Communique de presse 1 - CRDP Basse

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Communique de presse 1 - CRDP Basse
COMMUNIQUE DE PRESSE n° 1
Levallois-Perret, le 22 juin 2006
Chers Amis,
La trente-deuxième édition du Festival du Cinéma Américain de Deauville, aura lieu cette
année :
er
Du vendredi 1 au dimanche 10 septembre 2006
Le cinéma américain est celui qui a façonné l’Histoire du Cinéma au cours de son
premier siècle d’existence, tant au niveau des contenus et des techniques qu’au niveau
culturel et économique.
Ce sont les personnalités de ce cinéma, autant réalisateurs, acteurs que producteurs qui
ont donné au cinéma américain ses lettres de noblesse et ont permis de le qualifier de
mouvement artistique.
Le Festival du Cinéma Américain de Deauville soutient ce cinéma depuis 1975, date de
sa création, en rendant des hommages aux principaux auteurs du cinéma américain ; en
créant un événement autour des avant-premières ; et en valorisant désormais, à travers
ses récompenses, le cinéma indépendant américain.
Le festival s’articulera donc autour de :
-
La Compétition longs métrages
-
Les Avant-premières
-
Le Panorama
-
"Les Docs de l’Oncle Sam", dédiée aux documentaires
Comme chaque année, des hommages à des producteurs, réalisateurs et/ou comédiens
seront rendus, un Prix Littéraire sera remis à un auteur américain pour son livre publié
en 2005 et le Prix Michel d’Ornano récompensera un premier scénario français adapté à
l’écran, permettant ainsi d’aider à sa reconnaissance, sa promotion et son exportation à
l’international.
Le Fonds Culturel franco-américain, en partenariat avec la Directors Guild of America
(DGA), la Motion Pictures of America (MPA), la Writers Guild of America (WGA) et la
SACEM, s’étant donné pour vocation de promouvoir la création cinématographique
française aux Etats-Unis, d’encourager les jeunes talents et d’inciter le dialogue entre
les professionnels des deux pays renouvellera, dans le cadre du Festival du Cinéma
Américain de Deauville, une « Master Class » à laquelle participera un metteur en scène
et/ou un scénariste américain.
Le Festival du Cinéma Américain de Deauville est compétitif depuis 1995 et sa sélection
a révélé certains auteurs marquants du cinéma, tels que :
Edward Burns avec Les Frères McMullen, Tom Di Cillo avec Ca Tourne à Manhattan , les
frères Wachowski avec Bound, Paul Thomas Anderson avec Hard Eight, Todd Solondz
avec Bienvenue à l’âge ingrat, Neil LaBute avec En Companie des Hommes, Darren
Aronofsky avec Pi, Amos Kollek avec Sue perdue dans Manhattan, Spike Jonze avec Dans
La Peau de John Malkovich, Christopher Nolan avec Memento, John Cameron Mitchell
avec Hedwig and the Angry Inch, Duncan Tucker avec Transamerica, Paul Haggis avec
Collision (« Crash », grand vainqueur des Oscars 2006)…
Les avant-premières présenteront, à nouveau, de nombreux inédits.
LE JURY LONGS METRAGES
Le Jury Longs Métrages de la 32è édition du Festival du Cinéma Américain de Deauville
sera présidé par la réalisatrice et comédienne :
NICOLE GARCIA
Nicole Garcia est remarquée en 1974 comme interprète dans « Que la Fête commence » de Bertrand
Tavernier. Elle sera ensuite sollicitée par les plus grands réalisateurs, elle tournera notamment dans
« le Cavaleur » de Philippe de Broca pour lequel elle décroche le César du meilleur second rôle
féminin en 1978, « Mon oncle d’Amérique » d’Alain Resnais en 1980, « Les uns et les autres » de
Claude Lelouch dont le succès assoit sa popularité, « Garçon ! » de Claude Sautet, « Péril en la
demeure » et « Le quatrième pouvoir » de Michel Deville.
Nicole Garcia entame également une carrière de réalisatrice : d’abord un court métrage « 15 Août »
(1986) en sélection officielle au Festival de Cannes, puis les longs métrages « Un week-end sur
deux » (1989), « Le Fils préféré » (1993), « Place Vendôme » (1997) pour lequel Catherine Deneuve
a reçu le prix d’interprétation féminine à la Mostra de Venise, « L’adversaire » (2002) en sélection
officielle au Festival de Cannes, et dernièrement « Selon Charlie » (2006) également en sélection
officielle au Festival de Cannes.
