Déambulation dans la Cité d`Aigues-Mortes Déambulation sur le site

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Déambulation dans la Cité d`Aigues-Mortes Déambulation sur le site
1 - Le Blason d’Aigues
d’Aigues--Mortes (26 avril 1697) : Par d’Hozier, il représente St Martin, protecteur des Rois de France et
de la ville qui partage son manteau avec un pauvre.
2 - Tête de faune : Masque à l’angle de la corniche datant de la construction antérieure.
3 - La Chapelle des Capucins (fin XVII°) : Construite par les Moines Capucins, vendue fin du XVIIIème après la disparition de leur ordre, elle sert de magasin militaire, de café puis de halles publiques.
4 - La Statue de Saint Louis (1849) : Créée en bronze par Pradier. Le roi y est couronné contre une ancre, vêtu de la
cotte de maille.
5 - L’église Notre Dame des Sablons (XIII°) : La première église faite de bois et de roseaux sous le vocable de « Beata
Maria de Sabulo » date de 1183, elle est réédifiée en pierre et en style ogival en 1246. En 1293, la chapelle est dédiée
à Saint Antoine. Elle est livrée au culte en 1248, puisque les anciennes chroniques nous apprennent que St Louis est
venu s’agenouiller dans l’église paroissiale, avant son départ pour la septième croisade. Érigée en collégiale en
1537, elle est rebaptisée Notre Dame et Saint Pierre de Psalmody et est pillée et saccagée par les protestants en
1575.
L’autel gallo-romain provenant de l’ancienne abbaye de Psalmody, a servi d’autel pour les chrétiens au IV° siècle.
Le silo à blé du XIII° siècle a été retrouvé dans la ville lors d’importants travaux de voirie. Le Christ polychrome sans
bras du XVI° siècle a été offert à l’église par une famille qui l’avait retrouvé dans les combles d’une maison. Le Christ
en croix, bois polychrome du XIV° siècle, trapu qui donne une impression de force (inspiration franciscaine) a été
trouvé dans les combles de l’ancienne école libre. De nombreuses statues, bustes et reliquaire ornent l’intérieur de
l’église.
Les Vitraux de Notre Dame des Sablons
1991, les premiers vitraux sont posés. Les 31 vitraux sont réalisés en verre antique soufflé à la bouche coloré au moment de la fusion. Ces vitraux comprennent plusieurs couleurs dans l’épaisseur, les formes étant obtenues par gravure à l’acide et l’ensemble relié par des résines acoustiques suivant un procédé proche du stadip mais adapté
pour la première fois à l’art. Cette recherche débouche sur un vitrail sans plomb. Ces 61 m² de vitraux donnent à
l’édifice des couleurs extraordinaires qui permettent à la pierre de vivre intensément à n’importe quel moment de la
journée.
La symbolique des couleurs
Le bleu évoque les notions d’espace, d’évasion, de mémoire et de divinité. Le rosé à l’or se décompose en deux
couleurs : le rosé pour signifier la chair, l’incarnation et la vie ; l’or pour marquer l’Eternité, la spiritualité et l’intemporalité. Le jaune et or représente la chaleur, le rayonnement, l’échange et l’extériorité. Le rouge s’identifie au sang, à la
vie, à la générosité et à l’humanité. Le jaune citron, voir soufre, qui illustrera le pêché, la perversité et l’ambiguïté : il
rassemble les pulsions maléfiques ou négatives. Le vert à l’inverse, servira les pulsions maléfiques ou positives, c’est à
dire la nature, la permanence, l’énergie et l’intériorité. Fondateur du mouvement « support-surface », Claude Viallat
est né à Nîmes en 1936. Lauréat des écoles des Beaux-Arts de Paris et de Montpellier, sa recherche le conduit à
s’intéresser au verre. Bernard Dhonneur est maître verrier né à Chartres en 1928. Les vitraux sont colorés au moment
de la fusion en ajoutant une couche d’émail sur un support blanc.
6 - Maison n°2 - 4 - rue Jean Jaurès (XVII°) : Consoles ornées de têtes féminines (diadèmes et feuilles d’acanthes).
