Les services de médecine
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Les services de médecine
Version 2 au 5 mars 2010 PREAMBULE à écrire Les attendus à rédiger De ce fait Avec la ferme volonté d’assurer la promotion de nos Hôpitaux Publics, en particulier ceux de Creil et Senlis, le Comite de défense et de développement de l’hôpital Laënnec propose à l’ensemble de la population, à ses élus et aux personnels hospitaliers, un Projet de complémentarité entre nos deux Hôpitaux et réaffirme son opposition résolue à leur fusion administrative. La fusion vise à diminuer l’offre de soins publics sur le territoire au profit de groupes privés de santé, et à réduire le personnel. Ce n’est pas une vue de l’esprit, le « rapprochement » des hôpitaux sud et nord d’Amiens c’est la suppression de 200 personnes, y compris 20 médecins en est une triste illustration. La privatisation est en cours à CREIL avec la médecine nucléaire, (1) le Groupement de Coopération Sanitaire (G.C.S.) de coronarographie (2), le GIE imagerie médicale, ;(3). Il en est de même à Senlis où sont également réalisées des opérations privées : laboratoire de PMA, scanner et en gynécologie (une aile de l’ancienne clinique privée St Joseph) OUI les hôpitaux Publics doivent travailler ensemble c’est une nécessité pour répondre aux besoins de la population du sud de l’Oise. La tarification à l’activité (T2A) a cassé la complémentarité en mettant en concurrence les hôpitaux. Maintenant il s’agit d’élaborer un bon projet médical complémentaire entre les 2 hôpitaux, associant les personnels, les élus et les associations de malades. Nous y contribuerons sous la forme d’interpellations, d’amendements et de propositions. Nous considérons que la 1ere pierre de l’extension de l’hôpital de Creil, c’est le projet de complémentarité Creil-Senlis. Nous demandons pour l’avenir la re-introduction des activités privées dans le secteur public et l’extinction à terme de l’activité libérale dans nos hôpitaux Les services de médecine La cardiologie Il s’agit d’un pôle d’activité important qui doit, dans un délais bref, répondre aux besoins de la population tels qu’ils sont indiqués par l’Observatoire de Santé régional (O.R.S.) et repris par le Schéma Régional d’Organisation Sanitaire. Avec le service clinique, l’unité de soins intensifs, la consultation de Rythmologie, complété récemment par la coronarographie et l’Unité de Cardiologie Interventionnelle et la pose de Stimulateurs l’hôpital de Creil possède un excellent ensemble dont les besoins en personnel médical et paramédical doivent être renforcés. A Senlis le service de cardiologie doit être maintenu. Leur taux d’occupation prouve la nécessité de leur maintien. Il existe déjà une coopération entre les deux services. Des patients doivent avoir recours à des territoires voisins en raison des délais d’attente sur nos deux hôpitaux. Pour compléter la cardiologie dans une perspective d’avenir au niveau Nord de Paris et Sud Picardie, donnons-nous la possibilité de développer à Creil les activités inexistantes : la 1 chirurgie thoracique avec en particulier les pathologies pleurales et la chirurgie vasculaire. La cancérologie Un praticien en cancérologie doit être recruté sur Creil Dans la mise en route de traitements toujours difficiles à expliquer maladie, les patients ont besoin de sérénité, d’un cadre rassurant, il faut déclencher un phénomène de confiance. Tout dépend de l’effectif présent auprès de lui, de sa formation, sans laquelle, engagement et disponibilité reste constamment fragiles. De l’avis de tous, la complémentarité avec Senlis ne répondra à ces exigences que par la création d’un poste de praticien hospitalier supplémentaire La néphrologie et le traitement des insuffisances rénales : Nous constatons une augmentation des besoins de la population due entre autres, au vieillissement, à l’augmentation des pathologies diabétiques et cancéreuses. Le devenir de la néphrologie dans le sud de l’Oise, doit faire l’objet d’une concertation entre médecins, soignants, associations de malades ayant pour base les données prévisionnelles de l’O.R.S (dialyses à domicile, auto dialyses…) . Actuellement il