Faustine Merret – 7 – Questionnaire

Transcription

Faustine Merret – 7 – Questionnaire
Faustine Merret
Planche à voile
Entretien : Janvier 2009
7 – Le questionnaire, de un à cinquante.
N.B. : Les questions sont les mêmes pour tous les athlètes interrogés.
1.
Quelle est ta couleur préférée ?
Vert.
2.
Quel est ton animal préféré ?
Le chat
3.
Quelle est ta saison préférée ?
L’automne.
4.
Quelle est ta fleur préférée ?
La rose bleue.
5.
Quel est ton plat préféré ?
Le bar.
6.
Quelle est ta boisson préférée ?
L’eau, au goût sucré, mais sans sucre.
7.
Quelle est ton insulte préférée ?
… Peut-être : Bordel.
8.
Quel est ton livre préféré ?
« Latitude zéro », de Mike Horn ou « Le monde selon Garp » de John Irving.
9.
Quel est ton film préféré ?
« Nikita » de Luc Besson.
10.
Quelle est ta chanson préférée ?
« Extreme ways » de Moby.
11.
Quel est ton comique préféré ?
1
Aucun en particulier.
12.
Quel est ton jeu de cartes préféré ?
La belote ou la contrée.
13.
Peux-tu me donner un nombre entre zéro et dix ?
Neuf, mon numéro de voile (Rires).
14.
Es-tu droitière ou gauchère ?
Droitière, trop…
15.
Quel pouvoir surnaturel choisirais-tu ?
La téléportation.
16.
Quelle est la phrase qui t'énerve le plus ?
« Je ne sais pas ».
17.
En ce moment, qu’est-ce qui est à la mode et qui t'agace ou qui t’énerve ?
Le discours sur le pouvoir d’achat (Rires).
18.
Es-tu superstitieuse ?
Non.
19.
D'un coup de baguette magique, quel trait de caractère changerais-tu chez toi ?
De moins vouloir tout contrôler.
20.
D'un coup de baguette magique, quelle partie de ton corps changerais-tu chez toi ?
Ma taille (Rires).
Au sens « hauteur » ?
Oui.
21.
Quel est le personnage célèbre que tu admires le plus ?
Certains acteurs, même si ce n’est pas vraiment de l’admiration. Leur parcours m’interpelle…
Sophie Marceau par exemple.
22.
Quel est le personnage non célèbre que tu admires le plus ?
Aucun.
2
23.
Quel est le personnage célèbre que tu détestes ou qui t’inspire le plus de répulsion ?
Benoît Poelvoorde.
Pourquoi ?
Il est en même temps énorme dans ses rôles et énervant (Rires).
24.
Quel est le plus bel endroit que tu aies vu ?
L’île des Pins.
25.
Dans quel pays inconnu rêverais-tu d'aller ?
L’Afrique.
En général, ou un endroit en particulier ?
Plutôt l’Afrique du Sud.
26.
À quelle autre époque aurais-tu aimé vivre ?
Dans les années soixante.
27.
Quel métier non-sportif aurais-tu aimé faire ?
Médecin.
28.
Quelle est la qualité que tu préfères chez une femme ?
La complicité.
29.
Quelle est la qualité que tu préfères chez un homme ?
Le caractère dominant.
30.
Quel est le défaut le pire chez une femme ?
La jalousie.
31.
Quel est le défaut le pire chez un homme ?
La misogynie.
32.
Quel est le défaut qui t'inspire le plus d'indulgence ?
La curiosité.
33.
Quelle est ta plus grande phobie ?
3
La claustrophobie.
34.
Quelle est ta plus grande fierté ?
D’avoir réussi à atteindre mon but, sur le plan sportif.
35.
Quel est ton plus grand regret ?
De ne pas avoir été suffisamment à l’écoute des personnes proches.
36.
Quel est l’objet le plus important pour toi ?
Ma montre.
37.
Quand t’es-tu énervée pour la dernière fois ?
Hier, contre mon chat.