7 - Maison n°19 - rue Jean Jaurès : Pilastres corinthiens avec feuilles d’acanthe.
8 - Maison n°24 - rue Jean Jaurès (fin XVIII°) : 4 clefs d’arc. Sculptures en demi relief, figures ornées représentant les 4
saisons.
9 - La Fontaine : Créée le 12 avril 1896 pour inaugurer l’arrivée de l’eau potable à Aigues-Mortes.
10 - Porte de la Gardette : Seul accès à la cité, surveillé durant des siècles par les soldats de la garde.
11 - La Tour de Constance (XIII°) :
Primitivement appelée « Grosse Forte Tour », le nom de Tour de Constance n’apparaît qu’à la fin du XIVe siècle. Son
origine, pour laquelle plusieurs hypothèses ont été proposées n’a jamais été sûrement établie. Par contre, on peut
affirmer que sa construction fut entreprise et achevée sur les ordres et du vivant du roi, entre les années 1241 et 1250.
Dès 1249, un acte en porte mention précise sous le nom de « Tour du Seigneur du Roi ».
Le protestantisme
La révocation de l’Édit de Nantes réveille en 1685, la persécution des huguenots. Une partie des tours de l’enceinte
fortifiée est alors utilisée pour emprisonner les protestants. Le chef des Camisards Abraham Mazel réussit à s’échapper de la Tour de Constance en 1705, tandis que Marie Durand y reste 38 ans en captivité de 1730 à 1768, pour le
seul motif de sa foi protestante. On lui attribut l’inscription « register » (résister) gravée sur la margelle.
12 - L’échauguette : Cette échauguette ronde et couverte était destinée à faciliter la surveillance des sentinelles.
13 - Le Logis du Gouverneur (XVI°) : Erigé par le Gouverneur de Civey à la place de l’ancienne maison du roi incendiée (XV°).
14 - Maison n°22
n°22--24 - Bd Int. Ouest (1679) : Achetée par les consuls pour les officiers de la garnison. Inscription « Mare
de Deu de Montserrat ».
15 - La Porte des Remblais : Porte de Montpellier jusqu’au XVIII°, elle devient la Porte des Remblais lors du remblayage du fossé.
16 - Maison n°29 - Bd Intérieur Ouest : Ancien « Logement du Lieutenant du Roy », racheté par les Salins du Midi.
17 - La Tour des Bourguignons : Durant le conflit Armagnacs/Bourguignons en 1421, une garnison est tuée, ensevelie
et salée pour éviter les épidémies.
18 - La Porte de l’Organeau : Porte dotée d’anneaux servant à amarrer les galères qui mouillent alors dans l’étang
de la ville.
Gargouille : Griffon mi- aigle, mi- lion enlevant un homme.
19 - La Porte des Moulins : Deux moulins élevés étaient fixés sur chacune des tours.
20 - La Porte des Galions : Point d’amarrage sur l’étang de la ville, bassin de mouillage appelé alors « étang de Psalmodi ».
21 - La Porte de la Marine : Les galères s’amarraient, également, le long de cette porte.
22 - Maison n°35 - Bd Gambetta : Seule maison avec un portique dont le couvrement est un plancher. Fenêtres à
meneaux.
23 - La Porte de l’Arsenal : Près de la place de l’Arsenal.
24 - La Tour de la Poudrière : Elle doit son nom à sa proximité avec le dépôt de poudre et de munitions.
25 - La Porte de la Reine : En 1622, entrée par cette porte de Louis XIII et Anne d’Autriche.
26 - Gargouilles de la Porte de la Reine : Lion accroupi sur ses quatre pattes et autres gargouilles représentant des
chiens féroces.
27 - La Glacière (dernière existante. 3 au XVII°) : Jadis recouverte de terre pour la fraîcheur, elle est dotée d’un puits
au centre.
28 - La Croix de Méjeanet (1838) : Croix appartenant au prieur des pénitents blancs (L. Méjean), posée lors de son
élection.
29 - La Croix de Bérénice (1852): Croix appartenant au prieur des pénitents gris (B. Bachain) posée lors de son élection.
