au chef de gueules chargé d`une fleur de lys d`or, accompa

Transcription

au chef de gueules chargé d`une fleur de lys d`or, accompa
Blasonnement
D’or à trois chevronnels entrelacés de gueules; au chef de gueules chargé d’une fleur de lys d’or,
accompagnée de deux étoiles du même.
L’écu est entouré de deux branches de feuilles d’érable au naturel.
Sur un listel sous l’écu, la devise : « Ex unitate vires »
Devise :
La devise de Cap-Santé se traduit par : « L’union fait la force » et elle réfère évidemment aux trois chevrons entrelacés qui
figurent dans les armoiries municipales.
Explication du symbolisme et histoire (Collège canadien des armoiries)
Les armoiries de Cap-Santé sont ce que l’héraldique appelle des armoiries « parlantes » puisqu’elles sont basées en partie sur le
nom de la municipalité qu’un historien explique ainsi : (Voir Note)
« A partir de Portneuf en remontant, le rivage du Saint-Laurent s’élève graduellement jusqu’à un endroit où l’élévation atteint
soudainement une hauteur de plus de cent cinquante pieds au-dessus du niveau de la rivière. Cette élévation prit probablement
le nom de Cap-Santé à cause de la salubrité de son climat ».
Dans les armoiries de Cap-Santé, les « trois chevrons » entrelacés symbolisent un cap. Ils sont trois pour symboliser la paroisse
de Cap-Santé qui est placée sous le patronage de la Sainte-Famille.
Cap-Santé est située dans le comté de Portneuf et le territoire de la paroisse faisait autrefois partie de la baronnie du même
nom; c’est pourquoi la partie supérieure du blason de Cap-Santé évoque le souvenir de la famille Robineau qui a laissé son
nom territorial, « Portneuf », à la baronnie et au présent comté de Portneuf.
La famille Robineau de Bécancourt et de Portneuf portait des armes : « D’azur à la cotice d’or, accompagnée de six étoiles du
même posées en orle ». Lors de l’érection de la baronnie de Portneuf, le roi Louis XIV permit à la famille Robineau d’ajouter à
ses armes une fasce de gueules chargée d’une fleur de lys d’or.
C’est pour rappeler le souvenir de la famille Robineau que le « chef », c’est-à-dire la partie supérieure des armoiries de CapSanté est « rouge » et chargée d’une « fleur de lys » et de deux « étoiles d’or ».
Les registres de la paroisse de Cap-Santé furent ouverts en 1679; la paroisse fut desservie par voie de mission de 1679 à 1708
et l’érection canonique fut décrétée le 3 août 1714. La municipalité de Cap-Santé fut érigée le 1er juillet 1845. Cap-Santé, l'une
de nos vieilles paroisses, est à juste titre fière de sa splendide église, bijou d’architecture canadienne.
Toutes les recherches, la composition et la réalisation des Armoiries de Cap-Santé ont été exécutées aux bureaux et
ateliers du Collège des Armoiries à Montréal.
Note: L'historien dont on parle ici est probablement l'abbé Gatien. Dans la préface de son livre, il raconte le dur hiver de 1535
que passa le navigateur Jacques Cartier sur les bords de la rivière Sainte-Croix (Saint-Charles) qu'il assimile à tort à la
rivière Jacques-Cartier. Cette erreur est sans doute à l'origine de la légende qui veut que Cartier ait trouvé sur le promontoire
du Cap-Santé une herbe médicinale qui guérit ses hommes du scorbut. Pour cette raison, il nomma ces hauteurs escarpées
"Cap-Santé". Cette belle histoire ne résiste pas à l'analyse, surtout quand on sait que vingt-cinq Français moururent de la
terrible maladie en cet hiver 1535.
C'est l'historien d'art Gérard Morisset qui fournit l'explication toponymique la plus sérieuse. Selon lui, notre paroisse s'est
appelée le Cap de la Sainte-Famille (selon le nom de son patron) jusqu'en 1725 environ. A cette époque, ce nom s'écrivait Cap
de la Sante Famille. Peu à peu, il devint Cap de la Sante. Avec le temps, seul le premier et le dernier mot sont demeurés pour
faire "Cap-Santé".
Cette note est tirée du livre souvenir "La vie du Cap-Santé - 1679-1979"
Origine de l’héraldique :
A l’époque des guerres féodales, les combattants portaient des armures qui les couvraient de la tête au pied. Il
devenait très difficile de différencier un camp de l'autre ou encore d'identifier les chefs. Les boucliers qu’il portaient
apportèrent la solution. On commença à parer leur surface de signes simples augmentés de couleurs vives qui au fil
du temps devinrent plus complexes. L’art héraldique était né. Dans la société médiévale, le blason fut utilisé non
seulement sur les boucliers mais accompagna également la signature de tout document important.
De nos jours, l’héraldique est une discipline complexe qui utilise des couleurs (le jaune, le blanc, le rouge, le bleu,
le noir et le vert) et des figures (les partitions, les pièces honorables, les meubles, etc.) disposées sur une surface
appelée écu rappelant la forme du bouclier médiéval. Les armoiries ainsi formées racontent une partie de l’histoire
d’une famille, d’une ville, d’un état … L’écriture et la symbolique de l’héraldique sont d’une très grande richesse.
Glossaire :
Armoiries :
Ensemble des signes, devises et ornements de l’écu d’un état, d’une ville, d’une famille, etc.
Synonyme : Armes
Blason :
a) ensemble des armoiries qui composent un écu.
b) voir héraldique (Larousse)(On dit aussi blasonnement)
D’or :
Un des deux métaux employés comme émail, représenté jaune et uni
Chevronnel : Chevron diminué de largeur
Chevron :
Pièce honorable en forme de V, formée par la combinaison partielle de la bande et de la barre, se
rencontrant à angle aigu près du bord supérieur de l’écu
Bande :
Pièce honorable qui va de l’angle dextre (droit) du chef à l’angle senestre (gauche) de la pointe
Barre :
Pièce honorable qui va de l’angle senestre (gauche) du chef à l’angle dextre (droit) de la pointe
Gueules :
Couleur rouge de l’écu
Chef :
Pièce honorable qui occupe le tiers supérieur de l’écu
Listel :
Ornement extérieur à l’écu, qui porte la devise ou le cri de guerre
Héraldique : Discipline ayant pour objet la connaissance et l’étude des armoiries. Synonyme : Blason
Armes :
Voir Armoiries
D’azur :
Couleur bleue du blason
Cotice :
Bande diminuée de largeur
Orle :
Bordure réduite ne touchant pas les bords de l’écu
Fasce :
Pièce honorable constituée par une bande horizontale occupant le milieu de l’écu
Source :
Le petit Larousse illustré 2001
Le petit Robert 1, Edition revue et mise à jour 1990
www.chez.com/leherauldarmes

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