Les grandes étapes de l`informatisation de BNP Paribas Fortis au

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Les grandes étapes de l`informatisation de BNP Paribas Fortis au
Les grandes étapes de l’informatisation
de BNP Paribas Fortis au 20e siècle
Petite histoire d’une grande aventure, vécue par la
Générale de Banque, la CGER et des milliers de collaborateurs
1934 – La Caisse Générale d’Épargne et de Retraite (CGER) achète ses premières
machines comptables à cartes perforées.
La CGER est l’une des premières institutions financières belges à mettre en œuvre des
machines mécanographiques pour la gestion administratives de ses opérations. La société
choisit de s’équiper en machines Powers (Remington Rand) dont les cartes perforées sont à
90 colonnes – dix de plus que chez Hollerith (IBM).
1949
1949 – La BSGB se dote d’un centre mécanographique Hollerith (IBM).
La G-Banque (qui s’appelle encore à l’époque Banque de la Société Générale de Belgique)
décide de centraliser la comptabilité des dépôts à découvert de ses sièges de province.
Pour ce faire, la banque installe un centre mécanographique à son siège central. La location du matériel – 3 tabulatrices, 3 reproductrices, 2 multicalculatrices, 2 interclasseuses,
3 trieuses, 1 interpréteuse et 1 perforatrice – s’élève à 1,25 million de francs par an.
1959
1959 – Arrivée du premier ordinateur à la CGER.
La Caisse d’Épargne, qui gère 7 millions de comptes, entreprend d’automatiser ses opérations au moyen d’un équipement comprenant comme organe central un ordinateur à bandes
magnétiques IBM 650.
1961 – Machines mécanographiques à cartes perforées à la CGER: reproductrice (à g.) et
imprimante (tabulatrice). L’adoption d’un ordinateur ne signifie pas l’abandon immédiat de
tout l’équipement mécanographique ‘classique’.
En 1961, la CGER possède 170 machines mécanographiques sans mémoire: perforatrices,
vérificatrices, trieuses, tabulatrices, reproductrices et interclasseuses.
1961
1961
1961
1961 – Inauguration à la CGER de l’IBM 7070 par le prince Albert de Liège.
La première unité informatique de la CGER est remplacée en 1961 par un complexe trois
fois plus puissant et plus rapide, composé d’un ordinateur IBM 7070, entièrement ‘transistorisé’ et destiné à traiter à grande vitesse les bandes magnétiques, et d’un ordinateur moins important (IBM 1401) pour enregistrer sur bandes les données à traiter par
l’ordinateur 7070 puis d’imprimer les bandes traitées par celui-ci.
1966 – Arrivée de l’IBM 360/40 à la Générale de Banque.
La G-Banque commence à étudier l’informatisation de ses opérations en 1964.
Des ordinateurs IBM 360 sont installés fin 1966 en remplacement d’un modèle 1400 utilisé
jusque-là.
1966
1968
1968 – La salle d’arbitrage de la G-Banque.
L’informatique fait son entrée dans la salle d’arbitrage de la G-Banque en 1968.
Les systèmes mécaniques de calcul des cours cèdent alors la place au premier ordinateur
dédié, un IBM 2260 Display, où tourne un programme spécifique.
Via un écran (visible sur cette photo), l’arbitragiste reçoit en ligne les informations sur les
cours tels que diffusés par Reuter. Il peut aussi effectuer des calculs sur les cours.
1968 – La G-Banque lance le Pay-Matic, premier distributeur automatique de billets de
banque en Belgique.
Deux appareils expérimentaux sont installés, l’un dans la façade d’une agence située
Boulevard Anspach à Bruxelles, l’autre aux usines de la Ford Motor Cy à Anvers. Les deux
engins sont de fabrication différente mais dans les deux cas, le client ne choisit pas le
montant du retrait, fixé à 2.000 francs par opération.
1969
1969 – Création des centres électroniques régionaux de la G-Banque (photo vers 1980).
La Société Générale de Banque décide une décentralisation relative du service informatique.
Entre 1972 et 1974, cinq centres électroniques régionaux sont mis en service (en plus de
celui de Bruxelles) à Mons, Edegem, Louvain, Villers-le-Bouillet et Drongen. Les services
sont informatisés les uns après les autres.