30 - La Porte des Cordeliers : Au XIIIème siècle, un couvent de moines Cordeliers est fondé à proximité par Louis IX en
récompense de l’accueil des habitants d’Aigues-Mortes.
31 - La Tour de Villeneuve : Appelée Tour des Masques, rebaptisée du nom du Général Romieu de Villeneuve,
proche collaborateur de Saint Louis.
32 - La Tour de la Mèche : Une mèche était maintenue allumée afin de mettre le feu aux poudres en cas de danger.
Archères : Il existe deux chambres de tir différentes : pour 1 pers. (ronde) ou 2 (en arc brisé).
33 - La Porte Saint Antoine : Nom d’un cimetière voisin. Trois sculptures : Une centauresse, un dragon et un centaure.
Société d’Histoire et d’Archéologie : Située dans la Porte, elle renferme de nombreux vestiges découverts aux alentours.
34 - La Tour du Sel : Servant d’entrepôt à sel, elle porta également le nom de Tour des prisons militaires.
35 - Maison n°5 - rue de la République : Au balcon, des lions sculptés montent la garde.
36 - Maison n°30 - rue de la République : Écusson de l’enseigne professionnelle du propriétaire, fabricant de cottes
de mailles.
37 - La Chapelle des Pénitents Blancs (XVII°) : Elle appartient à la confrérie. Fresque classée de X. Sigalon et des tableaux de Gleize de style néoclassique.
38 - Maison n°6 - place de la Viguerie : Vestige d’une immense fenêtre à meneau.
39 - La Chapelle des Pénitents Gris (XVII°) : Elle appartient à la confrérie. Retable en stuc, classé de Sabatier.
40 - La Croix des Cinq Plaies : Ancienne croix inaugurée en 1814 sur la Place St Louis à l’emplacement de l’actuelle
statue St Louis. Puis en 1825 elle est déplacée dans le jardin des Pénitents Gris.
41 - Maison n°48 rue E. Jamais (XIX°) : Balcon porté par des feuilles d’acanthes encadrant le cintre.
42 - Hôtel de Ville (1535) : Remanié au XVII et XXème.
Déambulation dans la Cité d’Aigues
d’Aigues--Mortes
La Tour de Constance
La Porte de la Gardette
La Porte des Remblais
La Tour du Sel
11
10
13
15
La Tour des
Bourguignons
12
14
8
7
16
5
4
3
17
9
La Porte Saint Antoine
34
La Tour de la Mèche
35
6
33
1
36
2 42
37
La Tour de Villeneuve
32
41
La Porte
de l’Organeau
18
38
40
39
31
29
19
30
22
La Porte
des Cordeliers
20
26
27
25
21
La Porte des Moulins
La glacière
La Porte des Galions
28
23
La Porte de la Marine
La Porte
de la Reine
24
La Porte de l’Arsenal
La Tour de la Poudrière
Déambulation sur le site classé de la Camargue Gardoise, étangs et remparts d’Aigues
d’Aigues--Mortes
Maison Grand Site
Sentier de déambulation
Platelage
ulation
de déamb
Point de Vue
Point de Vue
Point de Vue
Point de Vue
SALIN
aigues-mortes
ICI nous avons le temps
Dépliant d’Appel français
La Camargue
C’est la plus grande zone humide de France et une des régions d'Europe occidentale les plus riches au point de vue biologique. Située dans l'axe de migration des oiseaux du Nord de l'Europe vers l'Afrique, elle forme un relais vital pour l'avifaune. Afin de maintenir un milieu naturel exceptionnellement
riche et une agriculture nécessaire à la vie locale, l'Homme a du intervenir
en mettant en place un important réseau d'irrigation. Elle offre à de nombreuses espèces un territoire où ils peuvent évoluer en liberté dans d’immenses espaces protégés.
Le cheval blanc Camargue, dont l’élevage est reconnu depuis 1978 par les
Haras nationaux, est indispensable au gardian pour son travail dans la manade.
Le taureau de Camargue au pelage brun foncé, présent depuis la plus
haute antiquité est élevé pour la course camarguaise. Ses conditions d’élevage originales ont permis à sa viande de bénéficier de l’A.O.P.