Elle poursuit parallèlement sa carrière d’actrice pour d’autres réalisateurs : « Kennedy et moi » de
Sam Karmann, « Betty Fisher et d’autres histoires » (2001) et « La petite Lili » (2003) de Claude
Miller, « Ma place au soleil » (2006) de Eric de Montalier…
Nicole Garcia a également tourné pour la télévision et joué au théâtre tout au long de sa carrière.
FILMOGRAPHIE
Réalisatrice
1989
1993
1997
UN WEEK END SUR DEUX
LE FILS PREFERE
PLACE VENDOME
Prix d'interprétation féminine à la Mostra de Venise 1998 pour Catherine DENEUVE
2005
SELON CHARLIE...
Comédienne
1976
DUELLE de Jacques RIVETTE
LE CORPS DE MON ENNEMI de Henri VERNEUIL
1977
LA QUESTION de Laurent HEYNAMENN
1978
LE CAVALEUR de Philippe De BROCA
LES INDIENS SONT ENCORE LOIN de Patricia MORZA
César de la Meilleure Actrice dans un second rôle en 1980
1979
1980
1981
1982
1983
UN PAPILLON SUR L'EPAULE de Jacques DERAY
MON ONCLE D'AMERIQUE de Alain RESNAIS
LE MORS AUX DENTS de Laurent HEYNEMANN
TUNEL de Gillo PONTECORVO
LES UNS LES AUTRES de Claude LELOUCH
LE GRAND PAYSAGE D'ALEXIS DROEVEN de Jean-Jacques ANDRIEN
ROSA NOTTE de Gianni GAGLIARDO
QU'EST QUI FAIT COURIR DAVID ? de Elie CHOURAQUI
BEAU PERE de Bertrand BLIER
A COUTEAU TIRE de Roberto FAENZA
L'HONNEUR D'UN CAPITAINE de Pierre SCHOENDORFFER
GARCON de Claude SAUTET
LES MOTS POUR LE DIRE de José PINHEIRO
STELLA de Laurent HEYNEMANN
1984
PERIL EN LA DEMEURE de Michel DEVILLE
1985
CA N'ARRIVE JAMAIS de Jacques ROUFFIO
1987
1989
1993
1994
1999
PARTENAIRES de Claude D'ANNA
UN HOMME ET UNE FEMME...20 ANS DEJA de Claude LELOUCH
MORT PAR UN DIMANCHE DE PLUIE de Joël SANTONI
LA LUMIERE DU LAC de Francesca COMMENCINI
L'ETAT DE GRACE de Jacques ROUFFIO
SERVICE CANON de Etienne PERIER
OUTREMER de Brigitte ROÜAN
AUX PETITS BONHEURS de Michel DEVILLE
FUGUEUSES de Nadine TRINTIGNANT
KENNEDY ET MOI de Sam KARMANN
2000
BETTY FISHER ET AUTRES HISTOIRES de Claude MILLER
2002
TRISTAN de Philippe HAREL
Prix d'interprétation au Festival de Montréal (ex-aequo avec Sandrine Kimberlain et Mathilde
Seigner)
Nominée pour le César de la Meilleure actrice dans un second rôle - 2002
2003
NE FAIS PAS CA ! de Luc BONDY
2004
LE DERNIER JOUR de Rodolphe MARCONI
2006
LA PETITE LILI de Claude MILLER
LE DERNIER JOUR de Rodolphe MARCONI
MA PLACE AU SOLEIL de Eric de MONTALIER
HOMMAGE aux 25 ANS DU SUNDANCE INSTITUTE
Les belles histoires ne demandent qu'à être racontées, et il leur faut pour cela de véritables
artistes. Les conteurs élargissent notre horizon : ils éveillent notre intérêt, nous provoquent, nous
inspirent, et au bout du compte, ils créent des liens entre les hommes.
Même les plus influents conteurs de notre temps, cinéastes et dramaturges, sont vulnérables face
aux pressions financières. Trop souvent, on demande aux artistes indépendants de faire des
concessions, de préférer le prévisible à l'unique, le profit au défi.
