreth (Astarté). Ou encore cette description aurait pu facilement décrire bien d’autres célébrations de mort et de résurrection et de fertilité païenne — ce qui inclut la célébration moderne de Pâques comme elle nous est parvenue par le moyen des rites de fertilité anglo-saxons de la déesse Eostre (ou Ostara). Dans tous les cas, c’est la même fête, séparée seulement par le temps et la culture. La suite, c’est ici : http://schoenel.unblog.fr/2010/04/02/paquesbabylonienne/ Noël et les Pâques catholiques sont deux fêtes païennes intimement liées. Dans le principe général de la fécondité, ces fêtes représentent le mariage de l’époux et l’épouse qui donne vie à la terre ou le culte de la mère et de l’enfant qui fertilise le sol, ils sont représentés au début à Babylone par Tammuz et Ishtar, puis plus tard par Baal et Astarté. La forte charge spirituelle qui repose sur ces fêtes est une occasion forte de se démarquer franchement pour ou contre le Seigneur. Car il n’y a pas un Dieu pour les juifs et un Dieu pour les chrétiens, mais un Dieu unique, révélé en Jésus-Christ. C’est également un moyen fort de sortir de Babylone comme nous l’ordonne le Seigneur pour la fin des temps. Alors pour le reste fidèle, le mardi 19 avril est le jour de la célébration de pâque ou pessa’h. Symbole. Symbole de la République sur les anciennes pièces de cinq francs en argent, Hercule fait son grand retour. Mais cette fois, le héros de la mythologie grecque s'affiche de manière stylisée sur les nouveaux tirages limités de la Monnaie de Paris, représentant la «fraternité» qui rassemble l'égalité (à sa gauche) et la «liberté». Ce 8 avril, la Monnaie de Paris lance ses deux nouvelles pièces Hercule en or et en argent, de valeurs faciales respectives de 1.000 et 100 euros, et tirées à 10.000 et 50.000 exemplaires. Ces pièces font office de valeurs refuge, à thésauriser, à l'heure où les cours de l'or et de l'argent sont au plus haut. Je profite de cette occasion pour rappeler aux enfants de Dieu que leur valeur refuge est le Christ et non Mammon. Acheter de l’or pour se prémunir des aléas futurs et penser ainsi s’acheter la sécurité dans un monde qui est en conflit avec son Créateur est une folie et même un blasphème dans le cas de la pièce de 1000 euros. Dans Ezéchiel 28, l’élégie sur le roi de Tyr fait référence à Satan. Et qui était le dieu tutélaire de Tyr ? A Tyr, la triade est formée par Melqart, Astarté et Baal. Melqart était la puissance tutélaire de la cité : son nom signifie “roi de la cité”. Son culte remonte au X° siècle av. J.C. quand Hiram, le roi de Tyr, fait ériger un sanctuaire en son honneur et répand son culte. Melqart est considéré comme le fondateur de la cité et le protecteur de ses activités économiques. En raison de la présence d'une forte composante tyrienne dans l'expansion phénicienne en Méditerranée, Melqart s'exporta aux quatre coins du monde connu : de Gibraltar à Chypre, en passant par l'Afrique du Nord, les îles italiennes et l'Égée. Il fut le pivot des relations entre la métropole Tyr et la colonie Carthage. Chaque année, lors d'une fête (appelée egeris par les auteurs grecs), on célébrait sa résurrection, Melqart était donc une autre expression du dieu qui meurt et renaît. L'Astarté de Tyr a les mêmes qualificatifs que sa voisine sidonienne, déesse de l'amour et de la fertilité. Mises à part ces deux figures centrales (Melqart et Astarté), le panthéon de Tyr regroupe une série d'entités divines variées, tels : Baal Shamem (seigneur des cieux), Baal Shaphon (maître des vents et des courants maritimes), Baal Malagé (seigneur des marins). Le culte était accompli par le souverain - au moins dans les cités principales, Tyr, Byblos et Sidon -, secondé par des prêtres regroupés en collèges et dirigés par un “chef des prêtres”. Ce personnage était revêtu d'un prestige considérable puisqu'à Tyr, par exemple, le grand prêtre de Melqart était, aux dires de l'historien romain Justin, le second personnage de la cité après le roi. Ses richesses énormes furent, à en croire la légende, à l'origine de la jalousie du roi de Tyr Pygmalion qui fit assassiner son oncle Acherbas (prêtre de Melqart) et provoqua l'exil d'Elissa-Didon, la nièce et épouse de ce dernier, la fondatrice de Carthage. Le nom Melqart ou Baal-Melqart est une abréviation de MélekhKarth, qui signifie roi de la ville, c'est-à-dire de Tyr. De la on a fait Melicertus. Contrairement à Baal, c'est un dieu actif : il est le distributeur de toutes les richesses; c'est lui que les marchands de Tyr invoquaient plus particulièrement. Le commerce était dans ses principales attributions : on lui donnait alors le surnom de Harokêl, le marchand, d'où dérive le Heraclès des Grecs. D'ailleurs, le dixième travail d'Héraclès (expédition contre Chrysaor, sur