Sommaire - Performances Group

Transcription

Sommaire - Performances Group
Semaine 48 – du 28 Novembre au 04 Déembre 2011
N°202
Sommaire
 L'Angola devient la locomotive de Total
3
 THE RUSH FOR OIL IN WEST AFRICA – THE NEW WILD WEST?
4
 Oil-Price Boom and Real Exchange Rate Appreciation: Is There Dutch Disease in the
CEMAC?
5
 New players to generate 210MW geothermal power
5
 Egypt: U.S.$110 Billion Investments to Secure Power Until 2027
6
 AFRICAN SUN PREPARES TO POWER EUROPE
7
 BELGIAN AGENCY TO EXPLORE RWANDA‘S GEOTHERMAL-POWER POTENTIAL
8
 DESERTEC RENEWABLE ENERGY PROJECT BEGINS IN MOROCCO, EGYPT NEXT?
8
 MAROC – Énergie solaire : La Banque Mondiale prête U.S. $297 millions
9
 AFRIQUE - Le plus grand projet hydroélectrique n'éclairera pas des africains
10
 BURKINA FASO – Interconnexion électrique : la facette importante d'un partenariat solide11
 SÉNÉGAL – Un environnement propice aux énergies renouvelables
12
 AFRIQUE – Le soleil africain pour électrifier l'Europe
13
 SÉNÉGAL – 'Toutes les couches sociales' sollicitées pour la résolution de la crise
énergétique
14
 SÉNÉGAL – Le gouvernement veut faciliter l'accès aux énergies renouvelables
15
 CONGO-KINSHASA – KFW finance les travaux de réhabilitation du barrage hydroélectrique
de Ruzizi
15
 SÉNÉGAL –Vers la généralisation des LBC avec l'installation de 3,5 millions d'unités
16
 COTE D'IVOIRE – Le gouvernement ivoirien va investir massivement dans le secteur de la
production énergétique
16
 AFRIQUE – Le continent doit travailler pour atteindre 50 mille mégawatts jusqu'en 2020
17
 Tunisie – Énergies renouvelables - Enersol Wsef 2012 à Tunis - Quelle ambition énergétique
pour demain?
17
 AFRIQUE DE L'OUEST – Énergie électrique : Le pays disposé à accueillir une bourse
régionale
Performances Veille
© 2011 Performances MC - www.performancesconsulting.com - Tous droits réservés
18
1
 ILE MAURICE – Le pays souhaite produire 2% de ses besoins en électricité à partir de
l'énergie solaire
18
 Afrique de l'Ouest – Mise en place du marché régional de l'électricité de la CEDEAO
19
 ÉGYPTE – Huitième explosion en un an sur le gazoduc livrant Israël et la Jordanie
20
 SÉNÉGAL – Dette des collectivités locales vis-à-vis de SENELEC : le gouvernement reste
ferme sur sa position
21
 SÉNÉGAL – La fourniture de l'électricité interrompue dans plusieurs localités de Saint-Louis
et Louga après un incident (senelec)
21
 SÉNÉGAL – Abdoulaye Racine Kane annonce l'électrification progressive de l'Île à Morphil21
 BURKINA FASO – Centrale solaire photovoltaïque de Zagtouli : Sonabel s'attelle à la mise
en service fin 2013
22
 AFRIQUE – Lancement de la brochure 'Accès à l'énergie en Afrique au Sud du Sahara',
mardi
23
 A Clean Energy Resource Too Large to be Ignored — Geothermal Power Gains Steam
23
 BURKINA FASO – Future centrale solaire de Zagtouli - Andris piebalgs en appelle à l'entame
des travaux
24
 ALGÉRIE – Les opportunités d'investissements dans l'énergie en débat à Londres
25
 AFRIQUE – Plaidoyer pour une 'agriculture intelligente vis-à-vis de l'énergie' et moins
dépendante des combustibles fossiles
25
 AFRIQUE – L'intégration par l'électricité
27
 AFRIQUE – L'horizon de l'électrification rurale s'éclaircit
28
 SÉNÉGAL – Le taux d'électrification est passé de 8% à 25% en 10 ans (ministre)
28
 SÉNÉGAL – Énergie : Prague disposé à offrir son expertise à Dakar
29
 CAMEROUN – Les chiffres de l‘électricité
29
 Cameroun – Jean David Bilé propose la " mutualisation des ressources humaines " dans le
secteur énergétique
30
 Sénégal – Karim Wade au Senat : d'importants stocks de combustibles disponibles à la
sénélec
31
 AFRIQUE – Accès à l'énergie au sud du Sahara : des scientifiques préconisent la réforme
des sociétés publiques de l'électricité
32
 Burkina Faso – Centrale électrique de Komsilga : arrivée triomphale du premier groupe 33
Performances Veille
© 2011 Performances MC - www.performancesconsulting.com - Tous droits réservés
2
L'Angola devient la locomotive de Total
Le pétrolier va prendre des participations dans trois blocs d'exploration en eaux profondes. Il mise
beaucoup sur la présence de pétrole sous des couches de sel. L'Angola va devenir le plus gros contributeur de la croissance du groupe.
Ecrit par
Emmanuel GRASLAND
La nuit, la flamme se voit à des kilomètres. Dans un grondement sourd, elle illumine cet enchevêtrement
de tuyaux, de vannes et de cylindres qu'est le Pazflor, la plus grosse unité de production de pétrole flottante en exploitation au monde. Inaugurée cette semaine par Total, elle marque la déclinaison dans le
pétrole d'un concept cher à l'automobile : la mutualisation. A partir d'un seul navire, le pétrolier va exploiter quatre gisements sous-marins trop petits pour être viables seuls. Pour cela, il a fallu concevoir un
vaste réseau sous-marin grand comme 6 fois Paris. Le groupe a aussi augmenté la part du travail réalisé
au fond de la mer, en installant à 800 mètres de profondeur des équipements de la taille de l'Arc de triomphe afin de séparer l'huile du gaz.
Avec Pazflor, l'Angola renforce son statut de filiale phare en matière d'innovation et d'exploitation offshore. Le pays va être le plus gros contributeur de la croissance du groupe durant les cinq ans à venir.
La production de tous les gisements exploités par Total devrait passer d'environ 500.000 barils équivalent
pétrole par jour l'an dernier à 800.000 en 2014, grâce à Pazflor et à la mise en service d'un autre gisement baptisé « Clov ». Selon Credit Suisse, Total espère même atteindre le million de barils en 2020 en
fonction des résultats obtenus dans l'exploration présalifère. Aujourd'hui, le groupe affiche une production pétrolière mondiale de 1,3 million de barils par jour.
« Le miroir du Brésil »
D'ici à quelques semaines, Total va en effet enclencher une étape majeure de sa stratégie. Le pétrolier
français devrait finaliser l'acquisition de trois blocs dans le bassin de la Kwanza, l'une des zones offshore
les plus prometteuses du continent, dont deux en tant qu'opérateur. D'un point de vue géologique, le
bassin de la Kwanza offre de fortes similarités avec ceux de Campos et de Santos, où se trouvent les
vastes gisements présalifères du Brésil. Voilà plus d'une centaine de millions d'années, ces zones se trouvaient côte-à-côte avant la dérive des continents. Des gisements d'une taille comparable (de plusieurs
centaines de millions à plusieurs milliards de barils) pourraient donc se trouver enfouis au large de l'Angola.
Total, qui n'avait pas cru au pari de Petrobras voilà dix ans, ne veut pas laisser passer sa chance une
seconde fois. Le français devrait lancer des études sismiques au deuxième semestre 2012 et mener des
forages l'année suivante pour aller voir sous des couches de sel à 3.000 mètres de profondeur. « A priori, la zone bénéficie d'un gros potentiel », estime Christophe de Margerie, son PDG. « Assez logiquement, l'Angola devrait être le miroir du Brésil, ajoute Olivier Cleret de Langavant, directeur
stratégie, croissance et recherche. La plupart des opérateurs pensent qu'il pourrait y avoir là
quelque chose d'analogue. » BP, Statoil et Petrobras sont aussi présents dans la zone.
Performances Veille
© 2011 Performances MC - www.performancesconsulting.com - Tous droits réservés
3
Le pétrolier envisage aussi de forer plus profond sur ses blocs du bassin du bas Congo. Enthousiastes, ses
responsables estiment le potentiel de découvertes dans le pays à 20 milliards de barils équivalent
pétrole, en plus des 26 milliards découverts jusqu'à présent. Qui plus est, l'Angola offre des avantages
sur le plan financier. Si la compagnie nationale Sonangol exige de plus en plus de contenu local dans
les projets, la législation pétrolière reste stable et l'exploitation se fait au travers de contrats de partage
de production jugés intéressants.
Après la mise en production, le pétrolier se fait par exemple rembourser des frais de développement
engagés en les multipliant par 1,5. Ce ratio, négocié début 2000, à une époque où les taux d'intérêt
étaient plus élevés, a néanmoins été revu à la baisse pour les blocs de Kwanza. Autre spécificité des
contrats angolais, le volume de production octroyé à la compagnie nationale est indexé sur la rentabilité du gisement. Plus elle est élevée, plus l'Etat touche de l'argent. Avec le temps, la part des compagnies se réduit de plus en plus. Total et ses partenaires peuvent toucher jusqu'à 80 % des profits avant
impôt en début de production, mais seulement 10 % en fin de parcours.
EMMANUEL GRASLAND
THE RUSH FOR OIL IN WEST AFRICA – THE NEW WILD WEST?
There is a new oil rush off the coast of West Africa. But there are fears that the sector is not sufficiently
regulated, and watchdog groups are raising concerns about transparency and governance in the region. Anticipation is building in Sierra Leone after African Petroleum, an oil and gas exploration company focused on offshore West Africa, said they would begin drilling in the Sierra Leone-Liberia Basin next
year after oil was discovered here in 2009. Civil society groups in Sierra Leone say they are just catching
up with the oil discovery. "It's very new - we're still learning," says Mohamed Toray of the National
Movement for Justice and Development.. He says the country‗s Petroleum Act, which was guided by
agreements with oil companies, was rushed through as an emergency bill by the president's office in July, and few people were consulted. "Government agreements with oil companies guided the wording
of the law. But, the law should have guided agreements with oil companies," he says.
He also says Sierra Leone has a lot to learn from Ghana‗s government, which engaged with civil society
and the public when oil was found off its shores in 2007. He says lessons can also be learned from Nigeria's troubled history with oil. A recent report by the European Union Parliament says varying figures of 93
to 716 barrels a day were lost in Nigeria due to conflict, based on best and worst case scenarios. Now
Liberia is garnering attention – with expectations high that oil will be found soon. Major U.S. oil giants
Chevron and Anadarko Petroleum Corp (one of the world's largest independent oil and gas exploration
and production companies) are all searching hard in Liberia‗s waters. The relatively unknown African
Petroleum is also conducting explorations. According to the U.S. Geological Survey, the West African
Coastal Province – which includes Liberia, Sierra Leone and Guinea – has an estimated 3,200 million
barrels of oil and 23,629 billion cubic feet of gas. Translated into hard cash, that is hundreds of billions of
dollars. "But, nobody knows for sure what it‗s worth," says Natalie Ashworth from Global Witness, the
campaigning organisation that uncovered links to how the wars in Sierra Leone and Liberia were fuelled
by natural resources. "Anadarko, the company that found reserves in Sierra Leone's waters, is apparently keeping its data close to its chest," she says. Oil discoveries should be a boon to this region - boosting
gains made from the war recovery efforts with millions of donor dollars, and increasing foreign investor
confidence.
Liberia's current GDP per capita is a minute 247 dollars, and Sierra Leone's is 325 dollars – so any oil find
would make a serious impact in two of the poorest countries in the world. Both Liberia and Sierra Leone
rank amongst the worst places in the world for mothers to give birth, for example, despite both burgeoning with natural resources. The implication is that a lack of transparency means a loss of potential
revenue, and possibly depriving these economies of desperately needed social spending. Liberia‗s oil
could turn out to be a blessing for some, and a curse for most, unless the government commits to an
open reform process, says Global Witness. Oil exploration began in August off the coast of the West
African country. However, the international organisation says that unless the country cleans up its oil
sector, they will not be ready for oil. In a September report by Global Witness, the watchdog organisation says it has already uncovered discrepancies, bad practice and even corruption in Liberia. "Our investigations have shown that, even before a discovery is made, there are deep-seated problems in Liberia‗s oil sector: government officials and at least one company have paid bribes, contracts have
been awarded illegally, and companies with little experience in the oil sector have received concessions," says Ashworth.
Performances Veille
© 2011 Performances MC - www.performancesconsulting.com - Tous droits réservés
4
The group claims that a government agency paid bribes to the legislature so that oil contracts would
be ratified. It also found the sector was not independently regulated. Global Witness says that reforms in
Liberia, like passing the groundbreaking Extractive Industries Transparency Initiative law that publishes
extractive industry contracts and revenue data to improve resource governance, have not gone far
enough in practice. Global Witness goes as far as to say that Liberia is "not ready for oil" with its current
governance and lack of transparency and needs wider reforms in its resource sector before people
can actually benefit from any new finds. Indeed, the history of oil in Africa has so far been a tumultuous
one. A recent EU report found that the negative impacts of the oil industry in sub-Saharan Africa were a
major concern, for the health and livelihoods of local communities. It also stressed the need for better
accountability, transparency and governance, and came hot on the heels of the United Nations findings highlighting the impact of oil spills in the Niger Delta.
The Niger Delta is said to be one of the most polluted sites in the world with oil spills over the last 50
years, having a devastating impact on human and wild life. A clean up is estimated to take 30 years at
a cost of around one billion dollars, according to the U.N. Meanwhile, Ian Gary of Oxfam International
says the oil transparency and governance situation in Ghana at least is stronger than in the case of its
neighbours, citing the fact that petroleum agreements are posted on the Ministry of Energy‗s website.
"There were months of debate with heavy input from the public and civil society to develop the Petroleum Revenue Management Act," he says. Ghana also recently inaugurated the Public Interest and
Accountability Committee, a civil society watchdog required by the new law. Despite this progress, Oxfam International says constant vigilance from civil society will be needed to ensure laws are upheld in
practice.
http://www.imf.org/external/pubs/cat/longres.aspx?sk=25362.0
Oil-Price Boom and Real Exchange Rate Appreciation: Is There Dutch Disease in the CEMAC?
Author/Editor: Treviño, Juan Pedro
Authorized for Distribution:
Summary: The paper employs a heuristic comparative approach suggested by Ismail (2009) to search
for evidence of Dutch disease in oil-rich countries of the Central African Economic and Monetary
Community (CEMAC). While these countries have benefitted from high international oil prices in recent
years, they have also experienced relatively large real exchange rate appreciations, raising concerns
regarding the presence of Dutch disease and casting doubts on their ability to achieve high growth
and employment in the long run. To isolate from any dynamics related to the exchange rate regime,
we focus on the 14 member countries that constitute the CFA franc zone. We separate them into net oil
importers and net oil exporters and look at economic growth, the real exchange rate, and the agricultural and external sectors. Based on traditional models, our findings are broadly consistent with the
presence of Dutch disease in the second group during the oil-price boom. Departing from these models
yields mixed results, suggesting the need to employ a case-by-case approach.
New players to generate 210MW geothermal power
The Olkaria power generation plant. Geothermal electricity may be the answer to Kenya‘s power problems usually caused by the unreliable hydro-generation system. Photo/FILE
Performances Veille
© 2011 Performances MC - www.performancesconsulting.com - Tous droits réservés
5
Three new investors have won licences to tap the vast geothermal resources that will secure the country‘s growing demand for electricity.
The three–Africa Geothermal International Limited, WalAm Geopower Inc and Marine Power Generation are to exploit a minimum capacity of 210 megawatts at Longonot, Suswa and Akiira Ranch sites
which have been confirmed by the Geothermal Development Corporation (GDC). Steam exploitation
has traditionally been around Olkaria, Menengai and Eburru areas.
―All the three companies are past the initial stages of surface exploration, having set the initial exploratory drilling sites.
Two of the companies have undertaken the Environmental and Social Impact Assessment studies while
the third has initiated the process,‖ said Energy Assistant minister Mahmoud Mohammed as the opening
of the geothermal conference in Nairobi.
Present geothermal prospects are at Olkaria , Menengai and Eburru but only about 202MW have so far
been developed in Olkaria. This consists of KenGen ( 150MW) at Olkaria I and II, Power IV (48MW) and
some four megawatt by Oserian Development Company, a flower firm for own use. The conference
seeks to mobilise private international finance and multilateral finance and restructuring to raise budgetary resources required for harnessing the untapped 7,000MW potential in the country.