Voilà la raison d'être du Sundance Institute depuis 25 ans : encourager les artistes singuliers à
raconter leurs histoires à leur façon. Nos programmes de développement artistique réunissent les
artistes au sein d'une communauté créative où ils peuvent affûter leurs talents, prendre des risques
et innover, et notre Festival du Film de Sundance permet au public de découvrir des films
indépendants vraiment audacieux.
C'est un grand honneur pour nous de travailler avec de tels artistes qui incarnent l'esprit
d'indépendance, et nous sommes reconnaissants à chacun d'entre eux de nous faire partager leurs
formidables histoires et leur regard sur le monde, profondément original.
Et, comme nous partageons la même philosophie, nous sommes très heureux de fêter le 25ème
anniversaire du Sundance Institute au Festival du Film Américain de Deauville.
Robert Redford
Président et Fondateur
Sundance Institute
HISTOIRE DU SUNDANCE INSTITUTE
Il y a maintenant 25 ans, Robert Redford réunissait plusieurs de ses amis et confrères dans les
montagnes de l'Utah, bien décidés à favoriser l'esprit d'indépendance, de découverte et
d'innovation du cinéma américain. Ce printemps-là, dix réalisateurs prometteurs étaient invités au
premier Sundance Institute Filmmakers Lab, où ils ont pu collaborer avec les meilleurs scénaristes
et réalisateurs, et développer leurs propres projets de manière autonome. Dans cet espace naturel
reculé, échappant aux pressions de l'industrie du cinéma, chaque artiste en herbe se voyait
encouragé à prendre des risques et à élaborer un film personnel et audacieux.
Depuis ce premier laboratoire, le Sundance Institute a pris de l'ampleur, et présente désormais
chaque année le Festival du Film de Sundance : il propose une large palette de programmes de
développement artistique qui fournissent un soutien matériel, stratégique et artistique aux
réalisateurs indépendants de fiction ou de documentaires, aux scénaristes, producteurs de films
indépendants, compositeurs de musique, auteurs et artistes dramatiques. 25 ans après sa création,
les activités de l'Institut sont toujours régies par ces mêmes principes d'indépendance, de
découverte et de diversité artistique.
Le Festival du Film de Sundance
Réalisation majeure du Sundance Institute, le Festival du Film de Sundance a évolué depuis sa
première mouture qui, en 1978, était le Festival du Film Américain de l'Utah, et se concentrait alors
sur des rétrospectives de films et des ateliers de réalisation. Parallèlement, une sélection de longs
métrages produits de manière indépendante était également organisée afin d'attirer l'attention sur
ces jeunes talents prometteurs. En 1981, le Festival s'est établi à Park City, dans l'Utah, et a pris de
l'importance, ajoutant au programme de longs métrages des documentaires et des courts
métrages.
C'est en 1985 que le Festival du Film est devenu partie intégrante du Sundance Institute,
association à but non lucratif, et a élargi sa programmation à des films venus du monde entier.
Cette structure lui permettait désormais de disposer d'un personnel permanent, de soutiens
financiers, d'un réseau de contacts, tandis que le Sundance Institute avait trouvé là un support très
efficace de mise en valeur des travaux indépendants de réalisateurs, qu'ils soient américains ou
non. En 1991, le Festival a officiellement été rebaptisé le "Sundance Film Festival".
Aujourd'hui, le Festival s'est développé au point de présenter une sélection de 120 longs métrages
et films documentaires, de 80 courts métrages et de travaux liés au cinéma qui incarnent tous les
aspects de la réalisation indépendante contemporaine aux Etats-Unis et à l'étranger. Le Festival a
permis au public américain de découvrir bon nombre des films les plus audacieux des vingt
dernières années, dont Sex, Mensonges et Vidéo, Clerks, Les employés modèles, Phoenix, Arizona,
In the Bedroom, American Splendor, Napoleon Dynamite, Camera Kids, Moi, toi et tous les autres.
Le site officiel du Festival du Film de Sundance, www.sundance.org, fait partager l'expérience du
Festival bien au-delà des rues de Park City à un public très vaste, grâce à la diffusion de courts-
métrages et d'interviews de réalisateurs, à des informations sur l'actualité du secteur et sur le boxoffice.