manque du personnel, de moyens pour répondre aux seules exigences réglementaires permettant l’accueil dans de bonnes conditions. Le règlement dit : 1 aide soignante pour 9 patients il y en a 1 pour18 L’augmentation de l’activité en dialyse, (d’environ 30% en 2009), mais la comptabilité en Tarification à l’Activité (T.2A) aggrave le déficit et ne crée des recettes permettant une politique d’investissements pourtant nécessaires. En dialyse la machine de secours est utilisée en routine et non plus en secours , les patients n’ont aucune intimité. Créons des conditions humaines de prise en charge (chambres seules ou à deux pour celles et ceux qui le souhaiteraient) Nous devons renforcer le centre de dialyse hospitalier, le projet initial comportait 28 lits, il est ramené à 27. La pneumologie Le service est toujours plein, ceci est dû à l’augmentation importante du nombre de cancers professionnels, du tabac, de cancers de la plèvre Ces patients doivent être aidés par une équipe de psychologues On constate également des anomalies nuisibles à la qualité des soins dans le parcours du patient En effet la « rentabilité » ( !) du 1er temps thérapeutique entraîne généralement le malade vers les cliniques privées par le jeux de leurs réseaux commerciaux avec les médecins traitants ( pub sur leurs conditions d’accueil), Dans le 2me temps (survenue de complications) le patient est fréquemment transféré à l’hôpital public. Les traitements sont alors souvent plus coûteux et c’est l’hôpital public qui doit s’en charger. Dans le projet médical le malade doit être pris en charge par l’hôpital public dès le début de sa maladie, en toute dignité (chambre seule, accompagnement, soutien) et en toute sécurité Il est nécessaire d’inclure les médecins généralistes dans les réseaux Actuellement devant la saturation du service de Creil il serait aberrant de fermer celui de Senlis. Il est par contre tout a fait possible de travailler en coopération. 2 Les urgences neuro-vasculaire Le choix qui a été fait de créer une Unité de soins d’urgence, répond aux besoins de la population mais il faut lui donner les moyens de travailler. Il y a urgence à accroître ses effectifs. La mutualisation-flexibilisation, du personnel est à ces postes (sans doute à un grand nombre de postes), inacceptable parce que dangereuse pour les patients Alors que les soins sont permanents 24h sur 24, pourquoi y a t-il réduction de personnel la nuit ? La réglementation exige : 1 infirmière et 1 aide soignante pour 4 patients, 24h sur 24h Pour que ce projet médical soit abouti il faut assurer les soins de suite et de rééducation, (des patients sont restés plus d’un an dans l’hôpital) Une réflexion est nécessaire sur les lieux de vie de ces malades, afin favoriser les choix du patient et de la famille : maintien à domicile, appartements thérapeutiques, service de soins de suites et de rééducation, nouvelle structures… Diabétologie : à compléter La réanimation Les besoins de réanimation sont plus importants que l’offre de soins actuelle (5). .Nous devons maintenir les deux services nécessaires en particulier pour les suites de certains actes chirurgicaux. Diminuer l’offre de soins en réanimation c’est mettre en danger le vie des patients. Les urgences Actuellement c’est l’équivalent d’un service d’hospitalisation qui est en attente dans les couloirs. Toutes proportions gardées, nous ne sommes pas loin de la situation décrite par Jacques TENON à la fin 18eme siècle quand il dénonçait les conditions d’accueil à l’HôtelDieu : 4 malades dans le même lit (Mémoire sur les Hôpitaux de Paris) Le projet médical doit, pour résoudre ce problème, créer des lits de soins de suite et augmenter le nombre de lits de médecine. L’utilisation du plateau technique d’Imagerie (IRM et scanner) doit être revu. Il est de plus en plus utilisé par le secteur privé ce qui réduit les plages publiques et conduit à augmenter inutilement pour le patient, la durée de séjour La fermeture partielle des activités chirurgicales de Senlis, première étape d’une fermeture définitive, va entraîner le déplacement des urgences chirurgicales vers Creil, aggravant la situation actuelle : La stratégie