Dix ans plus tard, 68 % des opérations sont effectuées par ordinateur alors que 32 % sont
effectuées sur papier. Le pourcentage de traitement automatique atteint en Belgique est le
plus important au monde, avant la Norvège, la Suède et les Pays-Bas.
1969
1969
1971 – Encodage à la CGER. Jusqu’en 1975, l’encodage restera une fonction centralisée.
1972
1972 – Centre électronique de la G-Banque à Bruxelles.
Si l’encodage des données est assuré généralement par des femmes, les informaticiens
sont tous des hommes.
1972 – Premiers distributeurs de billets de banque de la CGER.
En 1972, la CGER installe deux distributeurs de billets de banque à l’hôpital universitaire
de Gand, un tout premier pas sur la voie du self service bancaire.
1973
1973 – Démonstration du ‘terminal agence’ Philips PTS 6000 pour le Roi Baudouin au
siège central de la CGER.
En décembre, le Roi Baudouin se fait présenter dans les nouveaux bâtiments bruxellois de
la CGER, rue du Marais, le prototype du terminal informatique PTS 6000.
Ce terminal a été développé pour la CGER par la firme Philips. Il relie une agence bancaire
reliée en temps réel au siège central, une première en Belgique.
1975
1975 – Premiers terminaux installés en agence par la CGER.
En février 1975, la CGER est la première institution financière belge à équiper ses agences
de terminaux de guichets reliés en temps réel à une banque de données centrale.
En dix ans, 750 agences et 850 points de contact seront équipés de tels terminaux.
1977
1977 – La Société Générale de Banque lance avec le Crédit Communal le réseau de distributeurs Mister Cash. Ce réseau gère 110 distributeurs automatiques de billets fin 1979,
180 fin 1980, 243 fin 1982, 333 fin 1985… Le nombre d’opérations augmente de façon
exponentielle.
1978 – Aux côtés de la BBL (aujourd’hui ING) et de la Kredietbank, la CGER participe à la
création du réseau de distributeurs de billets Bancontact, concurrent de Mister Cash.
Fin 1980, les guichets automatiques de ce réseau sont au nombre de 212.
‘Mister Cash ne connaît pas d’heures de fermeture’.
1978
1979
1979 – A partir de 1979, un réseau de terminaux de paiement Télécash est installé dans
différents commerces à l’initiative des banques partenaires de Mister Cash (G-Banque et
Crédit Communal). Les premiers commerces concernés sont les stations-service, qui sont
ainsi en mesure de distribuer du carburant 24 heures sur 24. Elles sont 25 fin 1979, 210 fin
1983, 650 en 1985, 777 en 1986…
Dès 1979, il y a aussi quelques supermarchés et des guichets de la SNCB. Puis, à partir de
1983, toutes sortes de commerces mettent ce moyen de paiement à disposition de leur
clientèle – 200 commerces sont on-line fin 1984, plus de 2.000 fin 1985, 5.000 fin 1986…
Le réseau Télécash est alors équipé d’un système Stratus, un pionnier des ordinateurs à tolérance de pannes: tous les composants sont conçus de manière redondante afin d’assurer
la continuité du service en dépit d’éventuels accrocs techniques.
1979 – La G-Banque installe ses premiers ‘terminaux agence’. A la fin des années 1970,
la G-Banque ressent l’urgence d’installer un réseau de terminaux d’agences pour relier la
totalité de ses points d’exploitation aux centres régionaux.
Un projet pilote est amorcé en 1979 au sein de 20 agences, qu’on équipe d’un mini-ordinateur.
La mise en place définitive de terminaux dans un premier ensemble de 48 agences de la
région anversoise est réalisée début 1982. La banque fait appel à la collaboration des sociétés Digital Equipment, Siemens et Tandberg.
1979
1980
1980 – Le réseau Mister Cash passe un accord avec la banque française Crédit Industriel
et Commercial. Désormais, les clients de la Société Générale de Banque et du Crédit
Communal peuvent retirer de l’argent sur tout le réseau des guichets automatiques du CIC.