Les programmes de développement artistique
Le Laboratoire de l'Institut et ses ateliers offrent aux artistes un environnement propice à
l'innovation artistique en leur fournissant du temps et de l'espace, en les soustrayant aux pressions
de la vie quotidienne et de l'industrie du film. Des professionnels reconnus du cinéma, du théâtre,
et de la musique les conseillent et les soutiennent en les aidant à formaliser leurs propres histoires
originales.
Parmi les 175 cinéastes indépendants prometteurs qui ont bénéficié du soutien du Programme
Long Métrage du Sundance Institute, on peut citer Moi, toi et tous les autres de Miranda July, Maria
pleine de grâce de Joshua Marston (Grand Prix 2004 au Festival du Cinéma Américain de Deauville),
Hedwig and the Angry Inch de John Cameron Mitchell (Grand Prix – Deauville 2001), Boy's don't cry
de Kimberly Peirce et Central do Brasil de Walter Salles. Grâce aux laboratoires de scénario et de
réalisation, mêlant conseils créatifs ou plus concrets, aux projets de post-production et au soutien
financier de la profession, le Programme a aidé plus de 500 réalisateurs au cours des 25 dernières
années.
Le Programme du Sundance Institute pour le Documentaire a soutenu 339 documentaires, dont
Camera kids de Zana Briski et Ross Kaufman (présenté à Deauville en 2005), Why we fight de
Eugene Jarecki, et Lost boys of the Sudan, de Megan Mylan et Jon Shenk. Grâce à des bourses du
Fonds du Sundance pour le Documentaire et toute une série d'ateliers, le Programme promeut des
films portant sur des thèmes tels que les droits de l'homme, la justice sociale et la liberté
d'expression.
De nombreux musiciens, classiques ou rock, ont participé au Programme de Musique de Film de
l'Institut. En favorisant les rencontres entre musiciens et réalisateurs soutenus par le Programme
pour le Long Métrage et le Documentaire de l'Institut, le Laboratoire de Composition permet à des
musiciens accomplis de découvrir les caractéristiques de la musique de film tout en familiarisant
les réalisateurs à l'importance de la musique dans un long métrage.
Le programme de Sundance pour le Théâtre a, de son côté, soutenu plus de 200 œuvres, dont
Angels in America de Tony Kushner, I am my own wife de Doug Wright, et The light in the piazza
de Craig Lucas et Adam Guettel. Le Programme soutient largement la créativité des dramaturges
américains grâce à des laboratoires, des stages pour auteurs dramatiques, et grâce à un atelier de
création musicale et d'œuvres collectives. Il tente ainsi d'entretenir la diversité de l'expression
artistique tant parmi les artistes établis que chez les jeunes espoirs.
Sherman Alexie, Shiley Cheechoo, Chris Eyere, Alanis Obomsawin, Randy Redroad et Taika Waititi
sont au nombre des 45 artistes indiens qui ont bénéficié de l'Initiative pour les indiens de l'Institut.
Cette Initiative veille à la participation des Indiens dans les Programmes de développement
artistique de l'Institut et a permis la projection de 100 films indiens au Festival du Film de
Sundance. En renforçant constamment ses efforts envers la communauté des réalisateurs indiens,
l'Initiative a créé des ateliers du Forum Indien qui favorise la rencontre entre réalisateurs d'origine
indienne, producteurs et grands médias.
A l’occasion de cet hommage, le Festival projettera une rétrospective des films du Sundance
Institute.
HOMMAGE à SIDNEY LUMET
en sa présence
SIDNEY LUMET
Réalisateur et scénariste
Né le 25 juin 1924 à Philadelphie en Pennsylvanie, d’un père acteur et d’une mère danseuse,
Sidney Lumet débute sur les planches à l’âge de cinq ans au sein du Yiddish Art Theater de New
York. Après avoir fait de nombreuses représentations dans des productions à Broadway, il fonde
en 1947 une troupe de théâtre Off Broadway avec des comédiens formés par Lee Strasberg,
comme Yul Brynner ou Eli Wallach. Trois ans plus tard, Sidney Lumet travaille pour la télévision,
réalisant plus de 250 téléfilms et émissions, souvent en direct, puis fait ses débuts de metteur en
scène de théâtre. Il signe en 1957 son premier long métrage pour le cinéma, « 12 hommes en
colère », dans lequel il dirige Henry Fonda. Le film rencontre un succès à la fois public et critique,
remportant notamment l’Ours d’Or au festival de Berlin et trois nominations aux Oscars, dont
celui du Meilleur Film et du Meilleur Réalisateur.
