Le dopage
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Le dopage
6. LE DOPAGE LE DOPAGE : QU’EST-CE QUE C’EST ? L’histoire nous apprend que, depuis l’antiquité, l’homme a cherché à améliorer ses capacités physiques ou mentales à travers la consommation de « drogues » d’origine naturelle ou non. Dans le cadre sportif, cette pratique interdite s’appelle le dopage. COMMENT EST DÉFINI LE DOPAGE EN FRANCE ? * La loi du 1er juin 1965, première définition légale du dopage en France considère comme dopé : « Quiconque aura en vue ou au cours d’une compétition sportive, utilisé sciemment l’une des substances déterminées par le règlement d’administration publique, qui sont destinées à accroître artificiellement et passagèrement ses possibilités physiques et sont susceptibles de nuire à sa santé ». Cette définition renvoie à une liste de substances très détaillée. * La loi du 28 juin 1989 donne une nouvelle définition du dopage « Il est interdit à toute personne d’utiliser, au cours des compétitions et manifestations sportives organisées ou agréées par des fédérations sportives ou en vue d’y participer, les substances et les procédés qui, de nature à modifier artificiellement les capacités ou à masquer l’emploi de substances ou de procédés ayant cette propriété, sont déterminés par arrêt conjoint des ministres chargés des sports et de la santé ». * La loi du 23 mars 1999 donne maintenant la définition suivante « Le dopage est défini par la loi comme l’utilisation de substances ou de procédés de nature à modifier artificiellement les capacités d’un sportif. Font également partie du dopage les utilisations de produits ou de procédés destinés à masquer l’emploi de produits dopants. La liste des procédés et des substances dopantes mise à jour chaque année fait l’objet d’un arrêté conjoint des ministres chargés des sports et de la santé ». La définition retenue par la loi est donc particulièrement large : elle ne vise pas seulement l’amélioration des capacités physiques des sportifs, mais aussi la prise de certains médicaments destinés à éviter le « trac » ou la douleur par exemple. Le dopage consiste donc, d’une manière générale, à intervenir artificiellement sur les conditions physiques ou psychiques d’une personne qui va participer à une épreuve sportive ou qui s’y prépare. La liste des procédés et des substances dopantes est un document officiel, élaboré par le Conseil de l’Europe et le Comité International Olympique, révisé annuellement et disponible sur demande au Ministère des Sports, sur internet : www.jeunesse-sports.gouv.fr POURQUOI LE DOPAGE ? La motivation initiale à se doper est le désir d’augmenter artificiellement ses capacités de performances physiques ou mentales, ou encore pour lutter contre un obstacle réel ou ressenti. La première intention consiste souvent à utiliser des produits qui, en masquant la sensation de fatigue ou de douleur, vont permettre d’accroître les charges d’entraînement dans le but d’améliorer ses propres résultats, mais en courant un risque certain pour la suite de sa carrière. Cette utilisation initiale va conduire à rechercher, dans une deuxième étape des produits agissant directement sur la performance en produisant un gain totalement artificiel. Il s’agit dans ce cas de compenser ses éventuels déficits et de se rassurer en masquant ses limites. Ainsi, une blessure, un moment de fatigue ou de déprime représentent des périodes où la tentation de dopage peut-être importante. Le fait de se fixer des objectifs sportifs non réalistes car trop ambitieux ou non conformes à ses capacités physiologiques, constitue un facteur de risque majeur de recours au dopage. Une juste appréciation de ses capacités est un préalable essentiel en toutes circonstances. Enfin, dans sa confrontation aux autres, le sportif peut-être tenté de trouver dans le dopage le « petit plus » qui le fera gagner. Le non respect de la règle avec volonté de tricher par rapport aux adversaires est, dans ce cas manifeste. POURQUOI SE DOPE-T-ON ? Les raisons sont nombreuses (lutter contre le stress, prendre des muscles…) mais le plus