consiste à déplacer dans un premier temps le lieu d’accueil de nuit et dans un deuxième temps à le fermer. Il faut réfléchir avec Senlis sur le maintien de son activité chirurgicale 24h sur 24 3 Quels seront les coûts de transfert des patients sur le site restant? Quelles équipes assureront les transferts ? Ne demandera t’on pas au malade d’assurer lui-même son transfert ? La naissance Ce qui est projeté : -A Creil, la fermeture de 4 lits d’obstétrique sous le fallacieux prétexte d’une répartition des naissances du territoire entre Senlis et Clermont, alors que cette dernière Maternité est menacée de fermeture par le jeu infernal de son rattachement à Beauvais. C’est évidemment inacceptable étant données les prévisions démographiques pour le secteur Sud de l’Oise, Nord de Paris. -A Senlis la rétrogradation de la Maternité de Niveau II en Niveau I est tout aussi stupide (ne pouvant garder les bébés qu’à partir de 36 semaines et de plus de 2500gr.) Une telle décision dissimule mal la volonté de faire disparaître de Senlis l’Unité de Pédiatrie. Ce qu’il faut : Maintenir les niveaux de soins actuels de Clermont, qu’il faut continuer à conforter et de Senlis, qui doit bénéficier d’une Unité de Pédiatrie, dont la fonction et le nombre de lits doit être discutées. Quant à Creil qui depuis le 29 Janvier 2010 acquière le Niveau III, son secteur de Grossesses Pathologiques (18 lits) doit d’abord être reconnu et non confondu, par calcul, avec le secteur de Gynécologie Chirurgicale (10 lits). Il doit par ailleurs être conforté en personnel afin d’assurer 24h. sur 24 les soins spécialisés nécessaire à ces femmes parfois gravement malades et menacées dans leur vie. L’activité obstétricale en hôpital de jour doit également être également reconnue et confortée. Enfin le secteur dit des Suites de Couches doit bénéficier des transformations nécessaires aux exigences des familles : Chambres à un lit (sans doute exclusivement) à nombre constant. Toute réduction ou fragilisation de la Maternité de Creil serait simplement l’expression de la volonté de faire fusionner, à terme, les Maternités de Creil et Senlis La réanimation néonatale : Extrêmement coûteuse en personnel, elle doit voir ses effectifs mis aux normes règlementaires 24h. sur 24. La Chirurgie La Gynécologie Chirurgicale : Il s’agit d’une activité importante aujourd’hui et pour l’avenir : Sénologie, chirurgie du plancher pelvien, des annexes, d’urgence ou non et de la chirurgie carcinologique. Le procès d’inactivité qui est fait à ses médecins, relève d’une autre époque et d’autres lieux. Les praticiens de Creil n’en sont pas les seules victimes comme on y assiste sur Amiens et dans bien d’autres lieux. Ces procédés, associés au débauchage systématique pratiqué par le secteur 4 lucratif, n’ont pour but que de fragiliser le secteur Public et d’ainsi, précipiter son discrédit, première étape nécessaire à sa perte. Rappelons que ce service s’est vu récemment agréé à la pratique de la chirurgie carcinologique en gynécologie, agrément obtenu sur critères non seulement qualitatifs, mais en l’occurrence quantitatif. Enfin et pour étayer la défense de ce dossier, il faut également signaler malheureusement les procédés les plus mesquins auxquels l’A.R.H. a eu recours en utilisant les services d’une très partisane « conseillère générale des hôpitaux » : la dissimulation d’une partie de l’activité de ce service, en l’occurrence, la chirurgie ambulatoire. Tout cela afin de justifier purement et simplement la suppression de l’activité chirurgicale de ce Service. En fait de supprimer 20 lits (il fallait bien en trouver dans cette opération de « regroupement hospitalier »). Au total le Service de Gynécologie-Obstétrique se voit à lui seul amputé de 30 lits par rapport au projet d’extension et de 18 par rapport à l’existant. Sur l’ensemble de l’hôpital de Creil, la dite fusion correspondrait à une réduction de 50 lits des capacités initialement prévus (injonctions épistolaires de P.Forcioli, ancien directeur de l’A.R.H.) L’activité de Gynécologie- chirurgicale doit être confortée par la restauration de cette unité et le renforcement de son personnel. Les propositions de