Cinéaste de la critique sociale, Sidney Lumet aborde tout au long de sa longue carrière de
nombreux thèmes liés à la société américaine, comme la corruption policière (« Serpico », 1973,
« Le prince de New York », 1981 et « Dans l’ombre de Manhattan », 1997), la télévision (« Un
après-midi de chien, 1975, et « Main basse sur la TV », 1976), la justice (« 12 hommes en
colère », 1957, « Le verdict », 1982, « Une étrangère parmi nous », 1992, et « L’avocat du
diable », 1993), le MacCarthysme (« Daniel », 1983), l’alcoolisme (« Le lendemain du crime »,
1986) ou encore le racisme (« Contre-enquête », 1990).
En plus des cinquante nominations aux Oscars obtenues par ses films, Sidney Lumet est nommé
trois fois encore à l’Oscar du Meilleur Réalisateur, pour « Un après-midi de chien » (1975), « Main
basse sur la TV » (1976) et « Le verdict » (1982). Il reçoit le D. W. Griffith Award de la Directors
Guild of America pour l’ensemble de sa carrière en 1993 et le Musée d’Art Moderne de New York
fait également une rétrospective de ses oeuvres. L’année dernière, Sidney Lumet devient Membre
Honoraire de l’Académie des Oscars.
Le réalisateur est également l’auteur du best-seller « Making Movies », un livre considéré comme
l’un des plus aboutis sur la manière de faire des films.
A l’occasion de cet hommage, le festival projettera son nouveau film, en sa présence, « Find Me
Guilty », dont il a écrit le scénario. « Find Me Guilty » est son quarante-troisième long métrage.
Le festival projettera également une rétrospective de ses films.
FILMOGRAPHIE
Réalisateur
1957
1958
12 ANGRY MEN (12 hommes en colère)
STAGE STRUCK (Les feux du théâtre)
1959
THAT KIND OF WOMAN
THE FUGITIVE KID (L’homme à la peau de serpent)
1961
A VIEW FROM THE BRIDGE (Vu du pont)
1964
THE PAWNBROKER (Le prêteur sur gages)
1965
THE HILL (La colline des hommes perdus)
1968
BYE BYE BRAVERMAN
1969
THE APPOINTMENT
1970
KING: A FILMED RECORD… MONTGOMERY TO MEMPHIS
1962
1966
LONG DAY’S JOURNEY INTO NIGHT (Long voyage vers la nuit)
FAIL-SAFE (Point limite)
THE GROUP
THE DEADLY AFFAIR (M.15 demande protection)
THE SEA GULL (La mouette)
LAST OF THE MOBILE HOT SHOTS
1971
THE ANDERSON TAPES (Le dossier Anderson)
1973
THE OFFENCE
1974
MURDER ON THE ORIENT EXPRESS (Le crime de l’Orient-Express)
1975
DOG DAY AFTERNOON (Un après-midi de chien)
1977
EQUUS
1980
JUST TELL ME WHAT YOU WANT
1982
DEATHTRAP (Piège mortel)
1972
1976
1978
1981
1983
1984
1986
1988
CHILD’S PLAY
SERPICO
LOVIN’ MOLLY
NETWORK (Main basse sur la TV)
THE WIZ
PRINCE OF THE CITY (Le prince de New York)
THE VERDICT (Le verdict)
DANIEL
GARBO TALKS (A la recherche de Garbo)
POWER (Les coulisses du pouvoir)
THE MORNING AFTER (Le lendemain du crime)
RUNNING ON EMPTY
1989
FAMILY BUSINESS
1992
A STRANGER AMONG US (Une étrangère parmi nous)
1990
1993
1997
1999
2006
Q & A (Contre-enquête)
GUILTY AS SIN (L’avocat du diable)
NIGHTS FALLS ON MANHATTAN (Dans l’ombre de Manhattan)
CRITICAL CARE
GLORIA
FIND ME GUILTY
Scénariste
1981
1990
PRINCE OF THE CITY (Le prince de New York)
Q & A (Contre-enquête)
1997
2006
NIGHTS FALLS ON MANHATTAN (Dans l’ombre de Manhattan)
FIND ME GUILTY