Les oiseaux, sédentaires ou migrateurs, sont très nombreux et variés et l’espèce la plus représentative est le flamant rose dont le lieu de reproduction
en Europe est situé en Camargue.
Le paysage camarguais est marqué par la double influence de l’eau et du
sel ; l’eau d’irrigation adoucit le nord du delta alors que l’eau de mer introduite pour la production de sel augmente encore la salinité du sol au sud.
Plusieurs milieux façonnent le paysage de Camargue : les dunes, les étangs
et marais, la ripisylve composée de peupliers blancs, de frênes et ormes, les
sansouires qui abritent la salicorne ou encore les prairies où fleurit la saladelle.
Quelques pins et tamaris finissent d’orner le paysage exceptionnel de cette
Camargue unique.
Louis IX choisit Aigues-Mortes
Le pape Innocent IV appelle en 1240 les souverains d’Europe à la croisade
afin de reprendre Jérusalem. Louis IX prend le commandement de l’expédition, mais ne disposant pas de port d’embarquement en Méditerranée, il
jette son dévolu sur le port d’Aquae Mortuae.
En ce temps, la Provence appartient à l’Empire Germanique et le Languedoc Roussillon aux Rois d’Aragon.
Aigues-Mortes, propriété de l’Abbaye de Psalmody est échangée contre
des terres des environs de Sommières.
La Cité des « eaux mortes » est alors située sur les rivages d’une immense
lagune qui communique avec la mer par les graus et avec le bras le plus
occidental du Rhône par ses immenses marais.
Louis IX fait construire une chaussée endiguée, seul accès terrestre entre
Aigues-Mortes et la terre ferme, défendu ultérieurement par la Tour Carbonnière. Il embarque pour la septième croisade en 1248. Le plan de la ville est
presque terminé. Aigues-Mortes devient un centre d’échanges de tout premier plan avec les pays du Levant.
Le souverain embarque une nouvelle fois à Aigues-Mortes en 1270, lors de
la huitième croisade. Il meurt peu après du typhus au large de Tunis.
Les Remparts
Une taxe d’un denier par livre de marchandise est instaurée en 1268 afin de
financer les remparts de la cité. A la mort de Louis IX, les fondations des remparts ne sont encore qu’en partie tracées. Son fils Philippe le Hardi fait reprendre les travaux en 1272 puis entre en guerre contre le Royaume d’Aragon. La flotte catalane en profite pour prendre le contrôle de l’ensemble du
littoral Languedocien. Interrompus durant les conflits, les travaux reprennent
en 1285 par la volonté de Philippe le Bel. Au début du XIV° siècle, l’enceinte
est achevée. Il s’agit d’un quadrilatère quasiment parfait, hérissé de tours et
percé de portes. Les plans sont établis par Louis IX et son architecte Eudes de
Montreuil. Celui-ci meurt en 1289 et Cominelli termine l’ouvrage. Les fondations reposent généralement sur une plate-forme de bois prenant appui sur
des pieux de chêne enfoncés jusqu’au sol dur. Amenée par bateau, la pierre
calcaire provient des carrières de Beaucaire et des Baux. Les remparts se déroulent sur 1634 m.
Aigues-Mortes - le sel
Aux portes d’Aigues-Mortes, l’implantation des Salins du Midi nous rappelle
que la Camargue est pour la France le plus important centre de production
de sel marin. Les premiers salins remontent, dit-on, à l’Antiquité. Au début du
XIII° siècle, la presque totalité des Salins de Peccais appartient aux Moines de
Psalmody. Le salin d’Aigues-Mortes s’étend, de nos jours, sur 9.800 hectares
de terres sauvages où l’eau de mer, après avoir été pompée, va circuler
pendant cinq mois et progressivement se concentrer pour permettre la cristallisation sur les tables salantes. Le sel recueilli est ensuite stocké en camelle.
Office de Tourisme
BP 23 - Place Saint Louis
30220 Aigues-Mortes
France
+33 04 66 53 73 00
Fax +33 04 66 53 65 94
www.ot-aiguesmortes.com
[email protected]

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