souvent c’est le manque de confiance en soi et le désir d’impressionner les autres. Lorsqu’un athlète a recours systématiquement à une substance, il s’expose à un risque de dépendance. Et dès lors que celle-ci s’est installée, le consommateur va augmenter les doses pour obtenir le même résultat, c’est l’accoutumance ! On retrouve ainsi un grand nombre de sportifs ou d’anciens sportifs dopés, devenus toxicomanes. LE DOPAGE, CE N’EST PAS QUE LE SPORT DE HAUT NIVEAU ! Tout sportif, même amateur, quel que soit son âge et son niveau peut-être confronté au dopage. Car se doper c’est tout simplement vouloir augmenter ses capacités naturelles par des moyens artificiels. Les possibilités sont nombreuses car la simple utilisation de médicaments à des fins autres que thérapeutiques, sans oublier la consommation de cannabis, représentent la réalité des pratiques dopantes… LA SANTÉ MORALE DU SPORTIF L’analyse des facteurs de risques montre que leurs causes trouvent des origines dans : * LE MILIEU SPORTIF ET SA LOGIQUE : L’obligation de résultats génère une certaine pression sur le sportif - par les sponsors qui veulent « rentabiliser » leur investissement, - par le club qui a investi dans le sportif financièrement, - les médias qui favorisent le phénomène, - le public qui en « redemande davantage », - la consécration des exploits par le monde politique, - le sportif en vient à surenchérir lui-même. Le haut niveau a ses exigences propres : surentraînement, stress non récupéré, phénomène d’escalade... et ses effets psychologiques. De plus l’isolement social n’est pas à exclure car il résulte des conditions même de l’entraînement. « Beaucoup d’appelés et ...peu d’élus » : risque de déception quand les espoirs sont infirmés. La peur de l’échec détermine la prise de « mauvais » risques par le sportif. Il existe une perversion induite par certains membres de l’entourage médical du sportif visant à médicalement proposer « toujours plus ». * LE MILIEU EXTRA - SPORTIF : Certains sportifs sont focalisés uniquement sur le sport, de ce fait, ces sportifs vont désinvestir les autres éléments de leur vie de manière dangereuse : pour « tenir » il faudra se doper. Il faut aussi prendre l’environnement familial du sportif et l’attitude de celui-ci face aux toxiques, à l’alcool, au tabac, l’usage des médicaments, le degré de tolérance de la famille vis à vis des consommations personnelles de substances psycho-actives... Pour le sportif aussi le besoin de s’intégrer à un groupe de pairs peut déclencher la prise de décision de substances dopantes pour « faire comme les autres ». * LA PROMOTION DE L’IMAGE DES PRODUITS DOPANTS Les croyances en la toute puissance de la dope existent, le réseau de trafiquants favorise la diffusion des substances. L’illusion de pouvoir « passer à travers » les contrôles, d’être plus fort que la raison, les règlements et les interdits... (toute puissance induite par les attentes du sportif face aux produits). * LES ADOLESCENTS SONT PARTICULIEREMENT VULNERABLES Période de transition par définition, l’adolescence rend la personne très vulnérable car le corps change. L’image du corps se modifie, est bouleversée, et s’accompagne de transformations physiques (modifications du squelette, etc...). En résulte un grand risque de fatigue pour l’adolescent et une recherche de stratégies pour y remédier : le produit peut être considéré comme l’une des réponses. Alors que le sujet est fragile, il peut vivre comme « surpuissant » indestructible... alors que ses capacités physiques demeurent moyennes. L’aspect conflictuel des relations des adolescents est à prendre en compte ; l’adolescent va se soulager, par la prise d’un produit psychotrope, de ses conflits extérieurs et intérieurs. Là, se joue le conflit de l’adolescent entre autonomie et dépendance. Rejet des règles et recherche de règles, forment un tout avec lequel l’adulte « repère » va devoir composer. Le besoin de l’adolescent de tester ses limites demeure prépondérant. * LES MAUVAIS USAGES DU MÉDICAMENT : Le médicament peut être perçu par certains comme un produit magique qui peut tout