HOMMAGE à SYDNEY POLLACK
en sa présence
SYDNEY POLLACK
Réalisateur, scénariste et comédien
Né le 1er juillet 1934 à Lafayette, dans l’Indiana, Sydney Pollack quitte sa ville natale pour étudier
l’art dramatique à New York. Révélé dans les années 60, il est d’abord comédien – il est formé par
Sanford Meisner – puis réalisateur de télévision. Il signe sa première mise en scène pour le cinéma
avec le drame intimiste « Trente minutes de sursis » en 1965. Il connaît son premier succès un an
plus tard avec le drame « Propriété interdite », d’après une pièce de Tennessee Williams. En 1968, il
aborde le film de guerre avec « Un château en enfer » et confirme l’année suivante son talent avec
l’adaptation cinématographique du roman de Horace McCoy, « On achève bien les chevaux ». En
1972, il dirige Robert Redford dans le western « Jeremiah Johnson », où domine le thème des
rapports de l’homme avec la nature. Sydney Pollack ne cesse de remettre en cause les institutions
américaines et les médias, entre autres dans « Les trois jours du condor » (1976), « Le cavalier
électrique » (1979), « Absence de malice » (1981) et « La firme » (1993). Il touche ainsi à tous les
genres cinématographiques et ses films totalisent quarante-six nominations aux Oscars, dont trois
en tant que réalisateur. « Tootsie » obtient notamment dix nominations aux Oscars en 1983 et
« Out of Africa » remporte sept Oscars en 1986, dont ceux du Meilleur Film et du Meilleur
Réalisateur.
Egalement comédien, Sydney Pollack est au générique des longs métrages « The Player » de Robert
Altman (1992), « Maris et femmes » de Woody Allen (1992), « Eyes Wide Shut » de Stanley Kubrick
(1999) et récemment « Fauteuils d’orchestre » de Danièle Thompson (2006).
En 1985, Sydney Pollack fonde Mirage Productions et produit entre autres sous cette bannière
« Susie et les Baker Boys » de Steven Kloves (1989), « Présumé innocent » d’Alan Pakula (1990),
« Dead Again » de Kenneth Branagh (1991), « Raison et sentiments » d’Ang Lee (1995), « Le
talentueux Mr. Ripley » (1999) et « Retour à Cold Mountain » (2003) d’Anthony Minghella, son
partenaire au sein de Mirage Productions depuis 2000.
Sydney Pollack est membre fondateur du Sundance Institute, président honoraire de l’American
Cinemathèque, fondateur de la Film Foundation de la Directors Guild of America et fait partie du
comité de direction de la Motion Picture and Television Fund Foundation. En 1986, il reçoit du
gouvernement français la Médaille de Commandeur de l’Ordre des Arts et des Lettres.
FILMOGRAPHIE
Réalisateur
1965
1966
THE SLENDER THREAD (Trente minutes de sursis)
THIS PROPERTY IS CONDEMMED (Propriété interdite)
1967
THE SCALPHUNTERS (Les chasseurs de scalp)
1968
CASTLE KEEP (Un château en enfer)
1972
JEREMIAH JOHNSON
1975
THE YAKUZA (Yakuza)
1969
1973
1976
THEY SHOOT HORSES, DON’T THEY? (On achève bien les chevaux)
THE WAY WE WERE (Nos plus belles années)
THREE DAYS OF THE CONDOR (Les trois jours du condor)
1977
BOBBY DEERFIELD
1981
ABSENCE OF MALICE (Absence de malice)
1979
1982
1985
THE ELECTRIC HORSEMAN (Le cavalier électrique)
TOOTSIE
OUT OF AFRICA
1990
HAVANA
1995
SABRINA