Recently, the Overseas Private Investment Corporation (OPIC), the US Government‘s development
finance institution gave Kenya $310 million (about Sh31 billion) to increase the generating capacity of
the OrPower IV geothermal plant from 48 megawatts to 100 megawatts.
―Doubling the capacity of this geothermal plant is an important step forward for Kenya‘s economic
growth, as well as for the global shift to a lower carbon economy,‖ said OPIC President and CEO Elizabeth Littlefield in a statement.
Ormat Technologies designs, builds, owns and operates geothermal power plants in the United States,
Nicaragua, Kenya and Guatemala. As at February 2011, the company had installed generation capacity of 553 MW.
Energy policymakers are keen to attract investment in the country‘s extensive geothermal resources in
order to reduce reliance on hydroelectric power and provide clean energy.
―We have developed proposals for financing of the sector by the Energy ministry and the Treasury.
More funding is needed to open up the Bogoria and Silale areas,‖ said Mr Mahmoud at the opening of
a geothermal conference in Nairobi.
Funding hiccups have limited work to these areas with a total production of just 22 per cent of the total
power generated. The Government says it is considering financing under the Public Partnerships
Framework .
Public power generator KenGen is drilling at southern Rift parts of Olkaria said it is also considering options to fast rack exploitation of the resource in Olkaria.
―We are looking at options like Direct Foreign Investment, vendor financing, PPPs and IPPs as well as BOT
options,‖ said KenGen managing director Edward Njoroge.
The state owned Geothermal Development Company (GDC) has been concentrating the drilling at the
central Rift area of Menengai while efforts to open up other frontiers in especially North Rift before
handing them over to investors alongside KenGen.
Upfront/ drilling of wells – estimated at $8.5 million (about Sh850 million) accounts for 30 per cent of the
total exploration costs but funding hiccups has limited the work of GDC to the central Rift area of Menengai leaving out the other high potential sites in the North Rift of Bogoria and Silale areas. Drilling one
well lasts two months.
Participants at the conference are urging the Government must spend more to mitigate the risks,
through upfront investment.
[email protected]
Egypt: U.S.$110 Billion Investments to Secure Power Until 2027
Long- and short-term plans were hatched to establish several power stations to add 60,000 megawatt
to the national power grid and transformer stations with a capacity of 77,000 megavolt, said Minister of
Electricity Hassan Younis.
Performances Veille
© 2011 Performances MC - www.performancesconsulting.com - Tous droits réservés
6
"There will also be new extensions and lines up to 245,000 kilometers so the network's generation capacity may be up to 89,000 megawatt by 2027 with investments to the tune of $110 billion," said Younis in a
speech before the conference on boosting Egyptian-Chinese trade and economic cooperation, currently in session in Cairo.
He noted that the conference opened new vistas to strengthen cooperation in the domain of energy
policy in partnership with specialized sectors in both countries.
The minister praised the role played by the Chinese development bank, which takes part in financing
several power projects in Egypt
AFRICAN SUN PREPARES TO POWER EUROPE
Solar thermal power plants are indispensable to meet Europe‗s energy demands and to reduce greenhouse gases emissions substantially, according to a new study by a European scientific commission. The
report by the European Academies Science Advisory Council (EASAC) says solar thermal power plants
can play a central role in moving the European power grid to renewable energy sources by 2040. Such
solar units "are able to provide energy at any time, to compensate for fluctuations in the supply of renewable energies…and help stabilise the power grid," said Robert Pitz-Paal, director of the study published earlier this month, and co-director of the German Institute for Solar Research. These virtues make
"the values of the electricity generated go beyond just the kilowatt-hours they feed into the system,"
Pitz-Paal said
Solar units use mirrors to concentrate sunlight and convert it into thermal energy. This process achieves
temperatures of 400 to 1200 degrees Celsius, which can be used to generate power in the same way as
a conventional steam-operated power station. The technique has been in use since the 1980s, but experts say it only reached maturity during the last decade. Solar units are in operation on a significant
scale in western U.S. and in Spain. A giant plan to install solar units in the Middle East and North African
(MENA) region called the Desertec Industrial Initiative (DII) was announced in the summer of 2009. The
solar units under this would feed North African energy demands, and also deliver electricity to the European Union (EU). The plan was drawn up following studies by the Club of Rome, an independent development group, and the German Aerospace Centre (DLR), a state-owned research institute and part of
the EASAC. Earlier this month DII announced construction of a 500 megawatt (MW) solar unit in Morocco next year. DII was set up by ten large European companies, including the German electricity providers E.ON and RWE, the electronics giant Siemens, the insurance company Munich Re and Deutsche
Bank. Now, more than 50 companies have joined DII. DII chief executive Paul van Son says the solar
power plant in Morocco would be a "reference project" to show investors and policy makers that the
Desertec project can work as a major source of renewable electricity. Van Son said the plant in Morocco, to come up at a cost of 2 billion euros (2.8 billion dollars), should be in operation in 2015. The first
phase of the 12-square-kilometre Moroccan complex will be a 150 MW facility costing up to 600 million
euros. Other plants in Tunisia and Algeria would follow, he said. EASAC points out that the EU has established ambitious energy and climate change objectives. EU targets include a 20 percent reduction in
greenhouse gas emissions by 2020 (rising to 30 percent if international conditions are right) and to increase the share of renewable energy to 20 percent. In the longer term, the EU has committed itself to
substantially decarbonise energy supply, with a target to reduce the region‗s greenhouse gas emissions
by 80 to 95 percent compared to 1990 levels by 2050. The EASAC report points out that present cost of
generating electricity from solar power panels match the cost of generating power from offshore wind
farms. But that means, Pitz-Paal said, that renewable energy sources are two to three times costlier than
fossil fuel plants. According to the study, progressive introduction of solar power panels, backed by appropriate levels of research and development, will lower generating costs by 50 to 60 percent over the
next 10 to 15 years. "Given the strides currently being made in technology and the rising price trend for
fossil fuels, we believe that electricity from solar power panels will become competitive with fossil fuel
counterparts somewhere between 2020 and 2030," Pitz-Paal said. Furthermore, solar power panels‗ capacity to store electricity and deliver it on demand eliminates the need to have fossil fuel or nuclear
power stations on standby to satisfy the base load - the amount of power required to meet minimum
demands based on estimations of consumer requirements. Wind and solar farms are heavily dependent
on weather conditions. Because electricity grids are not able at present to store enough electricity, fluctuations in renewal energy makes standby, conventional power plants indispensable to meet the base
load demand. This handicap of renewable energy sources would disappear with new solar power panels and with new intelligent grids capable of storing electricity and delivering it on demand, the study
claims. The study also stresses that solar power panels can be of high local value in under-developed
regions, such as the MENA region. "In the medium-term, the expansion of transmission capacities can
Performances Veille
© 2011 Performances MC - www.performancesconsulting.com - Tous droits réservés
7
give rise to exports into Europe of an easily managed supply of solar power coupled with secure and
carbon dioxide-free power generation at its point of origin," Pitz-Paal said.
BELGIAN AGENCY
POTENTIAL
TO
EXPLORE
RWANDA‘S
GEOTHERMAL-POWER
The Belgian Development Agency plans to spend 55 million euros ($74 million) over three years to explore the potential of geothermal energy in Rwanda, said Erik Van Malderen, co-manager of energy.
The Brussels-based agency hopes to attract investors to the East African country by conducting drilling
to prove that about 300 megawatts of energy can be extracted from Rwanda‗s part of the East African
Rift, a geothermal hot-spot that spans 11 African countries. ―They are a little bit reluctant to invest until it
has been proven that there is a resource,‖ Van Malderen said in an interview yesterday in Kigali. ―But
there is some interest‖ from companies, he said.
Rwanda‗s economy, still recovering from the 1994 genocide that left about 1 million people dead,
doubled in size in the nine years to 2010, according to the World Bank. The government hopes energy
projects will cut the price of electricity by 50 percent and reduce Rwanda‗s dependence on oil imports.
―If we don‗t invest in renewable energy, we will just see prices going up,‖ Van Malderen said.
Rwanda wants to generate 1,000 megawatts by 2017, up from 100 megawatts currently, which serves 6
percent of the population, according to the infrastructure ministry. Rwanda, Tanzania and Burundi are
building a $360 million hydropower plant that could generate 90 megawatts, Van Malderen said.
The Rusumo Falls project may generate as much as 30 megawatts for Rwanda, with construction scheduled to begin in early 2012, he said. The African Development Bank is expected to fund 40 percent of
the project, with bilateral organizations funding 15 percent. The governments are seeking financing for
the remaining 55 percent.
Van Malderen said Rwanda‗s 1,000-megawatt goal is unrealistic and may be less than what it needs.
With developments in geothermal energy, hydroelectricity, methane gas and Rwanda‗s natural supply
of peat, the country may be able to generate 300 megawatts to 600 megawatts in the same time period, he said. (Bloomberg)
DESERTEC RENEWABLE ENERGY PROJECT BEGINS IN MOROCCO, EGYPT
NEXT?
Morocco is set to be the starting location for a 400 billion euro renewable energy ―Desertec‖ project.
By 2050, the project is intended to satisfy 100 percent of the Middle East and North Africa (MENA) region‗s energy needs and as well as 15 percent of the EU‗s. The Desertec Industrial Initiative (Dii) is supposed to facilitate a long-term transition to renewable energy sources by establishing forward-thinking
relationships between European energy market investors (such as Siemens and DeutscheBank), renewable energy technology innovators (particularly solar power), and policymakers from the MENA region.
As the hot and windy region provides the ideal environment for renewable energy farms, establishing
EUMENA relationships seems essential to creating substantial returns on investments, ones which will
eventually allow for the mass exportation of renewable energy over the next 40 years.
According to Desertec CEO Paul van Son, ―all systems are go‖ as agreements have just been reached
between Dii and the Moroccan Agency for Solar Energy (MASEN) to begin construction of a 500MW solar farm next year. There is also potential for a 2000MW farm by 2020, which would Morocco the first
―reference point‖ for the overall vision.
Morocco‗s transmission networks with Spain, which were established long ago, will allow energy to be
exported to the EU. ―The [Morocco] reference point is now a key priority in establishing the long term vision, as its success will encourage other MENA region policymakers and investors to follow suit,‖ states
van Son.
The Dii concept has received increased interest in recent months due to the Arab Spring and the political and economic uncertainty that came along with it. ―As democratic processes attempt to emerge,
local populations and governments can benefit greatly from foreign investments into local renewable
energy initiatives, making the turbulent economic transition a lot smoother,‖ states van Son. ―Not only
will it ease energy production concerns, leading to commodity exports, but locally, it will create jobs
and encourage EUMENA knowledge transfer on a variety of platforms, including politics.‖
Performances Veille
© 2011 Performances MC - www.performancesconsulting.com - Tous droits réservés
8
Using the success of the Morocco-Spain initiative as a spring board, Dii plans to develop additional
projects in Tunisia, Algeria and Egypt, where discussions and framework studies have already begun.
―We have had discussions with most political authorities throughout the MENA region, and there is already much interest in the idea that will hopefully materialize into further projects as the success of reference projects becomes more evident,‖ adds van Son.
Since Egypt connects the North African Sahara with the Middle East region and the EU, that country‗s
cooperation with Dii‗s vision will be crucial to establishing a self-sustained market phase.
According to Egypt‗s Minister of Electricity and Water, Hassan Younes, there are already intentions to
connect the Kuraymat 150MW ―hybrid‖ gas and solar power plant, 100km south of Cairo, with the future EUMENA region energy networks. There are also plans to establish a 1000MW wind farm in the Gulf
of Suez by 2016.
When asked what practical, short term incentives there are for developing countries under political
turmoil like Egypt to engage in such a project, Angelika Niebler, a member of the European Parliament,
told Al-Masry Al-Youm: ―The EU offers expertise in developing political and economic platforms; collaboration will lead to relationship strengthening, which will encourage ample opportunities for political
and financial support.‖
Technically, various renewable energy technologies are currently available, particularly Concentrated
Solar Power (CSP), which can harness hot desert heat by curved mirrors in order to heat liquids to power
steam turbines, as opposed to the weaker solar power cells that are generally used throughout the EU.
The goal is to eventually use a combination of such technologies throughout the entire EUMENA region
in order to enjoy maximum efficiency.
According to Van Son, as project development picks up in MENA due to projects such as the one in
Morocco, renewable energy technology development is expected to pick up in the EU as well, thereby
creating increased market competition, lower prices and monetary savings.
MAROC – Énergie solaire : La Banque Mondiale prête U.S. $297 millions
Agence France Presse, 17 novembre 2011
La Banque mondiale a annoncé jeudi avoir approuvé un total de 297 millions de dollars de prêts au
Maroc pour aider à financer la construction d'un complexe de production d'électricité solaire à Ouarzazate, dans le Sud du pays.
Le Maroc avait annoncé en 2009 cet ambitieux projet, prévoyant un investissement de 9 milliards de
dollars pour une capacité de 2.000 mégawatts en 2020. Le chantier doit démarrer en 2012.
La première centrale qui doit être construite, d'une capacité de 500 mégawatts, sera "parmi les plus
grandes du monde", a rappelé la Banque mondiale.
Le président de l'institution d'aide au développement, Robert Zoellick, s'est félicité dans un communiqué de participer à un projet qui "démontre l'engagement du Maroc en faveur d'une croissance à
faibles émissions de carbone et pourrait démontrer le potentiel énorme de l'énergie solaire au ProcheOrient et en Afrique du Nord".
"Ce projet solaire pourrait faire avancer le potentiel de cette technologie, créer de nombreux emplois
dans la région, aider l'Union européenne à atteindre ses objectifs de réduction des émissions de CO2,
et approfondir l'intégration économique et énergétique autour de la Méditerranée. Il y a de nombreux
gagnants", a estimé M. Zoellick.
De nombreux groupes européens sont associés au projet, avec à l'origine des entreprises allemandes,
dont le réassureur Munich Re, les groupes d'énergie EON et RWE ou encore Deutsche Bank, rejoints au
fur et à mesure par d'autres partenaires, dont les Italiens Enel et Terna, le Français Saint-Gobain et l'Espagnol Red Electrica.
L'Agence française de développement a annoncé en juillet une participation sous forme d'un prêt de
100 millions d'euros et d'une subvention de 300.000 euros.
Performances Veille
© 2011 Performances MC - www.performancesconsulting.com - Tous droits réservés
9
AFRIQUE - Le plus grand projet hydroélectrique n'éclairera pas des africains
Inter Press Service, 17 Novembre 2011
Le Cap — L'Afrique du Sud et la République démocratique du Congo ont signé un accord pour développer un important projet d'énergie hydroélectrique, qui devrait fournir de l'électricité à plus de la moitié des 900 millions d'habitants sur le continent.
Mais des analystes économiques indiquent que les investisseurs étrangers empêcheront le réseau de
profiter au grand public.
Ensemble avec son homologue congolais, le président Joseph Kabila, Jacob Zuma, le président sudafricain, a assisté le 12 novembre à la signature d'un accord visant à construire le barrage de Grand
Inga. Ce barrage sera construit à 225 kilomètres au sud-ouest de Kinshasa, la capitale de la République
démocratique du Congo (RDC), sur l'une des plus grandes chutes d'eau au monde, les chutes d'Inga,
où tombe le fleuve Congo à près d'une centaine de mètres et coule à la vitesse énorme de 43 mètres
cubes par seconde.
Ce projet hydroélectrique de Grand Inga aura une capacité de 40.000 mégawatts (MW) - soit plus du
double de l'énergie générée par le barrage des Trois-Gorges en Chine, le barrage hydroélectrique le
plus grand au monde, et plus d'un tiers de l'électricité totale produite actuellement en Afrique.
"Il permettra d'améliorer l'accès à une énergie propre et efficace à travers le continent et contribuera
de manière significative à une faible économie en carbone et au développement économique", a
précisé Zuma à Lubumbashi, la deuxième plus grande ville en RDC, où la signature a eu lieu. Zuma a
qualifié l'événement "d'un jour pour prouver le droit des Afro-optimistes".
Le Grand Inga sera le projet hydroélectrique le plus grand au monde et fera partie d'une plus grande
vision de développer un réseau électrique à travers l'Afrique, qui va encourager le développement
économique industriel du continent. Jusqu'à présent, la capacité des chutes d'Inga est en grande partie inutilisée, avec les deux barrages hydroélectriques existants, Inga I et Inga II, produisant seulement
1.775 MW.
Les raisons de cette sous-utilisation de la puissance de cette cascade étaient en grande partie l'argent:
La construction du Grand Inga - dont l'achèvement est prévu pour 2025 - vient avec une étiquette de
prix énorme de 80 milliards de dollars. Le raccordement d'Inga à un réseau électrique à l'échelle continentale coûtera au moins un supplément de 10 milliards de dollars. Ce ne sont pas des sommes que
l'Afrique du Sud et la RDC sont en mesure de réunir seuls.