Ce dialogue informatique international serait, d’après ses promoteurs, une première mondiale. Dans les années qui suivent, les contacts multilatéraux vont s’étendre avec d’autres
institutions financières étrangères, qui constitueront progressivement un réseau de retrait
d’argent européen.
1983
1983 – Création de G-Line. Dès la fin des années 1970, un certain nombre d’entreprises
clientes ont automatisé leurs paiements et leurs encaissements en échangeant des supports magnétiques (bandes ou disquettes) avec la banque.
G-Line, un nouveau produit d’electronic banking, leur est proposé pour la première fois au
salon Flanders Technology en 1983.
Grâce à une liaison téléphonique entre leur terminal ou micro-ordinateur et l’ordinateur
de la banque, les entreprises abonnées au service G-Line peuvent interroger directement
la banque, demander à tout moment la situation de leurs comptes et faire exécuter des
transferts de fonds.
1984
1984
1984 – En mai, la G-Banque installe ses premiers guichets électroniques : c’est le projet
G-2000, le début du self-banking. Via un terminal informatique installé en agence, le client
a désormais la possibilité d’effectuer lui-même certaines opérations bancaires : retraits,
versements en espèces et en chèques, consultation des soldes, transferts et commandes
de documents. Le système G-2000 fournit aussi de l’information au client : cours des devises, des actions et obligations, conditions de placement ou de crédit… Fin 1984, 8 agences
ont été équipées de guichets électronique de type 2000. Fin 1985, il y en a 10. En 1991, les
premières imprimantes sont installées qui permettent à la clientèle d’obtenir directement
ses extraits de compte. Il y en a 150 installées fin 1991 et 620 début 1995.
1984
1984 – La CGER installe en agence les premières imprimantes automatique d’extraits de
compte accessibles à la clientèle.
C’est le système Teles, une première mondiale. Le réseau de terminaux s’étend progressivement : il comprend 260 appareils en mars 1985, 385 en mars 1986, 450 environ en juin
1987, 521 en mars 1989. Les imprimantes Teles contribuent à réduire les coûts de gestion.
1984 – Fin 1984, plus de 1.000 agences G-Banque sont équipées de terminaux, ce qui
représente 86 % du réseau. Le système s’enrichit chaque année de nouveaux programmes,
par exemple pour mesurer la rentabilité des agences, assister les spécialistes de gestion de
fortune et les gestionnaires de crédit d’investissement, etc. On élargit aussi les possibilités
d’échange des données: un système de consultation des comptes courants est mis au point
en 1986.
1987
1987
1987 – Mister Cash et Bancontact sont rendus compatibles. Les terminaux de paiement
dans plus de 2.000 stations-service et plusieurs milliers de magasins et de grandes surfaces sont ouverts progressivement à l’ensemble des clientèles. En juin, 800 guichets automatiques Mister Cash et Bancontact sont rendus accessibles aux clients des deux réseaux.
Bancontact et Mister Cash fusionnent complètement en 1989 pour former la société coopérative Banksys, qui gère alors 17.000 terminaux de paiement (22.000 en 1991). En 1994,
59 % des paiements transitant par la Générale de Banque sont effectués par voie électronique. La Belgique est alors dans le peloton de tête des pays qui adoptent le paiement
électronique.
1987 – La CGER expose à Flanders Technology un nouveau produit, Telbanking, qui permet
une connexion entre son centre informatique et l’ordinateur du client. Il est mis l’année
suivante à disposition de la clientèle des professions libérales, des indépendants et des
entreprises. La liaison directe entre l’ordinateur central de la CGER et son client se fait via
un Teledataphone, équipé d’un modem et d’un data terminal incorporé. Telbanking offre
les services suivants : consultation du solde des comptes et des opérations des 15 derniers
jours; informations sur les cours des devises et les taux d’intérêt des placements et crédits;
ordres de virement sur des comptes prédéterminés.
Grâce à une interface qui permet le raccordement d’un lecteur de carte magnétique,
le Télédataphone peut aussi servir de terminal de paiement Bancontact.
1987
1987 - La Générale de Banque lance le G-Phone, une première en Belgique. Via son
téléphone, le client peut se connecter à l’ordinateur central de la banque et effectuer 24
heures sur 24 des opérations bancaires simples tels que les virements vers des comptes de
tiers, à concurrence de 10.000 francs par jour. Il peut aussi obtenir le solde de ses comptes
et de ses livrets-intérêt.