l’A.R.H. ne sont pas négociables : elles doivent donc être combattues. L’hôpital de jour et la chirurgie ambulatoire L’objectif de l’AR.H. n’est pas de répondre aux besoins des patients et de leur famille, il est d’augmenter « la productivité » (cynisme et productivité vont de paire) et réduire le plus,possible la durée moyenne de séjour, afin pouvoir diminuer les « dépenses hôtelières » et surtout le personnel : ce qu’on appelle aussi l’humanisation de l’hôpital. A cet effet elle fait pression sur le personnel médical, pour obtenir des réductions de lits transformés en « hôpitaux de jours ». Si de telles dispositions peuvent constituer un vrai progrès pour de nombreux patients, la logique de cette organisation des soins est bien celle de la réduction des dépenses hospitalières. Le médecin rester libre de la prescription l’hôpital de jour en fonction du besoin des patients Or actuellement, la capacité d’accueil en hôpital de jour n’est pas adaptée Avec l’augmentation de la cancérologie les autres activités ont du mal à trouver leur place Nous devons adapter les locaux à toutes les activités de jour relevant de la médecine (éducation thérapeutique diabétique, chimiothérapie, rééducation des malades atteints de sclérose en plaques, de polyarthrite….) Les autres Services de Chirurgie : à voir ORL : à compléter Pharmacie La pharmacie vit à l’heure du moyen age Les conditions de travail des agents sont déplorables en même temps que le circuit du médicament est informatisé et les prescriptions nominatives au compte goutte. 5 La pharmacie va être impactée par le développement de la néo-natalogie et les conditions actuelles ne permettent pas d’y répondre. Il n’est pas acceptable que des laboratoires privés préparent l’alimentation des nouveau- nés Aujourd’hui la pharmacie est en difficultés comment pourrions nous prendre en charge celle de Senlis ? Les laboratoires d’analyse Ils deviendraient à Creil une usine de production de bilan d’urgence, la mise en oeuvre de technologies nouvelles se faisant à Senlis ou dans des laboratoires privés ( ?). Les jeunes, s’ils peuvent choisir, préfèreront les laboratoires offrant un travail plus intéressant techniquement Ils iront à Senlis Quant au patient il devra se déplacer pour un certain nombre d’examens La seule préoccupation doit être le besoin du patient qui est en contradiction avec la logique financière imposée le personnel L’effectif pris en charge par l’ARS (budgétisé) au 31 12 2009 est de 1288,56 ETP L’hôpital autofinance 224,67 contractuels + des CAE On constate que les économies demandées dans le Contrat d’Objectifs et de Moyens (COM) servent à financer ces emplois Dans le projet médical il faut s’assurer que les personnels qui sont auprès des patients y restent. Faire rentrer le personnel contractuel + CAE dans les effectifs en le titularisant L’infirmière, l’aide soignante sont les personnes les plus proches, à l’écoute du malade La logique de rentabilité, fragilise leur disponibilité, elles sont débordées, leur formation a été réduite de moitié, les compétences relationnelles exigées ne peuvent être mises en oeuvre ce qui conduit à l’insatisfaction et au désengagement. Leur fonction doit être revalorisée , les effectifs doivent répondre aux besoins La logique de rentabilité touche également les médecins : la rémunération à l’activité à travers la part variable du salaire et le fonctionnement en pôle sous contrat d’objectif financier, vont conduire à choisir entre les besoins du patient et la rentabilité de l’entreprise –hôpital la gouvernance : à dénoncer et propositions démocratiques dans le futur directoire 1 représentant du personnel émanant du CTE qu’est ce qu’ondit ? les organisations syndicales doivent être associées au projet médical (qu’est ce que je dis ? Il faut maintenir la représentation des élus du territoire qui relaient les besoins des populations, dont nous avons la responsabilités. ------------- 6 Dire sur la démographie médicale Ça je ne sais ou ça se met : Les laboratoires ont eu l’autorisation de réduire le temps nécessaire pour mettre molécules sur le marché. Ils se sont vu confié l’évaluation de l’efficience des produits les 7