Mais l'aide n'est pas loin: les principaux financiers de développement de la planète - Banque mondiale,
Banque africaine de développement (BAD), Banque européenne d'investissement ainsi qu'un certain
nombre d'entreprises énergétiques privées et étrangères - sont tous enthousiastes de contribuer avec
des sommes importantes pour le projet Inga. En retour, ils espèrent gagner de vastes avantages économiques de ce mégaprojet - et sont susceptibles de détourner l'attention des besoins de développement de la majorité pauvre d'Afrique.
"Les investisseurs étrangers contribuent à la construction du barrage afin d'obtenir leur part de grandes
quantités d'énergie bon marché à l'achèvement du projet", a indiqué Charlotte Johnson, une chercheuse à 'Institute for Democracy in Africa' (Institut pour la démocratie en Afrique), qui est basé en
Afrique du Sud. "Cela forcera la main de l'État à conclure des accords concernant la destination et l'utilisation finales de l'énergie produite".
Malgré le battage médiatique axé sur le développement qui entoure le projet, le gouvernement congolais et les investisseurs n'ont pas fait de plans pour ouvrir le réseau à un usage public, a précisé Johnson. Il est plutôt présenté comme un produit commercial. Et les investisseurs étrangers seront toujours en
mesure de payer plus, retirant instantanément les pauvres de la concurrence des consommateurs.
"Les réseaux électriques locaux ne sont pas inclus dans le budget. Les communautés africaines vivant
dans l'obscurité ne sont pas les bénéficiaires prévus du Grand Inga, et les 500 millions de personnes à
qui on a promis l'électricité resteront dans le noir", a-t-elle ajouté.
Pour l'instant, le projet porte seulement sur la construction de lignes de transmission de longue distance
jusqu'aux zones d'exploitation minière et industrielle d'Afrique, ainsi qu'aux centres urbains en Afrique du
Sud, en Égypte et même en Europe.
Selon la BAD, un consortium franco-canadien est en train de mener une étude de 15 millions de dollars
pour évaluer le potentiel de développement du site en plusieurs étapes.
Performances Veille
© 2011 Performances MC - www.performancesconsulting.com - Tous droits réservés
10
"C'est un investissement important, et il ne sera pas possible de mobiliser les ressources en une seule fois.
La décision finale sera bien entendu prise par le gouvernement de la RDC", a expliqué Hela Cheikhrouhou, le directeur de l'énergie, de l'environnement et de la lutte contre les changements climatiques à
la BAD, lors de la réunion annuelle de cette banque de développement en octobre.
Selon la BAD, l'hydroélectricité représente 45 pour cent du potentiel de production énergétique en
Afrique subsaharienne, mais seulement quatre pour cent est actuellement exploité. En conséquence,
seule une personne sur cinq a accès à l'électricité dans la région.
"Pour réaliser l'accès à l'énergie pour tous, l'Afrique doit maximiser les options d'énergie propre, mettre
l'accent sur l'efficacité énergétique et travailler avec les pays développés et les institutions de développement pour obtenir rapidement et efficacement une part plus importante du financement à la
lutte contre les changements climatiques", a-t-elle ajouté.
Avec le soutien des principales banques de développement du monde, la RDC et l'Afrique du Sud
avancent dans leurs plans de construire le Grand Inga. Après la signature de l'accord, Zuma et Kabila
ont ordonné le début des négociations en vue d'un traité au cours des six prochains mois, qui mettra en
œuvre l'accord en détaillant les délais et les étapes d'exécution de la construction du barrage.
Une fois achevé, l'électricité produite sera gérée par les sociétés d'État des deux pays, 'Eskom' d'Afrique
du Sud et la Société nationale d'électricité de la RDC. De là, elle sera vendue aux plus offrants. Les
pauvres d'Afrique qui ne sont toujours pas connectés ne seront certainement pas parmi ceux-là.
Kristin Palitza
BURKINA FASO – Interconnexion électrique : la facette importante d'un
partenariat solide
Sidwaya Quotidien, 17 Novembre 2011
L'interconnexion électrique entre la Côte d'Ivoire et le Burkina est officiellement entrée en service en
avril 2001 avec Bobo-Dioulasso comme première ville bénéficiaire. Pour pallier le déficit d'électricité
que connaît Ouagadougou, la capitale burkinabè s'est connectée au réseau depuis le 31 décembre
2009, renforçant ainsi la coopération entre deux voisins unis par l'histoire.
« Dans le contrat initial entre la SONABEL et la Compagnie ivoirienne d'électricité (CIE), la Côte d'Ivoire
s'est engagée à nous fournir 400 GWH/an sur la base de 8000 h de la disponibilité de la ligne. Ce qui
donne une puissance garantie de 50 MW ».
Ce sont sur ces données, selon le directeur de la production et du transport de la SONABEL, Venance
Bouda, qu'Ivoiriens et Burkinabè se sont accordés, avant la mise en œuvre de l'interconnexion électrique entre le Burkina Faso et la Côte d'Ivoire.
Le coût total du projet, plus de 49 milliards de FCFA. Ainsi, depuis 2001, le « Pays des hommes intègres »
importe de l'électricité au bord de la lagune Ebrié. Bobo-Dioulasso a été la première bénéficiaire de
cette importation de « jus ».
La capitale politique Ouagadougou, de plus en plus confrontée à une insuffisance de l'offre d'électricité, va bénéficier, en décembre 2009, de la précieuse énergie de la Côte d'Ivoire, via la capitale économique burkinabè. Dès lors, c'est une communication permanente d'informations entre les responsables des compagnies d'électricité des deux pays qui est de mise.
« Au début de chaque année, la partie ivoirienne nous demande de leur soumettre nos besoins d'importation », a expliqué le directeur de la production et du transport de la SONABEL, Venance Bouda.
Selon lui, pour cette année 2011, le Burkina Faso a sollicité 528 GWH.
Mais, la crise postélectorale qu'a connue la Côte d'Ivoire en 2011, n'a pas facilité l'importation de l'électricité vers le Burkina Faso, surtout entre février et avril. Les habitants de Ouagadougou se rappellent
encore les longues périodes de délestage à cette période.
« La partie ivoirienne n'a pas pu honorer ses engagements les trois derniers mois de la crise. Mais elle
nous a du reste, écrit pour nous fournir des explications », a indiqué Venance Bouda, qui précise que
tout s'est déroulé normalement par la suite, jusqu'à nos jours.
A preuve, les chiffres de la SONABEL montrent qu'à la date du 14 novembre 2011, la Compagnie ivoirienne d'électricité a fourni au Burkina Faso, 405 GWH d'énergie.
Dialogue constant
Performances Veille
© 2011 Performances MC - www.performancesconsulting.com - Tous droits réservés
11
En référence au contrat de départ (400 GWH), le pays d'Alassane Ouattara respecte largement ses
engagements, en cette année 2011. « Mais par rapport à nos besoins que nous avons exprimés en début d'année, il y a un léger déficit de 16%. D'ici à la fin de l'année, même si le déficit n'est pas résorbé,
nous pourrons, de façon globale, améliorer les importations », a déclaré Venance Bouda.
En somme, le directeur de la production et du transport de la SONABEL, estime qu'Ivoiriens et Burkinabè
ont toujours collaboré dans la transparence depuis l'effectivité de l'interconnexion entre les deux pays.
« La partie ivoirienne a toujours été compréhensive, lorsque nous lui exposons nos besoins. S'ils (les Ivoiriens) sont en difficulté, ils nous le font savoir.
Au début de chaque semaine, la CIE nous envoie un programme et la SONABEL prend des dispositions,
en cas de déficit d'importation », a-t-il ajouté. Ainsi, fonctionne donc l'interconnexion entre la Côte
d'Ivoire et le Burkina Faso. Grâce à elle, la liaison électrique Bobo-Dioulasso-Ouagadougou a facilité
l'électrification de cinq localités, le long du tronçon.
En outre, le directeur de la production et du transport de la SONABEL estime que l'importation d'électricité des pays qui en disposent assez, est moins onéreuse et en même temps, comme dans le cas entre
la Côte d'Ivoire et le Burkina Faso, renforce les relations entre les nations.
« Lorsque vous êtes dans un grand réseau, il y a une grande stabilité. Car en cas de défaillance, il y a
un réseau qui peut isoler les parties en défaut de façon systématique, afin de laisser le reste fonctionner
», a résumé Venance Bouda sur l'importance d'une multiplication des interconnexions avec les pays de
la sous-région.
Sié Simplice Hien
SÉNÉGAL – Un environnement propice aux énergies renouvelables
Agence de Presse Sénégalaise, 18 Novembre 2011
Dakar — Le Sénégal a un environnement propice à la promotion des énergies renouvelables, selon Ismaïla Lô, point focal, pour le pays, de l'Agence internationale des énergies renouvelables (IRENA, selon
le sigle anglais).
M. Lô estime que les énergies renouvelables sont une solution à la crise énergétique dont de nombreux
pays, y compris le Sénégal, sont en train de subir les contrecoups.
"Le Sénégal n'est pas producteur de pétrole et à chaque fois qu'il y a une crise sur le marché international, les répercussions se font ressentir", a rappelé Ismaïla Lô, lors d'un atelier de restitution des résultats
d'une mission d'évaluation de l'IRENA.
Des techniciens de cette organisation séjournent au Sénégal, depuis une semaine, pour évaluer les travaux conduits par le gouvernement pour le déploiement des énergies renouvelables.
"Nous estimons, depuis 2008, qu'il faut penser à nous orienter vers une diversification des sources de
production d'électricité", a dit M. Lô en marge de l'atelier.
L'IRENA cherche "les énergies renouvelables dont le potentiel est avéré".
"Tout le monde sait que nous avons du soleil pendant toute l'année. Nous avons du vent aussi sur toute
la côte de Dakar à Saint-Louis, ce qui pourra développer des capacités" de production d'énergies renouvelables, a souligné le technicien.
Ces énergies ont l'avantage d'être constituées de plusieurs filières, a-t-il dit, citant "l'énergie solaire" et
"l'énergie éolienne".
Le Sénégal est membre de l'IRENA, créée en janvier 2009. Selon son site Internet, cette organisation
compte 84 États membres, plus l'Union européenne (UE), qui en ont ratifié le statut.
"En 2009, il y a eu quelque 149 États signataires et le Sénégal en faisait partie", a fait savoir M. Lô.
"Nous sommes le seul pays aujourd'hui, dans la sous-région, à disposer d'un ministère" en charge des
énergies renouvelables, a-t-il dit, expliquant que dans d'autres pays ouest-africains, ces énergies sont
associées au secteur énergétique classique, ce qui fait que leur politique dans ce domaine n'est pas
"visible".
"[...] Le gouvernement sénégalais est le premier à ratifier le statut de l'IRENA. [...] Notre pays a mis en
place des lois d'orientation sur les énergies renouvelables et les biocarburants", a-t-il rappelé.
Performances Veille
© 2011 Performances MC - www.performancesconsulting.com - Tous droits réservés
12
Pour "parfaire" son engagement dans la promotion des énergies renouvelables, le Sénégal a élaboré
des décrets d'application, qui encadrent sa politique dans ce domaine, selon le technicien.
AFRIQUE – Le soleil africain pour électrifier l'Europe
Inter Press Service, 19 Novembre 2011
Berlin — Des centrales thermiques solaires sont indispensables pour répondre aux demandes énergétiques de l'Europe et pour réduire considérablement les émissions de gaz à effet de serre, selon une
nouvelle étude menée par une commission scientifique européenne.
Le rapport publié par l'European Academies Science Advisory Council' (Conseil consultatif européen
des académies des sciences - EASAC) indique que les centrales thermiques solaires peuvent jouer un
rôle important dans le passage du réseau électrique européen vers des sources d'énergie renouvelable
d'ici à 2040.
De telles unités solaires "sont capables de fournir de l'énergie à tout moment, pour compenser les fluctuations dans l'approvisionnement en énergies renouvelables... et aider à stabiliser le réseau électrique",
a déclaré à IPS, Robert Pitz-Paal, le directeur de l'étude publiée au début du mois, et co-directeur du
'German Institute for Solar Research' (Institut allemand pour la recherche en énergie solaire).
Ces vertus font que "la valeur de l'électricité produite dépasse juste les kilowattheures qu'elles amènent
dans le système", a précisé Pitz-Paal.
Les unités solaires utilisent des miroirs pour concentrer la lumière solaire et la convertir en énergie thermique. Ce processus atteint des températures allant de 400 à 1200 degrés Celsius, ce qui peut être utilisé pour produire de l'énergie de la même manière qu'une centrale à vapeur conventionnelle.
Cette technique est en utilisation depuis les années 1980, mais les experts disent qu'elle n'a atteint la
maturité qu'au cours de la dernière décennie. Les unités solaires sont utilisées à une grande échelle
dans l'ouest des États-Unis et en Espagne.
Un grand projet visant à installer des unités solaires dans les régions du Moyen-Orient et d'Afrique du
nord (MENA), appelé 'Desertec Industrial Initiative' (DII), a été annoncé à l'été 2009. Les unités solaires
dans ce projet répondraient aux demandes en énergie d'Afrique du nord, et fourniraient également de
l'électricité à l'Union européenne (UE).
Le projet a été élaboré suite à des études menées par le Club de Rome, un groupe de développement
indépendant, et le Centre aérospatial allemand (DLR), un institut de recherche d'État et une partie de
l'EASAC.
Au début de ce mois, le DII a annoncé la construction d'une unité solaire de 500 mégawatts (MW) au
Maroc l'année prochaine. Le DII a été mis en place par dix grandes entreprises européennes, y compris
les sociétés d'électricité allemandes 'E.ON' et 'RWE', le géant de l'électronique 'Siemens', la compagnie
d'assurance 'Munich Re' et 'Deutsche Bank'. Aujourd'hui, plus de 50 entreprises ont adhéré au DII.
Le directeur du DII, Paul van Son, affirme que la centrale solaire au Maroc serait un "projet de référence" pour montrer aux investisseurs et aux décideurs que le projet 'Desertec' peut fonctionner comme
une importante source d'électricité renouvelable.
Van Son a déclaré que la centrale au Maroc, d'un coût de 2 milliards d'euros (2,8 milliards de dollars),
devrait être opérationnelle en 2015.
La première phase de construction de ce complexe marocain de 12 kilomètres carrés sera une installation de 150 MW, coûtant jusqu'à 600 millions d'euros. D'autres centrales en Tunisie et en Algérie suivraient, a-t-il indiqué.
L'EASAC souligne que l'UE a défini d'ambitieux objectifs énergétiques et de lutte contre les changements climatiques. Les objectifs de l'UE comprennent une réduction de 20 pour cent des émissions de
gaz à effet de serre d'ici à 2020 (atteignant 30 pour cent si les conditions internationales sont bonnes) et
l'augmentation de la part de l'énergie renouvelable à 20 pour cent.
A long terme, l'UE s'est engagée de façon substantielle à décarboniser l'approvisionnement en énergie,
avec un objectif de réduire d'ici à 2050 les émissions de gaz à effet de serre de la région de 80 à 95
pour cent par rapport aux niveaux de 1990.
Le rapport de l'EASAC indique que les coûts actuels de production d'électricité à partir de panneaux
solaires correspondent au coût de production d'électricité à partir des fermes éoliennes offshore. Mais
Performances Veille
© 2011 Performances MC - www.performancesconsulting.com - Tous droits réservés
13
cela signifie, a observé Pitz-Paal, que les sources d'énergie renouvelable sont deux à trois fois plus coûteuses que les centrales à combustibles fossiles.
Selon l'étude, l'introduction progressive de panneaux solaires, soutenue par des niveaux appropriés de
recherche et de développement, fera baisser les coûts de production de l'électricité de 50 à 60 pour
cent au cours des 10 à 15 prochaines années.
"Étant donné les progrès actuellement réalisés en matière de technologie et la tendance haussière des
prix des combustibles fossiles, nous croyons que l'électricité à partir de panneaux solaires deviendra
compétitive avec des équivalents de combustibles fossiles entre 2020 et 2030", a déclaré Pitz-Paal.
Par ailleurs, la capacité des panneaux solaires à stocker l'électricité et à la fournir à la demande élimine
le besoin d'avoir de combustibles fossiles ou des centrales nucléaires en réserve pour satisfaire la
charge de base - la quantité d'énergie nécessaire pour répondre aux demandes minimales sur la base
des estimations des besoins des consommateurs.
