Atelier A1 Les mutuelles et l`économie sociale et solidaire

Transcription

Atelier A1 Les mutuelles et l`économie sociale et solidaire
Ces rapports ont été produits par des bénévoles (étudiants ou professionnels). Ils n’ont
pas la prétention de faire un compte rendu exhaustif des échanges qui eurent lieu durant
les ateliers ou les plénières mais ils offrent un complément d’informations aux
présentations Powerpoint ou texte mises à disposition sur le site du FIESS.
Atelier A1
Les mutuelles et l’économie sociale et solidaire
Principaux problèmes soulevés par chaque intervenant
Les différents intervenants ont brièvement présenté leurs organisations, leurs objectifs, leurs
missions et leurs services. Les échanges ont pour but d’améliorer les couvertures de risque de
maladie et la lutte contre la fragilité socio-économique.
Solutions et pistes de solution proposées
La couverture médicale est devenue obligatoire en 2005, alors que 90% de la population
africaine n’était pas couverte. La santé est devenue un sujet de préoccupation pour tous les
acteurs politiques et socio-économiques. Une priorité est d’assurer l’égalité et l’équité en matière
d’accès aux soins. En réponse aux besoins en ce sens, l’action de l’UAM (Union africaine de la
mutualité) présente le Maroc à titre de pionnier du mutualisme sur le continent africain. Des
liens demeurent à développer et à consolider avec d’autres mutuelles à travers le monde.
Les représentants de l’ODEMA (Organisation des entités mutuelles des Amériques) et de l’AMPF
(Association mutuelle de protection familiale, Argentine) sont convaincus que le mutualisme est
la solution aux problèmes de pauvreté, de justice sociale et de santé. Les principaux défis sont
de rassembler plus de continents et de forums internationaux pour élargir le mouvement. Une
entente de partenariat a été conclue entre l’ODEMA et l’UAM.
Questions soulevées lors des échanges
Pourquoi l’ODEMA n’est pas implantée au Canada ?
Le président de l’ODEMA a répondu que c’était un souhait de l’organisation que de s’implanter
au Canada et que la participation de l’ODEMA au FIESS serait peut-être facilitant en ce sens.
Il existe en Amérique centrale une législation sur les coopératives, mais aucune sur
les mutuelles. Serait-il possible que l’Amérique centrale tire des leçons de l’Amérique
latine pour créer et enrichir des alliances en créant des lois favorisant les mutuelles?
(Amanda Cruz, Honduras)
Monsieur Sigliano a répondu que malgré l’absence de législation, il existe des mutuelles au
Salvador, au Nicaragua, au Costa Rica et dans les Caraïbes. Dorénavant, dans les statuts et
règlements de l’ODEMA, les organisations sans but lucratif dont les fondements se situent dans
l’économie sociale solidaire (incluant coopératives) peuvent se regrouper.
Monsieur Lopez Villalba ajoute que l’ODEMA est partie de rien et doit ouvrir ses portes à d’autres
entités de l’économie sociale solidaire. Le tout afin de s’unir pour faire progresser l’être humain
et qu’il cesse de souffrir des maux dont il souffre et pour assurer une redistribution équitable
des richesses.
Autres remarques
Le nombre important d’intervenants ayant présenté leurs organisations, le temps de questions et
de discussion a été de courte durée.