faire. La consommation de produits augmente : de nombreux jeunes ont recours à des psychotropes. Dans la vie en général et plus particulièrement dans l’entreprise, là où il faut être performant et aussi dans le sport, « la fin justifie parfois les moyens ». Or l’éthique du sport comporte aussi l’esprit de mesure et une autogestion de ses entraînements, des moyens pour parvenir à un équilibre toujours précaire mais toutefois techniquement programmable pour le sportif qui aura recours aux médicaments à minima. * LES MAUVAIS USAGES DE L’ENTRAÎNEMENT : Outre les erreurs d’entraînement, les facteurs de mauvaises conditions peuvent résulter d’un déficit dans l’hygiène de vie (sommeil insuffisant, alimentation non adaptée, troubles psychologiques non décelés, dialogue avec l’entourage impossible et non décelé par la famille, l’entraîneur...) * COMMENT REBONDIR ? En tant que moniteur de sport, éducateur, encadrant, rebondir, savoir donner une réponse adaptée au bon moment, à la personnalité de celui qui est concerné, au produit soupçonné ou décelé, cela comporte une synthèse entre plusieurs nécessités : - nécessité de comprendre et de dialoguer, - nécessité de reposer des limites, un cadre de déroulement des activités, un contrat, - nécessité de prêter attention pendant les entraînements aux signaux émis par le sportif tel que : => changement de comportement, => inconstance sur le plan de la performance, de la motivation ou de la concentration => violation des accords conclus ou des règles fixées (ex : consommation manifeste de produits) Il convient dans tous les cas, de maintenir ou de réengager le dialogue, en partant d’observations personnelles. Par exemple : « je vois, je constate que tu... comment expliques-tu cela ? qu’est ce que cela signifie ? » - il faut écouter les explications de l’intéressé, signaler les risques encourus, - attirer l’attention sur les parallélismes trompeurs du sport et des produits dopants, - encourager l’intéressé à envisager des possibilités de modifier son comportement en lui posant des questions du genre : « que comptes-tu faire : => pour participer plus activement aux entraînements ? => pour te donner les moyens de mieux te détendre ? => pour reprendre ta place dans le groupe ? » « qui pourrait t’aider ou qu’est-ce qui pourrait te faciliter la tâche ?... » Il ne faut pas hésiter toutefois à se référer aux règles / sanctions définies et à les appliquer Enfin, il existe des spécialistes auxquels adresser l’intéressé dont la connaissance va vous permettre de « rebondir » A qui s’adresser ? PÔLE SPORT SANTÉ DE CHAMPAGNE-ARDENNE 03.26.78.41.11 [email protected] LE SURENTRAINEMENT FACTEURS FAVORISANTS : 1) Les erreurs : * Mauvaise structuration * Récupération insuffisante * Sollicitations extra-sportives trop importantes 2) Une mauvaise hygiène de vie : * Manque de sommeil * Alimentation déséquilibrée * Sollicitations extra-sportives trop importantes LES EFFETS DU SURENTRAINEMENT SUR L’ORGANISME EFFETS EFFET GLOBAL Effet psychologique EFFETS CARDIOVASCULAIRES Effets squelettiques et musculaires EFFETS IMMUNITAIRES Effets biologiques et hormonaux SYMPTOMES BAISSE DE PERFORMANCES Fatigue - Irritabilité - Dépression MODIFICATION DE LA TENSION ARTERIELLE ET DU POULS DE REPOS Fracture de fatigue - Blessures musculaires et tendineuses BAISSE DES DEFENSES IMMUNITAIRES AVEC INFECTION O.R.L Anémie - Baisse des hormones sexuelles avec troubles des règles (femmes) et de la libido - Baisse des facteurs de croissance avec ralentissement de la croissance chez l’enfant. LE SPORT ET NOTRE SANTÉ LA PRÉVENTION EST L’AFFAIRE DE TOUS Le dopage n’est pas une question de discipline sportive, c’est avant tout une affaire d’individus et d’éducation. Nous sommes tous concernés, parents, éducateurs sportifs, entraîneurs, professionnels de la santé… UN PRODUIT DOPANT C’ EST QUOI ? Les produits dopants ne sont pas seulement ceux que l’on retrouve dans les médias telles que l’EPO, la nandrolone… La plupart des substances dopantes font partie de notre vie courante sous forme de médicaments. Ainsi des comprimés pour le rhume, des aérosols