D’abord limité à 5.000 clients de la région bruxelloise, le G-Phone a 83.000 abonnés en
1992, 140.000 en 1993, 200.000 en 1995.
Cette année-là, un nouveau service, le G-Direct Phone, permet au client d’entrer en
communication avec un call center de la banque entre 6h à 22h.
1988
1988 – La CGER implante dans ses agences les premiers terminaux Teles Plus, qui
permettent au client de réaliser lui-même différentes opérations courantes sur ses
comptes à vue et comptes d’épargne – en plus de l’impression des comptes et du retrait
éventuel d’argent (cette dernière opération n’est possible au départ qu’au terminal Teles
de l’agence où le client est domicilié).
On peut désormais parler de véritable self-banking. 42 appareils Teles Plus sont installés
en mars 1989, 178 en 1993. C’est le début du vestibule banking, qui révolutionnera les
agences et connaîtra une forte croissance dans les années 1990.
1988
1988 – Une deuxième phase du projet Telbanking, utilisant le canal Videotex, est mise en
œuvre par la CGER. Il s’agit d’un équivalent du minitel français. Le Videotex permet une
communication interactive entre le client et le système informatique central de la CGER.
Cette communication passe non par un ordinateur mais par une ligne téléphonique et un
écran. Il a les mêmes applications que le Télédataphone.
La CGER devient rapidement numéro un en Belgique dans les applications de home banking
par Videotex. Telbanking compte 14.000 abonnés en janvier 1995, dont 8.000 sont actifs.
A la CGER comme dans la plupart des autres banques, le coût de la liaison téléphonique
reste cependant un gros handicap du home banking. Le client est en effet on-line, c’est-àdire en liaison téléphonique avec l’ordinateur central de la banque pendant toute la durée
de ses opérations.
1988 – L’accès au service G-Line peut également passer par Videotex. D’abord limité
à la clientèle des grosses entreprises, le système G-Line est rendu accessible aux PME
fin 1988. Sous la dénomination de Direct banking, G-Line est proposé aux entreprises
en combinaison avec d’autres services électroniques : paiements, encaissements et
information par voie télématique.
La gamme des prestations accessibles par ce système est progressivement élargie.
En 1991, 12.000 entreprises clientes de la Générale de Banque ont effectué environ
3,2 millions opérations par le biais de télécommunications, disquettes ou bandes
magnétiques.
1990
1990 – La banque UCL à Luxembourg, filiale de la CGER, développe dans les années 1990
un service fax phone banking.
Le fax sert alors d’imprimante pour différents renseignements comme le solde des
comptes, la valorisation du portefeuille titres, les dernières opérations effectuées…
1991
1991 – Démarrage du Phone Banking à la CGER. Ce service gratuit compte déjà 148.000
abonnés en février 1992, 220.000 fin 1992 et 270.000 fin 1993. Un particulier qui ne
dispose pas de modem peut ainsi réaliser, de son domicile et en temps réel, un certain
nombre d’opérations courantes : consultation du solde de son compte, aperçu des opérations récentes, transferts vers d’autres comptes ouverts à la CGER ou dans d’autres banques
établies en Belgique.
Un grand nombre d’opérations sont successivement ajoutées : création d’un ordre permanent de paiement, versements automatiques vers un compte d’épargne…
En 1994, la CGER est leader sur le marché des opérations par téléphone avec une part de
22 % de contrats conclus.
1992
1992 – La CGER ouvre son premier terminal de self-banking en agence.
Après Teles Plus, une nouvelle génération de terminaux d’agence est lancée : l’Electronic
Self Banking. Abritée dans les locaux de la banque, ces appareils sont accessibles de six
heures du matin à 11 heures du soir. Le client y accède grâce à sa carte bancaire.
En mars 1994, il y a 60 terminaux de ce type installés dans diverses agences de la CGER.
Deux ans plus tard, il y a 418 postes de self banking en service.
1992 – Les terminaux agences PTS 6000 installés jusque-là à la CGER, sont remplacés par
un nouveau système: P 9000. Ce système permet l’implantation de programmes particuliers pour les différents services de banque et d’assurance.