Les fermes éoliennes et solaires sont fortement tributaires des conditions météorologiques. Parce que les
réseaux électriques ne sont pas présentement en mesure de stocker suffisamment d'électricité, les fluctuations dans l'énergie renouvelable rendent les centrales électriques conventionnelles en réserve indispensables pour répondre à la demande de la charge de base.
Ce handicap de sources d'énergie renouvelable disparaîtrait avec de nouveaux panneaux solaires et
de nouveaux réseaux intelligents capables de stocker l'électricité et de la fournir à la demande, indique l'étude.
Julio Godoy
SÉNÉGAL – 'Toutes les couches sociales' sollicitées pour la résolution de la
crise énergétique
Agence de Presse Sénégalaise, 18 Novembre 2011
Saint-Louis — La résolution de la crise énergétique au Sénégal nécessite l'implication de "toutes les
couches sociales" du pays, a dit vendredi à Saint-Louis (nord) le directeur du service de la communication, au ministère de l'Énergie, Madior Sylla.
"Le règlement de cette crise doit impliquer la participation de tous. Et c'est ce qu'a compris le ministre
d'État Karim Wade, qui a mis en place un comité représentatif de toutes les couches sociales", a dit M.
Sylla en marge de la signature d'une convention liant le ministère de l'Énergie à l'Organisation régionale
de coordination des activités de vacances (ORCAV) de Saint-Louis.
"En signant avec nous [cette convention], dans le cadre du plan Takkal, vous avez pris le risque de vous
voir accusés d'avoir pris parti avec nous, parce qu'il s'agit de Karim Wade. Et, ensuite le risque de voir
cette opération (le plan Takkal) échouer", a encore dit Madior Sylla.
"Le premier défi à relever, c'était celui de faire revenir les bailleurs de fonds dans le secteur de l'énergie", a-t-il rappelé, parlant encore de ce plan de redressement de la Société nationale d'électricité
(SENELEC) baptisé plan Takkal.
Plusieurs partenaires financiers de l'État du Sénégal ont participé au financement de ce plan.
"La période" des nombreuses coupures d'électricité "est aujourd'hui franchie", selon M. Sylla, réaffirmant
le souhait du ministère de l'Énergie d"'exporter de l'électricité" vers d'autres pays, à l'avenir.
"Cela est dans le domaine du possible, avec le projet d'installation d'une centrale à charbon et l'investissement de sociétés asiatiques dans ce secteur", a-t-il dit.
Le président de l'ORCAV de Saint-Louis, Mar Fall Diagne, a salué l'élaboration et la mise en œuvre du
plan Takkal. Il a pris l'engagement de soutenir la campagne de vulgarisation des lampes à basse consommation (LBC) déroulée par le ministère de l'Énergie.
Mahéte Djité, vice-président de l'ORCAV de Saint-Louis, a dit que ce plan de redressement de la
SENELEC "était l'occasion rêvée" pour sa structure, qui a l'ambition de "mener des activités socioéconomiques [pour] ne pas se limiter exclusivement" au sport.
Performances Veille
© 2011 Performances MC - www.performancesconsulting.com - Tous droits réservés
14
SÉNÉGAL – Le gouvernement veut faciliter l'accès aux énergies renouvelables
Agence de Presse Sénégalaise, 18 Novembre 2011
Dakar — Les lois sur les énergies renouvelables et les biocarburants, adoptées par le gouvernement,
permettront un accès facile des ménages à ce type d'énergie, a dit vendredi le ministre Aminata Lô
Dieng, qui assure l'intérim de son collègue du département des Énergies renouvelables
"Ce sont des lois extrêmement importantes et révolutionnaires qui permettront aux ménages d'accéder
à ces énergies à des coûts moindres", a indiqué Mme Dieng lors d'un atelier de restitution des résultats
d'une mission d'évaluation de l'Agence internationale des énergies renouvelables (IRENA, selon le sigle
anglais).
Cette mission séjourne au Sénégal depuis une semaine pour évaluer l'état de préparation du pays pour
le déploiement des énergies renouvelables. L'évaluation a porté sur les éléments du développement
durable, notamment économique, social et environnemental.
"Les décrets d'application de ces lois ont été élaborés. Il ne reste que leur adoption", a annoncé le ministre.
"Nous avons un type d'énergie qui dépend essentiellement du pétrole. Depuis une dizaine d'années,
l'État du Sénégal a décidé d'explorer d'autres pistes d'énergie. C'est dans ce cadre que nous avons initié et fait voter la loi sur les biocarburants et les énergies renouvelables", a-t-elle rappelé.
Aminata Lô Dieng a aussi salué le dynamisme du Sénégal au sein de l'IRENA, ce qui, selon elle, explique
le choix porté sur Dakar pour assurer la présidence de la deuxième assemblée générale de l'institution,
qui se tiendra à Abu Dhabi (Émirats Arabes Unis) en janvier 2012.
"Nous sommes sur la bonne voie en ce qui concerne les énergies renouvelables. Nous avons un département ministériel extrêmement dynamique", a souligné Mme Dieng, rappelant que l'atelier d'évaluation s'inscrit dans la mise en œuvre d'un des projets clé du programme de travail 2011-2012 de l'IRENA.
"Par ce projet entamé en août 2011, l'IRENA cherche à apporter son concours à ses États membres
dans l'évaluation à l'échelle nationale, de leur niveau de préparation et des meilleures conditions de
déploiement des énergies renouvelables", a-t-elle expliqué.
Le Sénégal et le Mozambique ont été choisis comme pays-pilotes pour le démarrage du projet, a indiqué le ministre sénégalais.
Dans cette perspective, "nous serons obligés de changer de cap d'ici 2015-2020 en ce qui concerne la
politique énergétique, afin de permettre aux ménages d'accéder plus facilement à l'énergie avec des
coûts moindres", a dit Aminata Lô Dieng.
Le Sénégal est membre de l'IRENA, créée en janvier 2009. Selon son site Internet, cette organisation
compte 84 États membres, plus l'Union européenne (UE), qui en ont ratifié le statut.
CONGO-KINSHASA – KFW finance les travaux de réhabilitation du barrage hydroélectrique de Ruzizi
Le Potentiel, 19 Novembre 2011
La remise en état de ce parc électrique dans le Sud-Kivu est financée par la Coopération allemande KFW- la hauteur de 6 millions d'euros dans l'optique d'améliorer la qualité de la fourniture électrique au
Sud-Kivu jusqu'au Nord-Kivu en passant par le Rwanda.
La desserte en énergie électrique pourrait bientôt être améliorée dans les provinces de l'Est. En effet, un
protocole d'accord pour le financement des travaux de réhabilitation du barrage hydroélectrique de
Ruzizi au Sud-Kivu a été signé, le jeudi 17 novembre, entre le gouvernement de la RDC représenté par le
ministre des Finances Matata Ponyo et celui de la Coopération financière allemande (KFW), Oliver
Jünger.
L'on apprend que le financement est à la hauteur de 6 millions d'euros. Ce parc électrique important
alimente les trois provinces du Nord-Kivu, Sud-Kivu, en passant par le Rwanda. Mais depuis plusieurs années, la qualité de la fourniture en courant électrique de cette partie du pays s'est détériorée comme
dans d'autres coins de la République d'ailleurs. La réhabilitation du barrage de Ruzizi va donc permettre
de rehausser la capacité de la desserte au bénéfice de la population de l'Est.
Performances Veille
© 2011 Performances MC - www.performancesconsulting.com - Tous droits réservés
15
Et à Kinshasa, la Société nationale d'électricité (SNEL) vient d'acquérir 35 nouveaux transformateurs et
un lot de 250 km de câbles électriques en vue d'assainir et d'améliorer la desserte en courant électrique
dans la capitale. Présentés à la presse le mercredi 16 novembre, ces matériels, acquis sur fonds propres
de l'opérateur national en électricité, sont estimés à un million de dollars américains.
En provenance de Serbie, 22 transformateurs sur la totalité du lot ont une puissance de 22 400 volts et
les 13 restants valent 6 400 volts, a-t-on précisé. Leur implantation dans les différentes cabines électriques de la capitale s'effectuera sur base d'un programme de répartition en cours de finalisation.
Commandés au Liban et au Sénégal, les 250 km de câbles vont permettre de réhabiliter et améliorer le
réseau électrique des cinq directions régionales de la SNEL/Kinshasa.
Martin Enyimo
SÉNÉGAL –Vers la généralisation des LBC avec l'installation de 3,5 millions
d'unités
Agence de Presse Sénégalaise, 23 Novembre 2011
Diourbel — Quelques 3,5 millions de nouvelles ampoules devront être installées par la SENELEC sur
l'étendue du pays, dans le cadre de la généralisation du projet des Lampes à basse consommation
(LBC) dont la phase pilote se déroule dans la banlieue de Dakar, soit 500.000 unités.
Dans le cadre d'un processus de communication et sensibilisation pour l'appropriation des LBC par les
populations, Barthélémy Sène de la direction de la communication de la SENELEC a défendu mardi à
Diourbel la pertinence du projet en termes de gains pour le consommateur, pour la société publique
d'électricité et pour le pays.
Il tenait un point de presse en compagnie du point focal de la direction de la communication à
l'agence de Diourbel, Ameth Aïdara.
Selon lui, la généralisation du projet va générer 68,9 mégawatts de gain de production pour la
SENELEC, soit l'équivalent d'une centrale électrique.
Le projet qui a été lancé en février 2009 par le président de la République consiste à remplacer cinq
lampes au niveau de chaque foyer sénégalais. Il rentre dans le cadre global d'une stratégie de maîtrise
de la demande en électricité au Sénégal qui couvre une cinquantaine de projets.
Le projet est né dans un contexte marqué par une situation électrique précaire avec une forte demande, un parc vieillissant et dominé par le thermique ainsi que des retards en investissements.
Le 12 novembre dernier, le ministre d'État Karim Wade, en charge de l'Énergie révélait que la mise en
œuvre depuis juillet dernier, du Plan Takkal pour la relance du secteur de l'électricité, a permis de réaliser sur six mois, une économie de 25 milliards de FCFA sur la facture énergétique du Sénégal.
COTE D'IVOIRE – Le gouvernement ivoirien va investir massivement dans le
secteur de la production énergétique
AllAfrica.com, 23 Novembre 2011
Le ministre de l'Industrie Dosso Moussa a indiqué ce 22 Novembre à Abidjan-Plateau que le gouvernement ivoirien va investir massivement dans la production énergétique. C'était à l'occasion de la cérémonie de lancement de la 22è journée de l'industrialisation de l'Afrique.
Selon le ministre Dosso Moussa « les efforts du gouvernement seront également orientés vers un accroissement substantiel des investissements dans le secteur de l'énergie, en vue d'une plus forte production
énergétique pour soutenir la production industrielle».
Il a aussi expliqué que des mesures institutionnelles et structurelles sont prises pour améliorer la relance
industrielle de la Côte d'Ivoire.
Instituée en 1989 par le Conseil de sécurité de l'Organisation des Nations Unies (Onu), la journée de l'industrialisation de l'Afrique est destinée à mobiliser davantage l'engagement de la communauté internationale dans les efforts d'industrialisation en faveur de l'Afrique, et d'évaluer les progrès accomplis
dans ce domaine.
Performances Veille
© 2011 Performances MC - www.performancesconsulting.com - Tous droits réservés
16
Dans une déclaration commune, l'Union africaine, la CEA-Nu et l'ONUDI, ont souligné que la journée de
l'industrialisation en Afrique offre l'opportunité de développer des mécanismes nécessaires à la création
d'emplois, à stimuler le transfert de technologie et à réduire l'intense exploitation des ressources naturelles.
Ce, à travers la mise en avant des formes modernes d'énergies pour les activités productives, le développement industriel et l'entrepreneuriat.
AFRIQUE – Le continent doit travailler pour atteindre 50 mille mégawatts
jusqu'en 2020
Angola Press Agency, 23 Novembre 2011
Luanda — Le continent africain doit travailler afin que jusqu'en 2020, elle atteigne au minimum une
production d'énergie de source hydrique de l'ordre de 50 mille mégawatts, pour faire face à la demande, car dans les prochaines trente années, l'Afrique sera la région la plus peuplée du monde.
C'est ce qu'a affirmé mercredi, à la presse, à Luanda, le directeur de l'Énergie et des Infrastructures de
l'Union Européenne, Aboubakari Baba-Moussa, dans le cadre de la réunion des ministres des Transports
de l'Union Africaine, qui démarre jeudi.
"La prévision est qu'il y ait une grande prévision de l'énergie hydroélectrique dans des pays comme
l'Angola, le Mozambique et la République Démocratique du Congo", a-t-il dit.
Il a informé que, dans le domaine de l'énergie géothermique, le continent ne produit à peine que 15
mille mégawatts.
"Ces éléments réunis nous donnent l'image de l'Afrique que nous avons. Nous devons reconnaître qu'aujourd'hui, on essaie d'améliorer pour que les infrastructures existantes soient bien entretenues moyennant une politique dénommée fonds autonome des routes pour permettre qu'il ait de l'eau et de
l'énergie.
Dans ce contexte, il a dit que des efforts sont déployés pour créer un cadre juridique et des conditions
laborieuses en vue de faciliter le travail.
Tunisie – Énergies renouvelables - Enersol Wsef 2012 à Tunis - Quelle ambition énergétique pour demain?
LaPresse.tn, 24 Novembre 2011
Des entreprises et des organisations du secteur des énergies durables et des technologies vertes exposeront dans un hall de 8.000 m2, agencé en zones spécialisées.
L'évolution des ressources énergétiques nationales et de la demande d'énergie met en évidence une
tendance vers une dépendance énergétique extérieure grandissante. Le déficit budgétaire conséquent sera lourd. En effet, les cours de pétrole et des énergies fossiles ne cessent de grimper et les
risques inhérents à l'option nucléaire se sont manifestés dans les quatre coins du monde, de Tchernobyl
à Fushikama. Pour la Tunisie, le capital solaire, abondant, permettra de développer un nouveau modèle énergétique basé sur les énergies renouvelables.
Dans cette perspective, «Enersol-WSEF 2012», une manifestation internationale multidimensionnelle sur
les énergies durables et les technologies vertes, est prévue du 14 au 16 novembre 2012, au palais des
expositions du Kram.
Cette manifestation permettra aux parties concernées de se rencontrer, de réseauter, d'échanger les
points de vue, d'établir des contacts, de faire des affaires et de conclure des partenariats mutuellement et globalement avantageux.
Les organisateurs d'Enersol-WSEF 2012 aspirent à contribuer à l'effort général visant à faire évoluer le paradigme énergétique global actuel vers un paradigme durable d'une "super-autoroute globale de
l'énergie propre", projet discuté lors du G8 Académies en mars 2009 à Rome (Italie).
Cette manifestation s'adresse aux personnes physiques et morales, aux gouvernements, aux institutions
multilatérales et intergouvernementales, aux chercheurs et aux décideurs scientifiques et académiques, aux entreprises et aux hommes d'affaires, aux professionnels publics et privés, aux représentants
Performances Veille
© 2011 Performances MC - www.performancesconsulting.com - Tous droits réservés
17
des médias et de la société civile et au grand public. Elle vise à les aider à mettre à jour leurs connaissances sur les politiques, les instruments, les technologies, les projets et les développements les plus récents et les plus importants se rapportant aux énergies durables et aux technologies vertes.
Au Palais des expositions du Kram, des entreprises et des organisations du secteur des énergies durables
et des technologies vertes exposeront dans un hall de 8.000m2, agencé en zones spécialisées.
Les exposants présenteront leurs produits récents, leurs technologies, leurs procédés, leurs solutions, leurs
devises périphériques, leurs services et des informations qui contribuent à la protection de l'environnement et à la conservation de l'énergie par l'utilisation des énergies durables et des technologies vertes.
En plus de cette exposition principale, des espaces seront aménagés pour une galerie d'innovation,
une galerie des start-up et une place Verte.
Lors de cette rencontre, le programme prévoit plusieurs forums, notamment un forum de politiques nationales, régionales et globales et un autre pour les sciences et les technologies de l'énergie durable.
Ridha Maamri
AFRIQUE DE L'OUEST – Énergie électrique : Le pays disposé à accueillir une
bourse régionale
AllAfrica.com, 24 Novembre 2011
Le ministre des Mines, du Pétrole et de l'Énergie, M. Adama Toungara a annoncé ce 24 Novembre à
Abidjan-Marcory que la Côte d'Ivoire est disposée à accueillir la bourse régionale de l'énergie électrique de l'Afrique de l'ouest.
C'était à l'occasion de la première réunion du comité des ministres en charge de l'énergie des États
membres de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'ouest (CEDEAO).