les côtes de l'Ibérie ) appartient d'évidence à Melqart, qui par ses Colonnes limita à l'ouest la navigation des Phéniciens dans les temps primitifs. Melkart le grand dieu de Tyr, qui était souvent représenté comme le conducteur du char solaire, attelé de quatre chevaux. Il a pour symbole une colonne (obélisque) surmontée d'une flamme. Dans la mythologie phénicienne, le conducteur du char du Soleil est tué par le dieu des Ténèbres, et reste privé de vie pendant toute la durée de l'hiver; puis il se réveille vers l'équinoxe du printemps, pour renouveler sa carrière, il est le principe du dieu qui ressuscite. Les colonnes, symbole du Soleil, étaient surtout vénérées dans le temple de Tyr ; elles portaient le nom de Khammanim (de khama, Soleil, chaud ). A Carthage Melqart était, comme à Tyr, vénéré tout à la fois comme un dieu solaire et comme le dieu du commerce. Tous les ans on lui brûlait un bûcher d'où l'on faisait voler un aigle, symbole du phénix, qui devait revenir au bout de chaque grande année. Cette fête du phénix, instituée en l'honneur de Melqart et célébrée probablement aux environs de l'équinoxe du printemps, était une des fêtes les plus solennelles. Melkart mêlé au Phénix, symbolise la résurrection de toute la nation au travers de son dieu. Les Phéniciens portaient leur culte avec eux. Partout où ils allaient, ils élevaient des chapelles, ou consacraient dans les temples de divinités étrangères dés ex-voto à leurs divinités nationales. Aussi, dans presque tous leurs comptoirs, a-t-on retrouvé des traces du culte de Melkart et d’Astarté, ou d’Hercule et de Vénus, comme les Grecs et les Romains ont toujours appelés ces divinités. Les Portus Herculis, Portus Herculis Monœci (Monaco) et les Portus Veneris (Port-Vendres) n’ont pas d’autre origine. Les chercheurs plaçaient de manière unanime les Colonnes d’Héraclès-Hercule au détroit de Gibraltar ils les faisaient coïncider avec les Colonnes de Melqart : le dieu phénicien qui a été identifié à Héraclès. On a donc proposé que ces Colonnes à l’extrême occident équivalaient pour les Phéniciens aux Colonnes de Melqart identifiées à des éléments traditionnels pour les Phéniciens : les deux piliers qui se dressaient à l’entrée du temple de Melqart. Voyons les deux figures plus en détail : le nom du héros grec écrit en lettres grecques, lu de droite à gauche, dans le sens de l’écriture phénicienne, était presque identique à celui de Melqart ; de même, le nom de Melqart, écrit en phénicien de droite à gauche, lu par un grec de gauche à droite, coïncidait avec celui d’Heracles, à une lettre près. Nous avons donc là encore un syncrétisme religieux qui lie les origines phéniciennes du dieu de Tyr Melqart à celui plus récent d’Heracles le dieu des grecs. Le culte de Melkart/Astarté est à rapprocher du culte Ishtar/Tammuz dont il s’inspire, car il n’est rien d’autre qu’une réactualisation phénicienne locale du culte babylonien. C’est essentiellement en tant que déesse de la fécondité qu’Astarté a obtenu ces lettres de noblesse. Son culte, était pratiqué essentiellement pendant l’équinoxe du printemps, période de productivité et d’abondance annoncée. En fait, la déesse présente différents visages à travers le monde. Les religions païennes constituaient un cadre particulièrement ouvert. Les panthéons n’étaient pas fixes et acceptaient aisément les divinités étrangères. Il en fallait peu pour qu’Astarté, d’origine Phénicienne, se propage à travers toute l’Europe, empruntant divers visages. Revenons à Pâques. Pour comprendre son origine, il nous faut nous orienter vers les pays anglo-saxons. Easter (Pâques en anglais) n’est autre chose que ASTARTE, ou Eostre (Saxe), déesse de la fécondité et de la guerre, que l’on retrouve dans de nombreuses civilisations (Ishtar chez les babyloniens, Aphrodite chez les grecs, Ostara chez les germaniques etc, etc…). Les cycles des saisons étaient rythmés par la mort et la résurrection des dieux antiques au solstice d’hiver et à l’équinoxe du printemps. Avec les dieux Tammuz, Baal, Melkart, Hercule ou Ishtar, Astarté, Cybèle ou Vénus, les noms ont changé, mais les fêtes sont restées avec Noël et les Pâques babyloniennes. Il faut donc bien comprendre le sens des fêtes et des symboles pour identifier leur caractère spirituel. Imaginez qu’en tant que chrétien vous offriez à vos enfants une pièce de 1000 euros d’Hercule/Melkart dans un nid confectionné pendant la pâques catholique au milieu des œufs et des lapins en chocolat. En faisant cela, c’est le sens du sacrifice de Jésus sur la croix pour la pâque juive et sa résurrection le troisième jour pour fête des Prémices que vous foulez aux pieds. C’est une totale inversion des valeurs chrétiennes que vous mettez en pratique et un véritable retour vers Babylone.