2005
THE INTERPRETER (L’interprète)
1993
1999
THE FIRM (La firme)
RANDOM HEARTS (L’ombre d’un soupçon)
SKETCHES OF FRANK GEHRY – documentaire
Producteur
1972
JEREMIAH JOHNSON
1976
THREE DAYS OF THE CONDOR (Les trois jours du condor)
1975
1977
THE YAKUZA (Yakuza)
BOBBY DEERFIELD
1980
HONEYSUCKLE ROSE de Jerry Schatzberg
1982
TOOTSIE
1985
OUT OF AFRICA
1981
1984
ABSENCE OF MALICE (Absence de malice)
SONGWRITER d’Alan Rudolph
1988
BRIGHT LIGHTS, BIG CITY de James Bridges
1989
THE FABULOUS BAKER BOYS (Susie et les Baker Boys) de Steven Kloves
1990
SCROOGED (Fantômes en fête) de Richard Donner
PRESUMED INNOCENT (Présumé innocent) d’Alan Pakula
KING RALPH de David Ward
WHITE PALACE (La fièvre d’aimer) de Luis Mandoki
1991
1992
1993
HAVANA
DEAD AGAIN de Kenneth Branagh
LEAVING NORMAL d’Edward Zwick
THE FIRM (La firme)
SEARCHING FOR BOBBY FISCHER (A la recherche de Bobby Fischer) de Steven Zaillian
FLESH AND BLOOD de Steven Kloves
1995 SENSE AND SENSIBILITY (Raison et sentiments) d’Ang Lee
1998
1999
SABRINA
SLIDING DOORS (Pile & face) de Peter Howitt
FOR LOVE OF THE GAME (Pour l’amour du jeu) de Sam Raimi
RANDOM HEARTS (L’ombre d’un soupçon)
2000
2001
2002
2003
THE TALENTED MR. RIPLEY (Le talentueux Mr. Ripley) d’Anthony Minghella
UP AT THE VILLA (Il suffit d’une nuit) de Philip Haas
BLOW DRY de Paddy Breathnach
IRIS de Richard Eyre
BIRTHDAY GIRL (Nadia) de Jez Butterworth
HEAVEN de Tom Tykwer
THE QUIET AMERICAN (Un américain bien tranquille) de Philip Noyce
COLD MOUNTAIN (Retour à Cold Mountain) d’Anthony Minghella
2005
THE INTERPRETER (L’interprète)
2006
MARGARET de Kenneth Lonnergan
SKETCHES OF FRANK GEHRY – documentaire
BREAKING AND ENTERING d’Anthony Minghella
Comédien
1982
1992
1998
1999
2001
2006
TOOTSIE
THE PLAYER de Robert Altman
DEATH BECOMES HER (La mort vous va si bien) de Robert Zemeckis
HUSBANDS AND WIVES (Maris et femmes) de Woody Allen
A CIVIL ACTION (Préjudice) de Steven Zaillian
EYES WIDE SHUT de Stanley Kubrick
RANDOM HEARTS (L’ombre d’un soupçon)
CHANGING LANES (Dérapages incontrôlés) de Roger Mitchell
FAUTEUILS D’ORCHESTRE de Danièle Thompson
A l’occasion de cet hommage, le Festival projettera une rétrospective de ses films.
Sont confirmés à ce jour :
JEREMIAH JOHNSON (1972)
TOOTSIE (1982)
OUT OF AFRICA (1985)
THE INTERPRETER (L’Interprète) (2005)
SKETCHES OF FRANK GEHRY (2005)
La conférence de presse du festival aura lieu Lundi 31 juillet à Deauville.
FONDATEURS & DELEGUES GENERAUX DU FESTIVAL
Lionel CHOUCHAN
André HALIMI
DIRECTEUR DU FESTIVAL
Bruno BARDE
RENSEIGNEMENTS PUBLIC
OFFICE DU TOURISME - Tel : 02 31 14 40 00
CID (Centre International de Deauville) – Tel : 02 31 14 14 14
RELATIONS PRESSE
40, rue Anatole France – 92594 Levallois-Perret Cedex
Alexis DELAGE-TORIEL / Céline PETIT / Alexandra FAUSSIER / Emilie GOULEME
Tel : 01 41 34 22 01 / 21 26
Fax : 01 41 34 20 77
E-mail : [email protected]
POUR TOUTE DEMANDE D’ACCREDITATION,
merci de l’envoyer à l’adresse suivante :
Pour la PRESSE : [email protected]
Pour les PROFESSIONNELS : [email protected]
SITE OFFICIEL DU FESTIVAL
www.festival-deauville.com

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