« Fidèle à sa tradition de solidarité régionale et compte tenu des travaux d'interconnexion et de production d'électricité en cours, la Côte d'Ivoire serait prête à accueillir la bourse régionale de l'énergie
électrique », soutient M. Adama Toungara
Selon le commissariat chargé des infrastructures de la Cedeao, le besoin de financement pour réaliser
les projets d'interconnexion dans la sous-région est estimé à 24,421 milliards de dollars Us dont 17, 9 milliards de dollars Us pour les projets de production et 6,5 milliards pour le transport.
Pour mobiliser ce fonds, les experts proposent une approche du partenariat public-privé qui envisage
l'établissement des sociétés à objectif spécifique. C'est pourquoi, ils préconisent une réforme bien éclairée du secteur de l'électricité afin de renforcer l'autonomie financière des sociétés évoluant dans le
secteur.
« Leur efficacité technique et commerciale permettra de mobiliser les capitaux nécessaires à leur développement sur le marché », indique M. Amadou Diallo, secrétaire général du système d'Échanges
d'énergie électrique ouest-africain (EEEOA).
Avant de préciser que pour attirer la participation du privé dans le secteur de l'électricité, l'une des
conditions essentielles est de rendre ces entreprises économiquement autonomes.
D'où la nécessité d'avoir une bourse régionale de l'énergie électrique de l'Afrique de l'ouest pour gérer
ce marché de capitaux et de transactions.
Théodore Kouadio
ILE MAURICE – Le pays souhaite produire 2% de ses besoins en électricité
à partir de l'énergie solaire
L‘Express.mu, 24 Novembre 2011
Le gouvernement mauricien veut encourager la production d'électricité à partir des sources d'énergies
renouvelables. Des investissements de l'ordre de Rs 525 millions seront nécessaires à cet effet.
Maurice ambitionne de produire au moins 2%, voire davantage, de ses besoins en électricité à partir de
l'énergie solaire. Tel est le souhait du gouvernement exprimé dans le cadre d'un plan de quatre ans
soutenu par le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD)
Performances Veille
© 2011 Performances MC - www.performancesconsulting.com - Tous droits réservés
18
Pour parvenir à cet objectif, le gouvernement estime qu'il faudra consentir des investissements de
l'ordre de 17,5 millions de dollars, soit Rs 525 millions environ.
L'énergie solaire devrait permettre au pays de réduire ses émissions de carbone de 13 295 tonnes au
cours de la durée du projet et diminuer l'émission de gaz à effet de serre de 5 318 tonnes par an.
Le gouvernement compte aider à faire de ce programme un succès en introduisant des structures pour
faciliter le branchement des petites unités de production d'énergie photovoltaïque au réseau du Central Electricity Board.
Actuellement, près de 80% de l'électricité sont produits à partir de l'huile lourde, 5% d'énergie hydroélectrique et la différence par les centrales à combustion mixte bagasse et charbon.
La production d'électricité à partir de sources d'énergie renouvelable est actuellement de 22%. L'objectif du gouvernement est d'atteindre la barre de 35% d'ici 2025. La production d'électricité photovoltaïque fait partie d'une des sources renouvelables identifiées.
Selon les premières estimations, le CEB serait disposé à payer Rs 11 par kilowatts heure d'électricité fournie par les producteurs d'énergie photovoltaïque. Le CEB estime ce prix raisonnable pour permettre de
couvrir les investissements initiaux sur une période de dix ans.
Dans la même foulée, le gouvernement promet de rendre opérationnelle la Utility Authority, selon une
loi adoptée en ce sens depuis plusieurs années, et dont le Joint Economic Council désespère de voir
implémenter depuis.
L'utilisation plus conséquente des sources d'énergie renouvelables correspond également aux principes
fondateurs du concept de Maurice ile Durable (MID).
Plusieurs initiatives de production d'énergie solaire photovoltaïque existent déjà. Le CEB a lui-même une
unité de production de 2 kilowatts dans ses locaux de Rose-Hill.
L'International Financial Services possède aussi des installations de 22,4 kWh à Ébène, Total dispose
d'une unité de 4 kWh à sa station de Mapou, la Mauritius Commercial Bank a des installations de 400
kWh à son nouveau quartier général à St Jean. Et l'Université de Maurice planifie l'installation d'une unité photovoltaïque de 2,5 kWh.
Ces multiples projets ont pu voir le jour malgré l'absence d'un cadre régulateur et légal spécifique, reconnaît le gouvernement. Le cadre technique et l'identification des besoins du marché n'existent pas
non plus. Il y a également un vide à combler sur les données scientifiques concernant la radiation solaire dans l'île.
Il y a eu récemment plusieurs manifestations d'intérêt pour le développement de l'énergie photovoltaïque. Le gouvernement compte étendre le mandat du ministère des Utilités publiques et en demandant au Board of Investment de réunir des informations sur les ambitions du gouvernement dans ce
domaine.
Stéphane Saminaden
Afrique de l'Ouest – Mise en place du marché régional de l'électricité de
la CEDEAO
Notre Voie, 25 Novembre 2011
Les États de la CEDEAO ont harmonisé leurs politiques en électricité avec les opérateurs en vue de la
qualité et le développement de la région mais aussi de permettre aux maximum des populations
d'avoir accès à cette denrée indispensable.
C'est l'une des recommandations du 2ème forum sur la régulation régional du secteur de l'électricité de
la CEDEAO qui a pris fin, le mercredi 23 novembre dernier, à l'hôtel Belle Côte, à la Riviera Palmeraie, à
Abidjan-Cocody.
« Nous avons mis l'accent sur l'étude pour l'harmonisation du marché. Et si la feuille de route est appliquée dans les 18 mois à venir ainsi que l'exécution du plan directeur dans les 5 ans à venir nous sommes
convaincus de baisser le prix du coût de l'électricité non sans omettre la qualité de service », a déclaré
Ibrahima Thiam, président de l'Autorité de régulation régionale du secteur de l'électricité de la CEDEAO
(ARREC).
Performances Veille
© 2011 Performances MC - www.performancesconsulting.com - Tous droits réservés
19
Il S'est réjoui de la mise en place des comités consultatifs des régulateurs et des opérateurs de l'ARREC
et de l'adoption du règlement intérieur et du consensus sur les orientations à donner pour l'actualisation
du plan directeur et de la production et du transport d'électricité de la zone.
Le directeur général de l'Électricité, Simon Edi, représentant le ministère des Mines, du Pétrole et de
l'Énergie, a apprécié les travaux. « Les consensus nous permettrons d'éviter le risque d'aller vers un marché de l'électricité sans la prise en compte des préoccupations de tous les acteurs impliqués », a-t-il dit.
Les participants ont recommandé la création d'un réseau d'échanges d'information et d'assistance
entre régulateurs nationaux, la mise en place du comité de consommateurs, l'assistance des États aux
régulateurs, un programme de renforcement des capacités, la facilitation du processus d'harmonisation institutionnel et d'organisation du marché, etc.
La Côte d'Ivoire envisage de participer pleinement au système d'échanges d'énergie électrique ouest
africain (EEOA). L'État ivoirien ambitionne d'inaugurer la fourniture de l'énergie électrique au Mali en
2012.
L'interconnexion avec la Guinée, la Sierra Léone et la Libéria va suivre celle du Mali. Pour honorer les
engagements, la stratégie de développement du secteur ivoirien de l'électricité prévoit une augmentation de puissance d'environ 150 mégawatts chaque année sur les 10 ans à venir.
Gomon Edmond
ÉGYPTE – Huitième explosion en un an sur le gazoduc livrant Israël et la
Jordanie
Radio Netherlands Worldwide, 25 Novembre 2011
Le gazoduc égyptien livrant du gaz à Israël et à la Jordanie a été frappé vendredi par une nouvelle
explosion d'origine criminelle, la huitième cette année, a annoncé l'agence officielle égyptienne Mena.
L'explosion, qui n'a fait aucun blessé, a eu lieu à une soixantaine de kilomètres à l'ouest de la ville d'AlArich, dans le nord de la péninsule du Sinaï, selon des témoins cités par la Mena, qui ont vu des
hommes s'enfuir.
L'agence a affirmé qu'il n'y avait pas de gaz dans le gazoduc au moment de l'explosion, en raison
d'opérations de maintenance.
Ce gazoduc qui traverse le Sinaï a déjà été visé par sept attaques non revendiquées depuis le mois de
février, qui ont obligé à plusieurs reprises à suspendre les livraisons à Israël et à la Jordanie.
Le dernier attentat avait eu lieu dans la nuit du 9 au 10 novembre. Et plusieurs tentatives d'attentats ont
également été déjouées ces derniers mois.
Les autorités ont annoncé à plusieurs reprises des mesures pour renforcer la protection de ces installations et tenter d'arrêter les auteurs de ces attentats.
Les livraisons de gaz naturel à l'État hébreu conclues du temps du président Hosni Moubarak, renversé
en février dernier, sont très critiquées dans l'opinion et la classe politique égyptiennes.
L'Égypte fournit 43% du gaz naturel consommé en Israël, où 40% de l'électricité est produite à partir de
cette source d'énergie.
Le gaz égyptien couvre par ailleurs 80% des besoins de la Jordanie pour la production d'électricité, soit
6,8 millions de mètres cubes de gaz quotidiennement importés.
La péninsule égyptienne du Sinaï est particulièrement sensible sur le plan sécuritaire en raison des tensions avec la communauté bédouine qui y vit. De multiples trafics avec l'enclave palestinienne de Gaza passent par le Sinaï, également accusé par Israël de servir de base arrière pour des attaques de militants radicaux contre son territoire.
Performances Veille
© 2011 Performances MC - www.performancesconsulting.com - Tous droits réservés
20
SÉNÉGAL – Dette des collectivités locales vis-à-vis de SENELEC : le gouvernement reste ferme sur sa position
Wal Fadjri, 26 Novembre 2011
Le gouvernement est intransigeant sur la question. Les collectivités locales devront payer leurs factures
d'électricité à la SENELEC avant le 30 novembre ou seront privées de jus.
Lors de l'adoption du tout nouveau Document de politique économique et sociale (Dpes), hier, le représentant des collectivités locales et non moins maire de la commune de Tivaouane, El hadj Malick
Diop, n'a pas manqué d'interpeller le Premier ministre sur cette décision ferme de Senelec de délester
toutes les collectivités locales du pays qui, à cette date butoir, ne seront pas en règle avec ses services
comptables. En effet, selon le maire, les collectivités locales souffrent déjà à cause des faibles fonds de
dotation que l'Etat leur octroie pour couvrir les innombrables missions de gestion à travers la politique
de décentralisation.
En réponse, le chef du gouvernement, Souleymane Ndéné Ndiaye, lui rétorque que sa collectivité locale (Guinguinew : Ndlr) serait la première à être privé d'électricité si elle ne s'acquittait pas de ses devoirs vis-à-vis de Senelec. Néanmoins, il a tenu à rassurer le représentant des collectivités locales. Le
Premier ministre annonce que l'éclairage public n'est pas concerné par cette mesure. Mais, prévient-il,
tous les bâtiments publics sous la tutelle des mairies verront l'application de la mesure si les collectivités
locales concernées ne payaient pas leurs factures à la fin de ce mois.
Toutefois, le Chef du gouvernement pense qu'une solution devra être trouvée d'ici là. Ce qui suppose,
selon lui, la création d'un cadre de dialogue et de concertation entre les différentes parties concernées. Car, dit-il, les collectivités locales sont le prolongement de l'Etat. Donc, le gouvernement veillera à
ce qu'il n'y ait pas de dysfonctionnements dans les démembrements de l'Etat.
Jean Pierre MALOU (Stagiaire)
SÉNÉGAL – La fourniture de l'électricité interrompue dans plusieurs localités de Saint-Louis et Louga après un incident (senelec)
Agence de Presse Sénégalaise, 27 Novembre 2011
Dakar — La fourniture de l'énergie électrique est interrompue dans plusieurs localités des régions de
Saint-Louis et Louga suite à un incident survenu au poste de Sakhal et dû à une explosion d'une des cellules du poste haute tension, a annoncé dimanche soir, SENELEC.
Les localités concernées sont : PM Laybar, Rao, Mpal, Baralé, Nguith Fall, Ndame Keur Modou Khary
Fall, Thiamène, Dahra, Linguère, Dodji, Garket et Ferme pilote, ainsi que dans les villes de Saint-Louis et
Louga, indique la société d'électricité dans un communiqué transmis à l'APS.
A cause de cet incident, SENELEC qui "est obligée de procéder à un délestage technique jusqu'à la fin
des travaux de réparation" annonce que "le service reviendra à la normale dès la fin des travaux" sans
plus de précisions.
Dans le même communiqué, l'entreprise "présente ses excuses à la clientèle pour les désagréments occasionnés par cet incident".
SÉNÉGAL – Abdoulaye Racine Kane annonce l'électrification progressive
de l'Île à Morphil
Agence de Presse Sénégalaise, 27 Novembre 2011
Ngouye (podor) — Le directeur de cabinet du ministre de l'Energie, Abdoulaye Racine Kane, a annoncé la poursuite du désenclavement de l'île à Morphil avec un vaste programme d'électrification rurale
mis en oeuvre par le département ministériel.
"Le ministre d'Etat (Karim Wade), sur instruction du président de la République, est en train de procéder
à l'électrification des villages qui se trouvent sur l'île à Morphil, jusqu'à Podor", a dit M. Kane interrogé
par la presse, samedi, en marge de la visite de Me Abdoulaye Wade à Ngouye où il inaugurait un pont
construit par l'entreprise CDE.
Performances Veille
© 2011 Performances MC - www.performancesconsulting.com - Tous droits réservés
21
Il a aussi annoncé un vaste programme de modernisation des aérodromes régionaux : Saint-Louis, Matam et Orossogui. L'aérodrome de Podor qui est dans état de dégradation est concerné par ce programme qui prévoit la construction d'un aéroport relai à Thikité, a dit Abdoulaye Racine Kane, par ailleurs maire de Galoya.
Selon lui, le département, qui a également en charge les infrastructures, envisage de réaliser la route
de Saldé jusuq'à Podor grâce un financement de la Banque ouest africaine de développement
(BOAD).
"Cette route va connecter les localités de l'île à Morphil dans la partie sud et dans la partie nord de Podor", a-t-il expliqué.
BURKINA FASO – Centrale solaire photovoltaïque de Zagtouli : Sonabel
s'attelle à la mise en service fin 2013
Sidwaya Quotidien, 27 Novembre 2011
Le commissaire au développement de l'Union européenne (UE), Andris Piebalgs, en séjour au Burkina
Faso, a visité le vendredi 25 novembre 2011, l'aire d'érection de la future centrale solaire 20 MW de Zagtouli à quelques encablures de Ouagadougou. Financée en partie par l'UE, elle sera à terme, la plus
grande centrale solaire de l'Afrique subsaharienne.
Le rapport définitif de l'étude de faisabilité et le dossier d'appel d'offre sont fin prêts. Le projet de construction de la centrale solaire photovoltaïque de Zagtouli (à une dizaine de kilomètres à l'Ouest de
Ouagadougou) s'annonce donc sous d'heureux auspices.
C'est le constat qui s'est dégagé, ce vendredi 25 novembre 2011, lors de la visite du commissaire au
d,0éveloppement de l'Union européenne (UE) du site.
Andris Piebalgs dont la structure finance le projet, en compagnie de l'Agence française de développement (AFD) et de la Banque européenne d'investissement (BEI), s'est vu expliquer l'évolution de la
mise en oeuvre de la centrale par les responsables du ministère des Mines, des carrières et de l'énergie
et de la SONABEL.
Elle sera située à proximité du poste 225 kv de Zagtouli, ouvrage de l'interconnexion Bobo-DioulassoOuagadougou réalisé dans le prolongement de l'interconnexion avec la Côte d'Ivoire.
Sur un site d'environ 35 ha, seront érigées 40 unités génératrices de 500 KW et composées chacune de
2400 panneaux solaires, soit 96000 panneaux photovoltaïques au total.
Le projet coûtera plus de 42 milliards de FCFA. « Nous avons obtenu de l'Union européenne une partie
du financement, soit 25 millions d'euros en subvention », a avoué le chef du projet, Clément Zongo.
Pour lui, tous les appels d'offre sont bouclés et les regards sont désormais tournés vers les bailleurs de
fonds. « Le financement est presque bouclé et les appels d'offre aussi.
Le projet peut donc être lancé immédiatement, car nous prévoyons l'inauguration de la centrale d'ici à
fin 2013 », a révélé le commissaire au développement de l'UE, Andris Piebalgs, estimant que l'objectif de
l'institution est de réduire la dépendance énergétique du Burkina Faso des énergies fossiles et augmenter ses capacités par la promotion des énergies renouvelables et durables. Selon lui, il faut faire vite car
Zagtouli ouvrira la voie à d'autres projets avec surtout le soutien de ses partenaires de l'AFD et de la BEI.