pour asthmatiques ou encore certains anti-douleurs seront considérés comme dopants dès lors qu’il y aura détournement de leur usage médical. D’autres substances comme la caféine pris en trop grande quantité ou la simple consommation d’un « joint» peuvent entraîner un contrôle positif. LES RISQUES DU DOPAGE Le risque majeur du dopage est celui d’une altération de la santé. IL Y A DES RISQUES POUR LA SANTE ! Bien sûr et ils sont nombreux. Rappelons que même pour se soigner, tout médicament présente des effets secondaires. Si le dopage améliore la performance et si les effets secondaires immédiats peuvent parfois être maîtrisés, les conséquences à moyen terme sont malheureusement incontrôlables. Ainsi on ne compte plus les accidents dûs aux amphétamines, les cancers et la stérilité occasionnés par les anabolisants, le diabète engendré par les corticoïdes… Tout médicament, même le plus anodin, utilisé en dehors de son cadre thérapeutique précisé dans la notice, est susceptible de provoquer des effets indésirables, voire irréversibles. On parle de conduite dopante lorsqu’une personne consomme pour affronter un obstacle réel ou ressentie, certains produits, afin d’améliorer ses performances (prise de parole en public, examen, entretien d’embauche, situations sociales, affectives, professionnelles difficiles, entraînements et compétitions sportives, etc ...). Pour les sportifs, on peut parler également de conduite dopante, dans le cas d’une consommation de compléments nutritionnels notamment. Ce n’est pas du dopage, mais cela oblige à une grande vigilance. En effet, la prise de ces produits relève de la même réflexion intellectuelle que celle pouvant amener à la prise d’un produit dopant. Etre au top de sa forme au quotidien relève de l’utopie quel que soit le domaine concerné. Tenter de gommer les aléas de formes morales et physiques propres à la nature humaine, c’est nier ses limites, ne plus être soi-même et s’exposer à des problèmes de santé. L’utilisation déviante d’un médicament dans le cadre de la pratique sportive expose l’individu à des risques. Ceux-ci peuvent survenir à court terme (toxicité immédiate) ou à plus long terme (favoriser ou induire la survenue d’une maladie). Ils ne concernent pas que les médicaments, beaucoup d’autres produits peuvent induire les mêmes dommages à court ou à long terme. Sur le plan psychologique, la consommation de produits psychoactifs peu aboutir à un comportement de dépendance habituellement appelé « conduite toxicomaniaque ». Pour les sportifs licenciés, il existe, en plus, un risque de sanction disciplinaire en cas de contrôle antidopage positif. LE SPORT SANS DOPAGE Il faut avant tout, adapter ses objectifs sportifs à ses capacités physiologiques ou d’entraînement. La pratique de plusieurs activités sportives et la participation à d’autres activités culturelles ou artistiques constituent aussi une protection contre la tentation du dopage. Au dopage, on peut opposer dans la pratique de haut niveau, un encadrement médical et technique compétent assurant un entraînement bien planifié, respectant les phases de repos et une hygiène de vie adaptée. La pratique d’activités physiques et sportives permet le plein développement de la santé fonctionnelle, corporelle, psychologique et sociale et protège des comportements dommageables pour la santé. Le dopage va à l’encontre de ces bénéfices. Le sport apporte trop de plaisirs pour les gâcher par le dopage. La pratique du dopage comporte des risques pour la santé, ils peuvent survenir quand on utilise de façon inadéquate n’importe quelle molécule. SPORT ET MEDICAMENTS Sportifs licenciés n’oubliez pas de mentionner votre statut à votre médecin, à votre dentiste et à votre pharmacien. La loi encadre la prescription des médicaments chez les sportifs licenciés (réf : Code de Santé Publique - livre VI article L 36.22 - 3) « Le sportif participant à des compétitions organisées ou agréées par les fédérations sportives fait état de sa qualité lors de toute consultation médicale qui donne lieu à prescription ». Certains médicaments sont soumis à une