38.
Quelle est la dernière personne avec laquelle tu as ri ?
Toi.
39.
Quand as-tu pleuré pour la dernière fois ?
Hier soir, quand j’ai regardé la rétrospective de « La voile française écrit son histoire – JO de
2008 ».
40.
Radio ou Télé ?
Radio.
41.
Mer ou montagne ?
Les deux, mais la montagne plus l’été que l’hiver. Peut-être un peu plus mer, forcément…
42.
Entrée ou dessert ?
Dessert.
43.
Console de jeux ou jeux de société ?
Jeux de société.
44.
Toujours trop froid ou trop chaud ?
Toujours trop froid.
45.
Du matin ou du soir ?
4
Du matin.
46.
Introvertie ou extravertie ? J’ai une idée sur la réponse…
Introvertie.
47.
Chien ou chat ?
Chat.
48.
Piercing ou tatouage ?
Piercing.
49.
Quelle est ta citation préférée ?
Comme sur le site : « La maladie du bouger-bouger, ne jamais s’arrêter. »
50.
Si tu devais me poser une seule question ?
Qu’est ce qui te pousse à écrire ce livre ? Et à venir me rencontrer ?
Cela fait deux questions… (Rires)
5
Épilogue
(N.d.A. : rédigé en Janvier 2009)
Deux questions donc…
Ce qui me pousse à écrire ce livre, ce sont ces athlètes qui ont conservé cette pureté originelle,
proche de la pratique des enfants, où l’épreuve n’est ternie ni par l’argent, ni par les
contraintes extérieures, où seul compte l’instant. Dans cette logique, chercher à rencontrer
Faustine Merret allait presque de soi, au vu de ses résultats, mais surtout de son parcours,
personnel et sportif.
Par un de ces hasards amusants, il se trouve que j’ai appris la planche (à un piètre niveau),
non pas en Bretagne, mais à Hong Kong, sur la petite île de Cheung Chau. Mon instructeur
était un petit Chinois assez âgé, oncle de Lee Lai Shan, l’une des concurrentes majeures de
Faustine Merret. C’était en 1996, Lee Lai Shan, plus connue dans le territoire encore
britannique sous le surnom de « San San », venait de remporter la première médaille
olympique de Hong Kong, en or de surcroît. Elle était devenue l’icône sportive de Hong Kong
et, à Cheung Chau, son île natale que je rejoignais le week-end, tout le monde ne parlait plus
que de San San…
À la fin de l’entretien, une image a attiré mon attention. Au premier plan, Faustine Merret,
calée dans ses footstraps, trace son sillon sur les flots. Au second plan, à peu près au même
niveau, le trimaran « Banques Populaires » – dont Faustine Merret est marraine – tente de la
prendre de vitesse. Au-delà de la beauté du cliché, l’image laisse une double impression :
liberté et ténacité. La liberté s’impose d’elle-même, tant l’océan est encore synonyme
d’aventure. Et voir une silhouette féminine sur une frêle embarcation face à une telle bête de
course, toutes voiles dehors, me confirme que quelques éclats de granit se sont incrustés dans
le lobe temporal-ténacité du cerveau de Faustine Merret.
Un autre détail attire mon attention, près de la porte d’entrée : un petit objet que je ne parviens
pas à identifier. Suite à ma question (indiscrète), elle m’explique que c’est un cadeau d’une
concurrente Néo-Zélandaise, Barbara Kendall, pour la remercier de lui avoir trouvé un
hébergement lors d’une compétition dans les environs de Brest. « J’ai toujours eu un principe
dans la gestion de l’adversité : pour gagner devant des adversaires, la rivalité n’est pas mon
moteur, mais c’est plutôt le respect. » m’a-t-elle dit tout à l’heure. Comme elle l’a peut-être
écrit sur ses copies lors de son année de mathématiques à l’Université : C.Q.F.D. (Ce Qu’il
Fallait Démontrer).
© Loïc Henry / 2009 – 2010.
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