« C'est important pour nous de connaître la position et la décision de l'UE. Nous allons travailler avec la
BEI et la SONABEL à finir d'instruire le projet pour le présenter courant 2012 à notre conseil d'administration », a souligné le directeur de l'AFD, Patrice Tranchant, dont la structure a déjà financé l'interconnexion électrique Bobo-Dioulasso-Ouagadougou.
Il n'y a pas, selon lui, d'obstacles majeurs au financement de la centrale. « Il ne reste que le bouclage
technique du financement. On doit aussi s'accorder sur la manière de travailler à trois sur les procédures et valider le dossier d'appel d'offre.
Je comprends l'impatience de la SONABEL, car tant qu'il n'y a pas de garantie de financement, rien ne
peut être fait », a indiqué Patrice Tranchant, qui a annoncé dans la foulée, que le conseil d'administration de l'AFD prendra une décision dès décembre pour le financement de l'interconnexion entre le
Ghana et le Burkina Faso.
Ces assurances des bailleurs de fonds de la centrale solaire de Zagtouli ont rassuré le premier responsable de la SONABEL. « Ce qu'ils ont dit nous réjouit et nous laisse voir que très prochainement, le Burkina
Performances Veille
© 2011 Performances MC - www.performancesconsulting.com - Tous droits réservés
22
Faso aura sa centrale solaire, la plus grande de la sous-région », s'est félicité le directeur général de la
SONABEL, Apollinaire Ki.
C'est indéniable, au Burkina Faso, comme aiment à ironiser de nombreuses personnes, le soleil fait partie des richesses du « pays des Hommes intègres ». Pour preuve, le potentiel est énorme : entre 1900 et
2100 KWH /an, soit 5,2 à 5,75 KWH/jour.
Pour un réseau qui comporte environ 350000 abonnés, le solaire, selon le chef de projet de la centrale
de Zagtouli, est une aubaine, même si, selon Clément Zongo, le coût d'investissement est élevé à cause
des plaques photovoltaïques.
« Le solaire est un projet innovateur. Il permet d'économiser des devises surtout avec la flambée des prix
du baril du pétrole. Il est sûr qu'à un certain moment le solaire va concurrencer la production thermique
», a-t-il déclaré.
A terme, l'énergie qui sortira de la centrale solaire sera injectée dans le circuit par le poste de Zagtouli,
point de stockage de l'énergie venant de Bobo-Dioulasso dont la source se trouve en Côte d'Ivoire.
Sié Simplice Hien
AFRIQUE – Lancement de la brochure 'Accès à l'énergie en Afrique au
Sud du Sahara', mardi
Agence de Presse Sénégalaise, 28 Novembre 2011
Dakar — L'Académie nationale des sciences et techniques du Sénégal (ANSTS) lance, mardi à Dakar,
la brochure "Accès à l'énergie en Afrique au sud du Sahara", lors d'une séance scientifique qu'elle organise au Conseil économique et social, annonce un communiqué transmis à l'APS.
Prévu de 9h à 12h 30, le lancement de ladite brochure se tiendra en présence du ministre en Charge
de la Connectivité, Alassane Daly Ndiaye, indique la même source.
Selon le texte, sous l'impulsion des Académies des sciences des Etats-Unis d'Amérique (US NAS) et en
collaboration avec le Réseau des Académies des sciences d'Afrique (NASAC), la mise en oeuvre du
Projet Initiative de développement des Académies des sciences d'Afrique (ASADI) est marquée par la
tenue annuelle des conférences internationales dont les thèmes sont étroitement liés aux préoccupations de développement du continent africain.
"C'est ainsi, souligne le communiqué, que la Conférence de 2010, abritée par l'Académie des sciences
d'Afrique du Sud (ASSAF) a porté sur l'accès à l'énergie en Afrique au sud du Sahara. La version française de cette étude sera publiée et lancée lors de la séance scientifique qui se tient au Conseil économique et social."
A Clean Energy Resource Too Large to be Ignored — Geothermal Power
Gains Steam
Environmental News Network, 28 novembre 2011
Geothermal power‘s been something of an orphan
when it comes to the drive to transition from fossil fuel to
clean, renewable energy economies. That‘s despite the
release of recent studies showing that the US, Canada,
New Zealand and Australia — Western Australia in particular — have geothermal resources that dwarf their
energy needs, and despite the fact that it‘s a proven,
time-tested, economic source of clean, reliable baseload power.
That‘s not to say that there aren‘t places around the
world where geothermal power project exploration and
development isn‘t ramping up at a fast pace. Boise,
Idaho; Reno, Nevada; Reykjavik, Iceland; the UAE‘s
Masdar City; and Perth, Australia stand out when it
comes to tapping into and harnessing earth‘s geotherPerformances Veille
© 2011 Performances MC - www.performancesconsulting.com - Tous droits réservés
23
mal resources, according to a Global Innovation Series post on Mashable Tech.
Globally, activity in the geothermal power sector recovered somewhat in 2010 following a weak 2009,
as overall investment increased, according to NRG Expert‘s 2011 Geothermal Report. At the national
level, Kenya, Iceland, Mexico and countries in South America — where new exploration concessions
have been awarded in Argentina, Chile, Colombia and Peru — will see high rates of growth in geothermal power development, according to NRG‘s research. Activity in the geothermal power sector is
also gaining steam in Western Australia and New Zealand, as well as in Japan, the Philippines and Indonesia.
Andrew Burger, Triple Pundit
BURKINA FASO – Future centrale solaire de Zagtouli - Andris piebalgs en
appelle à l'entame des travaux
Le commissaire de l'Union européenne, Andris Piebalgs, a effectué une visite sur le site de la future centrale solaire de Zagtouli, le 25 novembre 2011. L'objectif était de voir à quel stade le projet en est. Il a de
fait inviter la Société nationale d'électricité du Burkina (SONABEL) et ses techniciens à l'entame des travaux.
Elle est située à Zagtouli à proximité du poste 225 kV de l'arrivée de l'interconnexion Bobo-Ouaga, côté
Est. Elle, c'est la future centrale solaire photovoltaïque de Zagtouli. Estimé à un coût budgétaire de 63
millions d'euros sur une superficie de 35 hectares environ, le projet de cette centrale solaire aura une
capacité productible de 32,8 Gwh par an. Une partie du coût des travaux sera financée par l'Union européenne sous forme de subvention à hauteur de 25 millions (25 000 000) d'euros. C'est pour constater
de visu l'état du projet que le commissaire au développement de l'Union européenne, Andris Piebalgs,
a effectué une visite sur le site de la future centrale solaire de Zagtouli. Celui-ci, compte tenu du rapport définitif de l'étude de faisabilité livré et de la disponibilité du Dossier d'appel d'offres (DAO), a invité
à un démarrage immédiat des travaux de réalisation. Andris Piebalgs a également rassuré la société de
son accompagnement sans faille au projet.
Avec du soleil à revendre, c'est faire oeuvre utile que d'en profiter
Pour lui, ce projet viendra soulager un tant soit peu la population qui n'a que trop souffert, surtout en
période de chaleur. Or, c'est précisément à cette période que "le Burkina a du soleil à revendre. Ce serait donc oeuvre utile que d'en profiter". Cette centrale, à terme, permettra d'accroître la capacité
d'offre de la Société nationale d'électricité du Burkina (SONABEL) en énergie électrique, a renchéri le
chef du projet, Clément Zongo. Ce qui implique l'accessibilité de l'électricité à un plus grand nombre
de ménages. Dans la présentation technique de la future centrale solaire photovoltaïque de Zagtouli,
le chef de projet a souligné que le projet a été identifié en août 2010 comme pièce maîtresse d'un
programme de promotion de l'énergie solaire par le ministère des Mines, des Carrières et de l'Energie et
l'Union européenne. Sa taille, a-t-il précisé, est de 22 MW de puissance électrique nominale avec une
configuration indicative de 40 unités génératrices de 500 kW chacune. En outre, poursuit-il, cette configuration est composée de 2 400 panneaux solaires soit au total 96 000 panneaux représentant 48,73%
du coût de l'investissement.
Un Burkina plus éclairé d'ici à 2013 si tout va bien !
A la demande du commissaire sur la date à laquelle ce projet sera réalisé, Clément Zongo a répondu
que "si tout va bien, en fin 2013, tout sera fin prêt". Une partie de l'obscurité pourra ainsi faire place à la
lumière grâce à ce projet. Le secrétaire général représentant le ministre des Mines, des Carrières et de
l'Energie ainsi que le directeur de l'Agence française de développement, Patrice Tranchant et la délégation européenne ont été témoins de la rigueur de ce délai donné. Mais il est à noter que cette centrale solaire sera en interdépendance avec la réalisation des ouvrages de l'interconnexion BoboOuaga dans le prolongement de l'interconnexion avec la Côte d'Ivoire, Ferké-Bobo. Ce dernier projet a
été réalisé de juin 2007 à décembre 2009 avec pour chef de projet, Nazounou Yé. Ce qui engendre
quatre avantages que Nazounou Yé a relevé. D'abord, cette interconnexion est appréciable au regard de la demande de pointe actuelle qui est de l'ordre de 150 MZ pour les centres de consommation
de Ouaga et de Bobo-Dioulasso. Ensuite, un moindre impact sur l'environnement et enfin la possibilité
d'électrifier des localités le long de la ligne sans oublier la réduction de la subvention de l'Etat sur les
achats de combustibles des centrales thermiques.
Germaine Kere (collaboratrice)
Performances Veille
© 2011 Performances MC - www.performancesconsulting.com - Tous droits réservés
24
ALGÉRIE – Les opportunités d'investissements dans l'énergie en débat à
Londres
Les opportunités d'investissements dans le domaine de l'énergie ont été, hier, au centre d'une réunion
tenue à Londres à l'initiative de l'EIC, une association d'opérateurs économiques britanniques regroupant 600 entreprises, dont une centaine cotées en bourse.
L'ambassadeur d'Algérie en Grande-Bretagne, Amar Abba, présent à cette rencontre, a saisi l'occasion
pour exposer les opportunités qu'offre le marché algérien dans ce secteur.
Il a mis en exergue les indicateurs économiques favorables de l'Algérie, les réserves de change, un taux
de croissance économique entre 3,5 et 4%, des ressources naturelles abondantes, un marché de 35 millions d'habitants, ainsi qu'une main-d'oeuvre qualifiée.
M. Abba, repris par l'APS, a également invité les compagnies du Royaume-Uni à prendre part au plan
quinquennal de développement économique de 2010-2014.
«L'économie algérienne dépend dans une grande mesure des hydrocarbures. Nous avons besoin de la
diversifier, et c'est dans ce contexte que les Britanniques peuvent intervenir», a-t-il affirmé.
De son côté, Michael Thomas, directeur du Conseil d'affaires algéro-britannique, a déclaré que cette
rencontre était une opportunité pour les businessmen de «se réveiller» au marché algérien. «Nous
n'avons aucune excuse, les compagnies britanniques doivent prendre en considération un marché qui
se développe bien», a-t-il dit.
Les compagnies Petrofac et Suez ont présenté des exposés sur leurs activités en Algérie, mettant en relief «un marché présentant des potentialités énormes à l'avenir».
Pour Hakim Derbouche, expert représentant Oxford Institute for Energy Studies, «le marché algérien de
l'énergie a beaucoup d'atouts avec de nombreuses opportunités, surtout dans cette conjoncture de
crise économique. Il a aussi un atout de stabilité politique très recherchée par les Britanniques, en plus
de l'intérêt économique qu'il représente».
Rafik Elias
AFRIQUE – Plaidoyer pour une 'agriculture intelligente vis-à-vis de l'énergie'
et moins dépendante des combustibles fossiles
Food and Agriculture Organization of the United Nations, 29 Novembre 2011
Communiqué de presse
Durban/Rome — Le rapport de la FAO à la conférence des Nations Unies sur le climat invite à relever le
défi énergétique pour couvrir les besoins alimentaires futurs
Le système alimentaire mondial doit réduire sa dépendance à l'égard des combustibles fossiles pour
réussir à nourrir une population mondiale croissante, souligne aujourd'hui la FAO.
"Il est à craindre à juste titre que la dépendance actuelle du secteur de l'alimentation à l'égard des
combustibles fossiles puisse limiter sa capacité à répondre aux besoins alimentaires mondiaux. Le défi
consiste à découpler les prix alimentaires et les fluctuations à la hausse des prix des combustibles fossiles", selon le rapport Energy-Smart Food for People and Climate publié aujourd'hui par la FAO dans le
cadre de la Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques.
Les prix élevés et fluctuants des combustibles fossiles et les doutes quant à leur disponibilité future montrent que les systèmes agroalimentaires devraient passer à un modèle intelligent de consommation
d'énergie, selon le rapport qui n'est disponible qu'en anglais.
Le secteur de l'alimentation nécessite de l'énergie et peut produire de l'énergie. Aussi une approche intelligente de l'agriculture vis-à-vis de l'énergie offre-t-elle un moyen de mieux profiter de cette double
relation entre énergie et alimentation, fait valoir le rapport.
Le secteur de l'alimentation - notamment la fabrication, la production, la transformation, le transport, la
commercialisation et la consommation - représente en termes d'énergie quelque 95 exa-joules (10
joules à la puissance 18), selon le rapport, soit environ 30 pour cent de la consommation de l'énergie
mondiale, et il produit plus de 20 pour cent des émissions mondiales de gaz à effet de serre.
Performances Veille
© 2011 Performances MC - www.performancesconsulting.com - Tous droits réservés
25
L'utilisation directe de l'énergie dans les fermes agricoles s'élève à environ 6 exa-joules par an (dont un
peu plus de la moitié dans les pays de l'OCDE), hors labeur humain et traction animale.
Dans les fermes, l'énergie est utilisée pour le pompage de l'eau, le bétail, les semis et la récolte, le
chauffage des cultures protégées, le séchage et le stockage. Après la récolte, l'énergie est utilisée lors
de la transformation, du conditionnement, du stockage, du transport et de la consommation.
Une nouvelle approche s'impose
"Le secteur alimentaire mondial doit apprendre à utiliser l'énergie plus judicieusement. A chaque étape
de la chaîne d'approvisionnement alimentaire, les pratiques actuelles peuvent être adaptées pour devenir moins gourmandes en énergie", a déclaré M. Alexander Mueller, Sous-Directeur général de la FAO
responsable du Département de l'environnement et des ressources naturelles.
De tels gains d'efficience peuvent souvent être obtenus en modifiant à coût zéro ou à très faible coût
les pratiques agricoles et de transformation existantes, a ajouté M. Mueller.
Les mesures qui peuvent être prises au niveau des exploitations incluent l'utilisation de moteurs plus
économes en carburant, l'utilisation du compost et des engrais de précision, le monitorage de l'irrigation et la distribution ciblée de l'eau, l'adoption de pratiques agricoles sans labour et l'utilisation de variétés végétales et animales moins dépendantes des intrants.
Une fois que les denrées alimentaires ont été récoltées, l'amélioration du transport et des infrastructures,
une meilleure isolation des installations de stockage, la réduction des emballages et du gaspillage alimentaire et des appareils de cuisson plus efficaces offrent la possibilité de réduire encore davantage la
consommation d'énergie dans le secteur alimentaire.
Si l'on additionne les pertes au niveau de la ferme aux pertes post-récolte, environ un tiers de tous les
aliments produits - et l'énergie qui a été dépensée - est perdu ou gaspillé, note le rapport de la FAO.
L'énergie renouvelable, un atout
Le rapport de la FAO souligne également l'énorme potentiel de l'agriculture à produire plus à partir
d'une certaine quantité d'énergie et ce, afin de nourrir la planète et contribuer au développement rural.
"L'utilisation des ressources d'énergie renouvelable locales tout au long de la chaîne alimentaire peut
contribuer à améliorer l'accès à l'énergie et à diversifier les revenus tirés de l'agriculture et de la transformation des aliments. Cela permet aussi d'éviter l'élimination des déchets, de réduire la dépendance
à l'égard des combustibles fossiles, d'abaisser les émissions de gaz à effet de serre et de hâter, au bout
du compte, l'avènement des objectifs du développement durable", selon le rapport.
Là où elles abondent, les ressources d'énergie solaire, éolienne, hydroélectrique, géothermique ou la
biomasse doivent être utilisées comme substituts des combustibles fossiles dans l'agriculture et l'aquaculture. Elles peuvent également être utilisées dans le stockage et la transformation des aliments.