1992
1993
1993 – La G-Banque commence à renouveler ses terminaux d’agences en mettant en place
un nouveau système baptisé Bankstation. Celui-ci est centré sur le client et non plus sur
les produits. Entre 1994 et 1998, les terminaux des 1.100 agences, devenus obsolètes, sont
remplacés par des PC fonctionnant sous Windows et en réseau.
A la CGER, le système P 9000 est abandonné en 1998. Les agences sont équipées de PC
permettant de travailler totalement sous Windows NT. L’équipement des agences CGER,
jusque-là composé de serveurs Unix et de postes de travail non intelligents, est entièrement remplacé par des serveurs Digital et des PC Compaq.
1995
1995 – Début 1995, Banksys et ses actionnaires (dont la Générale de Banque et la CGER)
lancent le porte-monnaie électronique: la carte Proton, une alternative aux paiements en
espèces. Proton est testé pour la première fois à Wavre et à Leuven. C’est la première carte
au monde qui soit rechargeable et avec laquelle on puisse payer toutes sortes de produits
et de services.
La même année, son usage est étendu à plusieurs grandes villes belges. En 1996, ils sont
près de 100.000 clients à pouvoir payer leurs petites dépenses par le biais d’un terminal
installé dans 6.700 magasins.
1995
1995
1995 – Fin avril, la CGER introduit le système PC Banking, permettant d’effectuer les
opérations off-line. La liaison avec l’ordinateur central de la banque est limitée au temps
nécessaire à l’envoi des données.
A cette date, 300.000 foyers belges seulement sont dotés d’un PC à l’époque, dont 10 % à
peine sont équipés d’un modem. Mais le marché prend rapidement de l’ampleur.
PC Banking fonctionne alors sous Windows 3.1. et Dos. Le système compte 27.000 abonnés
à la mi-1997.
1995 – A partir de mai, tous les clients particuliers de la G-Banque peuvent s’abonner au
service de PC Banking G-Personal Line pour 100 francs par mois (2,5 euros). Différents
services bancaires sont désormais offerts 24 h sur 24, 7 jours sur 7 : consultation des
comptes, fourniture de relevés des opérations passées ou en cours, informations financières (change et bourse), virements au moyen d’une signature électronique et service de
messagerie électronique.
Pour sa clientèle d’indépendants, la banque commercialise le logiciel sous le nom de
G-Professional Line. Celui-ci est couronné en 1997 par la presse spécialisée. A cette date,
il a déjà séduit 13.500 clients.
1996
1996 – En juin, le site Internet de la Générale de Banque est rendu accessible aux surfeurs. En novembre 1997, une connexion interactive permettant la réalisation d’opérations
bancaires via Internet est mise en œuvre. Elle permet au client abonné au G-Personal Line
ou au G-Professional Line de consulter ses comptes, d’effectuer des virements, de faire des
transactions sur titres, voire de consulter en ligne les avis de Reuters Online Investor (sur
abonnement).
En décembre 1997, le site de la banque a été consulté 5.000 fois.
1996 – La G-Banque commence à installer des terminaux de self-banking plus
polyvalents, des agences automatiques de deuxième génération. Faisant appel aux
technologies multimédia, elles sont plus conviviales et permettent d’établir une liaison
entre un terminal et un call center. C’est l’aurore des écrans tactiles. Ces agences sont déjà
au nombre de 120 fin 1997.
1997 – La CGER ouvre son site internet en février. Et à partir d’octobre 1998, la
clientèle peut passer par ce site pour ses opérations bancaires via l’application WebB@nking.
Après six mois d’existence, plus de 11.000 demandes de contrats ont été enregistrées
et près de 10.000 virements ont été effectués. Mais contrairement au PC Banking de la
Générale de Banque, le WebB@nking de la CGER est resté un système on-line : le client
est continuellement en contact avec les ordinateurs de la banque, ce qui peut entraîner
des frais plus importants. C’est pourquoi, la CGER propose un abonnement à prix attractif
auprès d’un fournisseur Internet, UUNET.
En 1998, on estime que 2 % seulement des clients des banques CGER et G-Banque
(en cours de fusion) utilisent le PC banking et/ou effectuent leurs opérations via Internet.

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