restriction d’usage. Ils doivent faire l’objet d’une notification médicale, préalablement à tout contrôle antidopage. Cet acte de prescription doit être présenté lors de tout contrôle. « Si le praticien estime indispensable de prescrire des substances ou des procédés dont l’utilisation est interdite en application de l’article prévu à l’article L3631.1, il informe par écrit l’intéressé de l’incompatibilité avec la pratique sportive qui en résulte. Il mentionne avoir délivré cette information sur l’ordonnance remise au sportif ». « S’il prescrit des substances ou des procédés dont l’utilisation est, aux normes du même arrêté, compatible sous certaines conditions avec la pratique sportive, le praticien informe par écrit l’intéressé de la nature de cette prescription et de l’obligation qui lui est faite de présenter l’acte de prescription à tout contrôle ». Certains médicaments, incompatibles avec le sport, sont interdits. Leur prescription, à des fins strictement médicales, impose l’arrêt total de la pratique sportive. Cette contre-indication médicale sera notifiée par le prescripteur. La liste des médicaments (interdits ou soumis à restriction) est disponible - sur le Site du Ministère des Sports : www.jeunesse-sport.gouv.fr - ou auprès de la DRDJS de Champagne Ardenne et de la Marne au : 03.26.26.98.00 [email protected] L’AUTOMEDICATION * Définition : C’est le fait de prendre un médicament sans avis médical. L’automédication est utile pour soigner des maux bénins, mais comment savoir s’ils le sont vraiment ... * Se soigner seul implique quelques règles à respecter : 1. Tous les médicaments peuvent entraîner des effets secondaires. Demandez à votre pharmacien ou à votre médecin. 2. Si les symptômes persistent ... Au bout de cinq jours, si la douleur ne passe pas, on arrête le médicament et on consulte. 3. Vérifier la date de validité et consulter sérieusement le mode d’emploi. 4. Proscrire l’automédication : si on est enceinte ou en train d’allaiter, chez le nouveau-né et le jeune enfant. 5. Signaler à son médecin les médicaments que l’on prend en automédication. 6. A l’inverse, si vous suivez un traitement prescrit pour une maladie chronique, demandez quels autres médicaments vous pouvez prendre. Les cocktails explosifs sont nombreux. 7. L’alcool modifie l’efficacité de certains médicaments et augmente les risques d’accidents. Certains aliments modifient aussi l’action des produits. Parfois de façon positive mais, dans d’autre cas, non. 8. On prend les médicaments à heure fixe et on n’en prend pas plus pour aller plus vite. 9. Ce n’est pas parce qu’un médicament réussit à un copain ou à une copine qu’il fonctionnera sur vous. 10. Ne pas reprendre systématiquement un remède déjà prescrit. Deux symptômes identiques n’ont pas forcement la même cause. Les dangers proviennent plus souvent d’une surconsommation et du non-respect des posologies. Mais aussi d’une ignorance des effets secondaires de certains produits. VOTRE SANTE MERITE TOUTES LES ATTENTIONS CONSIGNES RESPECTEES = BONNE SANTÉ Consignes non-respectées = Danger et risque de dépendance aux médicaments. SPORT ET BON USAGE DU MEDICAMENT Le sportif doit être capable de développer un raisonnement critique et responsable en ce qui concerne les pratiques, les médicaments et les produits. Le sportif doit être encore plus vigilant que tout autre à l’égard de l’usage des médicaments qui sont fabriqués dans un objectif de prévention et de soin. Il est nécessaire de développer des attitudes de précaution visant à : * Etre capable de demander de l’information sur la prescription du médecin. * S’assurer qu’un médicament utilisé ne figure pas sur la liste des produits interdits (cf. Internet ou minitel) ou consulter un spécialiste. * Ne jamais utiliser des produits non conditionnés et sans nom, quelle que soit la personne qui les propose. * Etre très vigilant avec les médicaments inconnus. * Vérifier que certaines préparations nutritionnelles à base de plantes ne contiennent pas de substances prohibées. Consultation auprès du Ministère des Sports Site Internet : www.jeunesse-sports.gouv.fr