A titre d'exemple, les usines de sucre utilisent déjà les résidus de la canne à sucre pour la production simultanée de chaleur et de force motrice. Ce qu'on appelle les «déchets de traitement humide», notamment les rejets de tomate ou la pulpe lors de la transformation des fruits en jus, peuvent être utilisés
dans les installations de digestion anaérobie pour produire du biogaz.
Déjà, des millions de petits digesteurs domestiques sont utilisés par les agriculteurs de subsistance dans
le monde en développement pour produire du biogaz à usage domestique.
Des mesures énergiques sont nécessaires pour réduire les pertes alimentaires et améliorer l'efficacité
énergétique de la chaîne agro-alimentaire.
Il est essentiel d'améliorer l'accès aux services énergétiques modernes pour les millions de personnes qui
utilisent encore la biomasse d'une manière non traditionnelle comme énergie pour la cuisson et le
chauffage.
Un travail de longue haleine
La transition vers un secteur agricole peu gourmand en énergie et sachant utiliser celle-ci à bon escient
et en tirer le meilleur profit sera une «entreprise énorme» qui nécessitera une réflexion à long terme, mais
elle doit d'ores et déjà commencer, souligne la FAO.
Au cours des travaux de la conférence de Durban sur le climat, la FAO plaide pour une alimentation intelligente quant à l'utilisation de l'énergie. Son approche se fonde sur trois piliers: (i) fournir un accès à
l'énergie pour tous en mettant l'accent sur les collectivités rurales, (ii) améliorer l'efficience énergétique
Performances Veille
© 2011 Performances MC - www.performancesconsulting.com - Tous droits réservés
26
à toutes les étapes de la chaîne d'approvisionnement alimentaire, et (iii) remplacer les combustibles
fossiles par des systèmes d'énergie renouvelable dans le secteur alimentaire.
La question clé d'actualité n'est pas 'si ou quand devrions-nous commencer la transition vers des systèmes alimentaires intelligents vis-à-vis de l'énergie', mais plutôt 'comment démarrer et faire des progrès
graduels et constants?", a déclaré M. Mueller.
AFRIQUE – L'intégration par l'électricité
Cameroon Tribune, 29 Novembre 2011
La concertation de Yaoundé entre producteurs, transporteurs et distributeurs africains d'énergie électrique s'articule autour d'une problématique cruciale : comment fournir l'électricité, en quantité et au
moindre coût, pour répondre aux besoins croissants d'un continent qui aspire à l'émergence ? Les experts sont formels : aucun développement durable n'est envisageable sans ressources énergétiques suffisantes et appropriées.
Le défi énergétique n'est pas le moindre des paradoxes pour l'Afrique. Malgré un potentiel énorme en
énergies fossiles et renouvelables (charbon, pétrole, gaz, soleil, cours d'eau...) le continent présente
pourtant d'importants déficits énergétiques. Les ressources disponibles étant largement sous-exploitées,
la consommation énergétique par habitant reste très faible, en l'absence d'une offre satisfaisante.
C'est particulièrement vrai pour l'électricité dont l'impact direct sur la vie des populations en fait une
préoccupation centrale dans la problématique du développement économique et du progrès social,
en ville comme en campagne. Le constat global est sans équivoque : l'Afrique est le continent le moins
électrifié. Une vue du ciel est encore plus parlante. Selon les astronautes, la planète terre, vue d'en
haut, présente d'énormes disparités entre les continents sur le plan de l'électrification. Les grands bouquets lumineux qui correspondent aux pays industrialisés d'Europe, d'Amérique du Nord et d'Asie, côtoient de gros trous noirs qui représentent presque toujours les régions sous-développées d'Afrique ou
d'Asie du Sud.
Selon l'Agence internationale de l'énergie (AIE), seul un quart d'Africains a accès au réseau électrique.
En clair, des centaines de millions de personnes sont dépourvues d'électricité, ou obligés d'en produire
localement au prix fort, grâce à des groupes électrogènes gourmands en carburant et autres moyens
de bord. D'où les coûts de production et de vente particulièrement élevés. Sur le continent même, les
disparités sont nombreuses. Hormis l'Afrique du Sud (65 % de la production totale) et le Maghreb, les
pays de l'Afrique subsaharienne accusent un énorme retard qu'il semble urgent de rattraper.
La consommation d'électricité par habitant y représente à peine 1 % de celle d'un pays à revenu élevé. Or, partout dans le monde, le taux d'accès à l'énergie électrique est intimement lié au niveau du
développement économique et social. Les coûts économiques des délestages étant prohibitifs, il est
évident que les pénuries d'électricité ont une incidence sur la productivité et la compétitivité dans une
économie de plus en plus mondialisée où l'énergie, sous toutes ses formes, est devenue un facteur déterminant de croissance. N'oublions pas que l'électricité est, par ailleurs, un indicateur du confort individuel et de la performance économique.
Avec une forte croissance démographique et des perspectives économiques prometteuses, la demande d'électricité au sud du Sahara va croître de 8 % en moyenne par an. Parce qu'ils sont tous concernés par cet enjeu capital, nos pays ont l'impérieux devoir de mobiliser leurs énergies pour changer la
donne. Le développement des infrastructures électriques participe de la lutte contre la pauvreté en
même temps qu'il répond aux Objectifs du Millénaire. Toujours est-il que l'accroissement de l'offre exige
d'importantes ressources financières. Selon les experts, il faudrait investir plus de 200 milliards de dollars
(100.000 milliards de francs Cfa) d'ici à 2030 pour atteindre un taux global d'électrification de 56%.
Cet argent, il faudra le trouver quelque part. C'est ici que le financement d'un Fonds de développement de l'énergie prend tout son sens. En attendant de traduire ce voeu pieux en acte concret, le
moment semble indiqué pour réactiver les fameux pools énergétiques régionaux qui devraient servir de
plates-formes pour l'interconnexion des différents réseaux. A ce sujet, on peut se réjouir du fait que le
Cameroun ait déjà engagé des pourparlers avec certains pays voisins.
Jean Marie Nzekoue
Performances Veille
© 2011 Performances MC - www.performancesconsulting.com - Tous droits réservés
27
AFRIQUE – L'horizon de l'électrification rurale s'éclaircit
Cameroon Tribune, 29 Novembre 2011
Le hasard fait souvent bien des choses. En l'espace de quelques jours, la question de l'électricité s'est
imposée à l'opinion publique nationale.
L'Assemblée nationale a ainsi adopté, la semaine écoulée, une nouvelle loi réglementant le secteur de
l'électricité. Depuis hier, l'Union des producteurs et distributeurs d'électricité d'Afrique (UPDEA) est réunie
à Yaoundé dans le cadre de sa 44e assemblée générale. Il est question de trouver les voies et moyens
pour améliorer l'offre d'électricité aux citoyens africains. Si de prime abord, l'on peut penser qu'il s'agit là
de questions touchant à l'ensemble de la société, dans les faits, il n'en est rien.
En matière d'électricité, le problème se pose différemment selon qu'on vit en ville ou dans les villages. Et
c'est dans ce contexte que le ministre de l'Energie et de l'Eau a lancé il y a quelques jours, un vaste
programme d'électrification de 33 localités du Cameroun. Car, il n'y a guère que quelques grandes
villes camerounaises qui ont droit à la lumière. Pour le reste, c'est très souvent la pénombre qui prévaut.
Et il faut user de toutes sortes de subterfuges pour y voir clair, une fois la nuit tombée.
D'une façon générale, l'accès à l'électricité au Cameroun est insuffisant. Il se situe autour de 28,5% au
niveau national. Aussi, à cette échelle, la proportion des ménages ayant accès à l'électricité dans les
zones rurales est-elle inférieure à 20%. Ce taux d'accès en zones rurales et périurbaines a néanmoins
progressé, passant de 5% en 2005 à 18% en 2011, selon des chiffres du ministère de l'Energie et de l'Eau.
Et ce faible niveau d'accès aux services énergétiques est un obstacle important au développement
économique et social en zone rurale. D'où la nécessité de sortir les villages camerounais de la pénombre.
Les pouvoirs publics camerounais sont particulièrement conscients de cette situation. Depuis de nombreuses années, ils ont entrepris avec l'appui des partenaires au développement de permettre la connexion de nombreux villages à l'énergie électrique. Ainsi, au-delà du plan de connexion de 33 localités
lancé il y a quelques jours, le projet de renforcement des infrastructures électriques et d'électrification
rurale prévoit la réalisation de près de 332.000 branchements et la fourniture d'énergie électrique à plus
de 1,5 million de ménages camerounais de 423 localités, réparties dans huit régions du pays. Pour mener à bien cette opération, 94,97 millions de dollars, soit environ 44,54 milliards de F sont nécessaires. Le
Cameroun va bénéficier du concours financier du gouvernement japonais et de la Banque africaine
de développement (BAD). Le Japon apporte un appui de 16,9 milliards de F tandis que la BAD met environ 23,91 milliards de F dans l'opération. La part du gouvernement camerounais est d'environ 4,53 milliards de F.
Sur le plan pratique, c'est l'Agence de l'électrification rurale (Aer) qui est au premier plan. La mission de
l'organisme est à plusieurs facettes : expertise, appui technique et appui financier aux opérateurs et
aux collectivités territoriales décentralisées. En ce qui concerne l'expertise, il est question de réaliser des
enquêtes et des études. Par la suite, il s'agit de préparer des Programmes d'électrification rurale, des
Projets prioritaires d'électrification rurale (Pper) à partir du Plan-directeur d'électrification rurale (Pder) et
sur les montages des Projets d'initiative locale d'électrification rurale (Piler). Enfin, au-delà des belles
idées, il faut trouver les moyens financiers pour leur réalisation. Et l'Aer doit intervenir. D'abord pour négocier les financements nécessaires à l'électrification rurale auprès des bailleurs de fonds et des partenaires au développement. Ensuite, pour assister les opérateurs dans la préparation des dossiers à la
production, la distribution et la vente. Enfin, pour accorder des subventions aux investissements, à travers le Fonds d'énergie rurale (Fer).
En lançant récemment l'opération de connexion de 33 localités à l'électricité, l'Aer a promis d'atteindre
un taux d'accès de 30% en 2016. Dans les zones rurales, on s'accroche à cette prévision. En attendant,
bougies, lampes à pétrole etc. sont encore indispensables...
SÉNÉGAL – Le taux d'électrification est passé de 8% à 25% en 10 ans (ministre)
Agence de Presse Sénégalaise, 29 Novembre 2011
Dakar — Le nombre de populations sénégalaises ayant accès à l'électricité en zone rurale a été multiplié par quatre en 10 ans, atteignant 1,7 million d'usagers, selon Karim Wade, ministre de la Coopération internationale, des Transports aériens, des Infrastructures et de l'Énergie.
Performances Veille
© 2011 Performances MC - www.performancesconsulting.com - Tous droits réservés
28
"Le taux d'électrification rurale est passé de 8% en 2000 à 25% en 2012. Les populations ayant accès à
l'électrification a quadruplé en 10 ans", a-t-il dit, mardi, estimant que la population bénéficiant de
l'électricité en zone rurale est passé de "456.946 en 2000 à 1.701.338 en 2010".
Dans la période considérée, a-t-il indiqué, "les localités électrifiées sont passées pour la même période
de 510 à 1.648". "L'objectif du gouvernement est d'atteindre un taux d'électrification de 50% en 2014", a
souligné le ministre en charge de l'Energie.
S'exprimant lors de l'examen en plénière du budget de son département au Sénat, le ministre d'Etat Karim Wade a fait remarquer que pour atteindre l'objectif, trois leviers seront actionnés.
Il s'agit du "Programme d'urgence d'électrification rurale", des "concessions d'électrification rurale" et
des "projets d'électrification d'initiative locale".
Revenant à la situation du secteur de l'énergie, M. Wade a estimé que les effets conjugués dans le
cadre du Plan de relance de l'électricité "Takkal" a permis une réduction considérable des délestages
depuis fin septembre.
"Les coupures actuelles relèvent surtout de pannes dues à la vétusté du réseau de transport et de distribution (de l'électricité)", a ajouté le ministre d'État qui a noté une réduction du coût de l'approvisionnement en combustible de 25 milliards en six mois.
SÉNÉGAL – Énergie : Prague disposé à offrir son expertise à Dakar
Agence de Presse Sénégalaise, 29 Novembre 2011
Dakar — Le ministre tchèque de l'Industrie et du Commerce, Milan Hovorka, a fait part mardi à Dakar
de la volonté de son pays d'offrir aux autorités sénégalaises, son expérience en matière d'énergie.
"(...) Nous possédons les technologies. Si on parle de l'énergie traditionnelle, nucléaire, et renouvelable,
c'est un secteur dans lequel, la République Tchèque jouit d'une grande expérience et voudrait offrir
cette expérience aux autorités sénégalaises", a-t-il notamment indiqué.
M. Hovorka s'exprimait lors du forum des affaires entre opérateurs économiques thèques et sénégalais,
ouvert par le président tchèque Vaclav Klaus en présence de nombreux officiels et hommes d'affaires
des deux pays.
Les problèmes énergétiques auquel est confronté le Sénégal ralentissent les activités économiques
avec les délestages récurrents, a également noté le ministre tchèque.
Le ministre tchèque de l'Industrie et du Commerce accompagne le président de la République
Tchèque, Vaclav Klaus, en visite d'Etat de quatre jours au Sénégal. Sa délégation est arrivée lundi à Dakar.
Le président tchèque a qualifié mardi à Dakar ses échanges avec le chef de l'Etat sénégalais, Abdoulaye Wade, "d'entretiens amicaux et constructifs" et s'est dit optimiste quant aux résultats pour les deux
pays.
Pour sa part, le président de l'Union nationale des chambres de commerce, d'industrie et d'agriculture
du Sénégal, Mamadou Lamine Niang, a fait part de son optimisme de voir la rencontre produire des résultats.
"Je suis persuadé, connaissant la qualité des opérateurs économiques ici présents, que ces rencontres
(B to B) seront productives parce qu'elles ont été bien préparées. Notre institution veillera à ce que les
contacts et les engagements qui en découlent se traduisent par des actes concrets", a-t-il dit.
CAMEROUN – Les chiffres de l‘électricité
Le Quotidien Mutations, 30 Novembre 2011
C'est en 2001, que l'Etat, tirant les leçons d'une gestion onéreuse pour lui et largement insatisfaisante de
l'ex Sonel, décide de privatiser cette dernière. Depuis lors, le concessionnaire Aes-sonel a investi 500 milliards de francs Cfa dans la production, le transport et la distribution.
Selon le directeur général de Aes-sonel, 309 milliards ont été affectés à l'accroissement de l'offre avec
la production de 210 Mw supplémentaires, et 148 autres milliards de francs Cfa pour la construction de
Performances Veille
© 2011 Performances MC - www.performancesconsulting.com - Tous droits réservés
29
nouveaux postes de distribution. 290 mille nouveaux branchements ont en outre été réalisés portant le
rythme de construction de ces nouveaux branchements à 50à 60 branchements par an.
L'un des objectifs majeurs de la concession, qui était l'amélioration de la gestion, a englouti pour sa part
81 milliards Cfa. La production a été portée à 1022 Mw.
Avec la construction et la mise en opération dès 2013 de la centrale à gaz de Kribi d'une puissance de
216 Mw, cette production devrait passer à 1238 Mw, soit 400 Mw de plus depuis 2001.
Mais les autres indicateurs sont préoccupants: Le Cameroun a besoin de 400 Mw pour couvrir ses besoins en la matière, mais davantage pour se constituer des réserves conséquentes.
«Pour assurer l'équilibre entre la production et la consommation, il nous faut peu de Mw. Le gros problème c'est de pouvoir constituer des réservoirs qui nous permettraient de faire à d'éventuels contretemps» expliquait en substance Jean David Bilé, le directeur général de Aes-sonel.
Avec une progression de la demande de l'ordre de 40 à 50% par an selon le patron de Aes-sonel, l'on
commence à comprendre l'ampleur des besoins en matière d'électricité au Cameroun.
Ajoutez à cela un taux de couverture générale du pays estimé à 20% et un taux de couverture des
zones rurales à 15%, et vous avez une vue plus globale de ces besoins.
Investir 10 mille milliards FCfa d'ici 2035
Avec son ambition de devenir un pays émergent à l'horizon 2035, ces besoins vont être multipliés. Le
ministre de l'Energie et de l'Eau du Cameroun, Michael Ngako Tomdio, parlait à l'ouverture des 44èmes
assises de l'Union des producteurs, transporteurs et distributeurs d'électricité en Afrique (Updea), de
doubler la production actuelle en 2015, et de la tripler en 2020 et porter à cet horizon, le taux de couverture des zones rurales à 85%.
Et c'est le directeur général de Aes-sonel qui venu évalué la note de l'opération: 10 mille milliards de
francs Cfa au minimum pour atteindre les objectifs de 2035.
Le potentiel est là. Le Cameroun dispose en effet de second potentiel hydroélectrique de l'Afrique
après la République démocratique du Congo. Les projets existent:
La centrale à gaz de Kribi (216 Mw), Le barrage réservoir de Lom Pangar (200 mw), le barrage de Mekin
(12 Mw), le programme thermique d'urgence (100Mw) Reste la question des financements.
Et cette question se pose presque partout en Afrique. D'où l'urgence de sortir des logiques strictement
nationales. «Certes il y a des disparités, mais le secteur de l'électricité a connu un naufrage en Afrique»
indique Jean David Bilé.
L'idée, défendue lors des 44èmes assises de l'Union des producteurs, transporteurs et distributeurs d'électricité en Afrique (Updea), est de mutualiser les moyens et les ressources pour adresser la question de
l'insuffisance de l'offre en électricité sur le continent.
Mutualiser les moyens, et surtout les moyens financiers de manière à impliquer tous les acteurs. «Avec
les privatisations, nous sommes passés d'un model de financement strictement public, à un model de financement exclusivement privé. Aujourd'hui nous devons aller vers des models mixtes» expliquait Jean
David Bilé.
Serge D. Bontsebe
Cameroun – Jean David Bilé propose la " mutualisation des ressources
humaines " dans le secteur énergétique
Interview
Le directeur général de Aes-sonel revient sur la nécessité de mettre en commun les moyens énergétiques en Afrique.
Quels moyens y a-t-il à mutualiser?
Il y a d'abord les ressources humaines que nous pouvons déjà mutualiser. Aujourd'hui nous sommes en
train de réfléchir à trouver des solutions pour dynamiser l'Union (l'Union des producteurs, des transporteurs et des distributeurs d'électricité en Afrique, ndlr). Et le constat que nous avons fait est que nous
disposons d'une expertise importante dans notre diversité.
Performances Veille
© 2011 Performances MC - www.performancesconsulting.com - Tous droits réservés
30
Quand vous prenez des pays comme l'Afrique du Sud dont le système électrique peut être comparé à
celui des pays développés, des pays comme l'Algérie qui ont une puissance importante et qui ont déjà
dépassé certaines étapes. Et vous avez des pays comme les nôtres qui ont des besoins importants dans
les réseaux et dans la formation.
Il y a une expertise en Afrique qu'il faut mettre en valeur, qu'il faut utiliser là où c'est nécessaire pour résoudre les problématiques en Afrique. Et c'est déjà un domaine de coopération important.
L'autre ressource que nous pouvons mutualiser ce sont les ressources naturelles. Vous savez sans doute
que l'Afrique dispose de ressources importantes et peu développées.
Et si ces ressources sont exploitées dans le cadre d'une mutualisation, on pourra arriver à un coût de
l'énergie faible, en tout cas plus faible que celui nous avons actuellement.
Certains professionnels estiment pourtant qu'il est plus efficace d'adresser la question de l'insuffisance
de l'offre énergétique en privilégiant les logiques nationales où chaque État définirait sa stratégie en
fonction de ses potentialités
Pour comprendre cette question, il faut partir des économies d'échelle. Le Cameroun par exemple a
un important potentiel, notamment pour l'hydroélectricité. Si vous devez seulement couvrir les besoins
du Cameroun, vous allez construire des ouvrages de petites et moyennes tailles.
Alors que si vous vous ouvrez à un marché plus grand, celui de la sous région par exemple, vous pourrez
alors réaliser des ouvrages plus grands. Et là, dans ce cadre là, l'économie du Cameroun va bénéficier
d'une économie d'échelle.
Pour moi, le bénéfice est évident. Maintenant, il est vrai qu'il faut une politique nationale, il faut une volonté nationale. Mais cette volonté nationale ne doit pas nous amener à oublier le paramètre des voisins, qui peut nous permettre d'optimiser et d'utiliser au mieux nos ressources nationales.
Les réseaux électriques eux aussi peuvent faire l'objet d'une mutualisation
Tout à fait, et cette question n'est pas oubliée dans nos échanges. Vous avez sans doute entendu parler des poly énergétiques. Il y en a cinq en Afrique qui travaillent sur des projets sous régionaux, l'Updea
ayant le souci d'avoir des projets continentaux.
Donc il va de soi que si nous nous intéressons aux problèmes de production de masse, nous nous intéressons aussi aux questions de mise en commun des réseaux.
Mise en commun des réseaux, et donc des infrastructures. Comment concilier des situations nationales
très disparates en la matière?
On va sûrement être amenés à construire des autoroutes énergétiques parce que les ressources sont à
des points bien précis. Quand on parle des potentialités hydroélectriques en Afrique, on voit deux ou
trois pays: La Rdc (République démocratique du Congo, ndlr), le Cameroun, l'Ethiopie. Quand on parle
du charbon, on sait que c'est en Afrique australe, si on parle du gaz on sait que c'est en Afrique de
l'Ouest et du Nord.
Donc forcément si on veut mette en valeur ce potentiel on va devoir construire ces autoroutes transnationales d'énergie, et au passage les gens vont s'interconnecter pour consommer.
S. D. B.
Sénégal – Karim Wade au Senat : d'importants stocks de combustibles
disponibles à la sénélec
Le Soleil, 30 Novembre 2011
Au cours du face-face avec les sénateurs, le ministre d'Etat, Karim Wade, a annoncé la présence d'un
stock important de combustibles qui permettrait à la Sénélec de réduire considérablement les délestages.
Les sénateurs étaient face, hier, au ministre de l'Energie, Karim Wade. La question de l'énergie et celle
des infrastructures routières ont été au coeur des débats. La majeure partie des sénateurs s'est prononcée sur la stabilité du courant et se disent réjouis de cette nouvelle situation. Par contre, ils ont déploré
le coût élevé des factures d'électricité. Les sénateurs se sont aussi penchés sur l'absence d'électrification de certaines zones rurales.
Performances Veille
© 2011 Performances MC - www.performancesconsulting.com - Tous droits réservés
31
Sur la stabilité de la fourniture de l'électricité, Karim Wade précise qu'avec le «Plan takkal», le projet de
restructuration et de relance du secteur de l'énergie, ils ont réussi à obtenir 35 jours de stock de combustibles permanent destiné à la Sénélec. «Ce stock a permis de réduire considérablement les délestages depuis fin septembre 2011 et d'alléger les souffrances des Sénégalais», dit-il. Evoquant les autres
volets du Plan takkal, le ministre d'Etat a énuméré la construction prochaine d'une centrale électrique
de 70 méga watts à Taïba Ndiaye, la réhabilitation et l'extension de centrales existantes, l'achat d'unités
mobiles conteneurisées et l'acquisition de deux barges.
Le ministre d'Etat a reconnu tout de même qu'il y a souvent des coupures, mais que ces délestages relèveraient de pannes dues à la vétusté du réseau de transport et de distribution. Il a précisé que des
travaux d'urgence sont entrepris pour éliminer le plus rapidement possible ces incidents.
Sur l'électrification des zones rurales, Karim Wade a indiqué que l'objectif du gouvernement est d'atteindre, à l'horizon 2015, un taux d'électrification rurale de 50%. Toutefois, il a souligné que les localités
électrifiées sont passées de 510 en 2000 à 1648 en 2010. En outre, les questions d'infrastructures routières,
la fermeture prochaine de l'aéroport Léopold Senghor, les difficultés rencontrées par les pèlerins sénégalais lors du retour de La Mecque ont suscité beaucoup d'interrogations. Par rapport à ces inquiétudes, Karim Wade a indiqué que pour le volet infrastructures routières, une attention plus accrue sera
accordée au programme d'entretien routier.
Sur la fermeture de l'aéroport Léopold Sédar Senghor, le ministre a rassuré qu'il n'y aura aucun licenciement. «Tout le personnel de l'actuel aéroport sera intégralement repris et même d'autres emplois
créés», a-t-il affirmé. Il a annoncé le lancement prochain de la nouvelle compagnie Air Téranga.
Quand aux perturbations enregistrées lors de certains vols retour des pèlerins, le ministre d'Etat a expliqué que ce retard est dû aux défaillances dans la prise en charge des pèlerins par la société d'assistance en escale en Arabie saoudite. Il a aussi évoqué des problèmes techniques sur un avion d'Air Europa.
Maguette Guèye DIEDHIOU
AFRIQUE – Accès à l'énergie au sud du Sahara : des scientifiques préconisent la réforme des sociétés publiques de l'électricité
Le Soleil, 30 Novembre 2011
Dix sept académies africaines recommandent la réforme des sociétés publiques et l'implication du privé pour relever la couverture en électricité en Afrique, au Sud du Sahara. Les scientifiques ont exposé
leurs recherches, hier, au Conseil économique et social.
Les académiciens africains sont formels : l'extension du taux d'accès à l'électricité passe par l'exploitation des potentialités inexploitées. Telle est la forte recommandation contenue dans le document rédigé par 17 académies anglophones et francophones d'Afrique. Ce travail a été exposé, hier, aux
membres du Conseil économique et social sur le thème : « faire de la science un instrument d'amélioration de l'accès à l'énergie en Afrique subsaharienne ». L'Afrique compte plus d'un gigawatt d'énergie
hydroélectrique, seulement, moins de 10 % de ce potentiel sont exploités. Outre le recours à l'énergie
propre, les scientifiques africains préconisent la réforme en profondeur des sociétés ayant en charge la
gestion de l'électricité. « Les compagnies d'électricité appartenant à l'Etat sont toujours dominantes en
Afrique subsaharienne. Il est urgent de leur faire subir une réforme de gouvernance car elles ne sont
pas assez performantes », rapporte le professeur Mansour Kane qui faisait l'économie de la recherche.
Les auteurs de l'étude encouragent les pays qui ont un excédent à une période donnée de vendre leur
surplus à ceux qui sont déficitaires. « L'expansion du commerce régional de l'électricité où celle-ci est
produite dans les pays à des coûts de production relativement faibles dans les grandes centrales hydroélectriques de gaz et systèmes géothermiques et redistribuée dans les pays où l'énergie est plus
chère, en élargirait l'accès », ajoute le Pr. Mansour Kane.
Grandes disparités entre villes et villages
Les académiciens pensent aussi que la couverture des besoins passe par l'implication du secteur privé.
La preuve, une quarantaine d'opérateurs africains produisent 8.000 mégawatts. « L'augmentation des
investissements du secteur privé dans le secteur de l'énergie est primordiale. Les petits producteurs indépendants doivent être encouragés à se connecter au réseau », souligne le Pr. Kane. Le document
révèle des disparités frappantes entre les villes et les villages. Le taux de couverture en zones urbaines
est de 71 % contre 13 % dans les zones rurales. De façon globale et paradoxale, l'Afrique qui regorge de
potentialités traîne un grand retard par rapport aux autres continents.
Performances Veille
© 2011 Performances MC - www.performancesconsulting.com - Tous droits réservés
32
L'énergie, une nécessité pour l'atteinte des Omd
A part l'Ile Maurice qui a atteint la couverture universelle, l'Afrique du Sud qui a un taux de 75 % et le
Ghana qui est à 54 %, tous les autres pays sont au-dessus de la barre de 50 %. « L'Afrique subsaharienne
a le plus faible taux d'électrification, avec 585 millions de personnes, soit 70 % de la population qui n'ont
pas accès à l'électricité », indiquent les scientifiques. En raison de l'augmentation exponentielle de sa
population et des taux actuels, cette région comptera plus de personnes sans électricité. Quoi qu'il en
soit, les académies et les sociétés savantes ont la responsabilité morale d'apporter des solutions efficaces aux problèmes des Africains. « La vitalité des activités scientifiques, technologiques et le niveau
d'utilisation des résultats dans l'appareil productif constituent des facteurs déterminants de la capacité
d'une nation à assurer son développement socioéconomique et à améliorer la qualité de vie des populations », a laissé entendre le président de l'Académie nationale des sciences et techniques du Sénégal (Ansts), le Professeur Ahmadou Lamine Ndiaye. Prenant la parole, le président du Conseil économique et social, Ousmane Masseck Ndiaye, a félicité les académiciens pour ce travail objectif et
pertinent. Il a plaidé pour l'utilisation des résultats de la recherche afin d'améliorer le mieux-être des populations. « Les Omd ne peuvent pas être atteints sans une utilisation convenable de l'énergie.
Il y a une corrélation entre l'indice du développement humain et l'accès à l'énergie », a souligné Ousmane Masseck Ndiaye qui a annoncé la signature d'une convention entre l'Ansts et le Conseil économique et social. La Fondation Bill et Melinda Gates a mis une subvention à la disposition des académies
afin d'encourager la publication des résultats.
Idrissa SANE
Burkina Faso – Centrale électrique de Komsilga : arrivée triomphale du
premier groupe
L‘Observateur Paalga, 01er Décembre 2011
La société GETMA (Groupement d'entreprises, transport maritime et aérien) filiale du groupe français
NECOTRANS, vient d'acheminer à Komsilga, depuis le port de Rostock en Allemagne, via Takoradi au
Ghana, le premier des 3 moteurs de la phase 2 de la centrale électrique. Arrivé sur le site le lundi 28 novembre, il a fallu au transitaire une vingtaine de jours pour conduire ce convoi exceptionnel de plus de
215 tonnes au Burkina, avec toutes les acrobaties que son gabarit a nécessitées.
Lentement mais sûrement, la centrale électrique de Komsilga prend forme. Finie la première phase
avec l'installation d'un groupe électrogène de 18 mégawatts, les travaux de construction se poursuivent avec la 2e phase. Celle-ci doit permettre l'équipement de la centrale de 3 moteurs d'environ 15
MW chacun. Depuis le lundi 28 novembre, la 1ère turbine est arrivée sur les lieux. Un vrai bidule de plus
de 215 tonnes. C'est donc dire que son convoyage a été une opération très lourde, mais savamment et
professionnellement diligentée par la société GETMA, sous-traitante de l'entreprise JA Delmas.
Pour transporter ce mastodonte de marque Caterpillar depuis le port de Rostock en Allemagne, GETMA
a affrété un navire qui a accosté, fin octobre, à Takoradi au Ghana. Et le 2 novembre dernier, c'est un
convoi spécial d'une vingtaine de véhicules, le tout sécurisé par une escorte de la gendarmerie nationale qui est arrivé sur le pont du Nazinon à Pô. Sur une remorque d'environ 48 m de long, 6,40 m de
haut, 16 essieux, soit 128 roues, le moteur attendait en amont du viaduc. Il a fallu renforcer la structure
du pont et les hommes du chef de convoi, Michel Janny, chef de projet chez GETMA, avaient tout le
matériel adéquat et avaient tout prévu. Ainsi ce pont, comme d'autres, s'est vu consolidé par un daleau métallique qui sert de répartiteur de charges. Ce surpont évite donc au poids du convoi d'être
supporté par la structure en béton.
Et c'est le 28 novembre à 9h 50 que cette caravane s'est immobilisée à Komsilga après 26 jours de route
pour une vitesse moyenne comprise entre 5 et 15 km/h. Selon le chef de projet, Michel Janny, les difficultés ont résidé dans la traversée des villes avec les câbles électriques et téléphoniques aériens.
Ce fut laborieux, mais le plus important est que la marchandise a été livrée sans accros. Et le chef
d'agence de GETMA du Burkina, Didier Sahraoui, de nous confier que c'est le plus gros projet de sa société pour l'année 2011.
Pour la directrice projets et développements de GETMA Burkina, Joëlle Le Doeuff, qui s'est occupée du
transport d'équipements depuis la phase 1, c'est une grande satisfaction d'avoir pu conduire à bon
port le 1er moteur. «Les 2 autres qui sont toujours au port subiront le même voyage dans les meilleurs délais», nous a assuré madame Le Doeuff.
Performances Veille
© 2011 Performances MC - www.performancesconsulting.com - Tous droits réservés
33
Le plus heureux en tout cas, c'est Gnoumato Ouattara, chef de projet SONABEL de la centrale de Komsilga. Lui qui compte boucler la phase II de son projet d'ici février 2012. Il a remercié GETMA pour le professionnalisme dans le transport et le transit de ce moteur. Hormis les moteurs, GETMA livre à Komsilga
des dizaines de containers; en somme tout le matériel qui va avec le groupe. GETMA, c'est 38 filiales en
Afrique, spécialisées dans la manutention, le transport et le transit des marchandises.
Kader Traoré
Performances Veille
© 2011 Performances MC - www.performancesconsulting.com - Tous droits réservés
34